Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Ntowie/Wikimedia Commons
26 février 2024, Westlock, Alberta (LifeSiteNews) — Une ville de l’Alberta s’apprête à interdire les drapeaux et les passages piétons « de la fierté » sur les bâtiments publics et les routes à la suite d’une pétition des résidents.
Le 22 février, les résidents de Westlock, Alberta, une petite ville d’environ 4 800 habitants, a voté en faveur d’un règlement interdisant de faire flotter des drapeaux non gouvernementaux sur les mâts municipaux et de peindre les passages pour piétons avec un motif autre que le motif habituel à rayures blanches.
« Seuls les drapeaux fédéraux, provinciaux et municipaux peuvent être hissés sur les mâts de la ville de Westlock », stipule le nouveau règlement.
« Tous les passages pour piétons de la ville de Westlock doivent présenter un motif standard de bandes blanches entre deux lignes blanches parallèles », poursuit le texte. « Le passage piéton aux couleurs de l’arc-en-ciel existant dans la ville de Westlock doit être supprimé ».
Selon les résultats non officiels publiés par la ville de Westlock, les habitants ont remporté le vote à une courte majorité, 663 personnes s’étant prononcées en faveur de l’arrêté et 639 contre.
|
|
L’interdiction a été proposée en septembre 2023, lorsque la ville a reçu une pétition en faveur d’un « règlement sur les passages pour piétons et les mâts de drapeau ».
La pétition ayant satisfait aux exigences légales de Westlock, le règlement a été soumis au vote des habitants de la ville. Cependant, bien qu’une majorité d’électeurs ait soutenu l’interdiction, le maire Jon Kramer a déploré cette décision.
« Le conseil n’a pas soutenu la proposition d’arrêté sur les passages pour piétons et les mâts de drapeau, car nous avons estimé qu’elle allait à l’encontre de notre engagement en faveur de l’équité, de la diversité et de l’inclusion », a-t-il déclaré dans un communiqué de presse.
« Ce plébiscite est contraignant et, en tant que tel, le règlement limite la façon dont nous pouvons démontrer cet engagement », a-t-il ajouté. « Toutefois, nous continuerons à trouver des moyens d’accueillir les membres de notre communauté qui ont besoin d’une main secourable, y compris les groupes marginalisés ».
Par ailleurs, la députée néo-démocrate Janis Irwin a prétendu que le règlement empêchait quiconque d’arborer le drapeau de la « fierté », alors qu’il stipule en fait que seule la ville elle-même ne peut arborer le drapeau de la « fierté ».
« Par un vote de 663 voix contre 639, Westlock a interdit les drapeaux de la fierté et les passages piétons arc-en-ciel », a déclaré Mme Irwin.
Toutefois, un Albertain a rapidement fait remarquer que « la ville n’a pas interdit les drapeaux de fierté de quelque manière que ce soit. Les habitants de Westlock peuvent arborer le drapeau qu’ils veulent ».
« La ville a simplement adopté un règlement stipulant qu’elle ne ferait flotter que le drapeau du Canada, de l’Alberta et de la ville », a-t-il expliqué. « Il s’agit d’une campagne de peur classique de la part du NPD ».
Si les militants LGBT sont mécontents de ne plus pouvoir imposer leur programme dans la région municipale, les Canadiens se réjouissent de cette décision et félicitent la petite ville pour son geste.
Chris Elston, un éminent défenseur canadien des droits parentaux connu sous le nom de « Billboard Chris », a écrit sur X (Twitter) : « Plus de cela, s’il vous plaît ». « Pas de passages piétons arc-en-ciel ».
« Nous n’avons pas besoin de célébrations de la sexualité ou de la théorie queer lorsque nous traversons la rue », a-t-il poursuivi. « Les arcs-en-ciel ont leur place dans le ciel, et ne sont pas des symboles politiques ».