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Des pays d’Amérique du Sud célèbrent la Journée de l’enfant à naître par des marches pro-vie le jour de la fête de l’Annonciation


Marche pour la Vie au Pérou.

Par Louis Knuffke — Traduit par Campagne Québec-Vie

30 mars 2023 (LifeSiteNews) — Des pays d’Amérique du Sud, l’Argentine, l’Équateur et le Pérou, ont célébré la fête de l’Annonciation le 25 mars comme la Journée de l’enfant à naître avec de grandes marches pro-vie.

Samedi, 20 000 personnes ont participé à la Marche pour la vie à Buenos Aires, en Argentine, où la Journée de l’enfant à naître a été célébrée pour la première fois en 1999 à la suite d’une déclaration présidentielle du président argentin Carlos Menem. Son décret indiquait que « selon notre constitution et notre législation civile, la vie commence au moment de la conception », une position dont la législature argentine s’est tragiquement écartée depuis.

À l’époque de son institution, la Journée de l’enfant à naître a reçu le soutien du pape Jean-Paul II, qui a écrit dans une lettre : « J’espère que chacun profitera de la Journée internationale de l’enfant à naître pour sensibiliser davantage à la dignité de la vie humaine, pour prier afin que cessent les crimes violents contre la vie naissante, pour la guérison de ceux qui ont provoqué un avortement, qui l’ont encouragé ou qui y ont participé, pour que chaque vie, sans exception, soit chérie et aimée, pour tous ceux qui travaillent inlassablement à défendre et à servir la vie, et pour que notre nation devienne une véritable culture de la vie. »

En 2020, le législateur argentin a légalisé l’avortement sur demande dans tout le pays jusqu’à 14 semaines de grossesse. Parlant de l’espoir d’abroger la loi sur l’avortement, la dirigeante pro-vie argentine Ana Belén Marmora a déclaré à propos des marches organisées dans tout le pays : « Cela est important, car si nous voulons vraiment abroger la loi désastreuse sur l’avortement, plus que jamais, nous devons montrer clairement que ce n’est pas fini et que personne ici n’abandonne ».

D’autres marches ont eu lieu samedi en Argentine dans les villes de Salta, Tucumán, Bahía Blanca, Corrientes, Mar de Plata, Córdoba et Santiago del Estero.

De même, des milliers de pro-vie ont défilé dans les villes équatoriennes de Quito, Guayaquil et Cuenca. La Journée de l’enfant à naître a été instituée en Équateur par le président Alfredo Palacios González par un décret de 2006 qui reconnaît l’enfant conçu comme une personne. Ce décret garantit « le droit à la vie, en reconnaissant expressément le bébé comme un être humain vivant et une personne juridique qui ne peut faire l’objet d’aucune discrimination en raison de son état d’enfant à naître ».

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La cloche « Voix de l’enfant à naître », propriété du mouvement « Oui à la vie » et de l’évêque émérite de Daule, Mgr Giovanni Piccioli, a été particulièrement mise en valeur lors de la marche équatorienne. La cloche a été bénie par le pape en octobre 2021 et envoyée en Équateur au beau milieu d’un débat national sur un projet de loi visant à légaliser l’avortement en cas de viol.

Lors de la Marche pour la vie à Lima, au Pérou, Mgr Adriano Tomasi, évêque auxiliaire émérite, a déclaré aux milliers de personnes rassemblées : « Nous croyons au Dieu de la vie, au Dieu de la famille. Maintenant, en tant que personne âgée, je viens défendre nos vies, pour que des lois qui nous excluent ne soient pas faites, parce que la vie est incommensurable, la vie est un don de Dieu ».

Dans une entrevue accordée à l’émission en ligne Reason and Theology, le père norbertin Alan Benander a parlé de la signification théologique de la célébration de la fête de l’Annonciation en tant que Journée de l’enfant à naître et de la véritable horreur du meurtre du bébé dans le ventre de sa mère par l’avortement.

Rappelant l’inspiration originelle de cette journée, le père Benander a déclaré : « Jean-Paul II... a publié sa célèbre encyclique sur la vie, Evangelium Vitae, le 25 mars 1995. [L’Annonciation] est un jour où, en nous rappelant que Notre Seigneur est devenu un bébé dans le ventre de sa mère, un enfant dans le sein de sa mère... nous pouvons honorer de diverses manières les enfants dans le ventre de leur mère dans le monde entier ».

Le père Benander a ensuite souligné le lien avec l’Incarnation, qui, selon lui, est vraiment ce qui est célébré lors de la fête de l’Annonciation.

« Dieu s’est fait homme », a-t-il déclaré. « L’humanité et la divinité se sont mariées... La Vierge Marie, représentante de l’humanité, a donné le oui de l’humanité à Dieu dans le mariage des deux natures en la personne du Christ ».

« Dieu s’est fait homme... Quelle dignité cela donne à tous les enfants dans le sein de leur mère ! »

« Notre foi dit… Dieu a été un jour l’un de vous, petits ! »

Le père Benander a poursuivi : « Nous ne savons pas seulement par la raison naturelle... que ces enfants ont une dignité, mais penser que Dieu s’est transformé en un petit bébé, en un bébé à naître ! Dès le premier instant de sa conception, ce bébé dans le sein de Marie est Dieu ! Si cela ne nous motive pas, nous chrétiens, à dire que nous devons défendre ces enfants parce que leur plus grand représentant est Dieu lui-même, Dieu incarné ! »

Parlant du témoignage offert au monde en organisant des marches pro-vie le jour de l’Annonciation, le père Benander a déclaré : « Cela dit au monde, même à ceux qui ne sont pas chrétiens — pourquoi marchez-vous ce jour-là — que c’est à ce moment que notre Dieu s’est fait homme. Vous ne le saviez peut-être pas : c’est ce jour-là que notre Dieu est devenu non seulement un homme, mais un bébé dans le ventre de sa mère ».

Le père Benander a ensuite fait remarquer que l’Annonciation est également le jour où Marie est devenue mère, soulignant l’importance pour les femmes de réaliser que l’avortement les blesse précisément en tant que mères.

« C’est donc d’abord un jour d’hommage à Notre-Dame... C’est le jour où elle est devenue mère », a déclaré Benander. « Le problème de l’avortement, c’est qu’il ne vous empêche pas d’être mère... L’avortement fait juste de vous la mère d’un bébé qui a été tué... un bébé mort... Voilà le problème, c’est pour ça que les femmes en souffrent. »

« Marie est donc devenue maman lors de l’Incarnation et... quelle maman elle a été, et quel bébé elle a eu ! »

Le père Benander a ajouté que cette journée rendait également hommage à l’enfant dans le ventre de sa mère, qu’il s’agisse d’enfants tragiquement perdus à la suite d’un avortement ou d’enfants encore vivants dans le ventre de leur mère.

« Nous honorons à la fois les enfants qui ont été perdus principalement à cause de l’avortement... qui n’ont jamais eu de chance, qui n’ont jamais atteint la naissance pour quelque raison que ce soit, mais surtout à cause de l’avortement, le péché de l’avortement », ainsi que « les enfants qui sont là [vivants dans le ventre de leur mère] maintenant, afin que nous grandissions dans notre appréciation de ces enfants dans le ventre de leur mère ».

Interrogé sur le pouvoir de nommer directement l’acte d’avortement comme un meurtre, Benander a appelé les pro-vie à ne pas craindre de condamner le crime dans les termes les plus clairs possible. Il a déclaré : « Le fait que la communauté pro-vie ait été plutôt réticente à dire que l’avortement est un meurtre — trois mots, un point c’est tout — je pense que cela a été une grande injustice pour ces enfants dans le ventre de leur mère, parce que... cela a obscurci la question inutilement. C’est une question très claire ; il n’y a pas vraiment de débat à avoir ici ».

Le prêtre a poursuivi : « En ce qui concerne les bébés, tous ceux qui ont été avortés peuvent dire pour l’éternité : “J’ai été assassiné dans le ventre de ma mère” ».

Parlant alors des centres d’avortement de Planned Parenthood, Benander a déclaré : « Si nous voyions ce qui s’y passe, nous serions horrifiés... C’est un meurtre barbare... surtout... plus le bébé est âgé ; c’est extrêmement barbare, douloureux et grotesque. Aucun être humain ne devrait jamais subir cela, et encore moins un petit bébé ! »

« Nous devons donc nous rendre compte que des bébés sont assassinés », a-t-il déclaré. « Il s’agit de la pire forme de maltraitance des enfants, de la pire forme de péché contre l’humanité — de crime contre l’humanité — qui existe aujourd’hui ».



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