Par Jeanne Smits (Reinformation.tv)
Sous la signature d’Audrey Azoulay, directice générale de l’UNESCO, l’agence culturelle de l’ONU vient de publier ses nouvelles normes pour une éducation sexuelle complète, en particulier pour obtenir une meilleure mise en œuvre des Objectifs du développement durable (ODD) qui expriment le plan politique de l’ONU pour 2030. Pour chaque classe d’âge, l’UNESCO prévoit les connaissances et attitudes à inculquer aux jeunes. A l’information sur la prévention des grossesses non désirées (contraception partout, avortement « là où il est légal ») et sur les droits de la santé reproductive s’ajoutent en bonne place l’égalité de genre et la promotion de l’idéologie du genre. Il y en a même pour les enfants de cinq à huit ans.
Dans sa présentation de 139 pages, l’UNESCO insiste lourdement sur le respect de l’orientation sexuelle, le rejet des stéréotypes, le droit de profiter des plaisirs de la chair, le tout habillé d’un discours sur le respect et la responsabilité qu’il ne faut en aucun cas prendre pour une justification de la morale traditionnelle. Au contraire, en prônant une information sexuelle précoce donnée dans le cadre scolaire et non par les parents, c’est une véritable spoliation des droits parentaux qui continue ici d’être organisée en même temps que la prudente éducation à la chasteté est de fait vouée au gémonies.
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L’éducation sexuelle complète, cela commence dès 5 ans à l’école
Ce programme, que l’UNESCO veut voir étendu à tous les enfants de la planète à travers ses directives techniques, cherche à enseigner la sexualité (et l’homosexualité !) dès la grande section. On y prévoit même d’expliquer aux enfants de neuf à 12 ans, garçons et filles, comment repérer les signes de la grossesse…
Cette attaque en règle contre l’innocence prévoit ainsi d’enseigner aux enfants de neuf ans qu’elles sont les modalités du plaisir féminin et masculin et recommande la masturbation – pourvu qu’elle se fasse « en privé ».
Les nouvelles normes de l’UNESCO intègrent l’idéologie du genre pour tous
Dès l’âge de cinq ans, la fameuse théorie ou plutôt idéologie du genre – qui selon nos responsables socialistes en France « n’existe pas » – doit être enseignée à l’école. Ainsi, les enfants de cinq à huit ans doivent pouvoir selon les directives de l’UNESCO « définir le genre et le sexe biologique et décrire leurs différences » en même temps qu’ils seront invités à réfléchir sur leur propre sentiment d’appartenance à un genre. A neuf ans, on leur demandera de « savoir expliquer comment l’identité de genre d’une personne peut ne pas correspondre à son sexe biologique », et surtout de « faire preuve de respect pour l’identité de genre d’autrui ». Le respect des familles « différentes » – homosexuelles notamment – doit quant à lui être inculqué dès l’âge de cinq ans.
L’ensemble des connaissances et attitudes que l’on veut diffuser parmi les enfants au nom des Nations unies feront même l’objet d’évaluation et de vérification, histoire de bien suivre l’intégration de ces nouvelles « valeurs » qui peuvent fort bien être à l’opposé des croyances des parents, comme le notent d’ailleurs les nouvelles normes de l’UNESCO.
Il suffit de feuilleter les manuels scolaires utilisés en France et les programmes officiels pour voir que celle-ci se conforme déjà largement aux exigences idéologiques de la « gouvernance globale ».