Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Augustin Hamilton
Quelle splendide journée ! Quelle magnifique marche ! Nous avons été plus de mille pro-vie réunis à Québec le 1er juin sous un soleil resplendissant pour manifester au nom de l’enfant à naître. Et ce, malgré l’hostilité et l’incivilité des contre-manifestants pro-avortement...
La joie était palpable alors que les gens arrivaient et se rassemblaient en attendant le début de l’événement, jusqu’à ce qu’arrivent les fauteurs de troubles.
Photo : Augustin Hamilton.
Il faut dire un mot à propos du début de la journée. Tôt le matin, des pro-avortement avaient tracé des graffitis sur les trottoirs et les murets entourant la Fontaine de Tourny, disant : « Mon corps mon choix ». Après un petit rajout de quelque pro-vie, le message était très différent !
Photo : CQV.
Avant que débute l’événement, quelques dizaines de contre-manifestantes sont arrivées avec des tambours, des tambourins, des seaux, des sifflets, des crécelles et autres objets propres à faire du bruit en scandant des slogans et faisant tout le tintamarre dont elles étaient capables. Ce qui était prévu à l’origine avec la police de Québec, c’est que les pro-vie tiennent leur réunion devant l’Assemblée nationale tandis que les pro-avortement se tenaient de l’autre côté du bâtiment. Ensuite, quand les pro-vie se seraient mis en marche, les pro-avortement allaient venir devant l’Assemblée puis laisser la place quand les pro-vie seraient revenu. En principe, nous ne devions jamais nous voir.
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Apparemment, il n’y avait pas assez de policiers pour les contenir et les empêcher d’avancer parmi le rassemblement de pro-vie. Peu après, un large groupe de contre-manifestantes est venu grossir leurs rangs, criant leur haine et leur orgueil, tentant de s’avancer le plus loin possible, certaines en jouant des coudes allant jusque devant l’estrade des orateurs — bref, ils faisaient tout leur possible pour gâcher notre événement. La sécurité de la marche a organisé les pro-vie en chaîne pour contenir l’avancée des troupes pro-avortement dans nos rangs. Il faut dire qu’à ce moment il était difficile d’entendre les discours qui avaient commencé, mais ils étaient audibles quand même, grâce à l’excellent système de son que nous avions fait installer ! La différence de comportement entre les deux groupes était frappante : d'un côté le calme, de l'autre l'hystérie... Sans aucune pudeur, les pro-avortement couvraient de leurs hurlements le témoignage d’une survivante de deux tentatives d’avortement ! Voyez-vous ça... Peut-être qu’ils n’entendaient pas eux-mêmes.
À un moment donné, Georges Buscemi, président de Campagne Québec-Vie et principal organisateur de la marche, s’est fait dire par la police de Québec qu’ils n’avaient pas assez d’effectifs pour assurer la sécurité de l’événement et lui recommandait de ne pas marcher. C’eût été dommage ! Heureusement, avec des renforts, la police de Québec a fini par séparer les brebis des boucs et nous avons commencé à marcher.
Photo : Augustin Hamilton.
C’était un réconfort que de voir enfin la marche se dérouler normalement, et là, nous avons vu combien nous étions nombreux avec les pro-vie qui sont arrivés tardivement.
Ces deux vidéos vous en donneront une meilleure idée.
Je peux vous dire que la marche n’est pas passée inaperçue dans les rues de Québec, plusieurs automobilistes klaxonnant joyeusement au passage, tous ces gens attablés sur les terrasses de restaurants, d’autres exprimant leur désapprobation.
Revenu à l’Assemblée nationale, nous avons dû attendre que le rassemblement pro-avortement (plus de mille également) se fasse prier par la police de bien vouloir débarrasser le terrain... Un mot sur ce rassemblement, il a été organisé par divers groupes pro-avortement, comme SOS Grossesse (le mal nommé), la Fédération du Québec pour le planning des naissances, plusieurs syndicats. Le ministre des Relations internationales et de la Francophonie Martine Biron y était présent, ainsi que deux députés de Québec solidaire.
Photo : Augustin Hamilton.
Nous avons terminé la Marche pour la vie par les témoignages émouvants de femmes ayant subi un avortement ou ayant plutôt choisi la vie, et par quelques discours qui avaient été reportés à la fin.
Un sympathisant de Campagne Québec-Vie a partagé avec Georges Buscemi son impression sur la marche : « Et mille bravos pour la Marche du 1er juin. Cet événement m'a rempli d'allégresse. Ta mission est ardue, je le sais, mais combien juste ! »
Ah ! Il faut parler aussi de la couverture médiatique (attention, contre-manifestantes indécentes). Plusieurs médias étaient présents à la marche et en ont fait un reportage. Cependant, ils ne l’ont même pas présentée d’une façon neutre. On y voit surtout que des témoignages de pro-avortement, de courtes citations de pro-vie (surtout celles qui touchent les points les plus sensibles comme la question de l’avortement en cas de viol, sans évidemment présenter les arguments de façon détaillée). Le choix des photos aussi démontre une certaine mauvaise foi. La confrontation entre pro-avortement et pro-vie est soulignée, tandis que la partie la plus positive de l’événement pro-vie est absent du visuel. Bref, les grands médias ne sont pas nos amis.
Voici une vidéo de 4 h en direct que Théovox a prise lors de la marche pour la vie.
Un grand merci enfin à tous les participants et à notre cinquantaine de bénévoles. Un grand merci aux orateurs :
À Toni Di Paolo Lemay, épouse dévouée, mère remplie d’amour, grand-maman chérie, animatrice de l'événement.
À Georges Buscemi, président et porte parole de Campagne Québec-Vie et organisateur de la marche.
Au Dr Paul Saba, médecin de famille à Montréal.
À Jean-Léon Laffitte, président de l’Association des Parents Catholiques du Québec et représentant d’Ensemble pour la protection de nos enfants.
À Jean-François Denis du média ThéoVox et coorganisateur.
À Richard Décarie, fondateur du Mouvement Union conservatrice.
À Debbie Duval et à Julia Bissonnette de la Coalition nationale pour la vie
À l’Abbé Marchand pour sa présence et sa prière d’ouverture.
À Tanya Patry et Josée Lafontaine, mères de famille, témoins inspirants sur le choix de la vie dans un moment de détresse.
À Alie Alive, rescapée de l'avortement avec un témoignage percutant et inspirant.
À Lise Dufour, auteure du livre : « J'ai avorté par peur, avec Lui, espérer encore ».
À Art Lucier, fondateur de Canadian Firewall et Harvest Ministries. L'année dernière, l'événement qu'il prévoyait organiser aux Palais des congrès de Québec s'est fait annuler par le gouvernement du Québec, sous prétexte qu'il était organisé par des pro-vie. Il poursuit actuellement le gouvernement.
À Isabelle Frédéric, femme chrétienne ayant fait l'expérience de l'avortement et voulant en faire le témoignage.
À Nancy Ménard, femme chrétienne ayant fait l'expérience de l'avortement et voulant en faire le témoignage.
À Sophie Archambault, Directrice générale de l'organisme Unité Voix pour les Valeurs Chrétiennes (UVVC).
À Georges Antonios pour son mot de la fin
Un grand merci également à Théovox pour son aide, ainsi qu’à la Coalition nationale pour la Vie et à Valorem constructions pour leur soutien financier.
À l’année prochaine !
Photo : Augustin Hamilton.