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Un Parc « Morgentaler » ne fait pas bonne impression auprès de 8 000 Canadiens

Par Joanne D'Arc (Campagne Québec-Vie) — Photo : satoru/Adobe Stock

Un parc de l’arrondissement de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve au nom de Beaujeu, risque de perdre son appellation qu’il porte depuis jadis. Son nouveau nom serait en l’honneur du Dr Morgentaler, décédé depuis 10 ans. Ce médecin, juif d’origine polonaise, a dédié sa vie à promouvoir une culture de la mort après avoir ouvert sa première clinique d’avortement à Montréal en 1968, tel qu’indiqué sur son site de clinique qui est toujours ouverte.

En 2022, voilà que l’arrondissement M-H-M considère qu’il vaut la peine d’être reconnu. C’est une idée de Karine Boivin Roy, collègue du conseiller du district de Tétreaultville, Julien Hénault-Ratelle. La raison? Le « bien » qu’il a apporté aux femmes en leur offrant plus de 80 000 avortements durant toute sa carrière et son soit dit succès en 1988 avec la Cour suprême qui décriminalise l’avortement.

Par contre, la pétition de James Schadenberg sur le site Citizengo.org ramasse plus de 8 000 signatures canadiennes qui sont contre cette idée. Le nom d’un lieu est important. Il agit comme témoin de l’histoire et véhicule de mémoire. La toponymie, soit l’étude des noms de lieux, permet de préserver le patrimoine municipal et la culture locale. Le nom d’un lieu communique également les valeurs de notre ville et jusqu’à présent, le parc Beaujeu communiquait l’histoire de l’honorable Jacques-Philippe Saveuse de Beaujeu.

Ce dernier était Seigneur de Soulanges et de la Nouvelle-Longueuil, officier de milice durant la guerre de 1812 et député en 1814. Ce serait faire affront à sa mémoire que de retirer son nom à ce parc.

De plus, en changeant le nom du parc Beaujeu pour le nom de Morgentaler, nous allons communiquer à la prochaine génération une histoire sombre d’un homme qui a commis 80 000 meurtres dans le ventre des mamans. Devrait-il vraiment être considéré comme un héros?

Pourquoi voulons-nous honorer ce qui devrait être déshonoré?

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Selon le site de sa clinique, on peut lire : « Le Dr Morgentaler était un pionnier des droits en matière d’avortement ». Comprenons-nous ce que cela veut dire? Une partie de la société de Montréal ne semble plus faire la différence entre le bien et le mal, ou du moins, elle le confond.

Ésaïe 5:20 : « Malheur à ceux qui appellent le mal bien, et le bien mal, Qui changent les ténèbres en lumière, et la lumière en ténèbres, Qui changent l’amertume en douceur, et la douceur en amertume! »

Être un pionnier des droits d’avortement signifie être un meurtrier professionnel des enfants à naître. C’est peut-être des mots bouleversants pour certains, mais cela n’indique que le niveau élevé de la confusion de la société montréalaise d’aujourd’hui à ce propos.

Selon Pierre-Luc Têtu qui travaille pour la commission de toponymie, si quelqu’un demandait de renommer un parc d’après Hitler, la demande serait automatiquement rejetée sur la base de créer, provoquer ou d’alimenter une dissension dans la section de pratiques contre-indiquées.

Il en est de même pour les noms qui peuvent faire naître ou encourager une division violente ou profonde de l’opinion publique.

Le nom de Morgentaler crée une telle division. D’ailleurs, même le conseiller de la Ville, Julien Hénault-Ratelle, admet que c’est « une question qui peut diviser Montréal ». Par contre, dans son entrevue avec Benoit Dutrizac du Journal La Presse, il communique qu’en 2022 à Montréal, les valeurs qu’on désire véhiculer sont les valeurs du mouvement pro-choix. Malgré cette division, monsieur Hénault-Ratelle est motivé à pousser ce dossier pour reconnaître la mémoire de Morgentaler.

Bizarrement, nous témoignons de 8 000 signatures qui démontrent le contraire. Par contre, ce n’est pas assez pour faire tourner les choses. Ce projet détient déjà l’appui de la famille et des proches, il reste le comité de la ville de Montréal et la commission de toponymie de Québec à convaincre. Selon M. Hénault-Ratelle, on est presque rendu aux étapes finales du dossier.

Des sujets comme l’avortement demeurent des sujets qui divisent la ville, même en 2022. De plus, ce n’est pas une cause qui devrait être reflétée dans la toponymie de Montréal selon les pratiques contre-indiquées.

Dire que la ville de Montréal est en accord avec les 80 000 pertes de vies intentionnelles à travers les mains du médecin ne représente pas la réalité et la pétition de plus de 8 000 signatures en est la preuve.



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