Montréal : Je dis « Non au parc Morgentaler »
Par Joanne D’Arc (Campagne Québec-vie) — Photos : Joanne D’Arc
Le 10 septembre dernier, Campagne Québec-Vie a organisé un événement à Montréal, au parc de Beaujeu de l’arrondissement de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve, pour protester contre le fait qu’il soit renommé d’après le Dr Henry Morgentaler. Ce dernier, décédé depuis 10 ans, était un médecin juif d’origine polonaise qui a consacré sa vie à promouvoir une culture de la mort après avoir ouvert sa première clinique d’avortement à Montréal en 1968, à quelques rues du parc de Beaujeu.
La Ville essaye d’obtenir un changement de nom depuis déjà quelque temps par l’intermédiaire du conseiller municipal Julien Hénault-Ratelle. La raison invoquée est le : « bien » qu’il a apporté aux femmes en leur proposant des avortements illégaux et le soi-disant « succès » en 1988 avec la décriminalisation de l’avortement par la Cour suprême.
Le nom d’un lieu ou d’un parc dans la ville peut sembler sans importance pour certains, mais il agit comme un témoin de l’histoire. L’étude des noms de lieux, également appelée toponymie, contribue à préserver le patrimoine et la culture locale de la ville. Le nom d’un parc communique aussi les valeurs de notre ville et, jusqu’à présent, le parc de Beaujeu communiquait l’histoire de l’honorable Jacques-Philippe Saveuse de Beaujeu.
Ce dernier était le seigneur de Soulanges et de Nouvelle-Longueuil, officier militaire pendant la guerre de 1812 et député du Parlement en 1814. Ce serait une insulte à sa mémoire que de supprimer son nom de ce parc. Quant au Dr Henry Morgentaler, il est responsable d’au moins 80 000 avortements au cours de sa carrière. C’est ce genre d’héritage qui est sur le point d’être célébré si le parc est renommé par la Ville.
Lire la suiteUn Parc « Morgentaler » ne fait pas bonne impression auprès de 8 000 Canadiens
Par Joanne D'Arc (Campagne Québec-Vie) — Photo : satoru/Adobe Stock
Un parc de l’arrondissement de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve au nom de Beaujeu, risque de perdre son appellation qu’il porte depuis jadis. Son nouveau nom serait en l’honneur du Dr Morgentaler, décédé depuis 10 ans. Ce médecin, juif d’origine polonaise, a dédié sa vie à promouvoir une culture de la mort après avoir ouvert sa première clinique d’avortement à Montréal en 1968, tel qu’indiqué sur son site de clinique qui est toujours ouverte.
En 2022, voilà que l’arrondissement M-H-M considère qu’il vaut la peine d’être reconnu. C’est une idée de Karine Boivin Roy, collègue du conseiller du district de Tétreaultville, Julien Hénault-Ratelle. La raison? Le « bien » qu’il a apporté aux femmes en leur offrant plus de 80 000 avortements durant toute sa carrière et son soit dit succès en 1988 avec la Cour suprême qui décriminalise l’avortement.
Par contre, la pétition de James Schadenberg sur le site Citizengo.org ramasse plus de 8 000 signatures canadiennes qui sont contre cette idée. Le nom d’un lieu est important. Il agit comme témoin de l’histoire et véhicule de mémoire. La toponymie, soit l’étude des noms de lieux, permet de préserver le patrimoine municipal et la culture locale. Le nom d’un lieu communique également les valeurs de notre ville et jusqu’à présent, le parc Beaujeu communiquait l’histoire de l’honorable Jacques-Philippe Saveuse de Beaujeu.
Ce dernier était Seigneur de Soulanges et de la Nouvelle-Longueuil, officier de milice durant la guerre de 1812 et député en 1814. Ce serait faire affront à sa mémoire que de retirer son nom à ce parc.
De plus, en changeant le nom du parc Beaujeu pour le nom de Morgentaler, nous allons communiquer à la prochaine génération une histoire sombre d’un homme qui a commis 80 000 meurtres dans le ventre des mamans. Devrait-il vraiment être considéré comme un héros?
Pourquoi voulons-nous honorer ce qui devrait être déshonoré?
L’opposition officielle de Montréal veut renommer un parc au nom de Morgentaler
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : natara/Adobe Stock
L’opposition officielle à la mairie de Montréal a ressuscité un projet de rebaptiser un parc en l’honneur du Dr Henry Morgentaler, projet qui s’était perdu dans les méandres administratifs depuis son premier dépôt en automne dernier.
Le Dr Morgentaler était un avorteur clandestin et un promoteur acharné de l’avortement, remportant devant la Cour suprême du Canada un procès en janvier 1988 à la suite duquel l’avortement est tombé dans un vide juridique. C’était aussi un individu qui a tué, selon ses propres dires, 100 000 enfants à naître, ainsi qu’avoir formé cent médecins à pratiquer l’« avortement thérapeutique ». Et c’est cet homme-là que l’on veut honorer !
Est-ce à cause du remous médiatique entourant la fuite d’un document de la Cour suprême des États-Unis au sujet d’un possible renversement de la décision Roe vs Wade qui inciterait un conseiller municipal de Montréal a dépoussiérer un projet oublié ? Selon le conseiller municipal Julien Hénault-Ratelle, il n’y aurait aucun lieu portant le nom du Dr Morgentaler, rapporte TVA Nouvelles :
« En faisant nos recherches, on s’était rendu compte qu’il n’y a aucun lieu à Montréal, et dans le reste du Canada, où le Dr Morgentaler était représenté dans la toponymie », a expliqué Julien Hénault-Ratelle, conseiller de Ville dans l’arrondissement de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve.
[…]
L’opposition officielle à Montréal propose de renommer le parc de Beaujeu à son honneur, ayant déjà obtenu l’appui des héritiers du défunt docteur.
« C’est à une rue d’où se situait [sa] première clinique », a souligné M. Hénault-Ratelle.
Le parc en question porte le nom de Jacques-Philippe Saveuse de Beaujeu, Seigneur de Soulanges et de la Nouvelle-Loungueuil, officier de milice durant la guerre de 1812, député en 1814. Est-ce à la mémoire de ce personnage que l’on veut faire affront en retirant son nom du parc qui le porte — surtout pour le remplacer par celui du Dr Morgentaler ?
La Ville de Montréal affirme pour sa part que le projet est à l’étude, d’après TVA Nouvelles :
À la Ville de Montréal, on assure que la recommandation « suit son cours » et qu’elle est présentement à l’étude.
Tant qu’à renommer un parc en l’honneur d'un personnage aussi douteux que celui du Dr Morgentaler, pourquoi ne pas lui dédier une statue ? Un parc est, après tout, un apanage bien piètre pour une célébrité aussi illustre. Je recommanderais qu’on le représentât avec les attributs de sa gloire, comme il est d’usage : avec dans une main des forceps et dans l’autre un plat contenant un bébé démembré… N’est-ce pas pour l’avortement qu’on le loue ?
Je suggérerais également une inscription sur son piédestal dans ce style :
Souviens-toi, passant,
Si tu lis ces mots,
Tu n’es pas passé
Entre mes mains.
Il faudra bien sûr la mettre en vers.
Peut-être qu’un cimetière conviendrait mieux à la profession de l’illustre docteur… mais il n’est pas d’usage de donner à ce genre de lieu le nom de celui qui a tué ceux qui ne peuvent y reposer.
Lettre au président du CMQ : « Tuer un enfant viable dans le sein de sa mère n’équivaut-il pas à tuer un prématuré ? »
Par Solange Viau — Photo : Sharon McCutcheon/Unsplash
Solange Viau, diplômée en enseignement des sciences au secondaire de l’UQAM, a écrit la lettre suivante au président du Collège des médecins du Québec, le Dr Mauril Gaudreault, suite au rapport d’un comité du CMQ recommandant la création d’un centre spécialisé en avortements tardifs afin d’en permettre la possibilité à toute Québécoise désireuse de s’en procurer un, trouvant que trop souvent ces femmes se faisaient refuser ce qu’elles demandaient par les médecins (qui ne veulent pas tremper dans un pareil crime). — A. H.
Objet : centre spécialisé pour les avortements tardifs
Dr Mauril Gaudreault,
C’est avec consternation que nous avons appris par les médias qu’un Groupe de travail en « éthique » clinique du Collège des médecins du Québec recommandait un plus grand accès aux avortements tardifs, cela par la mise sur pied d’un centre spécialisé pour ce type d’avortements. Alors qu’on manque tant de médecins et d’infirmières pour soigner les malades, comment peut-on consacrer de si précieuses ressources à de telles pratiques ?
En 1987, la chasse aux bébés phoques a été interdite au Canada parce qu’elle a été jugée cruelle. Le Groupe de travail en « éthique » clinique du CMQ n’aurait-il pas dû lui aussi arriver aux mêmes conclusions en ce qui concerne les avortements des fœtus du troisième trimestre, dotés d’une sensibilité encore plus grande que celle des bébés phoques ? En effet, des recherches médicales récentes ont démontré que les fœtus et les prématurés sont dotés d’une très grande sensibilité à la douleur, plus grande que celle des bébés naissants. « Le système qui véhicule la douleur est fonctionnel dès le troisième trimestre de grossesse tandis que le système inhibiteur se développe plus tard. » (Le Monde, Marion Solletty, « Les prématurés, très sensibles à la douleur, doivent faire l’objet de soins plus doux », 5 juin 2010) [je rajoute que les enfants à naître peuvent possiblement sentir la douleur après la 12e semaine — A. H.].
Tuer un enfant viable dans le sein de sa mère n’équivaut-il pas à tuer un prématuré ? Un petit bébé innocent de toute faute et qui se bat de toutes ses forces pour survivre ? Si une personne décidait d’enfoncer une aiguille pleine de poison dans le cœur d’un prématuré pour le faire mourir, on la jugerait comme dépressive ou psychopathe ou comme étant un tueur à gages sans scrupules. Comment peut-on mandater un médecin québécois, bardé de diplômes, payé à grands frais, en sarrau blanc, seringue à la main devant l’échographie de sa jeune victime innocente et pleine de vie, pour commettre un crime semblable ? Voilà la face obscure de ce que l’on ne dit jamais à la population lorsqu’on parle d’élargir l’accès aux avortements tardifs.
Dans le rapport de votre Groupe en « éthique » clinique, il ne semblait pas y avoir mention des procédures qui seraient utilisées lors de ces avortements, des souffrances endurées par les fœtus, des dangers physiques et des séquelles psychologiques possibles chez ces mères. Voilà pourtant ce qu’en a dit le Dr Warren Hern, médecin américain spécialisé dans ce type d’avortements : « Un avortement de troisième trimestre est une décision sérieuse, une opération chirurgicale complexe. La vie des femmes est en jeu… Il faut compter quatre jours pour l’intervention, de l’injection intracardiaque pour arrêter le cœur du fœtus à l’expulsion de celui-ci, en passant par la pose de tiges laminaires (qui aident à dilater le col) et le déclenchement des contractions. » (Avorter aux États-Unis, Mylène Tremblay, Châtelaine, mars 2013.) Dans le rapport, il ne semblait pas y avoir non plus d’informations sur la manière dont les corps des enfants à naître seraient disposés (déchets médicaux, donnés ou vendus pour la recherche ou à d’autres fins ?) On ne pouvait rien lire sur ces aspects tragiques des avortements du troisième trimestre dans l’article du journal La Presse (Avortements de troisième trimestre, Gabrielle Duchaîne, 5 février 2020).
Pour la sécurité des femmes, le Dr Morgentaler désapprouvait lui-même les avortements après 24 semaines de grossesse. Il suggérait aux médecins d’expliquer aux femmes les dangers d’un avortement tardif, de leur conseiller de poursuivre leur grossesse et d’avoir recours à l’adoption. (La Presse, « Pour le Dr Morgentaler, après six mois, c’est non », Louise Leduc, 27 janvier 2008.) Dans l’arrêt Morgentaler, des juges de la Cour suprême du Canada ont aussi fait des recommandations en ce sens. Et comme le dit si bien la chanson que tant de Québécois aiment entendre ou fredonner : « Ne tuons pas la beauté du monde… » Le sort de ces enfants à naître est entre vos mains et ils comptent sur votre compassion et votre protection pour pouvoir vivre, grandir et se retrouver possiblement dans les bras de parents adoptifs, si heureux de les combler de leur amour.
Veuillez agréer, Dr Gaudreault, l’expression de mes sentiments respectueux.
Solange Viau, enseignante à la retraite
Diplômée en enseignement des sciences au secondaire de l’UQAM
28 janvier, jour anniversaire de la décision R. c. Morgentaler qui a décriminalisé l’avortement au Canada
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo (côtés flous rajoutés) : Joconde Database/Wikimedia Commons
Aujourd’hui, 28 janvier 2020, c’est le 32e anniversaire de ce triste jour où la Cour suprême du Canada décriminalisa l’avortement.
Le 28 janvier 1988, le tribunal donna raison au Dr Henry Morgentaler, ainsi qu'à ses comparses les Drs Leslie Frank Smoling et Robert Scott (qui pratiquaient tous trois des avortements illégaux), qui « avait soutenu que, aux termes de la Charte canadienne des droits et libertés, le Code criminel limitait la liberté d’une femme. La cour a conclu que la loi n’était pas appliquée de façon égale dans l’ensemble du pays, ce qui allait à l’encontre de la garantie de sécurité de la personne prévue à l’article 7 de la Charte canadienne des droits et libertés », d’après Wikipédia. Et depuis ce jugement, aucune loi n’a été votée par le gouvernement fédéral sur la question de l’avortement, laissant ainsi un vide juridique… abyssal.
L’avortement avait déjà été permis (mais non décriminalisé) sous certaines conditions (comme toujours) plutôt laxistes en 1969 par l’adoption du projet de loi omnibus libéral C-195, laissant se perpétrer quelque 11 152 avortements impunément pour la seule année 1970. C’est à Pierre-Elliot Trudeau, défunt ex-Premier ministre du Canada et père de l’actuel, que nous devons ce projet de loi néfaste, alors qu’il était ministre de la Santé ; tout comme nous lui devons cette douteuse Charte canadienne des droits et libertés.
Après le jugement R. c. Morgentaler de 1969, suivit celui de 1989, Tremblay c. Daigle, toujours pondu par la même catastrophique Cour suprême, ôtant tout droit à l'enfant à naître et au père de celui-ci.
Aujourd’hui, l’on compte environ 100 000 avortements par année au Canada, dont 30 000 au Québec, autant d’enfants à naître assassinés.
Ce jour devrait être un jour de deuil national
Trudeau s’engage à veiller à ce que le Nouveau-Brunswick finance les avortements dans les cliniques privées
Justin Trudeau, Premier ministre du Canada.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Joshua RM Dewberry/US Air Force, domaine public
Justin Trudeau veut que son parti paraisse plus pro-avortement que tous les autres partis politiques engagés dans les présentes élections fédérales, aussi s’engage-t-il à forcer, s’il le faut, le Nouveau-Brunswick à financer les avortements commis dans les « cliniques » destinées à cette pratique barbare. La CBC rapporte :
Le chef libéral Justin Trudeau s’est lancé dans le débat sur l’accès à l’avortement au Nouveau-Brunswick mardi, s’engageant à forcer le gouvernement provincial à financer la procédure dans une clinique privée de Fredericton, sur le point de fermer.
Tentant de faire contraste avec son rival conservateur, Trudeau a certifié que s’il gagnait les élections de cette semaine prochaine, il « s’assurerait » que les avortements ayant lieu à la clinique 554 soient financés par le gouvernement progressiste-conservateur du Nouveau-Brunswick.
« Nous veillerons à ce que le gouvernement du Nouveau-Brunswick permette l’accès, l’accès payé, aux cliniques qui offrent des services d’avortement à l’extérieur des hôpitaux », proclamait-il, en choisissant ses mots avec soin lors d’une escale de campagne électorale dans une maison privée non loin de la clinique.
« Je vais m’asseoir avec le Premier ministre Higgs, si réélu, et lui faire savoir que nous utiliserons tous les outils à notre disposition, y compris ceux existant en vertu de la Loi canadienne sur la santé. »
C’est-à-dire la suspension de l’apport financier du fédéral au système de santé de la province, méthode qui avait marché avec l'Île du Prince Édouard, sous le même Trudeau.
Lire la suite« L’État a un intérêt légitime à protéger l’enfant à naître » — Déclaration à l’occasion du 30e anniversaire de la décision Morgentaler
Par S.E. Monseigneur Lionel Gendron, évêque de Saint-Jean–Longueuil et président de la Conférence des évêques catholiques du Canada (CECC)
Il y a trente ans jour pour jour [le 27 janvier — NDLR], la Cour suprême du Canada a statué que les dispositions sur l’avortement, alors en vigueur dans le Code criminel de notre pays, violaient le droit de la femme garanti par la Charte concernant la sécurité de sa personne, et qu’elles étaient donc inconstitutionnelles. Depuis ce jugement, il n’existe aucune loi pénale qui réglemente l’avortement au Canada. Or, Monsieur Gerard Mitchell, ancien juge en chef de l’Île-du-Prince-Édouard, a fait remarquer qu’à l’époque de la décision Morgentaler en 1988, « aucun des sept juges n’a soutenu qu’il existe un droit constitutionnel à l’avortement sur demande ». Au contraire, « tous les juges reconnaissaient que l’État a un intérêt légitime à protéger l’enfant à naître ». En dépit des efforts héroïques de nombre de citoyennes, de citoyens et d’organismes canadiens pour assurer en droit la pleine protection de l’enfant à naître, plusieurs gouvernements fédéraux successifs ont failli à la tâche de prendre des mesures décisives. Le Canada est aujourd’hui l’un des seuls pays au monde où l’avortement soit encore permis à toutes les étapes de la croissance prénatale et pour quelque motif que ce soit.
Légal ou non, chaque avortement fait au moins quatre victimes : l’enfant à naître, la mère, le père et la communauté. Les gestes de la mère, qu’ils soient contraints ou posés librement, lui causent une blessure qui perdure souvent toute sa vie. L’avortement peut aussi susciter des tensions destructrices entre les parents et avec leurs familles. Même si certaines voix continuent de présenter l’accès sans réserve à l’avortement comme le garant de la liberté des femmes, l’avortement ne fait rien, en réalité, pour répondre aux vrais défis que doit relever la femme confrontée à une grossesse non désirée. Il ne corrige pas non plus les autres facteurs sociaux qui limitent injustement la liberté des femmes. L’avortement permet simplement à la société d’éviter plus facilement le devoir moral qui lui incombe d’assurer la protection et l’hébergement des plus vulnérables : les mères enceintes, les enfants à naître et toutes les personnes dans le besoin. L’avortement n’est jamais une solution.
Lire la suiteCQV dans les médias à la suite de la mort de Henry Morgentaler
Voici une revue de presse (partielle) pour une semaine bien remplie où nous avons tenté tant bien que mal d'endiguer la vague de propagande en faveur de l'avorteur Henry Morgentaler, qui est mort le 29 mai.
Georges Buscemi, président de Campagne Québec-Vie, sur l'émission 24/60 d'Anne-Marie Dussault, sur RDI (autour de la 48e minute)
Le Devoir: "Un féministe s'éteint"
Le Journal de Montréal: "Décès du docteur Morgentaler"
Radio Canada: Henry Morgentaler laisse un héritage encore contesté (paru aussi dans La Presse)
CTV News: Morgentaler's death quietly revives abortion debate
Nous avons aussi été interviewés à la radio (CBC anglais et un poste à Gatineau) et sur caméra pour TVA et La Presse.
Le lendemain de la mort du Dr Morgentaler, jour de honte...
Le Dr Morgentaler est mort hier. Aujourd’hui est le jour de la mort de la vérité, de la dignité, de l’humanité du monde médiatique québécois.
Nous ne parlerons pas de la censure habituelle qui permet par exemple à Radio-Canada d’inviter sur un même panel trois adorateurs de l’avorteur sans aucune voix contestataire. Non pas qu’elles n’existent pas, mais parce qu’on ne veut pas qu’elles soient entendues.
Morgentaler a tué, selon ses dires, 100 000 enfants. Il y en a une qui voulait lui ériger une statue, d’autres louangent ses actes extraordinaires : avoir débarrassé des femmes de leur progéniture.
Ce jour permet de constater la force de la censure par les médias au Québec. Et le fait que cette censure se fait à tous les niveaux, du choix du journaliste au candidat à la députation. Un pro-vie n’a pas le droit d’exprimer sa pensée publiquement sans faire une croix sur sa carrière d’artiste, de journaliste, de politicien au Québec. Le contrôle de l’information est total.
Aujourd’hui est le grand jour de la « collaboration ». Morgentaler est mort, mais tous les adeptes de la mort d’enfants chantent ses louanges.
Cela est une leçon pour tous les défenseurs de la vie. Nous aurons à nous battre pour réclamer l’égalité du droit de parole. Le réclamer, parce qu’il ne nous sera donné que lorsque l’on se sera préalablement assuré que les forces seront à 3 contre 1, minimum, contre le droit des enfants à naître. Ou que le contrôle du micro sera entre les mains d’un pro-choix qui pourra couper la parole à tout instant.
Il faut rappeler ce témoignage de la femme du grand généticien Jérôme Lejeune. Ce dernier, invité à un débat télévisé, répondant de façon magistrale aux attaques de pro-choix incapables de mettre en échec la force de ses arguments. Cette femme entendit les organisateurs de l’émission, rageant en coulisses, dire qu’ils n’inviteraient jamais plus le généticien sur la place publique, parce qu’« il est trop fort »…
Il ne serait plus invité non parce qu’il mentait, ne répondait pas aux questions… mais parce que la force de son argumentation basée sur la vérité ne pouvait être contredite par ses détracteurs. Le plus grand généticien de la planète, découvreur du gène de la trisomie 21, ne recevra jamais le prix Nobel que cette découverte lui réservait de droit. Il combattra toute sa vie l’eugénisme qui consiste aujourd’hui à éliminer 95 % des enfants trisomiques avant leur naissance, comme cela se fait au Québec et au Canada.
Aujourd’hui, nous avons profondément honte de nos journaux québécois, de Radio-Canada, d’une classe médiatique qui aura louangé le plus grand meurtrier de l’histoire du Canada, même s’il n’a jamais eu pleinement conscience du mal qu’il avait fait.
Honte au Québec, honte au Canada.
Les médias et leur «collaboration» : Morgentaler présenté comme un héros...
Les journaux reprennent la nouvelle et louangent cet homme qui détient le record du sang d'enfant versé sur ses mains. Un jour, les titres de ces journaux seront repris pour étudier la «collaboration» dans l'histoire du Canada...
Les médias qui louangent le plus grand criminel de l'histoire du Canada:
Pour Radio-Canada, cliquez ici
Pour Le Devoir, cliquez ici.
Ceux qui apportent simplement l'information :
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Pour le Journal de Montréal, cliquez ici.