Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Pexels/Pixabay
Ce ne sont pas seulement les pâtissiers qui peuvent avoir des ennuis s’ils refusent de prêter leurs services à des « mariages gay ». Extrait de LifeSiteNews :
Une photographe baptiste de mariage dans le sud du Kentucky a déposé une plainte contre une ordonnance de Louisville qui, selon elle, viole sa liberté religieuse en l’obligeant à prêter ses services à des cérémonies de « mariage » homosexuel.
Alliance Defending Freedom (ADF) représente Chelsey Nelson, propriétaire d’un studio de photographie à Louisville, dans sa poursuite contre la Fairness Ordinance de la ville, qui stipule que les entreprises ne peuvent refuser à un client la jouissance « pleine et égale » de biens, services, privilèges, avantages ou logements publics en raison de diverses caractéristiques, dont l’orientation sexuelle. Elle interdit également aux entreprises de publier des communications suggérant une telle « discrimination ».
Selon l’ADF, cela signifie que Nelson doit non seulement photographier les « mariages » homosexuels, mais qu’elle ne peut pas expliquer publiquement pourquoi elle ne veut photographier que le mariage monogame entre homme et femme.
La plainte fait remarquer qu’il n’est guère nécessaire [dans le sens où la fin justifie les moyens] de forcer son entreprise à servir des unions homosexuelles, afin de leur assurer les services de photographes consentants, car un répertoire en ligne énumère 91 autres photographes à Louisville et 314 photographes dans tout l’État qui font connaître leur volonté de le faire.
Personne n’a encore tenté d’appliquer l’ordonnance contre Nelson, mais elle a déposé cette contestation en prévision des efforts futurs [d’activistes LGBT enragés], tout comme les propriétaires d’entreprises religieuses l’ont fait avec succès en Arizona et devant la Cour d’appel du 8e circuit.
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