États-Unis : après suspension pour un geste pro-vie, un policier est dédommagé
Par Adèle Cottereau (Droit de Naître) — Photo : Freepik
L’histoire a commencé l’année dernière, à Louisville, dans le Kentucky.
Un officier de police, Matthew Schrenger, avait accompagné son père pour prier le chapelet à l’extérieur du centre d’avortement EMW Women’s Surgical Center au petit matin du 20 février 2021. Il y est resté prier pendant 45 min, en ayant soin que son uniforme ne soit pas visible.
Un détail important : M. Schrenger n’était pas encore de service à ce moment et le centre d’avortement était encore fermé.
Selon un média local, l’officier devait commencer son service de patrouille plus tard dans la matinée, mais il lui a été rapidement « ordonné de retourner au bureau de sa division » où il a été informé qu’il serait « mis en congé administratif payé, ce qui signifie qu’il lui était interdit de procéder à des arrestations ». Ses ordinateurs de travail et son véhicule de police lui ont été également confisqués. En fait, il a été suspendu de son poste, ni plus, ni moins.
L’officier a alors déposé une plainte fédérale contre la ville de Louisville et le département de police, dénonçant la violation de ses droits constitutionnels en le plaçant en congé sans solde pendant quatre mois.
« Une prière silencieuse et en dehors du service, sur un trottoir public, a entraîné la suspension immédiate de Schrenger pendant plus de quatre mois, la privation de ses pouvoirs de police et la mise sous enquête », précise la plainte.
Selon les avocats de M. Schrenger, les actions du département de police contre ce dernier semblaient être ciblées contre ses croyances religieuses et ses opinions politiques puisque le même département n’avait pas « pris de mesures disciplinaires contre les agents en uniforme de service qui ont défilé avec les manifestants de Black Lives Matter et dans les défilés LGBT. »
Au final, l’officier de police a gagné le procès et la Ville lui a versé un chèque de dédommagement de 75 000 dollars.
Vétéran de la police depuis 13 ans et père de quatre enfants, Matthew Schrenger est un fervent militant pro-vie, il fait partie notamment du groupe 40 Days for Life, qui lutte pour mettre fin à l’avortement légalisé par le jeûne et la prière aux abords des cliniques d’avortement.
Un étudiant en médecine pro-vie est expulsé de l’Université de Louisville parce qu’il s’oppose à l’avortement
Austin Clarck, sa femme et son fils.
Par Kristi Stone Hamrick (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Austin Clark était étudiant en quatrième année de médecine à l’Université de Louisville et il devait obtenir son diplôme en mai 2021. Marié, avec un bébé en route et un fils handicapé, Austin se préparait à commencer sa carrière de médecin pour aider sa famille et ses futurs patients. Mais l’école de médecine a coupé court à ces rêves en le renvoyant officiellement le 15 juillet 2020, selon une poursuite récemment déposée et amendée ce mois-ci.
La plainte de l’étudiant en médecine vise le président Neeli Bendapudi de la faculté de médecine de l’université de Louisville ainsi que 13 autres personnes liées à l’école. Pourquoi dit-il qu’il a été expulsé si soudainement ?
Dans son procès, Austin allègue que les problèmes avec l’école ont commencé lorsque son groupe pro-vie a accueilli le conférencier Alex McFarland à l’automne 2018. Austin faisait partie du conseil d’administration du groupe Medical Students for Life de l’école de médecine de l’Université de Louisville. L’administration a fait tout ce qu’elle pouvait pour empêcher l’événement, en grande partie en imposant des frais de sécurité incroyablement coûteux ─ une tactique courante des écoles qui tentent de faire taire les opinions des étudiants qu’elles n’aiment pas, comme l’a observé la présidente de Students For Life Action/Students For Life of America, Kristan Hawkins, dans son article d’opinion du Wall Street Journal. Le groupe d’étudiants a même dû faire appel à Alliance Defending Freedom, une fondation juridique qui défend la liberté d’expression des étudiants conservateurs ─ pour que l’événement ait lieu.
Comme l’indique le communiqué de presse de la SFLA sur l’action en justice, M. Austin affirme qu’à partir de ce moment et jusqu’à son renvoi de la faculté de médecine en 2020, les professeurs ont exercé des représailles contre lui en raison de ses opinions, le traitant de « stupide » et se demandant si son « cerveau fonctionnait », entre autres commentaires désobligeants. Il a été victime d’abus, de modifications de ses notes et a été contraint de signer un « contrat de professionnalisme » que les autres étudiants n’ont pas eu à signer. Dans son procès, Clark prétend qu’il a également été « harcelé physiquement et intimidé ».
Lire la suiteUne photographe de mariage conteste une ordonnance obligeant à photographier des «mariages gay»
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Pexels/Pixabay
Ce ne sont pas seulement les pâtissiers qui peuvent avoir des ennuis s’ils refusent de prêter leurs services à des « mariages gay ». Extrait de LifeSiteNews :
Une photographe baptiste de mariage dans le sud du Kentucky a déposé une plainte contre une ordonnance de Louisville qui, selon elle, viole sa liberté religieuse en l’obligeant à prêter ses services à des cérémonies de « mariage » homosexuel.
Alliance Defending Freedom (ADF) représente Chelsey Nelson, propriétaire d’un studio de photographie à Louisville, dans sa poursuite contre la Fairness Ordinance de la ville, qui stipule que les entreprises ne peuvent refuser à un client la jouissance « pleine et égale » de biens, services, privilèges, avantages ou logements publics en raison de diverses caractéristiques, dont l’orientation sexuelle. Elle interdit également aux entreprises de publier des communications suggérant une telle « discrimination ».
Selon l’ADF, cela signifie que Nelson doit non seulement photographier les « mariages » homosexuels, mais qu’elle ne peut pas expliquer publiquement pourquoi elle ne veut photographier que le mariage monogame entre homme et femme.
La plainte fait remarquer qu’il n’est guère nécessaire [dans le sens où la fin justifie les moyens] de forcer son entreprise à servir des unions homosexuelles, afin de leur assurer les services de photographes consentants, car un répertoire en ligne énumère 91 autres photographes à Louisville et 314 photographes dans tout l’État qui font connaître leur volonté de le faire.
Personne n’a encore tenté d’appliquer l’ordonnance contre Nelson, mais elle a déposé cette contestation en prévision des efforts futurs [d’activistes LGBT enragés], tout comme les propriétaires d’entreprises religieuses l’ont fait avec succès en Arizona et devant la Cour d’appel du 8e circuit.
Un professeur renvoyé pour avoir contesté la théorie du genre scientifiquement
Par Francesca de Villasmundo (Medias-Presse.info) — Photo (rognée) : granderboy/Pixabay
Le docteur Alan Josephson, professeur à l’École de médecine pédiatrique et de psychiatrie et psychologie de l’âge du développement à l’Université de Louisville aux États-Unis a participé à une conférence auprès de l’Heritage Foundation sur les approches thérapeutiques relatives à la dysphorie de genre ou troubles de l’identité, domaine dans lequel il est expert.
Le docteur Josephson a affirmé que l’identité de genre n’a aucune base scientifique et se fonde sur l’absurde puisque « la notion d’identité de genre devrait avoir le dessus sur les chromosomes, sur les hormones, sur les organes reproducteurs […] du moment que cette classification des individus [proposée par l’idéologie du genre, ndlr] est en opposition avec la science médicale ».
En clair le professeur affirme que le « gender » n’a pas de bases scientifiques. Elle est ce que l’on peut nommer une idéologie déconstructiviste.
Résultat ? Le professeur a été licencié après 43 années de bons et loyaux services !
[…]
La cliente d’un avortoir a agressé une femme âgée pro-vie lui cassant une jambe
Donna Durning.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Encore un cas d’agression de la part de pro-avortement envers les pro-vie. Extrait de LifeNews :
Une femme de Louisville fait face à des accusations de voies de fait au deuxième degré après qu’elle eût poussé une conseillère pro-vie âgée en avril devant l’unique établissement d’avortement du Kentucky.
[...] elle a comparu en cour mercredi et a plaidé non coupable devant l’inculpation de crime.
Donna Durning, conseillère de trottoirs pro-vie, a dit qu’elle s’était fracturé une jambe et qu’elle avait dû subir une intervention chirurgicale et devait suivre des séances de réadaptation, après l’agression.
Mme Durning a été conseillère pro-vie de trottoir pendant 23 ans et, le 12 avril, elle a été agressée à l’extérieur du centre d’avortement de Louisville, selon une publication Facebook au sujet de l’incident.
Une vidéo de surveillance publiée par WLKY News a confirmé ce que Mme Durning et d’autres pro-vie ont dit : une jeune femme a quitté le service d’avortement et, alors que Mme Durning s’approchait d’elle et tentait de lui donner des informations sur les alternatives à l’avortement, la jeune femme l’a poussée au sol.
Sur la vidéo, les téléspectateurs peuvent entendre quelqu’un crier après que Mme Durning ait été bousculée. La femme est rapidement montée dans sa voiture et s’est enfuie...