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Conférence sur le projet de loi 52 concernant l'euthanasie

Chers Collègues et ami(e)s,

Il nous fait plaisir, de vous inviter à assister à une conférence organisée par  l’Association des Juristes Catholiques du Québec ayant pour thème : « le Projet de Loi  52  sur les soins de fin de vie».

Cette conférence aura lieu le mercredi 13 novembre 2013 de 7h00 pm  à  8h30  pm  au  couvent des   Pères  Dominicains  situé au :  2715, Chemin  de  la  Côte  Ste  Catherine, à  Montréal  (Québec)  H3T 1B6  (SALLE :  Bibliothèque) . Une période de questions suivra.

Veuillez notez  qu’un stationnement gratuit est situé du côté est  du couvent.

La conférencière est le Docteure Catherine Ferrier, médecin au département de Gériatrie de l’Hôpital Général de Montréal,  viendra nous entretenir sur l’euthanasie et nous informer de l’évolution du dossier en ce qui a trait aux soins en fin de vie, Cette rencontre sera des plus enrichissantes sur un sujet vital d’actualité qui nous concerne tous.

Nous comptons sur votre présence. L’entrée est gratuite, mais les places sont limitées.

Vous êtes donc invités à noter la date dans votre agenda, et confirmer votre présence par téléphone au plus tard le mardi 5 novembre 2013 auprès d’une des personnes suivantes :

Alexandre Khouzam au : 514-332-2744  
 
OU Michel Pallascio au : 514-381-8656
 
OU Monique Gendron au : 514-770-0663
 
Au plaisir de vous revoir, veuillez recevoir, chers Collègues et ami(e)s, l'expression de nos salutations distinguées.

Alexandre N. Khouzam, avocat
Avocat, Conseiller Juridique

LL .L. , DIPL. D.N. , D.E.S.

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500 000 hommes auraient subi la vasectomie au Québec

Lors d'une entrevue le 18 octobre 2013, sur les ondes de Radio-Canada, le Dr Michel Labrecque professeur à l'Université Laval, affirme qu'un demi-million d'hommes au Québec ne peuvent plus avoir d'enfants en raison de cette opération. Le Dr Labrecque est spécialiste de la vasectomie et la pratique selon ses dires comme un hobby. Il « est également consultant pour Family Health International et EngenderHealth, deux organismes non gouvernementaux américains dont la mission est, entre autres, de promouvoir les bonnes pratiques médicales en matière de planification des naissances à travers le monde. » Et d'implanter la stérilisation dans les pays africains pour lutter contre la « surpopulation », qui ne concernerait étrangement que les pays pauvres et habituellement, de population noire... Pour voir les terribles reportages sur le racisme et l'eugénisme des politiques de planification des naissances,  cliquez ici. 

Quelques notions à connaître sur la vasectomie (source Wikipédia) :

Cette méthode est en réalité plus une méthode de stérilisation masculine qu'une contraception. En effet, elle aboutit à une impossibilité de fécondation généralement irréversible (car les canaux déférents, une fois coupés ou bloqués, peuvent rarement redevenir fonctionnels par la suite).

Cette méthode de stérilisation implique un acte chirurgical consistant en la ligature du canal déférent de chaque testicule. Cela ne modifie en rien l'érection et l'éjaculation, puisque les spermatozoïdes ne représentent que 3 % du volume global du liquide appelé sperme qui est produit par les vésicules séminales situées bien au-dessus des ligatures effectuées.

La vasectomie est parfois réversible, suivant la manière dont les sections et les ligatures ont été pratiquées. L'opération inverse, qui nécessite plusieurs heures de microchirurgie, s'appelle la vasovasostomie. Celle-ci est souvent vouée à l'échec (25 % de refertilisation seulement), car la personne vasectomisée crée avec le temps des anticorps contre ses propres spermatozoïdes.

(...)

Une technique « sans bistouri » inventée en Chine pendant les années 1990 évite de faire une incision ou de laisser une cicatrice permanente en perçant un trou d'un millimètre de diamètre pour avoir accès aux canaux déférents. Cette technique offre une guérison plus facile et plus rapide après l'opération.

(...)

La question délicate concerne la production des spermatozoïdes et ce qu'ils deviennent puisqu'ils ne peuvent plus être évacués vers l'extérieur. Beaucoup de praticiens disent qu'ils sont résorbés directement par l'organisme. Cette théorie ne semble pas toujours cohérente, car après une vasectomie, les patients connaissent parfois des pressions et même des déchirements d'épididymes, avec les douleurs et les complications que cela peut engendrer.

Même si l'opération est souvent présentée comme bénigne, elle n'est pas sans risques de douleurs post-opératoires chez un certain nombre de personnes (entre 3 et 10 %, suivant les sources). Ces douleurs peuvent s'estomper rapidement (en quelques jours), ou au contraire durer plusieurs années, voire durant toute la vie du patient.

Elles peuvent avoir différentes origines, et impliquent parfois des médications à long terme (anti-douleurs, anti-inflammatoires, prescriptions hormonales, infiltrations dans les cordons), voire des opérations chirurgicales supplémentaires pour essayer d'en venir à bout : ablation des épididymes, ablation des nerfs du cordon spermatique, … et même : ablation d'un ou des deux testicules …

(...)

Engender health travaille de concert avec Planned Parenthood : « Additionally, in partnership with Planned Parenthood of Los Angeles, EngenderHealth has started working with young men in two Los Angeles neighborhoods to question and redefine harmful gender norms in order to improve reproductive health and prevent violence against women. -»

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Charte des valeurs: imposition du matérialisme comme religion d’État, par le biais du laïcisme

(Selon Fabienne Larouche, «Tout ce qui est laïc dans la sphère politique et publique et le religieux, chez toi, dans le privé ou dans des lieux de culte » (...) «On a le droit d'avoir un espace public laïc et quand je dis espace public, je ne parle pas juste des fonctionnaires de l'État. Pour moi, c'est une étape et il y a d'autres étapes à venir. »)
Nous avons reçu cette lettre qui reflète l'opinion de maints Québécois :
J’admire le courage de ceux qui ont décidé de s’afficher de la sorte, mais je vous ferai remarquer que le Seigneur n’a jamais commandé que l’on porte une petite croix comme bijou dans le cou. Porter sa croix ce n’est pas au sens propre mais au sens figuré. Notre foi chrétienne doit d’abord être dans notre coeur puis vécue à l’extérieur par notre témoignage verbal et vécu. Le port de bijou ne fut jamais promu par les premiers disciples et le Seigneur a toujours insisté que l’extérieur n’était pas important mais bien plutôt l’intérieur. Si on porte une croix dans le cou et qu’on vive comme n’importe quel païen, cela ne glorifie pas le Seigneur, mais si on ne vit pas dans le péché comme les autres, cela parle plus fort que la petite croix dans le cou.
De plus, je voudrais vous sensibiliser au fait que je crois que le parti québécois ne veut pas surtout nuire aux chrétiens mais bien plutôt aux musulmans qui ont un agenda politique d’étendre l’Islam à l’occident. Les femmes musulmanes sont juste la pointe de l’iceberg, elles représentent l’islam radical et si les musulmans peuvent s’imposer sur l’arène publique et politique, quand ils seront au pouvoir eux ils ne nous laisseront plus nos droits. Comme ils arrivent ici en masse et ont de nombreux enfants, bien plus que nous, un jour ils vont nous envahir et notre pays ne sera même plus chrétien de nom..... C’est pourquoi je suis en faveur de la charte, si ça peut nuire aux extrémistes musulmans, tant mieux, car je ne crois pas que cela nuira significativement aux véritables chrétiens.
Pour le premier point, nous sommes tout à fait d’accord pour dire que « l’habit ne fait pas le moine ». Par contre tout moine ou religieux ou pasteur peut raconter que son habit lui a permis d’être reconnu et de pouvoir servir ses frères qui étaient dans le besoin, spirituel comme matériel. Dès le premier siècle, les disciples du christ utilisèrent le symbole du poisson pour se reconnaître. Et nul ne peut nier que le monde occidental est redevenu un univers païen comparable à celui de l’Empire romain. Libre à chacun de s’afficher ou pas comme chrétien. On peut trouver de bonnes raisons pour s’identifier comme chrétien ou pas, selon les circonstances, les tempéraments, etc.
Pour ce qui est du Parti Québécois, nous avons traité amplement de cette question très importante dans l’article suivant : Pourquoi régler par le laïcisme (anti-laïcité) le problème de l'interprétation intégriste et terroriste de la religion musulmane. Malheureusement, pour qui a suivi le parcours du Parti Québécois, son antichristianisme ne peut se cacher sous le voile d’une « charte des valeurs québécoises ».
Étape par étape, comme le disent Pauline Marois et les partisans de la charte, nous avons déconfessionnalisé et déchristianisé les écoles et les hôpitaux. Maintenant, nous retirons à tous les employés de l’état le droit de s’afficher comme chrétien. La suite, c’est Fabienne Larouche qui nous l’apprend dans le Journal de Montréal du 19 octobre 2013, elle qui se dit agressé par la vue d’un signe religieux dans la rue et demandant que cela aussi soit interdit. Elle mentionne que cela ne serait que la prochaine étape sur un parcours de multiples étapes…
Le Parti Québécois n’a que faire de la question du voile, si ce n’est qu’il est extrêmement utile pour poursuivre l’établissement d’un laïcisme totalitaire qui n’est pas s’en rappeler le laïcisme communiste qui sévit toujours chez notre partenaire économique chinois.
Le Parti Québécois ne peut heurter de front un peuple majoritairement chrétien. Il doit donc utiliser l’épouvantail islamiste pour faire accepter une progressive limitation de la liberté religieuse et de la liberté de conscience qui réduira à la clandestinité, comme le souhaite Fabienne Larouche, la première à le dire à haute voix, « les religions », mais au Québec on parle surtout de religion chrétienne, dans le placard de la vie privée…
Plus de religion sur la place publique, plus de religion à l’école et plus de religion à la garderie. C’est l’imposition du matérialisme comme religion d’État, par le biais du laïcisme.
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Manifestations d'intolérance : le journaliste Mario Roy et Fabienne Larouche...

Le journaliste Mario Roy a envoyé le tweet suivant : « Il n'y aura pas un jour d'autres choix que de confronter la foi à elle-même, ce résidu de l'ignorance passée de l'espèce ».

M. Roy, nous attendons ce jour avec impatience. Il sera possible alors de vous faire comprendre pourquoi votre foi athée subsiste toujours, dû effectivement à une ignorance des règles de logique qui ont permis d'établir, d'Aristote à aujourd'hui, l'existence d'un « premier moteur » que l'on appelle Dieu. Il vous sera possible alors de sortir votre espèce de la caverne, selon l'expérience décrite par Platon. À moins que vous ne croyez que la vie soit absurde, seule prémisse qui justifie l'athéisme selon une logique, dans ce cas également absurde dans ses lois dirigeant une pensée juste...

Pour ce qui est de Fabienne Larouche, dans ces paroles que le Journal de Montréal rapporte, du 19 octobre 2013, elle manifeste l'intolérance que produira la charte des « valeurs québécoises » dans son rôle éducatif, si elle était appliquée :

«Tout ce qui est laïc dans la sphère politique et publique et le religieux, chez toi, dans le privé ou dans des lieux de culte »

«On a le droit d'avoir un espace public laïc et quand je dis espace public, je ne parle pas juste des fonctionnaires de l'État. Pour moi, c'est une étape et il y a d'autres étapes à venir. »

Et l'étape suivante Mme Larouche, c'est l'interdiction des lieux de cultes sur les places publiques? D'une église en plein milieu d'un village, manifestant un théisme que Mario Roy ne saurait voir, sans que son intelligence illuminée par son illogisme s'indigne?

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Magaziner avec un enfant mort dans son sac. Le signe d'une insensibilité croissante envers la vie?

Sur le site du journal La Presse du 18 octobre 2013 :

 

 

 

Un agent de sécurité qui soupçonnait une adolescente de vol à l'étalage a fait jeudi à New York une découverte particulièrement macabre: la jeune fille transportait dans son sac un foetus mort.

L'adolescente de 17 ans a été arrêtée en début d'après-midi avec une amie du même âge dans une boutique de sous-vêtements Victoria's Secret à Manhattan par des employés qui les soupçonnaient de vols à l'étalage, a expliqué à l'AFP un porte-parole de la police.

(...)

Selon CBS New York, l'adolescente a expliqué avoir fait une fausse couche mercredi, et n'avoir pas su quoi faire du petit corps, celui d'un garçon.

(...)

 

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Témoignage sur un deuil périnatal

Sur le site du journal Le Nouvelliste du 18 octobre 2013 :

(Dès la 21e semaine, des enfants prématurés peuvent survivre en incubateur)

 

 

(Trois-Rivières) Zack-Éli avait 36 semaines quand il est né. On l'a fait sortir d'urgence du ventre de sa maman, Kim Paquin-Lemay. Il ne donnait plus de coups de pied depuis deux ou trois jours et les médecins, d'un hochement de tête, ont signifié que son coeur ne battait plus et qu'il ne battrait plus jamais.

Un beau petit garçon de plus de six livres avec tous ses morceaux. Un enfant désiré. Un bébé que toute la famille attendait avec impatience, incluant sa grande soeur, Maélyia, qui rêvait d'un petit frère avec qui jouer.

«Après, ça a déboulé vite», raconte Kim Paquin-Lemay. «Il y a des tests. On t'explique qu'ils vont devoir provoquer l'accouchement. Tout se passe dans la même journée», dit-elle. «J'ai été 15 heures en travail. Le corps combattait. Je voulais le garder en sécurité en dedans de moi», se souvient-elle.

Certains parents, en pareil drame, préfèrent ne pas voir le corps et espèrent tourner une page qui ne se tournera de toute évidence jamais. Pour Kim Paquin-Lemay, la réaction fut plutôt celle d'une très forte protection maternelle.

On a posé Zack-Éli sur elle. Elle a traité son fils comme s'il était vivant, même si elle savait qu'elle n'avait dans les bras que son corps inanimé. Elle lui a mis ses minuscules chaussettes, son bonnet et son tout petit costume. Effondrée, elle l'a serré contre elle. Elle l'a bercé, lui a chanté de douces mélodies. Parents et amis ont été invités à le rencontrer.

Maélya, trois ans, voulait aussi prendre son petit frère. Elle était fière de le faire. Sur une photo où elle le berce comme une grande fille, on la voit toute souriante. Dans sa candeur d'enfant, elle croit que Zack-Éli fait dodo. Il a fallu lui faire comprendre tout doucement qu'il ne se réveillera jamais.

Cette intense communion familiale avec ce petit ange durera 15 heures de temps à l'hôpital.

La jeune maman est consciente que les heures sont comptées et que le corps de son petit ange n'échappe pas aux lois implacables de la nature. Le personnel doit refroidir le bébé à plusieurs reprises pour donner plus de temps à cette mère qui anticipe avec angoisse l'instant où son fils, qu'elle vient tout juste de rencontrer, lui sera arraché définitivement.

(...)

Difficile, après 36 longues semaines de grossesse, de se retrouver subitement à l'hôpital, d'y perdre son bébé et de retourner à la maison, dans la chambre décorée et préparée pour l'arrivée de Zack-Éli, les mains vides et le coeur en bouillie.

C'est surtout le soir, quand elle se couche, que les événements reviennent la hanter encore et encore. La rage, la colère et la peine sont incommensurables.

(...)

«J'aimerais avoir d'autres enfants un jour», arrive-t-elle a dire aujourd'hui. «Je n'aurais pas dit ça il y huit mois», précise-t-elle.

Mais surtout, elle comprend que sa pénible épreuve lui permettra éventuellement de devenir une aide précieuse pour d'autres parents qui seront confrontés au deuil périnatal.

Parmi ses projets, Kim Paquin-Lemay entend éventuellement offrir des services de photographie à l'hôpital pour les parents qui veulent garder des images de leur fils ou de leur fille qu'ils n'auront jamais le bonheur de voir grandir. Elle se félicite d'avoir immortalisé Zack-Éli en images. "Ça se fait en France», dit-elle. «Je veux démarrer ça ici.»

Fête des anges samedi

La jeune femme participera, samedi, à la Fête des anges, un rassemblement de compassion et de fraternité pour les familles vivant un deuil périnatal. «Je vais y trouver du support», prévoit-elle.

Elle espère que beaucoup de familles éprouvées de la sorte prendront part à cette activité de partage qui se tiendra au sanctuaire Notre-Dame-du-Cap, de 13 h 30 à 16 h. Les personnes désireuses de participer doivent de préférence donner leur nom à l'avance, pour faciliter la préparation de la rencontre, en communiquant avec Monique Ricard au 819 379-1432, poste 2368 ou au [email protected].

«On ne fait jamais le deuil de notre enfant parce que la dernière étape du deuil, c'est l'acceptation. Or, aucun parent, je crois, n'arrive à accepter la mort de son enfant», fait-elle valoir. C'est important d'en parler, plaide-t-elle.

« On ne fait jamais le deuil de notre enfant » pas plus qu'on n'oublie son avortement...

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Des étudiants et avocats du lobby gai demandent le rejet de l'accréditation d'une Université chrétienne de Vancouver

Sur le site de Radio-Canada du 18 octobre 2013 :

 

(Une université privée de Vancouver)

 

 

(...)

Le code de conduite de l'Université Trinity Western à Langley, dans la région de Vancouver, interdit les relations sexuelles sur le campus, sauf dans le cas de couples mariés selon « les liens sacrés du mariage entre un homme et une femme. »

Les 10-15 protestataires, selon qui il s'agit d'une pratique discriminatoire, pressent la Fédération des ordres professionnels de juristes du Canada de rejeter la demande d'accréditation de l'établissement chrétien.

L'Université se défend

Dans une déclaration écrite sur le site Web de l'institution, le recteur de l'Université Bob Kuhn souligne que l'établissement privé ne reçoit aucun denier public.

Il précise que l'Université n'approuve pas les unions de même sexe, mais ne demande pas à ses étudiants quelle est leur orientation sexuelle. « Parmi nos diplômés, nous comptons de nombreux étudiants gais et lesbiennes », soutient le recteur.

(...)

 

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Débrancher un patient? La Cour suprême donne ce droit à un comité d'experts et non aux médecins

Sur le site de Radio-Canada du 18 octobre 2013 :

 

(Hassan Rasouli)

 

 

Qui a le dernier mot lorsque vient le temps de décider s'il faut débrancher un patient du respirateur qui le maintient en vie? Le plus haut tribunal au pays a statué, vendredi, dans le cas d'un Torontois qui est plongé dans un coma depuis près de trois ans, qu'il revenait à un groupe d'experts de trancher.

Dans une décision partagée (5 contre 2), les juges de la Cour suprême ont référé le litige à la Commission ontarienne du consentement et de la capacité, rejetant l'appel des médecins d'Hassan Rasouli qui voulaient le débrancher immédiatement

La cause pourrait servir de précédent au pays dans les litiges sur l'acharnement thérapeutique et le droit à la vie.

La famille d'Hassan Rasouli s'oppose à l'opinion de ses médecins qui soutiennent que l'état végétatif dans lequel l'homme de 61 ans se trouve est permanent et sans espoir. Ce dernier est maintenu en vie artificiellement à l'Hôpital Sunnybrook de Toronto depuis qu'il a contracté une infection postopératoire en octobre 2010.

« Je suis heureuse pour Hassan et pour tous les êtres humains, parce que l'esprit de Dieu est en chacun de nous. » — Parichehr Salasel, femme d'Hassan Rasouli

Les proches de M. Rasouli affirmaient que leurs croyances religieuses musulmanes les empêchaient de mettre fin à sa vie. Ils avançaient également qu'il était « conscient », sans pouvoir répondre. « Je sais qu'il m'écoute, je sens qu'il réagit », a raconté Mme Salasel, qui a affirmé qu'il lui serrait parfois la main. Sa fille et elle le visitent chaque jour, convaincues que son état s'améliore. 

« Les souhaits médicaux d'une famille, basés sur la religion ou toute autre valeur, ne doivent pas dicter le niveau de soins requis », a plaidé l'avocat de l'un des médecins d'Hassan Rasouli, Harry C. G. Underwood, devant la Cour suprême l'an dernier.

La juge en chef de la Cour suprême, Beverley McLachlin, a commenté dans le jugement rendu vendredi qu'il s'agissait d'un « contentieux tragique qui devient néanmoins de plus en plus fréquent ».

« Permettre aux médecins de déterminer unilatéralement si le consentement est nécessaire dans un cas donné va à l'encontre de l'autonomie du patient et de l'objet de la Loi visant à prévoir des règles en matière de consentement qui s'appliquent de façon uniforme dans tous les milieux. » — Décision de la Cour suprême

(...)

Paul Brunet du Conseil pour la protection des malades maintenait, en revanche, que c'était aux patients ou à leur substitut de décider du moment de mourir et non pas aux médecins.

La question du niveau de soins à fournir à des patients comme Hassan Rasouli dans un contexte budgétaire serré interpelle également les gouvernements. Il en coûte de 500 $ à 1500 $ par jour pour maintenir Hassan Rasouli en vie.
 

Entretemps,la situation du patient  s'est s'améliorée, passant d'un état végétatif à celui de «minimalement conscient» selon son neurologue, alors qu'il est capable de presser une  balle, de faire un signe d'approbation en portant le pouce en l'air, ou le signe de paix avec deux doigts levés. Étrangement, cela n'a pas changé la détermination des médecins à vouloir lui retirer son respirateur artificiel...

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Débrancher un patient? La Cour suprême donne ce droit à un comité d'experts et non aux médecins

Sur le site de Radio-Canada du 18 octobre 2013 :

Qui a le dernier mot lorsque vient le temps de décider s'il faut débrancher un patient du respirateur qui le maintient en vie? Le plus haut tribunal au pays a statué, vendredi, dans le cas d'un Torontois qui est plongé dans un coma depuis près de trois ans, qu'il revenait à un groupe d'experts de trancher.

Dans une décision partagée (5 contre 2), les juges de la Cour suprême ont référé le litige à la Commission ontarienne du consentement et de la capacité, rejetant l'appel des médecins d'Hassan Rasouli qui voulaient le débrancher immédiatement. 

La cause pourrait servir de précédent au pays dans les litiges sur l'acharnement thérapeutique et le droit à la vie.

La famille d'Hassan Rasouli s'oppose à l'opinion de ses médecins qui soutiennent que l'état végétatif dans lequel l'homme de 61 ans se trouve est permanent et sans espoir. Ce dernier est maintenu en vie artificiellement à l'Hôpital Sunnybrook de Toronto depuis qu'il a contracté une infection postopératoire en octobre 2010.

« Je suis heureuse pour Hassan et pour tous les êtres humains, parce que l'esprit de Dieu est en chacun de nous. » — Parichehr Salasel, femme d'Hassan Rasouli

Les proches de M. Rasouli affirmaient que leurs croyances religieuses musulmanes les empêchaient de mettre fin à sa vie. Ils avançaient également qu'il était « conscient », sans pouvoir répondre. « Je sais qu'il m'écoute, je sens qu'il réagit », a raconté Mme Salasel, qui a affirmé qu'il lui serrait parfois la main. Sa fille et elle le visitent chaque jour, convaincues que son état s'améliore. 

« Les souhaits médicaux d'une famille, basés sur la religion ou toute autre valeur, ne doivent pas dicter le niveau de soins requis », a plaidé l'avocat de l'un des médecins d'Hassan Rasouli, Harry C. G. Underwood, devant la Cour suprême l'an dernier.

La juge en chef de la Cour suprême, Beverley McLachlin, a commenté dans le jugement rendu vendredi qu'il s'agissait d'un « contentieux tragique qui devient néanmoins de plus en plus fréquent ».

« Permettre aux médecins de déterminer unilatéralement si le consentement est nécessaire dans un cas donné va à l'encontre de l'autonomie du patient et de l'objet de la Loi visant à prévoir des règles en matière de consentement qui s'appliquent de façon uniforme dans tous les milieux. » — Décision de la Cour suprême

(...)

Paul Brunet du Conseil pour la protection des malades maintenait, en revanche, que c'était aux patients ou à leur substitut de décider du moment de mourir et non pas aux médecins.

La question du niveau de soins à fournir à des patients comme Hassan Rasouli dans un contexte budgétaire serré interpelle également les gouvernements. Il en coûte de 500 $ à 1500 $ par jour pour maintenir Hassan Rasouli en vie.
 

 

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Lettre d'un médecin soupçonnant le gouvernement québécois de choisir l'euthanasie par refus de payer pour les soins palliatifs

Sur le site du journal La Presse du 18 octobre 2013, cette lettre du Dr Paul Lefort :

 

 

 

(...)Mais dans un contexte où 80% des patients n'ont pas accès aux soins palliatifs, l'échec du traitement ne reflète pas une impuissance médicale, mais un refus de soutien financier privant quatre malades sur cinq de l'accès aux soins palliatifs.

(...)
Certains diront que les coûts des services de santé ont atteint un plafond. Avons-nous les ressources financières pour permettre un accès aux soins palliatifs à tous ceux qui en ont besoin? On considère souvent la procédure de l'euthanasie beaucoup plus économique que les services de soins palliatifs.

On oublie que les patients ayant fait la demande de mort assistée doivent être évalués par au moins deux médecins, que des formulaires doivent être remplis et remis à un organisme de contrôle, qu'une bureaucratie de surveillance devra être mise en place et que plusieurs cas de dérapages inévitables vont exiger des expertises médicales et légales risquant de faire grimper les coûts de manière inattendue.

De plus, on exige un délai d'un mois au minimum entre la demande de la procédure et son exécution. Combien de patients qui seraient éligibles à l'euthanasie peuvent demeurer à la maison en attendant que l'on décide pour eux du moment de mettre fin à leurs jours? Si la plupart d'entre eux sont hospitalisés, où donc se situe l'économie, sachant que, de toute manière, la durée de vie d'un patient en phase terminale se calcule en terme de semaines?

Il serait intéressant de faire une étude comparative entre les coûts d'hospitalisation moyens d'un patient en attente d'une procédure d'euthanasie et ceux d'un patient hospitalisé en attente du jour où la maladie causera son décès.

La véritable question devrait être la suivante: l'euthanasie est-elle une procédure acceptable pour résoudre le problème du sous-financement et du manque d'accès aux soins palliatifs? Je vous laisse le soin de répondre à cette question.
 

 

 

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