L’Arizona interdit les «transitions» de mineurs, et les hommes dans les compétitions féminines
Par Raymond Wolfe — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Shopping King Louie/Adobe Stock
31 mars 2022, Phoenix (LifeSiteNews) — Le gouverneur de l’Arizona, Doug Ducey, a signé mardi des projets de loi conservateurs interdisant les opérations chirurgicales de « changement de sexe » pour les mineurs, les hommes confus dans les sports pour femmes et pour filles, et presque tous les avortements après 15 semaines de grossesse. Il a également approuvé une loi exigeant une preuve de citoyenneté pour pouvoir voter aux élections présidentielles.
L’action de Ducey fait de l’Arizona l’un des 14 États qui ont restreint les sports pour filles aux véritables femmes ces dernières années et le troisième à adopter une législation protégeant les mineurs des procédures transgenres expérimentales et dangereuses.
BREAKING: Arizona Governor Doug Ducey has signed bills banning biological men from playing girl's sports, make gender reassignment surgeries illegal for minors, and to ban abortion after 15 weeks.
— American Principles 🇺🇸 (@approject) March 30, 2022
Arizona is the 14th state to protect our daughters' sports.
« J’ai signé aujourd’hui les lois S.B. 1138 et S.B. 1165, qui visent à protéger la participation et l’équité pour les athlètes féminines et à garantir que les personnes qui subissent une opération irréversible de changement de sexe ont l’âge adulte », a déclaré Ducey dans une lettre mercredi. Il a qualifié ces mesures de « bon sens ».
Le S.B. 1138 interdit les procédures irréversibles de « changement de sexe », y compris les opérations de mutilation génitale, les hystérectomies et les mastectomies, pour les enfants de moins de 18 ans. Il ne s’applique pas en cas de « trouble du développement sexuel médicalement vérifiable ». Une version précédente aurait également limité les médicaments hormonaux, mais un seul républicain, le sénateur d’État Tyler Pace, l’a bloquée le mois dernier.
Les opérations transgenres sont réalisées sur des enfants mineurs à travers les États-Unis, bien que les militants LGBT prétendent souvent le contraire. Dans une étude de 2018 parue dans JAMA Pediatrics sur les mastectomies ou « reconstruction de la poitrine » pour les jeunes filles confuses de genre, 33 des 68 filles qui ont subi ces opérations ont déclaré l’avoir fait avant d’avoir 18 ans. Deux filles n’avaient que 13 ans lorsqu’elles ont subi ces opérations.
Lire la suiteCinq nouvelles du front pro-vie américain
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : rohappy/Adobe Stock
Le premier site d’actualité bioéthique Généthique liste dans une synthèse de presse 5 différents états américains qui ont récemment fait un pas vers la protection de la vie :
- « Lundi 14 mars, l’Idaho a adopté une loi comparable à un texte voté par le Texas qui introduit la possibilité pour les citoyens de faire respecter l’interdiction d’avorter après six semaines de grossesse. »
- « Dans l’Etat de Virginie-Occidentale, le gouverneur, Jim Justice, a signé lundi 21 mars un projet de loi interdisant l’avortement pour cause de handicap. »
- « la Chambre basse de l’Etat d’Oklahoma a approuvé mardi [22 mars] un projet de loi interdisant l’avortement, sauf en cas de danger pour la vie de la mère. »
- « mercredi 23 mars, le gouverneur du Dakota du Sud, Kristi Noem, a signé un projet de loi restreignant l’avortement médicamenteux. »
- « En Arizona, les législateurs ont approuvé jeudi [24 mars] l’interdiction “de la plupart des avortements après 15 semaines de grossesse” ».
En rétrécissant le volet d’accès à l’avortement, et en dressant des limites, ces 5 états américains ne reconnaissent pas la valeur inestimable ni l’humanité de la vie de l’enfant à naître dès la conception. Ils définissent arbitrairement le moment lorsque l’embryon devient humain, sans bases scientifiques ou logiques.
Mais il y a quand même de l’espoir : ces avancées reflètent le désir plus ou moins fort de restreindre l’une des plus graves injustices commises à l’échelle mondiale. Même si la victoire n’est pas complète, ni l’injustice de l’avortement entièrement abolie, un meilleur avenir pour les enfants à naître se dessine dans les 5 états.
Un lycée d’Arizona annule la semaine de sensibilisation transgenre suite au tollé des parents
Par Raymond Wolfe — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
13 décembre 2021, Goodyear, Arizona (LifeSiteNews) — Dans une autre victoire récente des parents contre l’idéologie LGBT qui s’insinue dans les écoles publiques, un lycée de la région de Phoenix a mis fin à une semaine de « sensibilisation transgenre » après une vague de protestations de la part des parents et des étudiants locaux.
Le mois dernier, l’Estrella Foothills High School (EFHS) avait prévu une semaine d’activités pro-transgenre à l’échelle de l’école, en l’honneur de la « National Transgender Awareness Week » (semaine nationale de sensibilisation transgenre), rapporte The Federalist. Selon les demandes de dossiers publics, les activités comprenaient l’affichage par les élèves de leurs pronoms préférés sur des étiquettes nominatives et l’encouragement à porter des tenues de « fierté » arc-en-ciel et les couleurs rose et blanche du drapeau transgenre.
Le club « Coexist » de l’école, pro-LGBT, a été le fer de lance de cette initiative, selon les courriels publiés par The Federalist. Courtney Ratkus, professeur d’anglais à l’EFHS et marraine du club Coexist, a proposé l’idée dans un courriel adressé à la directrice Kimberly Heinz, lui demandant la permission d’organiser ce qu’elle décrit comme des « journées de l’esprit » sur le thème du transgenrisme.
Mme Ratkus a ensuite fait la promotion de la semaine de « sensibilisation aux questions transgenres » auprès des élèves et du personnel, indiquant aux élèves dans un courriel que « des badges nominatifs vous seront fournis par votre professeur de première heure » pour qu’ils puissent afficher les pronoms qu’ils auront choisis le premier jour. « J’enverrai des badges dans chacune de vos boîtes aux lettres d’ici lundi matin pour que vous puissiez les distribuer à vos élèves afin qu’ils puissent participer aux événements de lundi », a-t-elle écrit dans un autre courriel adressé au personnel.
Lire la suiteDes militants pour la liberté médicale dénoncent les horribles abus commis sur des patients covid dans des hôpitaux
Par David McLoone — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : lightfield studios/AdobeStock
Tucson, Arizona, 23 septembre (LifeSiteNews) — Les patients atteints du COVID-19 à travers l’Amérique se voient refuser tout traitement et « même les soins de base les plus élémentaires » dans ce qui a été décrit comme une « réponse impie, contraire à l’éthique, contraire à l’Amérique, contraire à la Constitution, de la part des hôpitaux » à la [prétendue]* crise du coronavirus, selon les intervenants de la dernière conférence Stop the Shot [Arrêtez la piqûre].
Le quatrième volet de la série de conférences de la Fondation Truth for Health [Vérité pour la Santé] s’est intéressé aux libertés des patients qui ont été mises à mal tout au long de la crise du coronavirus. Des patients se sont vu refuser des médicaments vitaux contre le COVID-19, ont été contraints d’accepter des plans de traitement potentiellement dangereux et coûteux, et ont été isolés de force, sans pouvoir voir leur famille.
L’un de ces cas est celui de Caroline Carroll, une mère de famille qui, après avoir apparemment contracté le virus, s’est fait dire par le personnel de l’hôpital Baylor, White & Scott de College Station, au Texas, qu’« elle avait attendu trop longtemps pour être traitée ».
Jodi Carroll, la fille de Caroline, a pris la parole lors de la conférence, révélant que sa mère croyait initialement qu’elle ne ressentait rien de plus que des symptômes d’allergie. Ce n’est qu’après que son état se soit détérioré que son mari a décidé qu’il serait sage d’obtenir un avis médical. Caroline s’est alors rendue à l’hôpital, où elle a été testée positive au COVID. Les médecins ont alors renvoyé Caroline chez elle en lui disant de ne revenir que si ses symptômes progressaient encore.
« Le lendemain matin, malheureusement, sa concentration d’oxygène dans le sang était de 70, et mon père l’a ramenée d’urgence à l’hôpital, où elle a été admise de juillet à août », explique Jodi.
Une fois hospitalisée, la famille a constaté que les médecins adoptaient une « approche attentiste », malgré leurs demandes d’être plus dynamiques suite aux « recherches que nous avions effectuées sur le COVID » et qui montraient que « c’était une maladie traitable ».
Après avoir consulté le Dr Peter McCullough, cardiologue renommé et conseiller médical en chef de la Fondation Truth for Health, un plan de traitement a été établi, dont une partie consistait à prescrire des anticoagulants pour lutter contre une éventuelle thrombose, ou coagulation du sang.
L’hôpital a toutefois jugé bon de placer Carroll en « soins de soutien », ce que sa famille a compris comme étant des soins palliatifs.
C’est à ce moment-là que la famille « a intensifié ses efforts pour obtenir l’intervention dont nous avions besoin. Nous avons commencé à parler avec le médecin-chef de l’hôpital, demandant les mêmes médicaments. On nous les a refusés ».
Lire la suiteLe Texas rejoint les États américains qui interdisent le passeport sanitaire et la ségrégation covidienne
Gregory Wayne Abbott (dit Greg Abbott), gouverneur du Texas.
Par Pierre-Alain Depauw (Médias Presse Info) — Photo : J Dimas/Flickr
Les Texans qui choisissent de ne pas prendre de vaccin COVID-19 ne peuvent être punis pour leur refus. Le 7 juin, le gouverneur du Texas, Greg Abbott, a signé une nouvelle loi interdisant aux entreprises privées et aux bureaux du gouvernement de demander une preuve de vaccination. Il a annoncé la nouvelle loi dans un tweet qui déclarait : « Le Texas est ouvert à 100 %. Les Texans devraient avoir la liberté d’aller où ils veulent sans aucune limite, restriction ou exigence. »
Bien qu’il ait souligné « la liberté » de se rendre « sans aucune limite, restriction ou exigence », Abbott avait rendu obligatoires les masques pendant plus de huit mois.
L’article 161.0085 de la législation contient la directive selon laquelle les entreprises du Texas ne peuvent pas exiger des clients qu’ils présentent des papiers contenant la preuve qu’ils ont pris le vaccin ou qu’ils se sont remis de COVID-19.
Une entreprise dans cet État ne peut exiger d’un client qu’il fournisse des documents certifiant la vaccination COVID-19 du client ou la récupération post-transmission à l’entrée, pour accéder à ou pour recevoir un service de l’entreprise. Une entreprise qui ne se conforme pas à ce paragraphe n’est pas admissible à recevoir une subvention ou à conclure un contrat payable avec des fonds publics.
Cette section vise également les passeports de vaccination, déclarant : « Une entité gouvernementale de cet État ne peut pas délivrer un passeport vaccinal, une carte vaccinale ou tout autre document normalisé pour certifier le statut vaccinal COVID-19 d’un individu à un tiers à des fins autres que soins de santé ou publier ou partager le dossier de vaccination COVID-19 de toute personne ou des informations de santé similaires à des fins autres que les soins de santé. »
Lire la suiteUne jeune golfeuse trisomique en lice dans un tournoi universitaire national
Amy Bockerstette.
Par Cassy Fiano-Chesser (LiveActionNews) ― Traduit par Campagne Québec-Vie ― Photo : PGA Tour/YouTube
La semaine prochaine, Amy Bockerstette va entrer dans l’histoire. En se présentant au championnat national NJCAA avec ses coéquipiers du Paradise Valley Community College, cette jeune golfeuse de 22 ans deviendra la première personne atteinte de trisomie 21 à participer à un tournoi sportif universitaire de niveau national.
Amy Bockerstette n’est pas étrangère au monde du golf. Au collège, elle y a excellé, se qualifiant à deux reprises pour le tournoi des collèges d’Arizona, exploit inédit pour une jeune personne trisomique. Elle a ensuite obtenu une bourse sportive complète pour le golf au Paradise Valley Community College.
Elle a également participé aux Jeux olympiques spéciaux et a attiré l’attention des médias après avoir réussi le normal [nombre de coups maximal à faire sur un trou pour ne pas perdre de points] sur le célèbre 16e trou du TPC Scottsdale, sous le regard de Gary Woodland, golfeur du PGA Tour.
« J’ai eu la chance de faire beaucoup de choses chouettes sur le terrain de golf, mais c’est de loin la chose la plus géniale que j’ai jamais vécue », a déclaré Woodland aux journalistes ce jour-là. « Amy était phénoménale. Et puis de se présenter devant tous ces gens, la foule et tout le reste et de frapper les coups qu’elle a frappés et de faire le normal. Je n’ai jamais autant encouragé quelqu’un sur un parcours de golf et c’était une expérience émotionnelle vraiment formidable. »
[Vidéo]
Maintenant, Amy s’attaque aux championnats nationaux. Selon son père, Joe Bockerstette, elle a été aimée toute sa vie. « Je me souviens avoir dit, lorsqu’elle avait cinq ou six ans, que cette enfant changeait les gens », a-t-il déclaré à l’Associated Press. « Elle dégage une sorte d’amour et de lumière partout où elle va. »
En grandissant, elle a joué aux quilles, au basket-ball, au base-ball et au football, fait de la natation, mais a surtout excellé au golf. Après ce moment incroyable avec Woodland, elle est devenue encore plus célèbre en participant aux ESPYs [un concours annuel d’excellence en sport], en allant à des tournois de golf et en prenant la parole au Congrès national du syndrome de Down.
« Mon superpouvoir est la confiance, la confiance en moi », a-t-elle déclaré lors de son discours. « Avec votre superpouvoir, vous pouvez atteindre votre propre but. »
Ce qui a permis à Amy Bockerstette de réussir aussi bien au golf, c’est sa capacité à se concentrer, et à ignorer la pression qui l’entoure. « C’est tout à fait Amy », dit son père. « Elle n’est pas nerveuse. Plus le moment est important, plus elle a de chances d’aimer ça. C’est arrivé bien des fois dans sa vie. »
Elle et sa famille ont également lancé la Fondation « I Got This » [« Je l’ai eu »], inspirée de la petite phrase qu’elle se répétait avant sa fameuse partie sur le 16e trou. Cette fondation contribue à donner des cours de golf et des occasions de jouer à des personnes souffrant de déficiences intellectuelles et de troubles du développement. Et avec les championnats nationaux de la semaine prochaine, il semble que les occasions de briller pour Amy Bockerstette ne font que commencer.
Une photographe de mariage conteste une ordonnance obligeant à photographier des «mariages gay»
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Pexels/Pixabay
Ce ne sont pas seulement les pâtissiers qui peuvent avoir des ennuis s’ils refusent de prêter leurs services à des « mariages gay ». Extrait de LifeSiteNews :
Une photographe baptiste de mariage dans le sud du Kentucky a déposé une plainte contre une ordonnance de Louisville qui, selon elle, viole sa liberté religieuse en l’obligeant à prêter ses services à des cérémonies de « mariage » homosexuel.
Alliance Defending Freedom (ADF) représente Chelsey Nelson, propriétaire d’un studio de photographie à Louisville, dans sa poursuite contre la Fairness Ordinance de la ville, qui stipule que les entreprises ne peuvent refuser à un client la jouissance « pleine et égale » de biens, services, privilèges, avantages ou logements publics en raison de diverses caractéristiques, dont l’orientation sexuelle. Elle interdit également aux entreprises de publier des communications suggérant une telle « discrimination ».
Selon l’ADF, cela signifie que Nelson doit non seulement photographier les « mariages » homosexuels, mais qu’elle ne peut pas expliquer publiquement pourquoi elle ne veut photographier que le mariage monogame entre homme et femme.
La plainte fait remarquer qu’il n’est guère nécessaire [dans le sens où la fin justifie les moyens] de forcer son entreprise à servir des unions homosexuelles, afin de leur assurer les services de photographes consentants, car un répertoire en ligne énumère 91 autres photographes à Louisville et 314 photographes dans tout l’État qui font connaître leur volonté de le faire.
Personne n’a encore tenté d’appliquer l’ordonnance contre Nelson, mais elle a déposé cette contestation en prévision des efforts futurs [d’activistes LGBT enragés], tout comme les propriétaires d’entreprises religieuses l’ont fait avec succès en Arizona et devant la Cour d’appel du 8e circuit.
Un bébé prématuré né à 25 semaines rentre chez lui après 150 jours d'hospitalisation
Kaliie Bender.
Par Anne Maie Williams (LiveActionNews)
Née 15 semaines plus tôt en mai de cette année, la petite Kallie Bender de Phoenix, en Arizona, a reçu son congé de l'hôpital avec sa famille le lundi après 150 jours d'hospitalisation.
Pendant sa grossesse, la mère de Kallie, Ebonie, avait consulté un médecin pour cas à haut risque à cause d'hypertension artérielle, aussi appelée hypertension liée à la grossesse. L'hypertension artérielle chez une femme enceinte peut être dangereuse pour le bébé en raison de la diminution du flux sanguin dirigé vers le bébé via le placenta ; c'est également appelé insuffisance placentaire. Avec le temps, une diminution du débit sanguin du bébé peut empêcher celui-ci de grandir correctement (médicalement, c'est ce qu'on appelle une restriction de croissance intra-utérine) et entraîner des problèmes de développement pulmonaire et gastro-intestinal.
Quatre jours avant la naissance de Kallie, une échographie effectuée lors d'un rendez-vous d'urgence a montré qu'en raison d'un faible débit sanguin placentaire, également appelé débit diastolique terminal absent, Kallie n'avait presque aucun liquide amniotique autour d'elle. La mère d'Ebonie a été admise à l'hôpital et l'enfant est née par césarienne le 24 mai 2019, à 25 semaines de gestation. Elle pesait moins d'une livre et était plus petite qu'une poupée Barbie placée à côté d'elle dans son incubateur.
Au début, Kallie avait besoin d'une machine pour l'aider à respirer et d'une sonde pour la nourrir. Peu après sa naissance, elle a subi une opération visant à corriger une anomalie cardiaque courante chez les bébés très prématurés, appelée persistance du canal artériel. En fait, elle avait 37 jours quand sa mère et son père, Dameon, ont pu la tenir.
Becky Cole, l'une des infirmières de soins primaires de Kallie à l'unité de soins intensifs néonatals, se souvient de cette journée. Elle a dit : « Je n'ai pas pu être là quand Dameon l'a tenue pour la première fois, mais j'ai pu aider Ebonie à tenir Kallie pour la première fois. C'était vraiment un moment incroyable, et il a fallu quelques-uns d'entre nous. Ce n'était pas facile. »
Le Dr Vinit Manuel, directeur médical de l'unité de soins intensifs du Dignity Health St. Joseph’s Hospital and Medical Center où Kallie est née, a noté qu'« aucune technologie ne peut remplacer l'utérus » et que « la participation de la famille aux soins de ces enfants est cruciale ».
Pendant son séjour à l'hôpital, les parents et les frères de Kallie lui ont lu des histoires à voix haute, ce qui, selon les recherches, améliore les progrès généraux pour les tout petits bébés et diminue les complications de l'hospitalisation. Maintenant, Kallie pèse trois kilos et prospère. Elle est rentrée chez elle lundi avec de l'oxygène et une sonde d'alimentation, avec l'objectif de ne plus avoir besoin des deux à l'avenir.
Des histoires comme celle de Kallie deviennent de plus en plus courantes à mesure que la technologie médicale permet aux bébés de survivre à un âge gestationnel de plus en plus précoce en dehors du ventre de leur mère. Vingt-quatre semaines est largement considéré comme l'âge de la viabilité, l'âge auquel un bébé a une chance sur deux de survivre en dehors de l'utérus avec un soutien médical important, mais des histoires de survie comme Cullens, 22 semaines, Lylas, 21 semaines et Elioras, 21 semaines sont aussi là.
Mais, chose désolante, les bébés encore plus avancés que Kallie ne l'était à la naissance sont toujours visés par l'avortement. C'est la volonté, et non les possibilités de la technologie scientifique, qui détermine s'ils vivent ou meurent.
En dix ans, neuf États américains ont renforcé leurs lois contre l’euthanasie
Par Alex Schadenberg (Euthanasia Prevention Coalition) — traduit par Campagne Québec-Vie
Margaret Dore a publié cette liste de victoires législatives et judiciaires pour contrer le discours médiatique selon lequel les États-Unis légalisent le suicide assisté.
Au cours des dix dernières années, au moins neuf États ont renforcé leurs lois contre le suicide assisté et l’euthanasie. Ce sont (par ordre alphabétique) :
- L’Alabama : En 2017, l’Alabama a promulgué la Assisted Suicide Ban Act (loi sur l’interdiction du suicide assisté).
- L’Arizona : En 2014, l’Arizona a renforcé sa loi contre le suicide assisté.
- La Géorgie : En 2012, la Géorgie a renforcé sa loi contre le suicide assisté.
- L’Idaho : Le 5 avril 2011, l’Idaho a renforcé sa loi contre le suicide assisté.
- La Louisiane : En 2012, la Louisiane a renforcé son interdiction du suicide assisté et de l’euthanasie.
- Le Nouveau-Mexique : En 2016, la Cour suprême du Nouveau-Mexique a annulé une décision d’un tribunal inférieur reconnaissant le droit au suicide assisté d’un médecin. Le suicide aidé par un médecin n’est plus légal au Nouveau-Mexique.
- L’Ohio : En 2017, l’Ohio a renforcé sa loi contre le suicide assisté.
- Le Dakota du Sud : En 2017, l’Assemblée législative du Dakota du Sud a adopté le Concurrent Resolution 11, s’opposant au suicide assisté par un médecin.
- L’Utah : En 2018, l’Utah a modifié sa loi sur l’homicide involontaire pour y inclure le suicide assisté [si vous suivez le lien, cliquez ensuite sur « status »].
Les médias font la promotion de la légalisation de l’aide au suicide, mais ils ignorent le succès de la prévention de l’euthanasie et du suicide assisté.
Un homme dans le coma est à nouveau nourri et hydraté après que sa mère se soit battue pour le sauver
David Ruiz.
Par Martin M. Barillas ― traduit par Campagne Québec-Vie
TUCSON, Arizona, 28 janvier 2019 (LifeSiteNews) ― Un homme de l’Arizona, âgé de 32 ans et plongé dans le coma est à nouveau nourri et hydraté après que sa mère ait publié des vidéos déchirantes sur les réseaux sociaux dans lesquelles elle disait que les médecins laissaient lentement mourir de faim son fils.
David Ruiz, père de trois enfants, est tombé dans le coma à la suite d’un AVC ayant causé des lésions cérébrales. Les docteurs avaient déclaré la « mort cérébrale », même s’il remuait les orteils et les doigts quand sa mère ou d’autres personnes de sa famille lui parlaient.
Sa mère, Patricia « Tricia » Adames, 51 ans, a lancé un appel à l’aide sur Facebook à tous ceux qui pourraient l’aider à sauver son fils.
« Comme vous pouvez le voir, son corps s’anémie. Son corps se détériore à vue d’œil parce qu’on lui refuse la nutrition. Il meurt de faim dans un hôpital. », dit-elle dans une vidéo datée du 24 janvier dans laquelle on voit son fils relié à toutes sortes de tubes et de moniteurs.
« Je viens vous le demander : aidez-moi pour que mon fils ait le traitement, la nutrition et l’hydratation dont il a besoin. On le laisse mourir de faim en ce moment même. »
Pour Adames, s’il y a un battement de cœur, « il y a la vie ».
« Il meurt de faim dans notre propre pays. En quoi est-ce acceptable? En quoi est-ce humain? Personne dans notre pays ne devrait être privé ni de nourriture ni d’eau. »
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