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Des drones servent à transporter des pilules abortives en contrebande

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Par Paul-André Deschesnes

Le magazine l’Actualité de mars 2017 nous a donné l’incroyable information suivante : l’usage des drones est de plus en plus répandu et très populaire. On utilise cette nouvelle technologie pour faire la guerre, pour tuer de présumés terroristes, pour espionner les pays et les personnes, pour livrer des colis et pour s’amuser.

Un organisme pro-avortement du nom de « Women on Waves » basé aux Pays-Bas utilise maintenant des drones pour livrer de grandes quantités de pilules abortives en Irlande du Nord. À cet endroit, l’avortement et la diabolique pilule ne sont pas autorisés. D’autres organismes pro-avortement et fortement subventionnés par des gouvernements de gauche se proposent d’imiter la Hollande et de faire pleuvoir des quantités industrielles de pilules sur des pays pro-vie comme la Pologne et certains pays d’Afrique et d’Amérique du Sud

Tous les moyens sont bons pour répandre la culture de la mort.

Au Canada, le gouvernement Trudeau a annoncé qu’il prend la relève pour répandre l’accès à l’avortement dans les pays en voie de développement. Ottawa a débloqué des dizaines de millions de dollars pour plusieurs ONG américains (organismes non gouvernementaux), car Trump a décidé de son côté de leur couper les vivres. La ministre fédérale de la Santé n’arrête pas de faire des discours à la Chambre des Communes sur les grands bienfaits de l’avortement comme un excellent « soin de santé » pour justifier ces folles dépenses.

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Aux États-Unis et en Europe, les mouvements pro-vie ont actuellement le vent dans les voiles. Les partis politiques de droite envisagent de mettre dans leur programme électoral des mesures concrètes qui pourraient baliser et restreindre encore plus le droit à l’avortement. Les mouvements féministes et les partis politiques de gauche sont en furie. La lutte sera très féroce, comme on le voit en France actuellement. Avec l’élection du gouvernement Macron, qui a tout balayé sur son passage, il faut s’attendre à voir les restrictions en matière d’avortement disparaître les unes après les autres. Au Canada, l’avortement est toujours légal en tout temps durant la grossesse. « Le débat est clos », nous répète Justin Trudeau, grand promoteur de l’avortement.

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 Cour constitutionnelle de Croatie

Malheureusement, il y a des exceptions face à ce vent anti-avortement. Au début de mars 2017, « la Cour constitutionnelle de Croatie a rejeté une demande de révision de la loi, autorisant l’avortement, soutenue par l’Église catholique. Cette loi date de 1978 et existe depuis le temps de la Yougoslavie communiste ». (Journal Le Devoir, 3 Mars 2017). La Vierge de Medjugorje doit sûrement verser des larmes de sang devant autant de barbarie en Croatie.

Il ne faut pas baisser les bras. Il faut s’indigner et ramer à contre-courant dans ce dossier. La Vie finira bien un jour par triompher.

J’aimerais maintenant faire cette courte réflexion. Nous voyons souvent à la télévision des émissions et des reportages d’information sur les prouesses de notre médecine moderne : opérations chirurgicales très compliquées, accouchements, traitements très sophistiqués et très spécialisés pour toutes sortes de maladies, etc. Avons-nous déjà vu un reportage télévisé sur le déroulement d’un avortement ? JAMAIS ! Pourquoi cacher au bon peuple cette réalité qualifiée de banale ? C’est même devenu un facile et populaire moyen de contraception ! La réponse est très simple et limpide : si la télévision nous proposait un jour un tel reportage, les 80% des personnes pro-avortement deviendraient, devant ces images horribles, des militants pro-vie, car la vision barbare de tuer une vraie vie leur serait insupportable. Voilà pourquoi on refuse de montrer au petit écran cette réalité ignoble qu’on qualifie de « soin de santé ».

Face à l’industrie de l’avortement, nos sociétés perverses sont entrées dans l’ère postmoderne de la déculpabilisation des cœurs, de la javellisation des mots et de la pétrification des consciences. Le mot avortement est maintenant remplacé par l’expression politiquement correcte « d’interruption volontaire de grossesse ». On présente ce « soin de santé » comme quelque chose d’anodin, de normal et de banal sans aucun effet secondaire. On le recommande partout très fortement comme la seule solution et l’unique option qui doit être envisagée. Les autorités médicales mentent effrontément à toutes ces femmes enceintes, car aujourd’hui, il n’y a plus de vérité fondamentale. Chacun a droit à son opinion et à son point de vue sur le simple fait de l’exprimer haut et fort dans les médias et sur toutes les tribunes, même si ces faussetés sont dénuées de sens logique. Tout le monde a raison, grâce aux sondages populaires et aux médias athées qui concentrent toute leur attention et leur compassion sur les droits fondamentaux de la femme qui tue son enfant, en oubliant la vraie victime qui est l’enfant à naître. Dans ce pudique contexte, les mots meurtre et avortement sont soigneusement bannis et la loi protège le plus fort en niant tout droit au plus faible.

Nos sociétés décadentes, aveuglées par les forces du mal, acceptent même que l’on passe des lois baillons pour empêcher les organisations pro-vie de faire leur travail d’information et d’éducation sur ce fléau. On leur interdit de manifester et même de diffuser des messages sur internet (comme actuellement en France, sous peine d’amendes et de prison) pendant que les organismes pro-avortement ont tous les droits de faire la promotion de leur idéologie partout sans aucune limite.

Le Canada, avec Justin Trudeau, vient de débloquer 650 millions de dollars pour faire la promotion mondiale du « soin de santé » l’avortement. Notre premier ministre postmoderne invite même les femmes américaines à venir chez nous se faire avorter gratuitement, si Donald Trump décide, comme il l’avait annoncé, de mettre des balises très sévères dans ce dossier. Dans notre pays, faussement réputé sur la scène internationale pour être le paradis des droits et libertés, les personnes désirant devenir députés doivent obligatoirement s’autoproclamer pro-avortement pour être candidats aux élections, sinon les portes se ferment à double tour. Les candidatures pro-vie sont automatiquement exclues par l’ensemble de nos grands partis politiques. Nous avons la liberté d’expression uniquement dans le sens de la rectitude politique officielle qu’il faut suivre à la lettre.

Dans nos pays occidentaux dits très modernes, très avancés et très évolués, l’avortement est accessible et gratuit tant au public qu’au privé (les cliniques privées font fortune avec ce soin dit de santé). Cela fait maintenant partie de notre populaire culture de la mort. Au Canada, c’est 100,000 avortements par année, au Québec, c’est près de 30,000, en France, on est rendu à 200,000, etc. La spirale de la mort de l’enfant à naître se répand un peu partout en Occident. Les lobbys pro-avortement sont très actifs sur la planète et veulent maintenant imposer cette perversion en Afrique et en Amérique du Sud, là où la résistance est très forte, car le foetus a encore des droits dans ces pays qu’on qualifie de rétrogrades et d’arriérés. Espérons que ces populations pro-vie résisteront aux chants des sirènes de la mort.

Au Canada et au Québec, la foudroyante et dévastatrice opinion publique fait trembler nos dirigeants politiques et religieux sur la question de l’avortement. Tous les partis politiques, sauf le Parti conservateur, exigent de leurs candidats une conscience élastique en cette matière. Il faut suivre le consensus social, sinon, on est vite cloué au pilori. Il faut cocher OUI à l’avortement, à l’euthanasie, au mariage gai et à la théorie du genre pour donner la preuve irréfutable qu’on peut devenir un excellent député. Il faut également avoir un passé exempt de toute tache sur ces questions.

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Andrew Scheer le nouveau chef du Parti conservateur

Actuellement au Canada, le nouveau chef du Parti conservateur apparaît très suspect à toute notre intelligentsia médiatique athée, car il a déjà pris par le passé des positions contraires, dites de droite, sur ces sujets à controverse. Les pro-vie en Occident sont maintenant étiquetés comme des personnages dogmatiques et moyenâgeux souffrant d’une maladie honteuse appelée «obsession religieuse délirante». Tous ces termes qui font référence à une supposée droite religieuse et morale me font bien rire !

L’enseignement officiel du Magistère et des derniers Papes, la doctrine morale, les commandements de Dieu, le Catéchisme de l’Église catholique, l’enseignement de la Sainte Bible et des Pères de l’Église, la Tradition ecclésiastique et j’ajouterais la loi naturelle et le gros bon sens, voilà aux yeux du monde un épouvantable et inacceptable ramassis de vieilleries de droite qui n’ont plus leur place dans nos sociétés athées. Malheureusement, plusieurs prêtres et théologiens modernistes contestent tout cela afin d’ajuster l’Église catholique aux idées de notre monde moderne en pleine décadence. Ces pasteurs hérétiques sont hyper populaires et les médias les adorent. Tous ces rebelles auront des comptes à rendre lors du jugement particulier.

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Mère Teresa

En terminant cette chronique, je dois rappeler ici le très grand COURAGE de Mère Teresa, peut-être la plus grande sainte des temps modernes. Dans presque toutes ses conférences partout dans le monde, elle parlait ouvertement de l’avortement comme « du plus grand fléau de notre époque décadente ». Elle qualifiait cela de « meurtre, d’abomination, de perversion et de crime contre l’humanité ».

Qui aujourd’hui en Occident peut en dire autant ? Devant ce crime, on préfère se fermer les yeux au nom du faux principe que la femme a le droit de vie ou de mort sur le bébé qu’elle porte dans son sein.

Il faut ramer à contre-courant, dénoncer la culture de la mort et faire la promotion du droit fondamental de l’enfant à naître. La lutte pour la vie doit continuer, même si la barbarie fait maintenant partie de notre vie quotidienne.



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