Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : (Capture d'écran) Cyara Bird/Twitter — Mise à jour, 08 novembre 2019 :
Ce n'est pas pour un refus du port du coquelicot arc-en-ciel que Natalie a été mise en suspension, mais pour avoir exprimé son opinion sur cette objet et avoir critiqué son invention, ce qui a été qualifié de « discours de haine » par la direction de l'école. J'apporte donc quelques modifications — A. H.
Ce qu’on appelle le « mouvement LGBT », les « groupes LGBT » tentent de teinter (avec les couleurs volées à l’arc-en-ciel, symbole respectable et qui n’a rien à voir avec la perversité que l’on cherche à lui faire endosser) tout ce qui leur tombent sous la main, cette fois-ci, le coquelicot du Souvenir.
Une élève de 17 ans fréquentant le Stonewall Collegiate, établissement de niveau secondaire au Manitoba, s’est vue mettre en suspension pour avoir critiqué le coquelicot aux couleurs arc-en-ciel, qu'on proposait en lieu et place du traditionnel coquelicot rouge et noir (couleurs naturelles de cette fleur ; c’est un trait du mouvement LGBT d’agir contre la nature) porté à la boutonnière lors du Souvenir.
Ce qui est encore plus aberrant dans cette affaire (car ça l’est déjà), c’est que la jeune fille a été accusée de « discours haineux » ! Elle considérait ce symbole comme irrespectueux envers les anciens combattants de sa famille, préférant le traditionnel coquelicot par lequel elle honore leur mémoire. Ce nouveau symbole ne représente vraiment pas les anciens combattants. C'est un ancien député conservateur qui a rapporté sur Twitter les faits qui touchaient à sa cousine, selon The Post Millennial :
La jeune femme, à moitié Canadienne africaine, avait plutôt demandé de porter le traditionnel coquelicot rouge et noir des festivités, trouvant le coquelicot arc-en-ciel « irrespectueux » envers les anciens combattants de la Deuxième Guerre mondiale de sa famille. Après avoir exprimé son opinion, elle et un autre élève qui partageait son sentiment ont été envoyés au bureau du directeur. Selon Bird, les parents de la jeune fille n’ont été avisés qu’après que la suspension eût été appliquée.
S’adressant au Post Millenium, Mme Bird a dit que sa cousine, Nathalie, avait tenté d’enregistrer la formulation de la suspension dans son application de notes vocales, afin de montrer à ses parents ce qui se passait. Lorsque la directrice le vit, son téléphone cellulaire fut « arraché » et on l’avertit qu’il y aurait des « conséquences » si elle ébruitait la suspension sur les médias sociaux ou allait voir la presse.
Natalie ne sera autorisée à retourner à l’école qu’après le jour du Souvenir.
Fiers de leur ancêtre :
Bird, dont le grand-père était un ancien combattant de la Seconde Guerre mondiale, a exprimé son mécontentement devant cette épreuve. « La fierté que nous éprouvons pour notre grand-père qui a combattu pendant la Seconde Guerre mondiale est grande. Nous portons tous des coquelicots. »
Le « coquelicot » LGBT a été inventé en 2016 pour, prétendument, honorer la mémoire des combattants LGBT, façon inclusive d’exclure les combattants ordinaires. Le coquelicot rouge devrait leur suffire, vu que ce sont tous les anciens combattants qui sont honorés, parce qu’ils combattu bravement, et non pour leurs comportements intimes (vices dans ce cas, s'ils en eussent de tels), ce qui devrait être, selon leur propre définition (si tant est qu’ils en aient) : inclusif.
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