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Dans une riposte cinglante aux censeurs de Facebook, Trump laisse entrevoir son retour


Donald Trump.

Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Gage Skidmore/Flickr

4 juin 2021 (LifeSiteNews) — L’ancien président Donald Trump a réprimandé Facebook et son PDG Mark Zuckerberg d’avoir annoncé qu’il resterait banni de la plateforme pendant deux ans, qualifiant cela d’« insulte » à ses partisans. Il a également fait allusion à une nouvelle course à la Maison-Blanche.

Plus tôt dans la journée de vendredi, le vice-président de Facebook chargé des affaires mondiales, Nick Clegg, a annoncé « de nouveaux protocoles d’application qui seront appliqués dans des cas exceptionnels » comme celui de Trump, à commencer par la suspension de ce dernier de la plateforme, bannissement qui restera en vigueur jusqu’au 7 janvier 2023, soit deux ans après le début de sa suspension au début de cette année.

Facebook a utilisé l’émeute du 6 janvier au Capitole américain, dont les démocrates et leurs alliés ont tenté de faire valoir qu’elle avait été « incitée » par Trump, comme prétexte pour bannir ce dernier de la plateforme. Le mois dernier, le « Conseil de surveillance » de l’entreprise a annoncé qu’il confirmait la décision de Facebook, tout en qualifiant son caractère indéfini d’« arbitraire » et en appelant l’entreprise à « réexaminer cette question afin de déterminer et de justifier une réponse proportionnée qui soit conforme aux règles appliquées aux autres utilisateurs de sa plateforme » dans un délai de six mois.

Citant l’Oversight Board (un organe « indépendant » créé par Facebook lui-même l’année dernière), qui a confirmé que la suspension initiale de Trump par Facebook était « juste et nécessaire » et affirmant que le discours de Trump constitue un « risque pour la sécurité publique », M. Clegg a ajouté qu’à l’issue de cette période, Facebook pourrait prolonger la suspension de Trump en attendant une évaluation des « risques ». Si sa suspension est un jour levée, il sera alors soumis à un « ensemble strict de sanctions rapidement croissantes qui seront déclenchées si M. Trump commet d’autres violations à l’avenir, pouvant aller jusqu’à la suppression définitive de ses pages et de ses comptes ».

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La décision limite la capacité de Trump à avoir un impact direct sur les élections de mi-mandat de 2022 via les médias sociaux, ce qui met en colère les conservateurs opposés à la partialité des médias sociaux, mais ironiquement, certains libéraux sont contrariés pour la raison opposée : c’est que la ligne de temps de Facebook permettrait à Trump de revenir à temps pour une autre course présidentielle.

« La décision de Facebook est une insulte aux 75 millions de personnes, un record, plus beaucoup d’autres, qui ont voté pour nous lors de l’élection présidentielle truquée de 2020 », a répondu Trump. « Ils ne devraient pas être autorisés à s’en tirer avec cette censure et ce silence, et en fin de compte, nous allons gagner. Notre pays ne peut plus supporter ces abus ! »

« La prochaine fois que je serai à la Maison-Blanche, Mark Zuckerberg ne pourra plus demander à rester pour dîner avec sa femme », a-t-il ajouté dans un communiqué de suivi. « Ce ne sera que du travail ! »

Trump a jusqu’à présent refusé de dire s’il avait l’intention de se présenter à nouveau à la course présidentielle en 2024, mais cette dernière déclaration offre l’indice le plus fort jusqu’à présent pour l’affirmative. Le lien affectif de l’ancien président avec de nombreux électeurs républicains le maintient en tête des sondages théoriques des primaires républicaines, alors que les conservateurs débattent vigoureusement de sa viabilité politique et de la question de savoir s’il serait le meilleur choix disponible la prochaine fois.

Indépendamment des rumeurs au sujet de Trump, l’effronterie croissante des actions de Big Tech contre le discours conservateur a suscité de nombreux appels des conservateurs pour une intervention du gouvernement. Le gouverneur de Floride, Ron DeSantis, un autre candidat républicain potentiel pour 2024, a signé le mois dernier une nouvelle loi imposant des limites strictes à la capacité des plateformes de médias sociaux à censurer les candidats politiques et les entreprises journalistiques, et le juge de la Cour suprême des États-Unis, Clarence Thomas, a suggéré que les entreprises de médias sociaux soient réglementées comme les « transporteurs publics » d’informations tels que les compagnies de téléphone.



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