Journal de la Vigile 365, 18 novembre 2024 — un petit peu de tout - Campagne Québec-Vie
M'INSCRIRE
DONNER

Joignez-vous au mouvement

CQV défend la personne humaine, de la conception à la mort naturelle.

ou

×

Journal de la Vigile 365, 18 novembre 2024 — un petit peu de tout

Par Brian Jenkins (Campagne Québec-Vie) — Traduit par l’équipe de traduction de Campagne Québec-Vie — Photo : Augustin Hamilton

Comme d’habitude, je suis arrivé sur le lieu de la vigile vers 7 h 30. À peine arrivé, une première visiteuse se présente. Laurence est sans domicile fixe et dort actuellement dans l’un des centres d’hébergement pour sans-abri de Montréal. Elle décrit son logement comme étant très rudimentaire, avec des services limités. Elle dit que les règles ne sont pas appliquées et que les hommes et les femmes ne respectent pas les zones qui leur sont respectivement réservées. Certains de ses effets personnels ont disparu, et bien que les repas soient préparés, elle pense qu’ils lui ont donné la diarrhée. Elle ne se sent pas en sécurité. Elle veut partir. Je lui ai offert de l’eau embouteillée et quelques dollars, et elle est partie à la recherche d’un meilleur abri.

Jasper est arrivé peu après. Il a pris la relève de la vigile en septembre dernier alors que j’étais partie en faire une à Sherbrooke. Depuis mon retour, il a pris une pause et ce matin, il va rencontrer un ami dans un café. C’est alors que ma partenaire de prière du jour, Caterina, est arrivée. Nous avons commencé à prier. À ce moment, je me suis rendu compte que je n’avais vu aucun des visages familiers que j’associe au centre d’avortement. Alors que nous priions, Caterina et moi avons été interrompues par une femme d’âge moyen, bruyante et en colère. Nous l’avons d’abord remarquée, debout sur le trottoir, en train de nous photographier avec son téléphone portable. Cher lecteur, sachez qu’il y a une certaine notoriété à être sur les trottoirs de Montréal pour défendre la vie. Avant de poursuivre son chemin, cette femme a fait quelques commentaires sur le fait qu’il était inapproprié de prier pour la fin de l’avortement devant une université. (Le centre d’avortement est situé sur l’autre côté de la rue par rapport à l’université, endroit inaccessible pour nous par ordre de la Cour supérieure du Québec.) Elle a ajouté que du fait de notre présence et des pancartes que nous portions accrochées au cou (« Priez pour la fin de l’avortement », « Enceinte ? Inquiète ? 1-855-871-4442 Nous pouvons vous aider » et « Choisissez la Vie »), nous manipulions les étudiants. J’ai tenté de répondre, mais cette dame m’a rapidement interrompu, disant que ce que j’avais à dire ne l’intéressait pas, et elle est partie en trombe. Caterina et moi avons repris notre souffle après cette brève rencontre et nous avons repris nos prières. Visiteurs, prière et confrontation, la vigile d’aujourd’hui a été bien remplie.

Campagne Québec-Vie tient l’activité de la Vigile 365 depuis février 2020, rassemblant des bénévoles près d’un avortoir pour prier pour la fin de l’avortement. Nous avons choisi de nous réunir à l’intersection des rues Berri et Sainte-Catherine parce qu’il y avait cinq avortoirs dans un rayon d’un demi-kilomètre autour de cet endroit (l’un d’entre eux a depuis déménagé). L’activité a lieu tous les jours et dure quatre-vingt-dix minutes ou douze heures selon la période de l’année. Les personnes intéressées sont invitées à participer et peuvent obtenir plus d’informations en appelant au (438) 930-8643.

Publicité
Cliquez « J'aime » si vous êtes pro-vie !

Abonnez-vous à notre chaîne Youtube !



Laissez un commentaire