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Euthanasie : Le gouvernement canadien demande une prorogation de 4 mois à la Cour supérieure du Québec

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : master1305/freepik

Le gouvernement canadien nous concocte une belle petite loi sur l’« aide médicale à mourir » (traduction de la langue de bois au français : euthanasie), et cela doit prendre du temps, du moins si ses auteurs espèrent qu’elle soit un tant soit peu prise au sérieux. Aussi demande-t-il à la Cour supérieure du Québec de lui accorder quatre mois de plus afin de modifier la loi sur l’euthanasie pour tout le Canada.

Rappelons que la Cour supérieure du Québec avait invalidé en septembre dernier le critère de « prévisibilité raisonnable de la mort naturelle » des conditions requises pour une euthanasie légale, c’est pourquoi, la fin du délai donné par la cour pour la mise en application de sa décision approchant rapidement, le gouvernement canadien demande à la cour de lui donner quatre mois de plus.

On se demande bien pourquoi le gouvernement n’interjette pas de la décision de la Cour supérieure du Québec en Cour suprême, si ce n’est qu’il adhère au point de vue de cette cour.

D’après Euthanasia Prevention Coalition:

Dans un communiqué de presse du ministère de la Justice, les ministres Lametti et Hajdu ont déclaré :

« Aujourd’hui, le procureur général du Canada a déposé une requête demandant une prorogation de quatre mois de la décision Truchon rendue par la Cour supérieure du Québec en septembre 2019.

Sans cette prorogation, le critère de “prévisibilité raisonnable de la mort naturelle” de la loi fédérale ne s’appliquera plus au Québec à compter du 12 mars, mais restera en vigueur dans d’autres provinces et territoires.

Après avoir mené à bien ses consultations sur cette importante question, le gouvernement a pleinement l’intention de présenter une nouvelle loi sur l’aide médicale à mourir dans un avenir rapproché. Une prorogation donnerait au Parlement le temps d’examiner et d’adopter les modifications proposées.

Nous reconnaissons que l’aide médicale à mourir est une question complexe et profondément personnelle. Le haut niveau de participation à la consultation publique en ligne de janvier 2020, à laquelle environ 300 000 personnes ont répondu, démontre bien l’importance de cet enjeu pour les Canadiens et les Canadiennes.

Nous maintenons notre engagement à répondre à la décision de la Cour le plus rapidement possible. »

Une grosse farce (si seulement c’était drôle…) :

Le questionnaire de consultation en ligne que le gouvernement fédéral avait lancé a été une véritable imposture, et les données qui en ont résulté n’étaient pas fiables. La consultation employait des questions qui impliquaient un soutien à l’euthanasie et le système informatique qui la sous-tendait n’a pas empêché les gens de répondre au questionnaire un nombre considérable de fois. Une prolongation donnerait au Parlement le temps d’examiner et de promulguer les amendements proposés.

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