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Des sages-femmes ontariennes veulent pouvoir pratiquer des avortements, les pro-vie sont scandalisés

Par Lianne Laurence — traduit par Campagne Québec-Vie

TORONTO, le 13 novembre 2017 (LifeSiteNews) — La direction de l’Association des sages-femmes ontariennes (Association of Ontario Midwives, AOM) fait pression sur le gouvernement des Libéraux pour qu’il modifie les lois de la province de manière à ce que les sages-femmes puissent tuer des bébés in utero, aussi bien que d’aider à les mettre au monde.

La présidente de l’Association, Elizabeth Brandeis, a déclaré à CBC que les sages-femmes montrent un intérêt croissant pour assister les médecins lors d’avortements.

L’idée est dans l’air au sein de l’association depuis que l’AOM a été consultée par le bureau du procureur général et du ministre de la Santé au sujet du projet de loi des Libéraux interdisant la présence de pro-vie à l’extérieur des centres d’avortement, continue-t-elle.

L’Association ontarienne des sages-femmes, forte de 800 membres, se positionne du côté des pro-choix, affirme Mme Brandeis :

« Nous sommes profondément convaincues que les droits concernant la reproduction, qui incluent toute une gamme de choix entourant la maternité, englobent également un accès sécurisé à l’avortement. »

Et les sages-femmes de tout le Canada, pas seulement en Ontario, veulent pouvoir tuer des bébés in utero, selon CBC, qui a également invité Elizabeth Brandeis à s’exprimer pendant le journal télévisé matinal national.

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Katrina Kilroy, présidente de l’Association canadienne des sages-femmes, a affirmé que les sages-femmes ont déjà les connaissances de base pour pratiquer des avortements médicalisés et pourraient être formées pour effectuer des avortements avec la méthode de Karman, par aspiration.

« Ce sujet ne fait pas l’objet de controverses dans le milieu des sages-femmes », a-t-elle affirmé à CBC.

Il y a controverses sur le sujet de l’avortement, affirme un groupe de sages-femmes pro-vie.

Mais ce n’est tout simplement pas vrai, déclare l’association Sages-femmes canadiennes pour la vie (Canadian Midwives for Life, CML).

« La seule raison imaginable pour laquelle l’avortement n’a pas été considéré comme étant un problème controversé dans le milieu des sages-femmes est que celles qui souhaitent s'y objecter se sentent réduites au silence », a affirmé CML dans une déclaration transmise à LifeSiteNews :

« De nombreuses sages-femmes pro-vie auraient l’impression que leur liberté de conscience est menacée si l’avortement venait s’ajouter à leur domaine de pratiques, continue l’association. La diversité des idéologies parmi les sages-femmes n’aboutira probablement jamais à un consensus, mais pour le vrai respect et la sécurité, elle doit être reconnue. »

Et les données montrent une large divergence de points de vue, affirme CML.

Selon une étude de 2011 sur les sages-femmes ontariennes et l’avortement, publiée en 2017 dans le Journal canadien sur la recherche et la pratique des sages-femmes, une majorité significative était soit opposée, soit indifférente au fait d’ajouter la pratique de l’avortement à ses attributions : 32 % étaient contre, 31 % étaient incertaines et 37 % étaient pour.

De plus, 53 % se prononçaient contre la pratique de l’avortement à n’importe quel moment de la grossesse, 24 % étaient incertaines et 23 % étaient pour.

Cinquante-et-un pour cent étaient d’accord avec le fait qu’il serait « émotionnellement difficile » de pratiquer des avortements, 24 % déclaraient avoir des « objections morales » à ce sujet, et 14 % étaient opposées à l’avortement.

Aucune sage-femme canadienne, dont le nombre dépasse les 1 500, n’est autorisée à pratiquer des avortements, d’après le reportage de CBC.

Il leur est permis de pratiquer des soins pendant la grossesse, les travaux de l’accouchement et la naissance, ainsi que les soins postnataux jusqu’à six mois après l’accouchement. Le statut de sage-femme est réglementé par des dispositions provinciales et des ordres professionnels réglementaires.

Le ministre déclare que ce n’est pas à l’ordre du jour… mais…

Le ministre de la Santé de l’Ontario, Eric Hoskins, a déclaré à CBC que son ministère était en train de travailler avec l’association des sages-femmes pour élargir leur champ de compétences, notamment à la pratique de tests de laboratoire et la prescription d’un plus grand nombre de médicaments.

Mais le ministère n’« envisage pas pour le moment d’élargir le spectre des compétences de manière à inclure la pratique de l’avortement », qui demanderait un amendement de la Loi sur les sages-femmes, a-t-il déclaré.

« Ceci exigerait une charge de travail non négligeable et, bien que nous soyons ouverts à toutes les discussions, le ministère n’est pas en train d’entreprendre cette activité », a déclaré M. Hoskins.

Ces réponses « restent pertinentes », a déclaré Laura Gallant, l’attachée de presse du ministère, à LifeSiteNews.

« Nous continuons à travailler avec nos partenaires et restons dans le dialogue continu ».

Mais moins d’une semaine après que M. Hoskins ait fait ces déclarations, Santé Canada annonçait des réductions drastiques des normes régissant les avortements médicaux.

La disposition selon laquelle les médecins sont les seuls à pouvoir prescrire la pilule abortive a été supprimée, et cela permet ainsi aux pharmaciens de fournir des avortements médicaux.

La formation obligatoire devant être suivie par ceux qui donneront la pilule abortive a été abandonnée et la limite pour les avortements médicaux est passée de sept à neuf semaines de grossesse.

La représentante des sages-femmes dit que cela va arriver

Juana Berinstein, d’AOM, a déclaré au comité, pendant les auditions publiques sur le projet de loi 163, Projet de loi sur les « zones bulles » (bubble zone) pour l’avortement, que les sages-femmes seraient bientôt élevées au statut de praticiennes d’avortements en Ontario.

Alors que les sages-femmes « ne pratiquent pas d’avortements en Ontario, nous sommes en train de faire changer cela », a déclaré Mme Berinstein.

L’ordre des sages-femmes de l’Ontario soutient cette action et AOM a récemment signé un « nouvel accord de financement » avec le ministère de la Santé qui « inclut la création d’un flux de financement destiné à l’élargissement des soins prodigués par les sages-femmes, qui peuvent inclure l’avortement. »

Le gouvernement « finance déjà 90 cliniques de soins d’obstétriques en Ontario, dont plusieurs dans de nombreuses communautés rurales et reculées où l’avortement pourrait ne pas être facilement accessible », a affirmé Mme Berinstein au comité.

Mme Brandeis a déclaré à CBC que les sages-femmes pourraient permettre de consolider un système « fragile » de l’avortement en se rendant auprès des populations rurales où l’accès à l’avortement est limité.

Proposer une aide pour la mère et l’enfant

Mais l’association Sages-femmes canadiennes pour la vie (CML) affirme que les sages-femmes considèrent la mère et l’enfant comme leurs clients et sont dans une position unique pour aider les femmes enceintes en situation précaire.

« Si l’“accès à l’avortement” est considéré comme un problème à résoudre, pourquoi le “besoin d’avoir recours à l’avortement” ne l’est-il pas ? Bien que nombreux sont ceux à dire promptement que certaines femmes ne regrettent pas d’avoir avorté, il est toujours vrai que certaines le regrettent et que leur avortement était un choix posé par le désespoir, la peur ou simplement une incapacité », corrige le CML :

« En tant que sages-femmes, nous avons le temps, le réseau et les ressources pour répondre aux besoins d’une femme, envisageant l’avortement, par des questions, la compassion et le soutien réel ».

« Nous manquerions gravement à notre devoir envers ces femmes et leur enfant si nous ne considérions pas la demande d’avorter comme une préoccupation, mais simplement comme [une demande pour] un service sanitaire pour les femmes et les enfants en bonne santé. »

« La vision pro-vie n’a rien à voir avec le fait de faire honte aux femmes ou de condamner ceux qui pratiquent l’avortement, mais avec celui de croire que chaque être humain est digne et a le droit de vivre »

« Ce mouvement [“pro-choix”] de désintérêt pour la santé et la vie de l’enfant porte un éclairage totalement différent sur les soins d’obstétrique globaux en extrayant le bébé du “reste.” »

L’AOM n’a pas répondu aux sollicitations de LifeSite pour obtenir des commentaires.

« Vu que les sages-femmes proavortement et l’industrie de l’avortement mettent une forte pression en ce sens avec l’appui des médias “fake news”, il est important que les pro-vie écrivent au ministre Hoskins et l’encouragent à rester ferme en continuant de refuser aux sages-femmes la pratique des avortements », déclare Jack Fonseca, expert en stratégie politique pour Campaign Life Coalition.

« Nous n’avons pas besoin de faciliter le meurtre d’enfants ou d’augmenter les risques de morts en couches ».

Contactez le ministre Eric Hoskins :

Hon. Eric Hoskins

Ministre de la Santé et des Soins de longue durée

10e étage, Hepburn Block

80 Grosvenor Street

Toronto, (Ontario) M7A 2C4

416-327-4300

Courriel : [email protected]

Pour envoyer une lettre à votre propre député, vous pouvez trouver son adresse ici.



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