La loi du battement de cœur aurait sauvé 25 000 bébés en Floride
Par reinformation.tv — Photo : Alfons Photographer/Adobe Stock
Voilà une bonne nouvelle qui démontre l’efficacité de la lutte pro-vie lorsqu’elle débouche sur une modification du droit. Le SB 300 (Senate Bill 300), signé par le gouverneur de Floride Ron DeSantis le 13 avril 2023, est appelé là-bas loi du battement de cœur parce qu’il interdit l’avortement après la sixième semaine de gestation. Au terme d’une bataille légale compliquée, il a pris effet le premier mai 2024 et le résultat, sur sept mois, en a été radical : en 2023, selon les chiffres officiels de la santé publique, il y avait eu 84 052 avortements en Floride, il n’y en a eu que 60 755 en 2024. Une chute de 28 %.
Pourquoi le nombre d’avortements reste-t-il si élevé en Floride ?
Ron DeSantis, gouverneur de Californie.
Par Cyrille Velasco — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : State of Florida/Wikimedia Commons
15 janvier 2025, Tallahassee, Floride (LifeSiteNews) — Le gouverneur de Floride Ron DeSantis a accepté d’être la tête d’affiche de la Marche nationale pour la vie le 24 janvier, et il parlera sans aucun doute de ses efforts pour réduire l’avortement dans son État. Il est largement salué par la communauté pro-vie pour avoir mené la défaite de l’amendement 4 de la Floride, qui aurait inscrit l’avortement sans restriction dans la constitution de l’État. Il a également été acclamé pour l’adoption en Floride de l’interdiction de l’avortement après six semaines de grossesse, adoptée en avril 2023 et finalement mise en œuvre le 1er mai 2024.
Malgré la limite de six semaines, le nombre d’avortements en Floride reste, de façon inattendue, extrêmement élevé.
En août, le président élu Donald Trump a laissé entendre de manière exaspérante que cette interdiction de l’avortement après six semaines était « trop courte ». Pourtant, au cours des sept mois d’application de cette loi, de mai à novembre, l’Agence pour l’administration des soins de santé (AHCA) de Floride a fait état de 29 411 avortements. Sur une base annuelle, cela pourrait représenter environ 50 000 avortements déclarés dans le cadre d’une interdiction après six semaines. En 2023, la Floride a déclaré 84 052 avortements dans le cadre de l’interdiction après 15 semaines.
Lire la suiteL’interdiction des médias sociaux pour les enfants de moins de 14 ans entre en vigueur en Floride
Par Emily Mangiaracina — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
2 janvier 2025 (LifeSiteNews) — Une loi de Floride interdisant aux enfants de moins de 14 ans d’utiliser les médias sociaux est entrée en vigueur mercredi.
HB3, signée par le gouverneur de Floride Ron DeSantis en mars, exige une autorisation parentale pour que les jeunes de 14 et 15 ans puissent utiliser des plateformes de médias sociaux telles qu’Instagram et TikTok. La loi vise les sites de médias sociaux présentant des « caractéristiques addictives » telles que le « défilement infini » et la lecture automatique des vidéos.
La loi exige également une vérification de l’âge — soit « anonyme », soit « standard » — sur les sites contenant des contenus jugés « préjudiciables aux mineurs », tels que les sites pornographiques, dont l’accès nécessite d’avoir au moins 18 ans.
Les critiques ont dénoncé la loi comme une violation des droits civils, et les réactions des parents sont apparemment mitigées. Les parents de Floride interrogés sur le terrain par WCTV ont largement soutenu la mesure, et Fox News a rapporté que la « grande majorité » des parents interrogés en Floride préféreraient contrôler eux-mêmes l’utilisation des médias sociaux par leurs enfants.
Lire la suiteL’année dernière, la Floride a retiré des écoles plus de 4 500 livres LGBT et sexuellement explicites
Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : SKT Studio/Adobe Stock
6 novembre 2024, Tallahassee, Floride (LifeSiteNews) — Un groupe de gauche pour la « liberté d’expression » a une fois de plus qualifié la Floride de premier État de la nation pour le « bannissement des livres » dans un rapport que les médias grand public mettent en évidence dans l’espoir qu’il donnera une mauvaise image du gouverneur républicain Ron DeSantis, mais qui illustre en fait les progrès du Sunshine State dans le retrait du matériel inapproprié pour l’âge des élèves, dans les écoles publiques.
Le Tallahassee Democrat rapporte que, selon PEN America, plus de 4 500 livres au total (et 4 231 titres individuels) ont été retirés des écoles publiques de Floride au cours de l’année scolaire 2023-24, ce qui représente une forte augmentation par rapport aux 1 406 livres retirés l’année précédente. Cela représente près de la moitié des 10 000 retraits totaux au niveau national.
Trente-neuf pour cent des livres comprenaient des personnages « LGBTQ » et 57 % avaient un « contenu sexuel ou lié au sexe », selon le rapport. (Quarante-quatre pour cent « incluaient des personnages de couleur », ajoute le rapport, sans toutefois confirmer que la race ait été un facteur de motivation pour le retrait).
Lire la suiteLe vote sur les amendements sur l'avortement aux États-Unis
Par Arpad Nagy (Campagne Québec-Vie) — Photo : Freepik
Je suis sûr que beaucoup d’entre nous ont suivi avec attention le résultat des élections hier soir, car beaucoup de choses dépendent des personnes élues aux États-Unis.
Mais saviez-vous que dix des cinquante États avaient proposé des amendements sur l’avortement au scrutin ?
Depuis le renversement de Roe v. Wade, la responsabilité de légiférer sur l’avortement a été rendue aux États. Cela signifie que ce n’est plus le gouvernement fédéral des États-Unis qui dicte la politique en matière d’avortement, mais chaque État. Depuis le renversement de Roe v. Wade, le lobby de l’avortement travaille d’arrache-pied pour inscrire l’avortement dans la législation ou la constitution de chaque État. Lors des élections de mi-mandat en 2022, ils ont réussi à étendre le droit à l’avortement dans de nombreux États.
Hier soir, la question de l’avortement était en jeu dans dix États. Voici les résultats :
L’Arizona a proposé un projet de loi visant à créer un droit fondamental à l’avortement jusqu’à 24 semaines de grossesse. Jusqu’à présent, l’Arizona autorisait l’avortement jusqu’à 15 semaines de grossesse. La proposition a été adoptée, avec 61,7 % de vote en faveur avec 61 % des bulletins de vote ayant été dépouillés jusqu’à présent. Le pro-vie a perdu beaucoup de terrain en Arizona.
Lire la suiteMiami — un médecin a laissé mourir un bébé qui avait survécu à un avortement tardif
Par Raimundo Rojas (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Je suis devenu directeur général de Miami Right to Life en juin 1989 — un petit groupe bien financé et incroyablement organisé, affilié à Florida Right to Life. J’avais une vingtaine d’années et c’était ma première incursion dans le domaine de la défense de la vie. Le jeudi 14 septembre 1989, j’étais seul au bureau lorsque j’ai reçu un appel anonyme d’une infirmière de l’hôpital baptiste de Miami.
Elle a entamé la conversation en déclarant catégoriquement : « Je suis pro-choix, mais ce dont j’ai été témoin la nuit dernière était mal ». Elle a poursuivi en expliquant qu’elle avait assisté à une naissance vivante lors d’une tentative d’avortement, que l’avorteur avait ensuite placé des serviettes et des draps sur le visage du bébé qui bougeait et avait quitté la pièce, et que peu de temps après, l’enfant avait été retrouvé mort. En outre, elle m’a communiqué le nom de la patiente, le nom de l’avorteur et la date de l’avortement, et a noté que la grand-mère du bébé avorté était également présente dans la pièce et qu’elle avait eu une forte réaction en voyant le bébé s’agiter après l’avortement raté.
Je lui ai conseillé de prévenir le service de police de Miami-Metro, mais elle m’a répondu qu’elle ne pouvait pas et a brusquement raccroché. J’ai d’abord pensé qu’il s’agissait d’une farce. J’ai appelé le service d’information (411) et j’ai demandé les numéros de téléphone et les adresses de l’hôpital baptiste, de l’avorteur, d’un fleuriste proche de l’hôpital et de la division des homicides du service de police.
Lire la suiteLa Floride annonce plus de 100 enquêtes criminelles pour fraudes dans le cadre de la campagne en faveur d’un amendement pro-avortement
Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Pikist
14 octobre 2024, Tallahassee, Floride (LifeSiteNews) — Le Bureau des crimes électoraux et de la sécurité (OECS) du Département d’État de Floride (DOS) a publié un rapport périodique de 348 pages sur les conclusions qu’il a tirées jusqu’à présent au sujet d’une importante fraude dans la pétition qui aurait été utilisée pour faire inscrire un amendement radical en faveur de l’avortement sur le bulletin de vote du mois de novembre.
L’amendement 4, appelé « Amendement visant à limiter l’ingérence du gouvernement dans l’avortement », stipule qu’« aucune loi ne doit interdire, pénaliser, retarder ou restreindre l’avortement avant la viabilité ou lorsque cela est nécessaire pour protéger la santé de la patiente, comme déterminé par le fournisseur de soins de santé de la patiente ». S’il était adopté, il exigerait que l’avortement soit autorisé pour n’importe quelle raison avant la « viabilité » du fœtus et rendrait les interdictions après la « viabilité » effectivement dénuées de sens en exemptant tout avortement qu’un avorteur prétendrait être pour des raisons de « santé », bien que l’avortement — le meurtre d’un enfant à naître innocent dans l’utérus — ne soit jamais nécessaire ni justifiable. S’il était adopté, l’amendement annulerait l’interdiction de l’avortement après six semaines en Floride.
L’amendement dit ostensiblement qu’il « ne modifie pas l’autorité constitutionnelle de la législature d’exiger la notification d’un parent ou d’un tuteur avant qu’une mineure ne subisse un avortement ». Mais beaucoup, comme le gouverneur républicain Ron DeSantis, ont averti qu’« il y a une différence entre le consentement », qui est ce que la loi actuelle exige, « et la notification. La notification se fait après coup. Le consentement est évidemment une condition préalable. Ils ont fait cela parce qu’ils savent que s’en prendre aux droits des parents est une vulnérabilité ».
Lire la suiteRon DeSantis proclame une journée de prière pour défendre la vie avant le vote de l’amendement en faveur de l’avortement
Le gouverneur de Floride Ron DeSantis.
Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : State of Florida/Wikimedia Commons
3 octobre 2024, Tallahassee, Floride (LifeSiteNews) — Le gouverneur républicain de Floride Ron DeSantis a déclaré que le dimanche 6 octobre serait le « Dimanche de la protection de la vie », mettant une fois de plus l’accent sur la défense des enfants à naître avant un vote critique sur une initiative de scrutin en novembre visant à inscrire l’avortement sur demande dans la Constitution de la Floride.
La proclamation déclare que « toutes les vies, nées ou à naître, sont un don précieux de Dieu et méritent notre protection » ; que le droit égal et inaliénable à la vie conféré par Dieu est reconnu depuis la fondation des États-Unis ; que la Floride « s’engage à accueillir et à soutenir les parents et les familles qui élèvent des enfants » grâce à des services tels que l’initiative Hope Florida ; et que « depuis des générations, nous avons réservé des jours de prière et de jeûne pour remercier Dieu de nos nombreuses bénédictions et pour demander sa faveur sur des questions cruciales auxquelles notre pays et notre État font face ».
En ce « dimanche de la protection de la vie, alors que nous nous rassemblerons en une seule voix, nous prierons pour que la Floride continue à montrer la voie pour protéger, soutenir et valoriser la vie innocente à tous les stades, en particulier celle des enfants à naître », déclare la proclamation.
Cette proclamation intervient au milieu de campagnes passionnées pour et contre l’amendement 4, dit « Amendement visant à limiter l’ingérence du gouvernement dans l’avortement ».
Lire la suiteLes pompiers célèbrent l’anniversaire du bébé « Safe Haven » déposé à la caserne... il y a 18 ans !
Colleen Katich.
Par Nancy Flanders (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Lake County Fire Rescue/Facebook
Il y a 18 ans, une petite fille a été déposée dans une caserne de pompiers de Clermont, en Floride, dans le cadre du programme Safe Haven [Refuge sûr] de l’État, qui vise à sauver la vie des nouveau-nés risquant d’être abandonnés. Ce programme permet aux parents d’amener anonymement des nourrissons d’un certain âge dans des lieux sûrs spécifiques, plutôt que de les abandonner lorsqu’ils se sentent incapables d’assumer leurs responsabilités parentales. Cette petite fille, Colleen Katich, vient d’obtenir son diplôme de fin d’études secondaires et a été honorée par la caserne des pompiers sur Facebook.
« Il y a dix-huit ans, Colleen a été déposée à la station 112 de Clermont dans le cadre du programme “Safe Haven” du comté », a écrit Lake County Fire Rescue. « Aujourd’hui, elle vient d’obtenir son diplôme de fin d’études secondaires et s’épanouit ! Elle a récemment retrouvé certains de ses héros à la station 112 et un camion a même été baptisé à son nom ! Joignez-vous à nous pour féliciter Colleen de sa grande réussite. Nous sommes très fiers de toi ! »
« [La famille adoptive de Colleen] est restée en contact avec la caserne. Au fil des ans, elle nous envoyait des cartes d’anniversaire, des cartes de Noël et nous suivions ses progrès au fur et à mesure que Colleen grandissait », a déclaré Dan Miller, chef de bataillon à la retraite du Lake County Fire Rescue.
Selon WFTV9, Colleen prévoit commencer l’école de cosmétologie à l’automne.
Il existe une version de la loi Safe Haven dans chaque État. En Floride, les parents peuvent laisser leur nouveau-né, âgé d’une semaine au maximum, dans un hôpital, une station de services médicaux d’urgence ou une caserne de pompiers où travaillent à plein temps des techniciens de services médicaux d’urgence, des auxiliaires médicaux ou des pompiers. Lorsqu’un enfant est déposé [dans l’un de ces refuges sûrs], il reçoit des services médicaux d’urgence et les autorités organisent le transport de l’enfant vers l’hôpital le plus proche qui fournit des services d’urgence. L’enfant est ensuite placé en vue d’une adoption et les parents biologiques ne sont pas poursuivis pour abandon d’enfant.
Depuis son lancement il y a plus de 20 ans, le Safe Haven for Newborns de Floride aurait sauvé plus de 400 bébés.
Un prématuré de Floride né à 29 semaines rentre enfin à la maison
Par Tori Shaw (LiveActionNews)— Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : jcomp/Freepik
Les médecins et les infirmières ont applaudi lorsque Shiloh Messam, âgée d’un an, a quitté le HCA Florida University Hospital et est rentrée chez lui pour la première fois en mars 2024, après avoir passé 360 jours dans l’unité de soins intensifs néonataux (NICU) de l’hôpital.
Shiloh est né prématurément à 29 semaines de grossesse au Wellington Regional Medical Facility de Wellington, en Floride. Il ne pesait qu’un peu plus d’un kilo à la naissance et un chemin semé d’embûches l’attendait. Le parcours de Shiloh est fait de détermination et d’espoir.
Il souffrait non seulement d’une lésion pulmonaire chronique, mais aussi d’une persistance du canal artériel (PDA) et d’un trou dans son cœur qui nécessita qu’on le transporte dans un autre hôpital pour y subir une chirurgie cardiaque. L’équipe médicale de l’hôpital universitaire HCA de Floride a prodigué ces soins essentiels pour répondre aux besoins de santé uniques de Shiloh.
Mitchell Stern, directeur médical de l’unité de soins intensifs néonatals de HCA Florida Healthcare, a déclaré : « Il avait besoin de recevoir des services qu’ils n’étaient pas en mesure de lui fournir à Wellington. Il a donc été transféré ici, où nous avons pu lui procurer des services supplémentaires qu’il n’avait pas pu obtenir là où il se trouvait auparavant ».
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