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Colombie-Britannique : un juge empêche un organisme de soins palliatifs de se définir chrétien

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Ake/Rawpixel

C’est sous prétexte de manipulations que le juge a interdit à un organisme en soins palliatifs de se définir comme chrétien, geste qui l'aurait légalement exempté de pratiquer l’euthanasie dans son hospice, selon LifeSiteNews :

Un juge canadien a empêché un organisme de soins palliatifs d’organiser un vote des membres, en vue de devenir une association chrétienne, ce qui, si la proposition avait été adoptée, l’aurait exemptée de l’obligation légale d’autoriser l’euthanasie — la mise à mort de patients malades par piqûre létale — sur place.

La Delta Hospice Society qui gère l’Irene Thomas Hospice, un établissement de dix lits, a prévu de lancer le vote par correspondance auprès de ses 1 500 membres lors d’une réunion spéciale ce lundi.

Mais le juge Shelley Fitzpatrick de la Cour suprême de Colombie britannique a ordonné l’annulation de la réunion à la demande de trois anciens membres pro-euthanasie du conseil d’administration, rapporte la CBC.

Le prétexte :

Le requéreur pro-euthanasie Chris Pettypiece a déclaré à la CBC que le juge avait statué le 12 juin que le conseil d’administration de l’association avait agi de mauvaise foi, dans le but de manipuler le vote par le rejet de demandes d’adhésion.

Pettypiece a déclaré que le juge ordonna au conseil de fournir une liste de tous les membres et de toutes les demandes rejetées aux requérants, qui comprennent également l’ancien président du conseil Jim Levin et l’ancienne directrice exécutive par intérim de l’hospice Sharon Farrish.

Mais Mme Ireland [présidente du conseil] a fait valoir dans une déclaration sous serment que le conseil d’administration avait rejeté 310 demandes d’adhésion et en avait accepté d’autres sur la base de ce qu’il pouvait ou non déterminer si un candidat respecterait la constitution de l’organisme, conformément à la loi sur les sociétés qui stipule que les membres « doivent respecter la constitution et les règlements ».

Elle a souligné que la société perdrait 11 500 dollars en « coûts irrécupérables », dont les 8 500 dollars dépensés pour l’impression et l’envoi des bulletins, si la réunion spéciale était annulée ou reportée.

Le conseil municipal de Delta s’en mèle aussi :

Par ailleurs, le conseil municipal de la ville de Delta a approuvé à l’unanimité une motion lundi, informant le conseil d’administration de l’association que sa friperie, qui collecte des fonds pour ses programmes à domicile, perdra son exonération fiscale si l’association modifie ses statuts pour limiter l’adhésion de nouveaux membres, rapporte le Delta Optimist.

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