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Enceinte, elle refuse des traitements de chimio pour protéger son enfant. Elle ne regrette rien même si elle est maintenant condamnée à mourir

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Par Lisa Bourne de LifeSiteNews - Traduit par Campagne Québec-Vie

Ashley Caughey, une jeune mère cancéreuse de Californie, a délibérément renoncé à suivre des traitements pouvant lui sauver la vie afin de protéger la vie de son enfant à naître. De plus, elle avoue qu’elle ne regrette pas d’avoir pris une telle décision.

Selon ABC 8 News, la décision prise par Ashley de donner préséance à sa fille Paisley sur ses traitements de chimiothérapie lui est venue tout naturellement, tout en étant consciente des conséquences néfastes qui pourraient en découler. Et elle demeure convaincue d’avoir pris la bonne décision.

«Je n’en changerais rien» dit-elle, en ajoutant «c’est la plus belle petite fille que je puisse avoir et lorsque je la regarde je me dis que c’était bien là ce que je devais faire.»

Son mari, Jonathan, est du même avis.

«Chaque fois que je la regarde, que je la prends dans mes bras ou tout simplement pense à elle» dit-il «elle me fait chaud au cœur. C’est un véritable petit ange.»

Ashley Caughey a su qu’elle avait un cancer terminal des os alors qu’elle en était à sa dixième semaine de grossesse. Les médecins lui annoncèrent alors qu’elle devait choisir entre l’enfant à naître et les traitements de chimio. Elle opta résolument pour l’enfant.

«Ce n’est pas que j’étais contre les traitements mais je voulais attendre que l’enfant soit hors danger avant de les commencer.»

Après la naissance de l’enfant en juin 2014, les parents ont malheureusement appris que le cancer s’était propagé dans tout le corps d’Ashley.

Selon le Daily Mail, les médecins ont annoncé à la mère de 24 ans qu’elle n’avait que quelques mois à vivre.

Loin de se décourager, le couple a devancé la date de leur mariage et c’est ainsi que son fils de six ans, Braiden, a accompagné sa mère lors de la cérémonie.

Ashley est heureuse d’avoir donné la vie à ses enfants et de pouvoir maintenant leur montrer comment vivre.
«Je suis contente de ce que mes enfants vont pouvoir assister à mon combat plutôt que de l’apprendre plus tard par personnes interposées. Ils pourront constater par eux-mêmes l’amour que j’ai pour eux. Paisley saura ainsi toute l’affection que je lui porte.»

Contemplant leur petite, les parents reconnaissent qu’ils ont pris la bonne décision malgré les dures conséquences et leur moral demeure très positif.

«Voir les choses négativement ne peut que les rendre pires» dit Jonathan Caughey « et il y a toujours place pour l’espérance, voire un miracle!»

Si vous désirez aider financièrement la famille Caughey, vous n’avez qu’à cliquer ici.

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Agressée sexuellement pendant un voyage d’affaires… Mon mari et moi avons choisi la vie!

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Par Jennifer Christie de SaveThe1.com, traduit par Campagne Québec-Vie

En janvier, l’an dernier, j’étais en voyage d’affaires et je restais dans un petit hôtel d’une ville universitaire. D’habitude, je suis plus consciente de mon environnement, mais il neigeait et ventait tellement fort ce jour-là que je n’aurais pas pu l’entendre arriver même s’il avait été bruyant. Tout est arrivé si rapidement. J’ai ouvert la porte, je me suis retournée pour la fermer et il était là, un homme immense. Je n’ai pas eu peur tout de suite, j’étais simplement perplexe. En l’espace de quelques secondes, il m’a frappée au visage. Je ne me rappelle pas avoir été tirée hors de la chambre, mais on m’a trouvée dans la cage d’escalier. Je ne sais pas pourquoi, j’essayais peut-être de trouver de l’aide.

Les tests de la trousse médico-légale se sont tous révélés négatifs. Pas de VIH, de gonorrhée, de chlamydia, de syphilis, d’herpès ou de dizaines d’autres choses dont je n’avais jamais entendu parler. Dieu est bon.

Le mois suivant, je travaillais sur un bateau de croisière. Atteinte de dysenterie dès le deuxième jour, je n’allais toujours pas mieux malgré mes antibiotiques. On m’a donc emmenée dans ce qui servait d’hôpital à Carthagène en Colombie. Comme on craignait une obstruction abdominale, on m’a fait passer une échographie. C’est là qu’on a vu le petit pois, mon fils. Joyeuse Saint-Valentin.

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‘La plus grande marche pour les droits humains dans le monde’ : des centaines de milliers se joignent à la Marche pour la vie de Washington

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Par Kirsten Andersen de LifeSiteNews, traduit par Campagne Québec-Vie

La 42ème Marche pour la vie a débuté ce jeudi à Washington, D.C., avec un rassemblement d’une heure sur l’Esplanade Nationale (National Mall), alors que des centaines de milliers de militants pro-vie se sont réunis sous un ciel ensoleillé et des températures élevées pour entendre les discours des politiciens pro-vie et d’éminents dirigeants du mouvement pro-vie.

Le rassemblement s’est ouvert par une bénédiction de l’archevêque catholique romain de Louisville (Kentucky), Joseph Kurtz, qui était entouré de religieux catholiques et orthodoxes, pendant qu’il guidait la foule en prière et implorait à Dieu de bénir la marche.

Après la bénédiction, le président du conseil d’administration de la Marche pour la vie, Patrick Kelly, a pris la parole pour accueillir les manifestants, en prêtant une attention particulière à l’écrasante proportion de jeunes. « Quand je regarde cette énorme foule, je vois que le vent est en train de tourner en Amérique », a déclaré M. Kelly. « La Marche pour la vie devient de plus en plus grande et de plus en plus jeune à chaque année ».

« L’histoire est de notre côté », a affirmé M. Kelly, « parce que l’histoire est toujours du côté de ceux qui luttent pour la dignité humaine et la vie humaine ». Il a dit aussi qu’après quatre décennies, la Marche « est devenue la plus grande marche pour les droits humains dans le monde ».


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« Elle était vivante et pleurait » : Elle naît vivante après un avortement raté et on la laisse mourir. Une infirmière spécialisée en avortements nous raconte son histoire

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Publié sur LiveActionNews, traduit par Campagne Québec-Vie

Il y a 30 ans, Janet Rogers* travaillait dans une clinique d’avortements. Elle nous confie aujourd’hui son histoire.

« Mon mari était résident en médecine et je venais d’obtenir “l’emploi de mes rêves” dans un hôpital d’Oakland avoisinant. Je croyais en la cause de l’avortement et ainsi je sentais pouvoir en faire partie.

J’ai été engagée comme infirmière-chef à cette clinique spécialisée en avortements tardifs. J’ai passé les 30 premiers jours à travailler durant le quart de jour afin de me familiariser avec mes nouvelles responsabilités. Je secondais le médecin lors des procédures auxquelles j’assistais, comme l’injection fœtale, l’algue, etc. Durant le quart de jour, je n’ai jamais vraiment assisté au début des contractions ou à la phase finale de l’interruption de la grossesse. Je n’étais pas à l’aise, mais je me disais que c’était simplement nouveau pour moi et qu’il me fallait prendre de l’expérience.

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Le Pape François défend la vie humaine et la saine sexualité durant sa visite aux Philippines

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Une adaptation d'un texte du blogue Rorate Caeli

Les passages les plus importants sont en caractères gras. Tous les textes viennent directement du site de nouvelles du Vatican, version française; toutefois quelques mots ont été remplacés pour traduire avec plus de précision les paroles originales du Saint Père. Le discours au Mall of Asia Arena a été prononcé en deux langues: ce fut un mélange du texte préparé en anglais, avec des remarques improvisées en anglais et (surtout) en espagnol, tandis que Mgr Mark Miles en donnait sur place la traduction anglaise. Le site du Vatican a toutefois, par la suite, traduit toutes les interpolations espagnoles.

***

Je voudrais maintenant m'adresser aux jeunes prêtres, religieux et séminaristes présents. Je vous demande de partager la joie et l’enthousiasme de votre amour pour le Christ et pour l’Église avec tous, mais surtout avec ceux de votre âge. Soyez présents au milieu des jeunes qui peuvent être désorientés et découragés, et qui cependant continuent de voir l’Église comme leur amie sur le chemin et une source d’espérance. Soyez proches de ceux qui, en vivant au milieu d’une société alourdie par la pauvreté et par la corruption, sont découragés en esprit, tentés de tout laisser tomber, d’arrêter l’école et de vivre dans les rues. Proclamez la beauté et la vérité du message Chrétien à une société qui est tentée par des présentations confuses de la sexualité, du mariage et de la famille, réalités de plus en plus attaquées par des forces puissantes qui menacent de défigurer le plan de Dieu sur la création et de trahir les vraies valeurs qui ont inspiré et donné forme à tout ce qu’il y a de meilleur dans votre culture. 

***

Tout comme le don de la Sainte Famille a été confié à saint Joseph, ainsi le don de la famille et sa place dans le plan de Dieu nous sont confiés. Chacun de vous, chacun de nous (puisque je fais moi aussi partie d’une famille) a la responsabilité de s’occuper du plan de Dieu. L’Ange du Seigneur a révélé à Joseph les dangers qui menaçaient Jésus et Marie, les obligeant à fuir en Egypte et puis à s’établir à Nazareth. De la même manière, en notre temps, Dieu nous appelle à reconnaître les dangers qui menacent nos propres familles et à les protéger du mal.

Soyons sur nos gardes contre la colonisation par de nouvelles idéologies. Certaines formes de colonisation idéologique sont là pour détruire la famille. Elles ne sont pas nées de rêves, de prières, de proximité avec Dieu ou de la mission que Dieu nous a confiée; elles viennent de l’absence de tout cela, et pour cette raison je dis qu’elles sont des formes de colonisation. Ne perdons pas la liberté de la mission que Dieu nous a donnée, la mission de la famille. Tout comme notre peuple, à un certain moment de son histoire, a été assez mature pour dire «non» à toutes les formes de colonisation politique, ainsi dans nos familles nous devons être très sages, très perspicaces, très forts, afin de dire «non» à toutes tentatives de colonisation idéologique de nos familles. Nous devons demander à Saint Joseph, l’ami de l’ange, de nous envoyer l’inspiration nécessaire pour savoir quand nous pouvons dire «oui» et quand nous devons dire «non». 

Les pressions sur la vie de la famille sont aujourd’hui nombreuses. Ici aux Philippines, d’innombrables familles souffrent encore des conséquences de catastrophes naturelles. La situation économique a provoqué la désintégration des familles avec l’émigration et la recherche d’un emploi. En outre, des problèmes financiers étreignent beaucoup de foyers. Tandis que trop de personnes vivent dans la pauvreté extrême, d’autres sont saisies par le matérialisme et par des styles de vie qui détruisent la vie familiale et les exigences les plus fondamentales de la morale chrétienne. Ce sont là des formes de colonisation idéologique. La famille est aussi menacée par les efforts croissants de certains pour redéfinir l’institution même du mariage à travers le relativisme, la culture de l’éphémère et un manque d’ouverture à la vie.

Je pense au Bienheureux Paul VI. À une époque où le problème de la croissance de la population était soulevé, il a eu le courage de défendre l’ouverture à la vie dans les familles. Il connaissait les difficultés rencontrées dans chaque famille; c’est pourquoi dans son Encyclique il a été très miséricordieux envers des cas particuliers, et a demandé aux confesseurs d’être très cléments et compréhensifs en traitant des cas particuliers. Mais il avait aussi une vision plus large. Il voyait les peuples de la terre, et il voyait ce danger: des familles seraient détruites parce qu’elles n’avaient pas d’enfants. Paul VI était courageux; il était un bon pasteur et a averti son troupeau que des loups s’en venaient. De sa place au ciel, puisse-t-il bénir cette soirée! 

Notre monde a besoin de bonnes et fortes familles pour vaincre ces menaces! Votre pays a besoin de familles saintes et pleines d’amour pour protéger la beauté et la vérité de la famille dans le plan de Dieu, et constituer un soutien ainsi qu’un exemple pour les autres familles. Chaque menace à la famille est une menace à la société elle-même. L’avenir de l’humanité, comme Saint Jean-Paul II l’a souvent dit, passe par la famille (Familiaris Consortio, 85). L’avenir passe par la famille. Protégez donc vos familles! Protégez vos familles! Voyez en elles le plus grand trésor de votre nation et nourrissez-les toujours de la prière et de la grâce des sacrements. Les familles auront toujours leurs épreuves, mais elles n’ont pas besoin que vous leur en rajoutiez d’autres! Au contraire, soyez des exemples vivants d’amour, de pardon et d’attention. Soyez des sanctuaires de respect pour la vie, en proclamant la sacralité de chaque vie humaine depuis la conception jusqu’à la mort naturelle. Quel grand don ce serait pour la société, si chaque famille Chrétienne vivait pleinement sa noble vocation! Alors, levez-vous avec Jésus et Marie, et préparez-vous à parcourir la route que le Seigneur trace pour chacun de vous.

Enfin, l’Évangile que nous avons écouté nous rappelle que notre devoir de Chrétiens est d’être des voix prophétiques au sein de nos communautés. Joseph a écouté la voix de l’Ange du Seigneur et a répondu à l’appel de Dieu de prendre soin de Jésus et de Marie. Ainsi, il a joué son rôle dans le plan de Dieu et il est devenu une bénédiction non seulement pour la Sainte Famille, mais une bénédiction pour toute l’humanité. Avec Marie, Joseph a servi de modèle pour l’Enfant Jésus pendant qu’il grandissait en sagesse, en âge et en grâce (Luc, 2:52). Quand les familles donnent naissance aux enfants, les éduquent à la foi ainsi qu’aux valeurs saines, et leur enseignent à offrir leur contribution à la société, elles deviennent une bénédiction pour notre monde. Les familles peuvent devenir une bénédiction pour toute l’humanité! L’amour de Dieu devient présent et actif à la manière dont nous nous aimons et par les bonnes œuvres que nous réalisions. Nous faisons croître le royaume du Christ en ce monde. En faisant cela, nous nous montrons fidèles à la mission prophétique que nous avons reçue dans le baptême.

***

Le Christ Enfant est le protecteur de ce grand pays. Quand il est venu dans le monde, sa vie a été menacée par un roi corrompu. Jésus lui-même a eu besoin d’être protégé. Il a eu un protecteur terrestre: saint Joseph. Il a eu une famille terrestre, la Sainte Famille de Nazareth. Alors il nous rappelle l’importance de protéger nos familles, et ces plus grandes familles que sont l’Église, la famille de Dieu, et le monde, notre famille humaine. Malheureusement, de nos jours, la famille a trop souvent grand besoin d’être protégée contre les attaques insidieuses et les programmes contraires à tout ce que nous tenons pour vrai et sacré, tout ce qu’il y a de plus beau et de plus noble dans notre culture. 

Dans l’Évangile, Jésus accueille les enfants, il les embrasse et les bénit (Marc 10:16). Nous devons, nous aussi, protéger, guider et encourager nos jeunes, en les aidant à construire une société digne de leur grand héritage spirituel et culturel. En particulier, nous devons regarder chaque enfant comme un don devant être accueilli, chéri et protégé. Et nous devons prendre soin de notre jeunesse, en ne permettant pas que lui soit volée l’espérance, et qu’elle soit condamnée à vivre dans la rue. 

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“Ceci est un viol, par définition » - Les dossiers indiquent que le Royaume-Uni donne des implants contraceptifs aux enfants de 10 ans

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Par Steve Weatherbe, paru sur LifeSiteNews, traduit par Campagne Québec-Vie

On injecte à des filles britanniques d’à peine 10 ans des implants contraceptifs de longue durée qui n’ont été jamais encore testés sur des personnes âgées de moins de 18 ans – et cela, avec l’argent des contribuables.

Des organisations pro-vie et pro-famille se sont prononcées contre ces révélations, mises au jour au cours d’une enquête du Daily Mail, car ils soutiennent que cette pratique encourage l’exploitation des filles mineures à des fins sexuelles.

« Les médecins qui font cela pensent aider les jeunes filles à gérer leur vie sexuelle, mais en fait, ils font partie du problème, en encourageant leur sexualisation et la sexualisation de la culture », a dit à LifeSiteNews le secrétaire général de la Société pour la protection des enfants non-nés, Paul Tully.

Norman Wells, du Family Education Trust, a convenu. « Injecter des implants contraceptifs aux jeunes filles est tout simplement indéfendable. Cela leur donne le feu vert pour qu’elles se livrent à des activités sexuelles illégales et les prive de la protection que la loi sur l’âge du consentement vise à donner ». L’âge du consentement est de 16 ans.

Et la Dr. Donna Harrison, directrice exécutive de l’Association américaine des obstétriciens et gynécologues pro-vie, a dit à LifeSiteNews que, dans aucun cas, on devrait permettre à un enfant de 10 ans de s’engager dans des activités sexuelles. « Un enfant de 10 ans sexuellement actif est, par définition, victime de violence, abusé. Les enfants de 10 ans ne peuvent pas donner un consentement éclairé, et donc, ne peuvent certainement pas donner leur consentement à une activité sexuelle ».

Selon le Daily Mail, depuis 2010, trois filles de 10 ans ont reçu l’implant (une forte dose de l’hormone progestérone), ainsi qu’une fille de 10 ou 11 ans, 53 de 12 ans, 281 de 13 ans, 3000 filles âgées de 14 ans et 6 300 de 15 ans.

Bien que jamais testé sur une personne de moins de 18 ans, l’implant est connu pour causer des nausées, des sautes d’humeur, de l’acné, et des maux de tête chez les adultes. Le Daily mail a cité plusieurs sources anonymes en faveur de cette pratique, y compris une de l’Université de Leicester, qui a implanté une des filles de 10 ans. Il ou elle a dit : « Seulement dans des circonstances extrêmement rares une patiente de moins de 13 ans recevrait un implant contraceptif », tandis qu’un fonctionnaire de la santé a affirmé que la police, les travailleurs sociaux et les parents seraient tous informés.

Le problème avec cette affirmation, a dit Tully, est que la loi n’exige pas que les parents soient informés quand on donne à une mineure des contraceptifs de toute nature ou lorsqu’elle se fait avorter, si le docteur juge que l’enfant est suffisamment mature pour prendre la décision.

La peur de Tully est que la prescription de contraception aux filles sous l’âge du consentement légal permette aux prédateurs de les forcer à une activité sexuelle sans crainte d’être découverts. « Ceci est susceptible d’être considéré comme un feu vert par ceux qui souhaitent exploiter ces filles ».

De plus, dit-il, la prescription de contraceptifs aux préadolescentes favorisera l’agenda de certains groupes de pression qui ont comme but de réduire l’âge du consentement. « Il y a une pression constante sur les plus jeunes pour qu’ils s’engagent dans l’activité sexuelle de plus en plus tôt », a-t-il affirmé. Non seulement les organisations, telles que l’Association de planification familiale, mais aussi les enseignants, les écoles, les autorités judiciaires, les industries de la publicité et du cinéma, promeuvent la sexualisation des jeunes. Il ajoute également : « pour une raison que j’ignore, l’âge de la ménarche (l’apparition des menstruations) est en train de baisser chez les filles britanniques. Cela veut dire que des filles de 10 ou 11 ans pourraient tomber enceintes et donc, la contraception semble à plusieurs une mesure simplement préventive».

« Notre préoccupation est que l’enfant prenant des contraceptifs soit beaucoup plus vulnérable aux pressions pour avoir des relations sexuelles et pour se faire avorter » a également souligné Tully.

Tully a aussi fait savoir qu’il y a de la pression sur les professions de conseillers, médicales, et juridiques pour qu’elles reconnaissent « de facto une réduction de l’âge du consentement de 16 à 13 ans ». Non seulement les défenseurs des libertés civiles, mais aussi des groupes religieux comme les quakers et les méthodistes en Grande-Bretagne étaient favorables dès 1972 à une réduction de l’âge du consentement à 14 ans, en reconnaissance des pratiques des adolescents mêmes. Mais un sondage de la BBC en 2010 a montré que 84 pourcent des Britanniques s’y opposent.

Tully a dit que les médecins, les infirmières scolaires, les travailleurs sociaux, et la police devraient tous répondre aux enfants de moins de 16 ans qui cherchent des contraceptifs en les conseillant; il insiste qu’un effort devrait être fait pour qu’ils changent leur comportement. « En général, on devrait faire respecter la loi, mais je ne dis pas qu’il devrait y avoir beaucoup de poursuites ».

Le Dr. Harrison a pris une position plus dure : « Cela devrait être un cas criminel d’agression sexuelle d’enfants. Les médecins qui administrent ces contraceptifs à action prolongée sans faire intervenir la police et sans qu’il y ait une enquête devraient être considérés complices dans le crime d’agression sexuelle aux enfants ».

Si c’est le parent ou le gardien ou la gardienne de la jeune fille qui donne son consentement, un médecin doit informer la police sur des soupçons de trafic d’enfants, a ajouté le Dr. Harrison. « Il n’y a aucune circonstance dans laquelle il est justifiable de permettre à une fille de 10 ans de subir une exposition continue à des activités sexuelles. Zéro. Aucune. Ceci, par définition, est un viol ».

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Je ne suis pas Charlie

Je_ne_suis_pas_Charlie-2-61599.jpgLes événements survenus dans les locaux du Charlie Hebdo ont fait couler beaucoup d’encre. Les terroristes ont fait de ces victimes des martyrs du droit au blasphème. Certes, tout être sain d’esprit ne peut qu’être indigné par ce carnage opéré par une bande de gens déséquilibrés, insensibles à l’Esprit de Dieu et sans scrupule. Quoiqu’il en soit, laissez-moi vous expliquer pourquoi je ne suis pas Charlie…

Précision oblige

Avant d’entrer dans le vif du sujet, je veux m’assurer que les lecteurs saisissent bien l’esprit de mon discours. Soyons clairs! Je déplore les actes de barbarie qui sont survenus dans les locaux du Charlie Hebdo, j’en suis attristé, voire même indigné. Pour ma part, je ne puis que compatir avec l’entourage de ces victimes, je partage leur douleur. Les propos désobligeants émis par le Charlie Hebdo ne justifient en rien ces actes cruels. Ils ne méritaient pas un tel sort.

Incohérence des meurtriers

Cet attentat démontre à quel point les terroristes islamiques sont incohérents. Dans ma compréhension de l’Islam, un vrai disciple d’Allah devrait exercer miséricorde aux caricaturistes qui dessinent des images de son prophète et non les abattre cruellement. Effectivement, puisque le Coran affirme qu’Allah est miséricordieux, son disciple doit en suivre l’exemple, non? Ainsi donc, ces terroristes ne peuvent pas s’identifier à un dieu miséricordieux, un dieu cruel certes, mais du moins, pas le dieu qu’ils revendiquent. Cela démontre que les auteurs de ces atrocités sont des gens cruels, irrévérencieux envers leur dieu et incohérents.

Droit au blasphème

Les événements du Charlie Hebdo ont indigné des millions d’êtres humains et ce, avec raison. De ce fait, il est tout à fait justifié de condamner à l’unisson ces actes de méchanceté. Par contre, là où je crois que la population s’égare c’est lorsqu’elle se dit Charlie. Effectivement, elle mêle liberté d’expression et droit au blasphème. Dans une société civilisée, nous devons user de civisme et de civilité. Nous avons le droit, par notre conscience, de nous opposer aux idées, aux croyances et aux valeurs des autres. Cependant, cela ne nous donne aucunement le droit d’être disgracieux, voire irrespectueux envers ceux qui ne partagent pas les mêmes idées que les nôtres. Accorder le droit au blasphème dénature le civisme. Or, la liberté d’expression se doit d’être accompagnée de civisme spécialement dans une société qui croit à la dignité humaine et le respect des institutions qui la composent. C’est pourquoi, en valorisant le droit au blasphème Charlie Hebdo perd mon appui; sa philosophie va à l’encontre de mes valeurs. En valorisant le droit au blasphème, Charlie Hebdo n’est plus un outil de critique, il devient un agresseur. En étant agresseur, il provoque l’affrontement.

Légitimer le non-sens

De son côté, une société qui encourage le droit au blasphème vénère une culture de confrontation, de provocation et de mort. Le roi Salomon disait que tous ceux qui s’égarent de la sagesse encensent la mort (Proverbes 8 :35-36). Ainsi, en légitimant le droit au blasphème on établit le non-sens comme un paramètre acceptable de notre société. Légitimer le non-sens démontre dans quel chaos existentiel nous habitons. Ce que le Québec a besoin de valoriser, dans tous nos débats de société, c’est : le respect, la dignité, la noblesse et l’élégance. C’est ainsi que nous allons inspirer les uns et convaincre les autres.

Éthique d’expression

Rire, caricaturer, questionner, critiquer et s’opposer font partie des droits légitimes des êtres humains. Je suis un des premiers à les revendiquer. Maintenant, est-ce possible que tout cela s’exerce civilement, décemment et dignement ? Si la réponse est oui, le droit au blasphème ne devrait plus être valorisé au Québec. Une culture saine et libre parle d’éthique d’expression plutôt que de droit au blasphème, fierté oblige; voilà pourquoi je ne suis pas Charlie.

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Un rapport : près de 650 bébés sont euthanasiés chaque année en Hollande

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Par Thaddeus Baklinski, publié sur LifeSiteNews -- traduit par Campagne Québec-Vie

L’organisation professionnelle des médecins de Hollande (Royal Dutch Medical Association, en néerlandais KNMG) rapporte que pas moins de 650 bébés sont euthanasiés chaque année aux Pays-Bas sous prétexte qu’ils sont souffrants ou que leur mort imminente due à des causes naturelles provoque chez leurs parents une détresse insupportable.

Dans la déclaration de principes de cet organisme intitulée « Décisions médicales concernant la vie des nouveau-nés présentant de graves anomalies », on explique qu’une injection mortelle pour euthanasier un bébé est moralement acceptable lorsque « la période d’étouffement et de mort lente persiste et que, malgré les soins accordés, la mort éventuelle s’annonce et que cette situation provoque une souffrance intolérable aux parents ».

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Ministre de l’éducation : les écoles catholiques devront enseigner le nouveau programme d’éducation sexuelle

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Par Pete Baklinski, LifeSiteNews -- traduit par Campagne Québec-Vie

Les parents catholiques de l’Ontario qui espèrent que leurs enfants fréquentant une école catholique soient épargnés du programme explicite d’éducation sexuelle, qui prétendument enseignerait à leurs enfants à propos de la masturbation, à s’interroger sur leur identité sexuelle en tant qu’homme ou femme, et à propos des diverses structures familiales sont laissés pour compte.

La Ministre de l’éducation, Liz Sandals, a déclaré hier à l’émission ‘The Agenda’ de TVO que les écoles catholiques ne seront pas en mesure de se retirer du programme qui est imposé aux écoles ontariennes par la Premier Ministre lesbienne, Kathleen Wynne.

« Il y a seulement un programme, et c’est notre espoir que les quatre systèmes [anglais et français catholiques; anglais et français publics] utiliseront le même document du programme ».

La Ministre a indiqué que même si le système scolaire catholique pourra fournir, à travers son propre programme de vie familiale, ses ‘commentaires’ sur le programme d’éducation mandaté par le gouvernement, il ne lui sera pas permis de changer quoi que ce soit et devra ‘livrer’ l’éducation sexuelle telle quelle.

Si le programme est à l’image de son prédécesseur, mis en veilleuse en 2010 suite à la réaction négative des parents, il contiendra probablement des éléments contraires à l’enseignement sexuel et moral catholique, tels l’approbation de la masturbation, du sexe anal et oral, de l’homosexualité et de la contraception.

La Ministre a défendu la décision d’implanter le programme d’éducation sexuelle pour l’année scolaire 2015/16, en disant : « C’est le bon moment de le faire pour les enfants, car les enfants ont besoin de cette information ».

Lorsque l’animateur Steve Paikin a demandé à Mme Sandals de répondre directement aux préoccupations concernant le contenu du programme, lequel « encouragerait activement les enfants de 12 ans à la masturbation comme moyen pour connaître leurs corps et enseignerait aux enfants de huit ans qu’être un homme ou une femme est simplement un construit social », elle n’a pas nié le fait que le programme contiendrait ces composantes. Elle a plutôt éludé la question, disant que de telles informations seraient incluses dans les guides de l’enseignant en tant que « réponse appropriée » si les enfants posaient des questions sur le sujet.

À quelques reprises lors de l’entrevue, Mme Sandals a affirmé que le programme d’éducation sexuelle fournit aux enfants « de bonnes et précises informations » au sujet du sexe, sans dire à partir de quel point de vue ces informations ont été jugées ‘bonnes’ et ‘précises’.

Le géant de l’avortement, Planned Parenthood, a une notion très différente de ce qui constitue une ‘bonne’ éducation sexuelle par rapport à l’Église catholique. Par exemple, alors que Planned Parenthood considère que tuer un enfant à naître par avortement au nom des ‘droits reproductifs’ est une action acceptable et socialement bénéfique, l’Église catholique soutient que l’avortement est toujours et partout intrinsèquement mauvais, car il détruit un être humain. Il ne peut jamais être justifié.
Mme Sandals a également confirmé que le programme enseignerait aux enfants ce que signifie donner son consentement à des relations sexuelles.

« Nous ne devons pas seulement parler des saines relations; nous devons rendre parfaitement clair et explicite que le consentement éclairé est nécessaire [avant de s’engager dans l’activité sexuelle], et nous devons nous assurer que les garçons et les filles obtiennent la même information » a-t-elle ajouté.

Le site LifeSiteNews a plus tôt cette semaine rapporté les réactions des opposants, qui critiquent le fait que le programme, selon eux détourné par des militants avec un agenda homosexuel, enseigne aux enfants au sujet du consentement aux relations sexuelles.

La Dr. Judith Reisman, professeure à l’École de droit de la Liberty University, a alors dit à LifeSiteNews que les ‘pédo-sadistes’ à l’intérieur du mouvement homosexuel s’activent pour « baisser l’âge du consentement et enseigner aux enfants que c’est OK pour eux de consentir à avoir des relations sexuelles avec des adultes ».

« Toute la question est de rendre les enfants disponibles pour le sexe plus tôt. Plus l’enfant est jeune, plus rapidement il peut donner son consentement, et donc le plus vite on peut avoir avec eux des rapports sexuels légaux », a-t-elle dit.

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Quelle est la différence entre l'avortement chimique et la contraception orale d'urgence (COU) ?

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L’avortement chimique et la contraception orale d’urgence (COU) ont en commun un même effet, soit de provoquer l’avortement d’un enfant déjà conçu, avec pour différence que la COU : 

a) est beaucoup moins puissante (à base de levonorgestrel (« Plan B ») ou d’œstrogène avec norgestrel ou levonorgestrel – « Méthode Yuzpe »), d’où la limite de cinq jours pour qu’elle puisse agir, comparativement à jusqu’à cinq et sept semaines d’aménorrhée pour l’avortement chimique (selon qu’il s’agit du cocktail chimique à base de méthotrexate - agent de chimiothérapie non autorisé pour l’avortement mais tout de même utilisé à cette fin - ou à base de RU486 (mifépristone), cocktail anti-ulcère commercialisé un peu partout dans le monde pour l’avortement et pour lequel une autorisation pour le Canada est à l’étude, avec décision de Santé Canada prévue pour l’automne 2014). La COU a un taux d’échec non négligeable d’entre 5 % et 42 %, et Santé Canada a fait ajouter sur son emballage qu’elle est totalement inefficace pour les femmes ayant un indice de masse corporelle très élevé ;

b) a un deuxième effet possible, contraceptif, celui-là, en : i) formant une barrière muqueuse au col de l’utérus pour tenter d’entraver le transport des spermatozoïdes jusqu’à l’ovule et d’empêcher ainsi la rencontre des deux gamètes (conception) ; ii) bloquant ou retardant l’ovulation. 

L’avortement chimique et la COU ont en commun le type de produit chimique utilisé, soit des hormones, ou « stéroïdes » (tout comme la contraception régulière, d’ailleurs). Or, il faut savoir que les hormones sont un élément déterminant de la santé, et que le fait de déranger leur équilibre naturel a un effet très important sur le système immunitaire, entre autres. Il est universellement reconnu que de nombreux cancers sont attribuables à des déséquilibres hormonaux. 

Si la COU est beaucoup plus faible que l’avortement chimique, pour avoir l’effet escompté, elle est tout de même jusqu’à cinquante fois plus forte que la contraception dite « régulière »... 

Ainsi, les femmes décrivent l’expérience de la COU comme « extrêmement pénible », comportant de violentes nausées pouvant durer plusieurs heures, soit bien au-delà du vomissement du contenu de l’estomac, ce qui est exténuant à l’extrême. Les femmes rapportent que la douleur et la souffrance liées à la COU sont comparables à un empoisonnement à l’alcool (lendemain de veille, « gueule de bois »), mais encore dix fois plus souffrant, si c’est possible de concevoir une telle souffrance. 

Et l’avortement chimique, pour sa part, est encore beaucoup, beaucoup plus intense que la COU….Qui veut de cela ? Vraiment ? Qui considère vraiment que la femme mérite une telle punition, une telle torture ? On peut accepter une telle souffrance pour sauver sa vie (chimiothérapie, par exemple), mais à chaque fois que la femme a pris sa pilule contraceptive en retard ou que ses règles sont un tant soit peu retardées et qu’elle soupçonne une grossesse ? On se fie au fait que la femme prend ces produits « en privé » et qu’elle n’aura pas le courage de dénoncer la violence de l’expérience. Eh bien cette souffrance des plus inacceptables pour les femmes doit être connue et reconnue. Le droit au consentement éclairé le commande, ainsi que la présentation des autres options que sont l’adoption ouverte, semi-ouverte ou fermée.

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