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Témoignage d'un ex-gai québécois sur l'intolérance du lobby de la lutte à l'homophobie...

Sur le blog de mieuxcommeca.com du 10 octobre 2013 ce témoignage :

(On retrouve sur le site québécois tavietonchoix.org de nombreux et nouveaux témoignages d'ex-gay)

 

Lorsque l’intolérance se déguise en vertu!

(...) Ceci étant dit, je veux aujourd’hui m’élever contre ces nouveaux défenseurs de la prétendue morale moderne et de la vertu à tout crin qui sous prétexte de défendre leurs droits à la différence s’insurgent contre tous ceux qui tiennent un discours différent du leur. Car voici que ceux-là mêmes dont on bafouait les droits les plus élémentaires il y a 40 ans, cherchent à écraser et à faire taire tous ceux qui ne se prosternent pas devant eux et  refusent de tenir leur propos comme parole d’évangile. Ils iront même jusqu’à refuser de reconnaître des milliers de cheminements réels hors de l’homosexualité, tentant de les dissimuler à la population.
 
J’en ai assez que la lutte contre l’homophobie s’arroge le droit d’écraser tous ceux qui refusent de souscrire au discours unidirectionnel du tout-puissant lobby gay. Le maître du mensonge a pris des airs de vérité, le loup a revêtu les habits de la gentille grand-mère. Le mouvement LGBT a réussi à duper non seulement des gouvernants avides de pouvoir et toujours prêts à s’incliner devant une masse d’électeurs susceptibles d’assurer leur réélection, mais également l’ensemble d’une population plus encline à suivre passivement le courant qu’à remettre en question le discours parfois trompeur des gourous et des idoles du jour.
 
Au milieu des années ’70, j’étais sorti du placard et m’affichais ouvertement gay. Nous étions alors bien peu nombreux à Montréal à le faire. J’ai manifesté dans les rues pour réclamer mon droit à la différence, au respect et à la justice. C’est très ennuyeux pour le mouvement LGBT, qu’un ex-gay totalement assumé puisse ainsi cheminer hors des sentiers et affirmer qu’il est possible de changer.  Ce qui les ennuie le plus, c’est que ça remet en question la base même de leurs affirmations erronées et ça risque de mettre en lumière la fragilité de leurs arguments.
 
Ainsi presque 40 ans plus tard, je réclame toujours mon droit à la différence, au respect et à la justice. Il semble que je refuserai toujours de me taire.
 

 

 

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En Argentine, un enfant de six pourra changer de « genre »

Sur le site de theoriedugenre.fr du 2 octobre 2013 :

(Le jeune Coy Mathis)

 

 

Comme le relate la BBC dans un article du 27 septembre, Manuel, un petit garçon argentin de six ans, pourra désormais s’appeler Lulu et être considéré comme une fille.
 
La législation argentine n’a en effet requis aucune décision médicale et de justice pour qu’un « changement de genre  » soit autorisé sur les documents d’état civil.
 
(...) 
Les parents avaient vu leur requête rejetée deux fois auparavant par l’administration de la province de Buenos Aires qui considérait qu’un enfant de moins de 14 ans ne disposait pas de la capacité de jugement suffisante pour prendre une telle décision. Les parents de l’enfant ont alors fait appel à une agence de protection de l’enfance, laquelle s’est appuyée sur la Convention des droits de l’enfant des nations unies pour considérer ce rejet comme une violation des droits de Manuel/Lulu.
 
Un enfant – donc un individu dont le jugement et la raison sont encore en construction – peut donc désormais «  choisir  » d’être transgenre sur simple réclamation.
 
Désormais, Lulu/Manuel est le plus jeune transgenre : un petit garçon peut désormais être considéré dans son état civil et dans sa vie de tous les jours comme une petite fille, en attendant peut-être d’être opéré dans quelques années.
 
Ici le découplement entre l’anatomie et le genre est total ce qui n’est pas sans poser de problèmes. Ainsi Coy Mathis, un garçon américain qui se considère transgenre de 6 ans a été autorisé en juin à utiliser les toilettes pour fille de son école du Colorado, ce qui n’a pas été sans perturber les autres petites filles élèves de l’établissement (...)

 

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Victoire en Cour d'appel de la Colombie-Britannique : l'interdiction du suicide assisté maintenue

Sur le site de Radio-Canada du 10 octobre 2013 :

 

(Un jugement qui vient de la côte du Pacifique vient affermir l'interdiction du suicide assisté au Canada)

 

 

La Cour d'appel de la Colombie-Britannique, dans une décision partagée, maintient la loi contre le suicide assisté.

(...)

Les deux juges majoritaires soutiennent que la juge de la Cour de première instance a fait erreur en soutenant que l'article 241 du Code criminel qui interdit le suicide assisté violait de la Charte des droits et libertés du Canada.

Les juges Newbury et Saunders ont déclaré que la juge Smith était liée par le précédent établi dans la décision Rodriguez.

Actuellement au Canada, la cause de Sue Rodriguez fait jurisprudence. Cette femme atteinte de la sclérose latérale amyotrophique (SLA), appelée aussi maladie de Lou Gehrig, demandait qu'on autorise légalement quelqu'un à l'aider à mourir. En 1993, dans un jugement partagé (5 membres contre 4), la Cour suprême du Canada avait conclu que, dans l'état actuel du droit, on ne pouvait pas faire exception à la loi interdisant l'aide médicale au suicide.

Le journal Le Devoir du 10 octobre 2013 rapporte cette nouvelle en y ajoutant une information erronnée :

L'Assemblée nationale du Québec étudie actuellement un projet de loi qui établirait, entre autres choses, les conditions nécessaires pour qu'un patient reçoive de l'assistance pour mourir. La ministre fédérale de la Santé, Rona Ambrose, a déjà prévenu que si Québec adopte un projet de loi autorisant l'aide médicale à mourir, Ottawa se saisira du dossier et les tribunaux pourraient être appelés à se prononcer sur la juridiction dans ce domaine.

Ce n'est pas de l' « assistance pour mourir », mais bel et bien d'être tué dont il s'agit. Quelles que soient nos allégeances politiques, il nous faut reconnaître que le Canada nous protège actuellement contre la dérive de l'euthanasie et contre celle de la charte des « valeurs québécoises ».

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La Coalition des médecins pour la justice sociale dénonce l'euthanasie : témoignage d'un médecin belge

Sur le site de newswire.ca du 10 octobre 2013 :

(Le Dr Georges Casteur, médecin directeur de l'hôpital de revalidation locomotrice et neurologique à Ostende, Belgique)

 

QUEBEC, le 10 oct. 2013 /CNW Telbec/ - Lors de la dernière journée de l'audience publique sur les « soins en fin de vie », la Coalition des médecins pour la justice sociale a invité le Dr Georges Casteur, médecin directeur de l'IMBO (hôpital de revalidation locomotrice et neurologique à Ostende, Belgique) de 1976 à 2012, qui a présenté  les résultats de 10 ans d'expériences concernant l'euthanasie dans son pays. Selon le docteur Casteur, les balises mises en place en Belgique n'assurent pas une protection complète. Selon les études, le tiers des patients euthanasiés n'auraient  pas été en mesure de donner un consentement libre et informé. Presque 50% des cas d'euthanasie n'ont pas été rapportés aux autorités. Il a décrit la pente glissante vertigineuse « de la culture de mort » qui s'est installée en Belgique. Il a donné plusieurs exemples de personnes « épuisées de la vie, de déprimés » qui ont eu accès à une injection létale à leur demande sans préavis à la famille. Le patient Nathan Verhelst (« Nancy ») de 44 ans, qui n'était pas heureux avec la chirurgie pour changer de sexe, fut euthanasié le 30 septembre 2013. Il a fait part de cas de patients dans sa pratique qui ont changé leur décision de mettre fin à leurs jours après avoir discuté avec lui. Autre exemple : un des ses patients présentant une quadriplégie massive depuis un an suite à un accident, a été référé à un hôpital bruxellois pour trois semaines de rééducation avant son euthanasie déjà programmée. Suite à une conversation fortuite avec un médecin de la clinique, il a changé d'idée et a repris goût à la vie. Il a aussi raconté comment les pressions familiales qui proviennent souvent des héritiers, les problèmes financiers ainsi que l'influence des intervenants de la santé et administrateurs au prise avec une insuffisance de lits dans les hôpitaux, empêchent des personnes de prendre « une décision libre et éclairée. » Il a démontré un manque d'indépendance du deuxième médecin consultant qui souvent est collaborateur ou médecin membre d'une même équipe ayant comme but de promouvoir l'euthanasie. Il a dénoncé les ressemblances de la loi belge et celle proposée au Québec. Il soutient que les mêmes dérapages verront le jour si la loi est passée au Québec. De plus, il s'étonne que le mot euthanasie ne soit pas utilisé dans le projet de loi 52. Cependant il y a une différence de taille : la loi belge est une loi fédérale contrairement au projet de loi québécoise.
 
(...)

 
Dr Paul Saba, un médecin de famille et co-président de la Coalition des médecins pour la justice sociale, a démontré les risques mortels de l'euthanasie dans le monde actuel et la perte de l'autonomie individuelle si le projet de la loi 52 voit le jour. Le droit d'accéder à l'euthanasie crée des risques non négligeables tels que les décès prématurés chez ceux qui souffrent de conditions potentiellement réversibles. En Orégon, le traitement pour un cancer doit obtenir un taux de réussite de plus de 50% pendant  24 mois, même pour les personnes de jeune âge, pour que le gouvernement accepte de supporter le coût des soins médicaux.
 

En légalisant l'euthanasie, les citoyens du Québec deviennent des citoyens de seconde zone en comparaison avec les criminels.« Nous avons aboli la peine capitale pour éviter la mort d'innocents suite à des erreurs judiciaires alors que l'euthanasie prive les patients de protection malgré les risques rattachés aux vices de procédure. De plus, les gouvernements investissent des sommes astronomiques pour les services de réclusion pendant que 80% des patients ayant besoin de soins palliatifs n'ont pas accès à ces services sous-financés.
 
(...)

Finalement, le Dr Saba se demande : « si neuf millions de médecins de l'Association Médicale Mondiale condamnent l'euthanasie, si plus de 200 pays rejettent cette procédure, et si finalement la sécurité des balises et des contrôles ne fonctionne nulle part dans le monde, quelle est la justification pour le Québec de naviguer ainsi à contre-courant? »
 

 

 

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Le Devoir tente de discréditer les opposants à l'euthanasie qui ne rencontrent personne pouvant répondre à leur argumentation

Sur le site du journal Le Devoir du 10 octobre 2013 :

 

 

 

Des groupes qui ont présenté en commission parlementaire des mémoires distincts, mais porteurs d’un message semblable contre l’aide médicale à mourir, entretiennent des relations si étroites que certains forment une seule et même entité au registre des entreprises, constate Le Devoir.
  
Devant la commission chargée d’étudier le projet de loi 52, de nombreux groupes sont venus manifester une ferme opposition à l’aide médicale à mourir, semant un doute sur l’étendue du consensus social à ce sujet. Ce « non à l’euthanasie » semble en partie porté par des opposants qui multiplient les appartenances aux différents groupes.
 

(...)

Ces nombreux opposants auxquels personne ne peut répliquer deviennent très encombrants pour la consultation publique sur l'euthanasie, il faut donc tenter de les discréditer...

 

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Les avortements sélectifs autorisés en Australie et au Royaume-Uni

Sur le site de Nouvelles de France du 10 octobre 2013 :

 

 

 

La British Medical Association (BMA) a indiqué aux médecins britanniques qu’« il peut y avoir des circonstances où l’interruption de la grossesse sur la base du sexe du fœtus est légale ». Dans les conseils délivrés par l’association, il est précisé qu’« il est normalement contraire à l’éthique d’interrompre une grossesse uniquement en raison du sexe du fœtus » mais que « les vues de la femme enceinte sur les conséquences du sexe du fœtus sur sa situation et sur celle de ses enfants existants doivent toutefois être prises en considération. Dans certaines circonstances, les médecins peuvent arriver à la conclusion que ces conséquences sont suffisamment grave pour justifier légalement et éthiquement une interruption ».
 
Ces nouvelles directives font suite à la décision du procureur général (DPP) anglais d’abandonner les poursuites contre deux médecins qui avaient été filmés en caméra cachée par le Telegraph alors qu’ils acceptaient de procéder à des avortements en raison du sexe de l’enfant. Si des députés britanniques ont été scandalisés par cette décision, la loi britannique sur l’avortement n’interdit pas expressément les IVG motivées par le sexe de l’enfant et la limite tardive pour les avortements à la demande permet aux parents de connaître le sexe de leur enfant bien avant la fin du délai légal pour se faire avorter sans raison médicale. La Grande-Bretagne autorise en effet les avortements jusqu’à la 24e semaine de grossesse, ce qui est le délai le plus tardif autorisé en Europe et alors que dans d’autres pays on arrive même à sauver certains enfants prématurés nés à la 24e semaine de grossesse. En théorie, il s’agit d’avortements réalisés pour préserver la santé mentale de la mère mais les statistiques britanniques montrent que la quasi-totalité des plus de deux cent mille avortements annuels réalisés chaque année dans le pays le sont en raison de la situation socio-économique de la mère ou des parents. Une situation censée faire peser des risques sur la santé mentale de la mère, de même qu’aujourd’hui le sexe de l’enfant est reconnu comme pouvant affecter la santé mentale de la famille de l’enfant conçu.
 
(...)

 
Parallèlement, en Australie, le docteur Mark Hobart, un médecin ouvertement pro-vie qui a refusé de diriger vers un autre médecin un couple demandant un avortement en raison du sexe de leur enfant  fait aujourd’hui l’objet d’une enquête des autorités et il pourrait se voir interdire l’exercice de la médecine. (...)

La sélection des enfants en fonction du sexe, qui se fait principalement à l’encontre des petites filles, ne semble pas pour autant faire réagir les féministes alors qu’on croyait jusqu’ici ce phénomène plutôt réservé à des pays comme la Chine ou l’Inde. Une situation qui illustre bien la position des féministes occidentales, ce sont ces membres de l’organisation d’extrême-gauche Femen qui interrompaient avant-hier la session du parlement espagnol en agitant leurs mamelles taguées aux cris de « L’avortement est sacré ! ».
 

 

 

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La Cour d'appel de la Colombie-Britannique se prononcera aujourd'hui sur le suicide assisté

Sur le site de Radio-Canada du 10 octobre 2013 :

 

(Gloria Taylor)

 

La Cour d'appel de la Colombie-Britannique doit annoncer jeudi matin si elle confirme ou non qu'interdire le suicide assisté au Canada est inconstitutionnel.

Le gouvernement fédéral avait porté l'affaire devant cette cour l'an dernier, après que la Cour suprême de la province eut invalidé la loi canadienne interdisant le suicide assisté.

La juge Lynne Smith avait toutefois suspendu son jugement pendant un an, le temps pour la Chambre des communes de rédiger une nouvelle loi prenant compte de sa décision. Elle avait également accordé une exemption à une des plaignantes, Gloria Taylor, afin de permettre à cette malade de 63 ans d'avoir recours à un suicide assisté, si elle le souhaitait.

Cependant, quelques mois plus tard, Gloria Taylor est morte à la suite de complications liées à une infection.

(...)

Le directeur général de l'Association des libertés civiles de la Colombie-Britannique (BCCLA), Josh Paterson, qui a appuyé Gloria Taylor dans sa lutte, envisage déjà que l'affaire se rendra devant la Cour suprême du Canada.
 

 

 

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La contraception comme « solution » à l'avortement : pas question!

 

Par Steven W. Mosher, traduit par Campagne Québec-Vie

Un bon ami, du moins je pense que nous sommes toujours amis, m'a dit récemment qu'il avait décidé que la « solution » à l'avortement était : davantage de contraception. Bien sûr, cette solution n'est pas de lui. Elle existe depuis des décennies et est constamment invoquée par les Barack Obama, les Hilary Clinton, et les Nancy Pelosi de ce monde. Mais comme il se déclare chrétien (et qu’il devrait mieux savoir), j'ai pris le temps de lui écrire la note suivante :

Cher Rich,

Tu proposes la contraception comme « solution » à l'avortement. Mais sans la notion d’enfants « indésirables » ou « non planifiés », que la mentalité contraceptive favorise, il n'y aurait pas d'avortement. En fait, de nombreuses formes de contrôle des naissances hormonal peuvent être abortives (elles provoquent des avortements chimiques précoces) en bloquant l'implantation de l'embryon humain nouvellement formé dans le ventre de sa mère. Après plus de 40 ans de meurtres par avortement chirurgical, et maintenant avec la nouvelle génération de produits abortifs chimiques tels que le Plan B, le patch Ortho Evra et le Depo - Provera, le lien entre l'avortement et la contraception est indéniable. Le professeur Janet Smith décrit ainsi la mentalité contraceptive :

Voici quel est le lien essentiel entre la contraception et l’avortement : la contraception facilite le genre de relations et même la sorte d'attitudes et de moralité qui sont susceptibles de conduire à l'avortement. La mentalité contraceptive traite les rapports sexuels comme s'ils avaient peu de liens avec les bébés, elle pense aux bébés comme un « accident » des rapports sexuels, comme une intrusion malvenue dans une relation sexuelle, comme un fardeau. La révolution sexuelle n'a pas d'affection — ni de place — pour la connexion entre les rapports sexuels et les bébés... [1]

Bien sûr, l’entreprise de contrôle de la population est très lucrative pour Big Pharma ; en particulier si les gouvernements peuvent être amenés à acheter en lots énormes ces médicaments puissants à base de stéroïdes (qui polluent non seulement le corps des femmes, mais aussi bien l'environnement) et à les distribuer sans distinction dans le monde en développement. Une grande partie de la propagande anti-population là-bas est donc basée sur le profit, ce qui est une raison suffisante pour la remettre en question.

En tant que chrétien, je ne crois pas que le même Dieu qui nous a créés aurait omis de nous fournir une planète suffisante pour nos besoins au fil du temps, à mesure que nous deviendrions de plus en plus nombreux. Bien sûr, nous devons répondre intelligemment aux défis que provoque la croissance de notre nombre, et nous le faisons, mais ces solutions ne devraient jamais impliquer l'élimination d’êtres humains. Penses-tu vraiment que le même Dieu qui nous a amenés à l'existence pour être féconds et nous multiplier veut maintenant que nous soyons stériles et réduisions nos effectifs ?

Ton ami sincère dans le Christ,

Steve Mosher
Président, Population Research Institute

[1] Revue Homiletic et pastorale « La connexion entre contraception et avortement », avril 1993

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Suicide après euthanasie...

Sur le blog de Jeanne Smits du 8 octobre 2013 :

 

(Un gouvernement abandonne un médecin, qui avait abandonné un patient à sa demande...)

 

On croit chaque fois avoir touché le fond, et pourtant. Un médecin généraliste néerlandais soupçonné d'avoir réalisé une euthanasie sans respecter tous les « critères de minutie » imposés par la loi vient de se suicider dans la petite ville néerlandaise de Tuitjenhorn, en Hollande du Nord. Nico Tromp, 58 ans,  était sous le coup d'une interdiction provisoire d'exercer la médecine depuis le début du mois après qu'on eût signalé qu'il n'avait pas bien suivi les exigences de la loi lors de l'euthanasie d'une personne en phase terminale de maladie pratiquée au mois d'août. Le signalement aurait été le fait d'un stagiaire de la maison médicale, selon divers commentaires sur un site d'informations locales.

Le Dr Tromp faisait donc l'objet d'une enquête criminelle et un porte-parole de l'Inspection des services de santé avait fait savoir dans la presse locale que celle-ci « ne faisait pas confiance au généraliste pour la fourniture responsable de soins de santé », ce qui équivaut à un arrêt de mort professionnel – et ce alors même que sa suspension était provisoire et consécutive à une simple dénonciation
 

Pour l'heure, même si les médias néerlandais soulignent l'absence de certitude sur le lien entre la mesure disciplinaire et le suicide du médecin, ils l'invoquent tous. Difficile de ne pas faire le lien entre la mort donnée, le remords et la mort violente par suicide.
 

(...)

On croit tout de même rêver. Ce sont les pouvoirs publics qui octroient aux médecins le pouvoir de tuer, en précisant les conditions dans lesquelles cela pourra se faire sans être inquiété sur le plan pénal. Et ce sont encore eux qui viennent demander des comptes en cas d'interprétation ou d'application erronée de la loi, en menaçant le médecin-bourreau et en le désignant à l'opprobre parce qu'il s'est trop coulé dans son rôle de tueur.
 

Car on peut se cacher derrière des « critères de minutie », des procédures proprettes et des tonnes de bons sentiments auto-justifiants : la réalité est bien qu'aux Pays-Bas, le meurtre d'un patient par son médecin est aujourd'hui considéré comme un acte médical certes exceptionnel, mais honorable et même admirable.
 

Faut-il s'étonner si certains en sont déboussolés ?
 

Et faut-il s'étonner si à un moment donné un médecin ne supporte plus la pensée d'avoir ainsi tué ?

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Une expérience m'a convaincu que la pornographie en ligne est la plus pernicieuse menace qui pèse sur les enfants aujourd'hui

Une expérience m'a convaincu que la pornographie en ligne est la plus pernicieuse menace qui pèse sur les enfants aujourd'hui : par l’ex-éditeur d’un magazine pour gars, MARTIN DAUBNEY

Par Martin Daubney

Publié le 25 septembre 2013 | mis à jour : 30 septembre 2013, traduit par Campagne Québec-Vie

Je me souviendrai toute ma vie du moment où j’ai compris que la pornographie sur internet a jeté son ombre sinistre sur la vie de millions d'adolescents britanniques ordinaires.

J'étais assis dans la salle de théâtre chic d'un collège spécialisé en sport à la réputation fantastique, dans le nord de l'Angleterre.

Devant moi se trouvait un groupe de 20 garçons et filles, âgés de 13 à 14 ans. Presque tous de race blanche, c’étaient des enfants de la classe laborieuse, bien habillés, polis, gloussants et timides.

En tant que présentateur d'un documentaire de Channel 4 appelé Porn on the Brain (Le porno sur le cerveau), diffusé le lundi suivant à 10 h, j'avais été invité à assister à une classe avant-gardiste menée par le consultant en éducation sexuelle Jonny Hunt, qui est régulièrement invité dans les écoles pour discuter de la sexualité et des relations. Pour établir ce que ces jeunes connaissaient à propos de la sexualité — y compris la pornographie —, il avait demandé aux enfants d'écrire une liste alphabétique des termes sexuels qu'ils connaissaient, même extrêmes.

La plupart de ces enfants étaient à peine pubères et quelques-uns étaient encore manifestement des enfants : nerveux, candides, avec des voix aiguës.

Certaines des filles commençaient leurs premières incursions dans le maquillage. Plusieurs portaient des broches sur les dents. Tout le monde était élégant dans l’uniforme d’école, et la déclaration la plus rebelle en ces lieux était une cravate portée délibérément courte. Un étui à crayons One Direction se trouvait sur un bureau. De toute évidence, il s'agissait de bons enfants, provenant de bons foyers. Tout, jusqu'ici, était tellement ordinaire.

Mais quand Jonny a épinglé leurs listes au tableau, il s'est avéré que les connaissances approfondies des enfants en matière de termes pornographiques n'étaient pas seulement surprenantes, elles surpassaient celles de tous les adultes présents — y compris le conseiller en éducation sexuelle lui-même.

Martin a été choqué par ce que les adolescents ont dit.

« ‘Nugget’, qu'est-ce que c'est que ça? », a demandé Jonny.

« C’est une fille qui n'a pas de bras ou de jambes et qui a des relations sexuelles dans un film porno », a gloussé un jeune garçon boutonneux, causant l’éclat de rire embarrassé de certains, et la répulsion pure et simple des autres.

Les adultes présents avaient de la difficulté à croire que non seulement ce genre de pornographie existe, mais aussi qu'un garçon de 14 ans puisse l’avoir réellement regardée.

Mais les réponses les plus banales étaient tout aussi choquantes. Par exemple, le premier mot que tous les garçons et filles du groupe avaient mis sur leur liste était « anal ».

Lorsqu'on les a interrogés, ils avaient tous — tous les enfants d’une classe de 20 – vu la sodomie être jouée dans des vidéos pornos. J'ai été stupéfait qu'ils sachent même que cela existe — je n'en avais certainement pas entendu parler à cet âge — a fortiori qu’ils en aient vu et par conséquent peut-être même voulu l’essayer.

Une fille de 15 ans a dit : « Les garçons s’attendent à du sexe porno dans la vraie vie ». Et un garçon – suscitant un chœur d'approbations — a parlé de son dégoût pour les poils pubiens, qu'il a appelés un « gorille ».

Lorsque Jonny a fait remarquer que les poils pubiens étaient normaux dans la vraie vie, les garçons se sont moqués; mais certaines des filles étaient en colère parce que, de toute évidence, le modèle de ce que les garçons attendent des vraies filles avait déjà été établi par la pornographie.

À la fin de cette heure de classe — et de trois autres qui ont suivi avec les autres enfants — j'étais profondément attristé par ce que j'avais vu. Toutefois, même en considérant que les garçons adolescents seront toujours curieux et fascinés par la sexualité, ce qui est maintenant considéré comme « normal » par les jeunes de moins de 18 ans est une vue totalement déformée de l’union intime et de la façon dont les relations doivent être menées.

Il semblait que toute l'attente des enfants en matière de sexualité avait été définie par ce qu'ils voient dans la pornographie en ligne. La conversation était assez horrible, mais le pire était à venir.

Dans la cour, j'ai interviewé un groupe courageux de sept brillants garçons et filles de 14-15 ans pour établir plus en détail cette pornographie en ligne dont ils avaient été témoins.

Un garçon s’est calmement rappelé avoir regardé une scène trop graphique pour être décrite dans un journal familial, mais qui avait impliqué un animal.

« Vous regardez de la bestialité? », demandai-je. « C'est illégal. Où trouvez-vous ce genre de choses? »

« Facebook », dit le garçon. « Cela apparaît juste en haut que vous le vouliez ou non, parfois via des publicités. Vous n'avez pas de contrôle sur ça. »

Une jeune fille a ajouté : « Sur Facebook, vous faites défiler et c’est là. Si un de vos amis aime ça, cela apparaît sur votre page d'accueil. »

Ces enfants étaient équilibrés, intelligents et bien informés. Ils étaient les plus doués et sympas de l'école. Ils sont issus de ménages ordinaires, qui travaillent dur. Ce n'était pas « la Grande-Bretagne brisée ».

Certains ont été manifestement choqués par ce qu'ils ont vu sur Internet.

« Je trouve que c'est sale et inquiétant », a dit un garçon de 15 ans. « J'essaie de ne pas regarder, mais les gens continuent de se l'envoyer l’un l'autre. Ils envoient des courriels avec des liens dégoûtants sur les téléphones mobiles des autres pour choquer ».

Une jeune fille a mis sa tête dans ses mains et a dit : « C'est tout simplement dégoûtant ».

Il est assez horrible pour les parents de savoir que les enfants peuvent obtenir de la pornographie via Internet. Mais de penser qu'ils l'obtiennent à partir de Facebook — le moyen d’échange des réseaux sociaux, devenu un incontournable universel pour les adolescents du monde entier — va semer la terreur dans leurs cœurs.

J'ai demandé aux adolescents : « Sur une échelle d’un à dix, quelle est la probabilité, selon vous, que les garçons et les filles de votre âge regardent du porno en ligne? » La réponse fut un chœur de dix, neuf et un huit.

Quand j'ai demandé aux enfants s'il y avait un contrôle parental sur l'internet à la maison, ils ont tous dit non, que leurs parents leur faisaient confiance. Ils ont tous admis que leurs parents n'avaient aucune idée de ce qu'ils regardent, et seraient choqués s'ils le savaient.

Ce que j'ai vu à l'école est terrible, mais malheureusement ce n'est pas inhabituel.

Les résultats ont été confirmés par une enquête auprès de 80 garçons et filles âgés de 12 à 16 ans, commandée pour l'émission de télévision.

Elle montre que la grande majorité des adolescents britanniques ont vu des images sexuelles en ligne, ou des films pornographiques.

Selon l'enquête, les garçons semblent largement heureux de regarder du porno — et étaient deux fois plus susceptibles que les filles de le faire —, mais les filles sont beaucoup plus désorientées, en colère et effrayées par l'imagerie sexuelle en ligne. Plus elles en voient, plus elles le ressentent.

Mais quel impact cette alimentation régulière de dépravation en ligne a-t-elle sur les attitudes des garçons et des filles à l'égard des relations dans la vie réelle, et sur leur estime de soi?

Cela pourrait-il avoir un impact encore plus large sur leur vie en anéantissant leur capacité à fonctionner dans le monde, à acquérir une bonne formation et à trouver des emplois?

Ce que j'ai découvert m'a vraiment choqué et attristé.

Peut-être êtes-vous surpris. Après tout, de 2003 à 2010, j’ai édité le magazine pour gars Loaded.

Avec ses fréquentes photos suggestives ou de nus en double page, j’étais déjà accusé d'être un pornographe doux, et après avoir quitté Loaded j’étais tourmenté à l’idée que mon magazine avait peut-être aiguillé toute une génération sur la pornographie en ligne plus explicite.

Dans le documentaire, je pars en voyage pour répondre à la question : la pornographie est-elle inoffensive ou bien néfaste, dans la vie ?

Mon intérêt était aussi profondément personnel, car mon fils Sonny, un beau petit garçon, a désormais quatre ans. Même s'il ne fait que commencer l'école primaire, le Commissaire à l'enfance estime que les garçons sont actuellement exposés à la pornographie en ligne dès l’âge de dix ans.

Je voulais savoir ce que je pouvais faire pour protéger mon propre fils d'une exposition apparemment inévitable à la pornographie dure d’ici seulement quelques années.

Autrefois, je doutais que la pornographie ait un pouvoir aussi néfaste que le suggèrent les grands titres et David Cameron – celui-ci a récemment déclaré qu'elle « corrode l’enfance ». Dans le passé, j’ai même défendu la pornographie dans des débats à l'université, à la télévision et à la radio. Je prétendais que c'était notre liberté de choix d’en regarder et j’ai dit qu'elle pourrait réellement apporter quelque chose aux relations entre adultes.

Mais ce que j'ai vu au cours de la réalisation du film a changé pour toujours mon opinion sur la pornographie.

Les histoires vraies de garçons que j'ai rencontrés et dont la vie a été totalement envahie par la pornographie ne m’ont pas seulement ému aux larmes, mais m’ont aussi mis incroyablement en colère contre ce qui arrive à nos enfants.

Et les expressions de dégoût sur le visage de ces pauvres filles dans la cour m’ont rendu furieux.

J’ai l’impression que la sexualité de toute une génération a été détournée par une pornographie en ligne grotesque.

Pour savoir ce que la pornographie fait aux jeunes hommes, et aux jeunes filles avec lesquelles ils sont en relations, nous leur avons parlé via des forums en ligne; et nous avons découvert qu'il y avait beaucoup de jeunes vies gravement ravagées par une relation excessive, malsaine avec la pornographie qui peut commencer dès l'âge de 12 ans.

Nous avons appris que certains avaient perdu leur emploi, d'autres avaient rompu des relations, échoué à des examens ou se sont endettés gravement à cause de la pornographie.

Prenez cet homme de 19 ans que j'ai appris à connaître. Il était beau, s’exprimait bien et avait un emploi à plein temps comme apprenti électricien. Mais sa vie était dominée par son habitude porno.

« Je passe chaque instant de libre à regarder de la pornographie, dit-il. C’est extrême. Je n’arrive pas à maintenir une relation plus de trois semaines. Je veux faire le sexe porno avec de vraies filles, mais les relations sexuelles avec elles ne sont pas aussi bonnes que le porno. »

Après avoir établi, comme le récent rapport du Commissaire aux enfants, que « fondamentalement, le porno est partout », nous avons décidé de découvrir ce que toute cette pornographie faisait à leur cerveau.

Cela avait-il un effet quelconque? Cela pourrait-il créer une dépendance?

Nous avons rencontré Dr Valerie Voon, neuroscientifique de l'Université de Cambridge et autorité mondiale en matière de toxicomanie.

Puis, pour la première étude de ce genre, nous avons recruté 19 utilisateurs pornos lourds qui estimaient que leur habitude était hors de contrôle et dont Dr Voon a examiné l’activité cérébrale tandis qu’ils regardaient, parmi d’autres choses, de la pornographie dure.

Elle leur a montré une variété d’images, des images fixes et des vidéos.

Celles-ci étaient aussi bien des images connues pour exciter tous les hommes, comme des liasses de billets de 50 £ et des sports extrêmes en action, que des paysages et fonds d'écran banals; mais toutes étaient intercollées avec des vidéos de pornographie dure, et des photos de femmes habillées ou nues.

Les façons dont leurs cerveaux ont répondu à cette imagerie variée ont été comparées avec les réponses d'un groupe de volontaires sains.

Dr Voon était intéressée par une région particulière du cerveau appelée le striatum ventral — le « centre de récompense » — où l’impression de plaisir est produite. C'est une des zones (du cerveau) dans laquelle un toxicomane va réagir plus intensément (que les non-toxicomanes) aux représentations visuelles de sa dépendance — qu'il s'agisse d'une seringue ou d’une bouteille de vodka.

Ce que nous avons découvert est une révélation. Lorsqu'on leur a montré de la pornographie, le centre de récompense des volontaires sains a à peine réagi, mais celui des utilisateurs compulsifs de porno s’est illuminé comme un sapin de Noël.

Les cerveaux des utilisateurs compulsifs de pornographie ont montré clairement un parallèle avec ceux qui sont aux prises avec des problèmes de toxicomanie.

Toutes les personnes impliquées dans le projet ont été étonnées, même Dr Voon, qui a même admis qu'au départ elle avait été « sceptique et ambivalente » au sujet de l'étude.

Si la pornographie a le pouvoir insidieux d’être addictive, alors laisser nos enfants en consommer librement via Internet, c'est comme laisser de l'héroïne traîner à la maison, ou distribuer de la vodka aux portes de l'école. Et cet effet toxique a un effet direct dans la vie des jeunes filles.

Le témoignage le plus choquant est venu du professeur Gail Dines. Considérée comme le chef de file mondial de la campagne anti- pornographie, elle a interviewé des milliers d'hommes et de femmes sur la sexualité et la pornographie.

« Quand vous interviewez les jeunes femmes sur leurs expériences sexuelles, vous constatez un niveau accru de violence : une sexualité violente, brutale », dit-elle.

 « C'est directement en raison de la pornographie; les jeunes garçons prennent leurs exemples sexuels des hommes (qu’ils voient) dans la pornographie et ceux-ci agissent comme s'ils étaient des psychopathes sexuels. »

« La pornographie est en train de traumatiser sexuellement une génération entière de garçons. »

En discutant avec des experts de la dépendance sexuelle, comme le professeur John E Grant de l'Université de Chicago, Dr Paula Hall, thérapeute renommée de la dépendance sexuelle au Royaume-Uni, et le professeur Matt Field de l'Université de Liverpool, nous avons appris que le cerveau de l'adolescent est particulièrement vulnérable à la dépendance.

Le centre de récompense du cerveau est pleinement développé lorsque nous atteignons l’âge de l’adolescence, mais la partie du cerveau qui régule nos pulsions — le cortex préfrontal — n'est pas pleinement développée avant la mi-vingtaine. Les cerveaux des adolescents ne sont donc pas câblés pour dire « stop », ils sont câblés pour vouloir plus. Les implications de cette étude sont profondément troublantes.

Alors, qui va prendre la responsabilité de protéger nos enfants jusqu'à ce qu'ils soient assez âgés pour le faire eux-mêmes?

À l'ère de l’Internet, nos enfants se tournent vers la pornographie en ligne pour une éducation sexuelle alternative — le pire endroit où ils puissent aller.

Le Mail a crié victoire en juillet quand David Cameron a annoncé que, d'ici la fin de 2014, les 19 millions de foyers britanniques actuellement connectés à Internet seront contactés par leur serveur et devront choisir de faire activer ou non les filtres favorables à la famille qui bloquent tous les sites pornographiques.

Cependant, notre émission de télévision a montré que des enfants résolus trouveront toujours un moyen de contourner les blocages en ligne.

En fin de compte, la responsabilité nous incombe à nous, les parents. L’ère de la naïveté est révolue.

Comme beaucoup de parents, je crains que l'enfance de mon garçon puisse être emportée par la pornographie. Nous devons donc nous battre.

Nous avons besoin de devenir futés en informatique et, bien que cela fasse grincer des dents, nous sommes la première génération qui devra parler à ses enfants de la pornographie.

Nous devons dire à nos enfants que la sexualité pornographique est fausse et que la vraie sexualité est une question d'amour, pas de concupiscence.

En leur parlant, ils ont une chance. Si nous nous cachons la tête dans le sable, nous ne tromperons que nous-mêmes.

L’émission Porn On The Brain (Le porno sur le cerveau) a été diffusée le lundi 30 septembre à 10 h sur Channel 4 dans le cadre de la Campagne de Channel 4 pour la vraie sexualité.

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