Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : 10 Tampa Bay/YouTube
Tallahassee, 1er juin 2021 (LifeSiteNews) — La Floride est le dernier en date des États à réserver les sports féminins pour les femmes véritables, alors que le gouverneur républicain Ron DeSantis a signé une nouvelle loi qui exclura les hommes biologiques¹ qui revendiquent le statut de transgenre pour les compétitions avec le sexe opposé, dans les programmes sportifs spécifiques en fonction du sexe.
La loi sur l’équité dans les sports féminins avait été déclarée morte par ses opposants après avoir été mise de côté par les républicains du Sénat à quelques jours de la fin de la session législative. Mais les républicains ont relancé la mesure à la fin du mois d’avril en la rattachant à un projet de loi sur les écoles à charte.
« Les équipes sportives ou les sports désignés pour les femmes ou les filles ne peuvent être ouverts aux étudiants de sexe masculin », indique la nouvelle loi. « Aux fins du présent article, la déclaration du sexe biologique² d’un élève sur son certificat de naissance officiel est considérée comme ayant correctement indiqué le sexe biologique² de l’élève à la naissance si la déclaration a été déposée au moment de la naissance de l’élève ou à une date proche. » Les athlètes féminines concernées par les violations peuvent intenter une action en dommages et intérêts.
La loi sur l'équité dans les sports féminins permettra aux femmes et aux jeunes filles de Floride d'être en mesure de concourir sur un pied d'égalité. Cela permettra d'assurer des opportunités comme les bourses universitaires, qui seront réservées aux athlètes féminines pour les années à venir.
— Ron DeSantis (@GovRonDeSantis) 1er juin 2021
« En agissant pour défendre le sport féminin en Floride aujourd’hui, le gouverneur Ron DeSantis a solidifié sa réputation de conservateur intrépide qui fera face aux attaques de l’élite “éveillée” afin de faire ce qui est juste pour ses électeurs », a déclaré le président de l’American Principles Project, Terry Schilling, qui a rejoint DeSantis lors de la cérémonie de signature du projet de loi. « C’est exactement la qualité que les électeurs recherchent si désespérément dans leur leadership national. »
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« Lorsque nous avons commencé à travailler sur cette question il y a plus de deux ans, très peu de républicains étaient interpellés par la défense des athlètes féminines », a poursuivi Schilling. « Beaucoup d’entre eux craignaient les menaces de boycottage des grandes entreprises et la mauvaise publicité des médias dominés par la gauche. Mais en joignant la Floride à une coalition croissante d’États qui prennent des mesures pour protéger explicitement un terrain de jeu équitable pour les athlètes féminines, le gouverneur DeSantis a envoyé un message à l’élite “éveillée” : attaquez-nous à vos risques et périls. Alors que les menaces de boycottage économique auraient pu fonctionner contre un seul État, la force de nombreux dirigeants d’États qui s’unissent pour défendre le sport féminin est certaine de neutraliser la stratégie préférée de la gauche. »
La Floride est désormais le huitième État à avoir adopté une disposition similaire.
Les militants LGBT affirment qu’il est « discriminatoire » de réserver les sports de compétition féminins aux vraies femmes, et les conservateurs soutiennent que le fait de forcer les filles à concourir contre des garçons les prive de la reconnaissance et des possibilités de bourses qui ont été instituées à l’origine pour faire progresser les filles sur le plan scolaire et professionnel. En outre, la recherche scientifique indique que la suppression de la testostérone n’élimine pas tous les avantages physiques liés à la physiologie masculine.
Dans un article publié par le Journal of Medical Ethics, des chercheurs néo-zélandais ont constaté que « les jeunes hommes en bonne santé ne perdent pas de masse musculaire significative (ou de puissance) lorsque leur taux de testostérone circulant est réduit à un niveau (inférieur aux directives du Comité international olympique) pendant 20 semaines », et que « les effets indirects de la testostérone » sur des facteurs tels que la structure osseuse, le volume pulmonaire et la taille du cœur « ne seront pas modifiés par l’hormonothérapie » ; par conséquent, « l’avantage accordé aux transsexuels (hommes biologiques¹) par les directives (du Comité international olympique) est une injustice intolérable ».
Ce n’est que la dernière d’une série de mesures prises par DeSantis qui ont plu aux conservateurs, comme l’interdiction de la théorie (de gauche) de critique de la race dans les écoles publiques, l’interdiction des « passeports vaccinaux » qui contraindraient les Floridiens à se faire injecter un vaccin COVID-19 contre leur gré, le pardon aux résidents qui violent les restrictions locales sur le COVID-19, l’augmentation des peines pour les émeutes, la limitation du pouvoir des géants des médias sociaux de bannir leurs ennemis politiques des plateformes sociales (sur Internet), et la signature d’une loi électorale qui renforce la vérification des signatures pour les bulletins de vote par correspondance et interdit la récolte des bulletins de vote. Ce bilan a fait de DeSantis un candidat de premier plan pour la nomination présidentielle du GOP en 2024 dans l’esprit de nombreux conservateurs.
¹Remarquez que puisqu’un homme l’est du fait de sa biologie, de sa génétique même, il ne peut donc pas devenir femme, d’où il est absurde de parler d’« homme biologique » quand on veut mentionner un vrai homme, car en fait d’homme, il n’y a que des hommes biologiques. La même chose est vraie pour les « femmes biologiques ». — A. H.
²Ce terme est redondant, le sexe est toujours biologique. — A. H.