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Une infirmière interpelle le Premier ministre Landry

J’ai été estomaquée cette semaine en lisant dans le quotidien Le Soleil que vous deviez consacrer 3,2 millions pour permettre l’accès à l’avortement dans toutes les régions du Québec.

L’avortement est un crime et vous le savez. Où est votre morale? Où est votre logique?

Tous, vous le savez, que dès le 30e jour de la fécondation, l’enfant est formé dans le sein de la mère et est bien visible. J’ai une question à vous poser : si votre mère s’était fait avorter, seriez-vous là aujourd’hui? Pensez-y bien. Une autre question : n’est-il pas vrai que celui qui, par quelque manière que ce soit, participe à un meurtre, est aussi coupable que celui qui le commet? Et vous voudriez, vous tous, que le peuple se fasse le complice de l’avortement de ces dames? Nous en avez-vous demandé l’autorisation? C’est au peuple de décider comme c’était à lui de le faire pour l’avenir de l’enseignement confessionnel dans les écoles du Québec.

Si ces dames veulent se faire avorter, qu’elles le fassent à leurs frais. À vous mesdames, ne croyez-vous pas que notre mère Ève a assez tourné le monde à l’envers pour que vous continuiez de le démolir davantage? Vous ne trouvez pas déplorable qu’une des nôtres soit montée à Ottawa pour solliciter à la Cour Suprême la légalisation de l’avortement? Ne déplorez-vous pas aussi qu’un certain juge de cette cour ait refusé de reconnaître le fœtus comme un être humain. Qu’était-il donc, lui, dans le sein de sa mère? Depuis cette légalisation de l’avortement, plus de vingt millions (20 000 000) de ces petits êtres ont été tués (nombre suffisant pour former un pays). L’an dernier, cinquante mille (50 000) enfants ont été tués au Canada dont plus de trente mille (30 000) en notre chère province. Beau record, n’est-ce pas? Toujours notre « Belle Province » sait se faire remarquer, n’est-il pas vrai? C’est incroyable comme nos gouvernants sont logiques au Québec! Cette année, notre premier ministre a demandé à Ottawa de lui faire venir plus de trente mille (30 000) immigrants quand trente mille de nos dames ont tué leur enfant.

Ne pensez-vous pas que ce serait plus logique de prendre ces trois millions et de les donner aux femmes afin de faciliter leur grossesse que de les donner pour tuer leur petit? Vous savez sans doute, mesdames, que c’est Dieu qui est Maître de votre personne et non vous? C’est Lui qui a déterminé le jour de votre naissance et que c’est Lui aussi qui datera celui de votre mort comme c’est Lui aussi qui sait combien vous avez de cheveux sur la tête. Vous le savez, vous?

Le plus beau rôle que Dieu a donné à la femme, lors de la création, c’est la procréation : donner la vie pour peupler le monde. Qu’en fait-on? Tous, n’oublions pas une chose : La vie est une réalité et la mort aussi en est une. Nous serons jugés sur les actes que nous aurons posés.

J’ai travaillé plus de cinquante et un ans comme infirmière dont les trente dernières années à l’approche du mourant. J’ai travaillé dans les colonies (comme Madame Blanche). J’y ai fait des accouchements, j’ai assisté bien des médecins. Comme j’étais émerveillée à l’apparition de ces petits êtres si beaux, si fragiles, si bien faits. Comme j’admirais cette œuvre de Dieu. J’ai eu cinq enfants, tous vivants encore et j’en remercie le Seigneur.

La vie, c’est le super don de Dieu! Nous l’oublions. En tant qu’infirmière, assistante des mourants, que de femmes m’ont crié leur désarroi de leur avortement, disaient-elles. « Le matin en me levant et le soir en me couchant, j’entendais toujours mon bébé me dire : «Maman, pourquoi m’as-tu tué, je t’aimais tant? » D’autres disaient : « J’ai tué mon enfant, si j’avais su. J’ai peur. J’ai tué. »

À la mort, nous avons une autre vision des choses et celles-ci sont tout autres lorsque c’est le temps de partir. Elles nous paraissent plus graves. Je me rappellerai toujours cette religieuse à l’article de la mort, elle était nerveuse, agitée, elle avait peur de partir. Je lui demandai pourquoi cette peur de mourir? Brusquement, malgré sa faiblesse, elle s’est assise dans son lit, m’a regardée d’un regard qui est encore marqué dans mes yeux et m’a dit : « Pauvre petite fille, si tu savais comme les bouts de fil deviennent vite des bobines quand on est pour mourir. »

Réfléchissons aux actes que nous posons. Si nous continuons de tuer 30 000 enfants par année et que nous emmenons 30 000 immigrants en même temps, d’ici dix ans, il n’y aura plus de Québécois au Québec mais seulement des étrangers.

Nous devons être des générateurs de vie et non des générateurs de mort. Si le fédéral dit qu’on pouvait tuer nos enfants, devons-nous le faire?

Est-ce l’amour ou la mort qui doit dominer? Si je n’ai pas l’Amour, je ne suis rien; si je n’ai pas l’Amour, je ne puis rien.

Madame Viviane Barbot, présidente le la Fédération des femmes du Québec, veut rencontrer Monsieur le Premier ministre Jean Chrétien afin de dénoncer le terrorisme et la guerre. Est-ce que 30 000 morts par avortement n’est pas du terrorisme?

J’espère que cette lettre contribuera au respect de la vie, arrêtera ces infanticides et redonnera confiance au peuple via leurs dirigeants.

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