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Pour que le droit au mariage ne soit pas vide de sens

Extraits de la réponse datée du 18 février 2005 du Cardinal Marc Ouellet, archevêque de Québec, à une lettre pour le mariage gai du Sénateur libéral Serge Joyal : « Permettez-moi d’aller droit à l’essentiel de ce débat qui distingue nos positions respectives face à cette question. Dans l’extrait qui a été publié par La Presse, vous faites référence à deux systèmes de droit, qui existeraient de façon parallèle et indépendante dans une démocratie parlementaire telle que la nôtre. Vous parlez d’un système civil fondé sur les principes élaborés dans la Charte des droits et libertés, et d’un système religieux, fondé sur les règles de la foi et de la conscience.

Votre présentation oublie une donnée fondamentale, c’est-à-dire une référence à l’ordre naturel des choses ou, pour parler de façon plus philosophique, à la loi naturelle. Ainsi, les normes des deux systèmes de droit, autant civil que religieux, ne sont valables que dans la mesure où elles sont fondées sur la loi naturelle tout en respectant les données fondamentales. Il s’agit là de données objectives dont personne, qu’il soit législateur ou non, ne peut changer arbitrairement le sens.

Appliquée à la question qui nous occupe, cette affirmation entraîne la conséquence suivante : le mariage, avant d’être une institution de la société civile ou d’une société religieuse, est une donnée fondamentale de la réalité humaine. En langage religieux, nous disons que le Créateur lui-même a donné à l’union de l’homme et de la femme sa forme propre et ses finalités. Mais nous pourrions dire aussi, en langage sociologique, que depuis l’apparition des premiers humains, c’est sur l’union reconnue d’un homme et d’une femme qu’a reposé la responsabilité de la conservation de l’espèce humaine (…)

Dans ce débat, comme dans d’autres, j’estime donc qu’on élargit abusivement la notion de « droit » et par conséquent celles d’  « égalité » et de « discrimina-tion ». Le droit d’une personne n’est pas bafoué quand celle-ci se voit refuser un geste, une action que l’ordre naturel rend impossibles. À titre d’exemple, un homme ne peut revendiquer le droit d’être « enceint ». De la même manière, deux personnes homosexuelles ne peuvent prétendre au droit au mariage qui implique essentiellement la conjugalité c’est-à-dire la complémentarité des sexes selon l’ordre naturel des choses (…) »

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Un député québécois prend position

Le député fédéral de Lac-Saint-Louis, M. Frank Scarpaleggia, a pris clairement position en faveur du mariage traditionnel. Le député libéral québécois a transmis la lettre ci-dessous à un militant de Campagne Québec-Vie. M. Scarpaleggia indique qu’il votera contre le projet de loi du gouvernement libéral de Paul Martin bien qu’il soit lui-même membre du caucus libéral. Quel bel exemple de courage politique! Nous vous incitons à demander à vos députés respectifs de se compromettre sur cette question fondamentale par un engagement écrit.

Nous reproduisons cette lettre envoyée à notre correspondant de Beaconsfield le 3 janvier dernier : « Thank you for your telephone call of December 9 requesting my position on same-sex marriage. I personally favour the traditional definition of marriage. In terms of upcoming government legislation to change the current definition of marriage, I have publicly stated that I will not vote in favour of this legislation (En ce qui concerne le prochain projet de loi gouvernemental pour changer la définition du mariage, j’ai affirmé publiquement que je ne voterai pas pour ce projet de loi). I thank you once again for taking the time to call to me on this important issue. I invite you to contact me again in the future on this or any other issue of particular interest to you. »

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L’archevêque d’Ottawa interpelle les politiciens catholiques :Le devoir absolu de défendre la vie

Mgr Terrence Prendergast, SJ, nommé récemment archevêque d’Ottawa, a interpellé vigoureusement les politiciens catholiques au sujet de leur devoir absolu de défendre la vie humaine depuis la conception jusqu’à la mort naturelle. Lors d’une réunion de la « Theology on tap », tenue à Ottawa le 19 février 2008, il a affirmé que les politiciens catholiques qui « persévèrent obstinément » dans leur appui à l’avortement pourraient être interdits de recevoir la sainte communion. Il a réitéré cette position au poste de radio CFRA (Ottawa) le 12 mars dernier (selon le journal Interim, avril 2008, p. 3).

Il a affirmé que l’Église catholique considère que l’avortement est un « péché grave » et qu’un « politicien qui fait la promotion de l’avortement est, d’une certaine façon, complice de cela ». Il a également rappelé aux leaders de l’Église leur responsabilité d’interpeller les politiciens pour qu’ils mettent fin à cette tragédie de « millions de vies perdues par l’avortement ». Avant d’interdire à un politicien pro-avortement l’accès à la sainte communion, il faut le rencontrer et lui expliquer cette mesure disciplinaire. S’il persévère dans son appui à l’avortement, « alors je dois vous dire que vous n’êtes pas en communion avec l’Église. C’est ce que recevoir la sainte communion signifie : “Je crois dans ce que l’Église croit” ». Plusieurs politiciens interrogés par le Ottawa Citizens ont dénoncé la prise de position de l’archevêque d’Ottawa, certains avec un manque de respect accablant comme le libéral Paul Zed (députés de Saint John) : « Je pense aussi que ces gars-là (les évêques) devraient s’occuper de leurs affaires (mind their own business) ». Une telle déclaration démontre une ignorance totale de la doctrine sociale de l’Église et du rôle pastoral des évêques comme gardiens du bien commun de l’Église et de la cité. Les chrétiens ont un rôle politique à remplir et les évêques doivent les éclairer sur leurs devoirs. Le député catholique et conservateur Pierre Lemieux (Glengarry-Prescott-Russell) appuie pour sa part son arche-vêque :« L’Église catholi-que a le droit de dire que ceux qui ne sont pas publiquement en commu-nion avec l’Église ne devraient pas recevoir la sainte communion ».

 

Mgr Prendergast

 

Quel évêque du Québec aura le courage de dénoncer ces politiciens québécois « catholiques » à la Raymond Gravel qui reçoivent la sainte communion tout en promouvant ouvertement le mariage gai et le libre accès à l’avortement?

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Une infirmière interpelle le Premier ministre Landry

J’ai été estomaquée cette semaine en lisant dans le quotidien Le Soleil que vous deviez consacrer 3,2 millions pour permettre l’accès à l’avortement dans toutes les régions du Québec.

L’avortement est un crime et vous le savez. Où est votre morale? Où est votre logique?

Tous, vous le savez, que dès le 30e jour de la fécondation, l’enfant est formé dans le sein de la mère et est bien visible. J’ai une question à vous poser : si votre mère s’était fait avorter, seriez-vous là aujourd’hui? Pensez-y bien. Une autre question : n’est-il pas vrai que celui qui, par quelque manière que ce soit, participe à un meurtre, est aussi coupable que celui qui le commet? Et vous voudriez, vous tous, que le peuple se fasse le complice de l’avortement de ces dames? Nous en avez-vous demandé l’autorisation? C’est au peuple de décider comme c’était à lui de le faire pour l’avenir de l’enseignement confessionnel dans les écoles du Québec.

Si ces dames veulent se faire avorter, qu’elles le fassent à leurs frais. À vous mesdames, ne croyez-vous pas que notre mère Ève a assez tourné le monde à l’envers pour que vous continuiez de le démolir davantage? Vous ne trouvez pas déplorable qu’une des nôtres soit montée à Ottawa pour solliciter à la Cour Suprême la légalisation de l’avortement? Ne déplorez-vous pas aussi qu’un certain juge de cette cour ait refusé de reconnaître le fœtus comme un être humain. Qu’était-il donc, lui, dans le sein de sa mère? Depuis cette légalisation de l’avortement, plus de vingt millions (20 000 000) de ces petits êtres ont été tués (nombre suffisant pour former un pays). L’an dernier, cinquante mille (50 000) enfants ont été tués au Canada dont plus de trente mille (30 000) en notre chère province. Beau record, n’est-ce pas? Toujours notre « Belle Province » sait se faire remarquer, n’est-il pas vrai? C’est incroyable comme nos gouvernants sont logiques au Québec! Cette année, notre premier ministre a demandé à Ottawa de lui faire venir plus de trente mille (30 000) immigrants quand trente mille de nos dames ont tué leur enfant.

Ne pensez-vous pas que ce serait plus logique de prendre ces trois millions et de les donner aux femmes afin de faciliter leur grossesse que de les donner pour tuer leur petit? Vous savez sans doute, mesdames, que c’est Dieu qui est Maître de votre personne et non vous? C’est Lui qui a déterminé le jour de votre naissance et que c’est Lui aussi qui datera celui de votre mort comme c’est Lui aussi qui sait combien vous avez de cheveux sur la tête. Vous le savez, vous?

Le plus beau rôle que Dieu a donné à la femme, lors de la création, c’est la procréation : donner la vie pour peupler le monde. Qu’en fait-on? Tous, n’oublions pas une chose : La vie est une réalité et la mort aussi en est une. Nous serons jugés sur les actes que nous aurons posés.

J’ai travaillé plus de cinquante et un ans comme infirmière dont les trente dernières années à l’approche du mourant. J’ai travaillé dans les colonies (comme Madame Blanche). J’y ai fait des accouchements, j’ai assisté bien des médecins. Comme j’étais émerveillée à l’apparition de ces petits êtres si beaux, si fragiles, si bien faits. Comme j’admirais cette œuvre de Dieu. J’ai eu cinq enfants, tous vivants encore et j’en remercie le Seigneur.

La vie, c’est le super don de Dieu! Nous l’oublions. En tant qu’infirmière, assistante des mourants, que de femmes m’ont crié leur désarroi de leur avortement, disaient-elles. « Le matin en me levant et le soir en me couchant, j’entendais toujours mon bébé me dire : «Maman, pourquoi m’as-tu tué, je t’aimais tant? » D’autres disaient : « J’ai tué mon enfant, si j’avais su. J’ai peur. J’ai tué. »

À la mort, nous avons une autre vision des choses et celles-ci sont tout autres lorsque c’est le temps de partir. Elles nous paraissent plus graves. Je me rappellerai toujours cette religieuse à l’article de la mort, elle était nerveuse, agitée, elle avait peur de partir. Je lui demandai pourquoi cette peur de mourir? Brusquement, malgré sa faiblesse, elle s’est assise dans son lit, m’a regardée d’un regard qui est encore marqué dans mes yeux et m’a dit : « Pauvre petite fille, si tu savais comme les bouts de fil deviennent vite des bobines quand on est pour mourir. »

Réfléchissons aux actes que nous posons. Si nous continuons de tuer 30 000 enfants par année et que nous emmenons 30 000 immigrants en même temps, d’ici dix ans, il n’y aura plus de Québécois au Québec mais seulement des étrangers.

Nous devons être des générateurs de vie et non des générateurs de mort. Si le fédéral dit qu’on pouvait tuer nos enfants, devons-nous le faire?

Est-ce l’amour ou la mort qui doit dominer? Si je n’ai pas l’Amour, je ne suis rien; si je n’ai pas l’Amour, je ne puis rien.

Madame Viviane Barbot, présidente le la Fédération des femmes du Québec, veut rencontrer Monsieur le Premier ministre Jean Chrétien afin de dénoncer le terrorisme et la guerre. Est-ce que 30 000 morts par avortement n’est pas du terrorisme?

J’espère que cette lettre contribuera au respect de la vie, arrêtera ces infanticides et redonnera confiance au peuple via leurs dirigeants.

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Site Web, blogue, forums, etc.

CQV a dévoilé son nouveau site Web en juillet 2009. Éventuellement, ce site rendra disponibles en ligne la plupart des bulletins et autres publications écrits par CQV depuis sa fondation. Le site comprendra aussi des blogues, une section dédiée aux nouvelles concernant la vie, ainsi que des forums de discussion.

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Le Pape appelle la jeunesse à Toronto

Du 18 au 28 juillet prochain, le Pape Jean-Paul appelle la jeunesse du monde entier à Toronto. Cette visite pontificale se situe dans une série de rencontres lancée par le Pape Jean-Paul II au début de son pontificat. Il passera à l'histoire comme le Pape de la jeunesse et de la vie dans un monde devenu fou qui assassine ses propres enfants: il est la lumière dans les ténèbres, il est notre guide sur la route méandreuse de l’incertaine postmodernité. À Paris en 1997, le Pape avait vigoureusement appelé les jeunes à la sainteté, y compris dans toutes ses exigences morales. L'Église de France récolte encore aujourd'hui les fruits de la semence évangélique jetée par le pasteur universel. Espérons que le Canada sera atteint par la même grâce. La tenue de ces journées à Toronto manifeste cependant le recul de Montréal comme capitale de la catholicité au Canada… matière à réflexion pour notre Église québécoise vieillissante et démissionnaire.

 

 

 

Cordialement,

 

 

 

Luc Gagnon, président

 

 

 

 

Gilles Grondin, président émérite et porte-parole.

 

 

 

Désinformation et conditionnement des esprits

Vous êtes tous cordialement invités à une conférence présentée le lundi 11 mars prochain à 19h30 à l’auditorium Saint-Albert-le-Grand de Montréal (2715, chemin de la Côte-Sainte-Catherine – station de métro Université de Montréal – stationnement gratuit – entrée Institut de Pastorale) par M. Arnaud de Lassus, directeur du mouvement français Action familiale et scolaire, sur le thème « Désinformation et conditionnement des esprits ». Participation aux frais : 7 $.

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