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Hillary Clinton compare le mouvement pro-vie aux régimes brutaux du Moyen-Orient


Hillary Clinton.

Par Ashley Sadler — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Gage Slidmore/Flickr

2 décembre 2022 (LifeSiteNews) — Hillary Clinton, deux fois candidate ratée à la présidence et militante véhémente de l’avortement, a bizarrement comparé le 1er décembre les efforts pro-vie visant à protéger les bébés à naître aux crimes de guerre* commis par les troupes russes et aux contrôles totalitaires mis en place par les régimes du Moyen-Orient.

Mme Clinton, 75 ans, qui a occupé le poste de secrétaire d’État américaine sous l’administration Obama de 2009 à 2013 après avoir été la première dame du présisdent Bill Clinton de 1992 à 2000, a tenu ces propos lors d’une interview jeudi avec Christiane Amanpour sur PBS.

Selon Mme Clinton, les victoires en faveur de la vie, comme le recul historique de Roe v. Wade par la Cour suprême des États-Unis en juin, sont la preuve que « le progrès… a été considéré comme acquis ».

« Nous avons parcouru un long chemin sur tant de fronts, mais nous sommes également dans une période où il y a beaucoup de repoussoir et une grande partie des progrès qui ont été tenus pour acquis par trop de gens sont attaqués : littéralement attaqués dans des endroits comme l’Iran ou l’Afghanistan ou l’Ukraine — où le viol est une tactique de guerre — ou attaqués par des forces politiques et culturelles dans un pays comme le nôtre quand il s’agit de soins de santé et d’autonomie corporelle des femmes », a déclaré Clinton.

On ne voit pas très bien en quoi les mesures visant à protéger les bébés à naître contre le démembrement et le meurtre sont similaires aux agressions sexuelles brutales commises par des soldats, ou aux règles draconiennes des gouvernements du Moyen-Orient qui interdisent aux femmes de travailler à l’extérieur de la maison, de faire des études ou de sortir sans se couvrir la tête.

Aucune loi pro-vie n’impose de sanctions pénales ou civiles aux femmes souhaitant avorter, et la décision de la Cour suprême d’annuler 49 ans de précédents nationaux en matière d’avortement a simplement renvoyé la question aux États. Au contraire, les lois visent simplement à sauver la vie des êtres humains à naître, dont beaucoup sont des femmes.

Quoi qu’il en soit, Mme Clinton a soutenu que « nous avons du travail à faire pour essayer de sauvegarder nos droits, pour les défendre ».

« Et ce que nous avons vu, en particulier depuis la décision Dobbs dans tout le pays, c’est que lorsque les électeurs — hommes et femmes, mais surtout les femmes — ont la possibilité de se prononcer sur ces restrictions draconiennes en matière d’avortement, ils ne les acceptent pas », a-t-elle dit.

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Depuis que la Cour suprême a annulé l’arrêt Roe v. Wade dans sa décision historique Dobbs v. Jackson Women's Health Organization en juin, un grand nombre d’États dirigés par des républicains ont adopté des protections législatives cruciales pour les enfants à naître. Dans 13 États, la pratique est presque entièrement interdite, grâce à une combinaison de lois de déclenchement, d’interdictions d’avortement antérieures à la décision Dobbs et de mesures pro-vie postérieures à cette décision.

En octobre, des données partagées avec le site d’analyse statistique FiveThirtyEight indiquaient que les lois pro-vie au niveau des États avaient sauvé plus de 10 000 bébés à naître au cours des deux premiers mois seulement après que la Cour ait rendu sa décision dans l’affaire Dobbs.

Cependant, malgré une série de victoires importantes, le mouvement pro-vie a été confronté à une forte réaction pro-avortement à la décision Dobbs, qui s’est manifestée lors des élections du 8 novembre, a souligné National Review.

Les mesures électorales 2022 en Californie, au Vermont et au Michigan, qui visaient à faire de l’avortement un droit au niveau de l’État, ont été adoptées, tandis que celles du Kentucky et du Montana, qui visaient à consacrer des protections pour les enfants à naître, ont échoué.

Raymond Wolfe, de LifeSite, a toutefois souligné jeudi que les conservateurs pro-vie et pro-famille ont tout de même remporté de grandes victoires lors des élections de mi-mandat de 2022, les 13 gouverneurs républicains qui ont signé des restrictions à l’avortement ayant été facilement réélus.

Entre-temps, les commentaires de Clinton jeudi étaient loin d’être les premières remarques qu’elle ait faites pour attaquer le mouvement pro-vie et ses membres.

En juin, immédiatement après l’annulation de l’arrêt Roe, Mme Clinton a critiqué le juge Clarence Thomas, qui avait signé la décision (5-4) d’annuler le précédent. Clinton a accusé Thomas d’être « une personne de rancœur depuis aussi longtemps que je le connais — ressentiment, grief, colère ».

Mme Clinton a également affirmé que l’annulation de l’arrêt Roe entraînerait la mort de femmes, sans faire de remarque sur la mort des bébés à naître dans chaque avortement réussi et sur les risques encourus par les mères enceintes lors de procédures bâclées, mais légales.

L’éminente politicienne démocrate avait précédemment décrit l’avortement comme une question « sacro-sainte » pour les législateurs démocrates.


*Ceci étant le porpos de Mme Clinton. — A.H.



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