Nahanni Fontaine tient mordicus aux zones bulles contre les pro-vie autour des avortoirs
Josie Luetke de la Coalition nationale pour la vie (à gauche) et Nahanni Fontaine, député du NPD du Manitoba (à droite).
Par Josie Luetke (Coalition nationale pour la vie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Nahanni Fontaine/Facebook
De nombreux responsables gouvernementaux et autres décideurs influents assistent à la Commission de la condition de la femme des Nations unies, ce qui offre de précieuses possibilités de militantisme pro-vie.
Les jeunes représentants de la Coalition nationale pour la vie ont pu plaider le message pro-vie auprès de Marci Ien, ministre de la Condition féminine et de l’Égalité des sexes et de la Jeunesse ; Patty Hajdu, ministre des Services autochtones et ministre responsable de l’Agence fédérale de développement économique pour le Nord de l’Ontario ; Leah Gazan, porte-parole du NPD pour les enfants, les familles et le développement social et porte-parole pour les femmes et l’égalité des sexes ; et Charmaine Williams, ministre déléguée à l’Opportunité sociale et économique des femmes pour l’Ontario.
J’ai également eu une conversation très intéressante avec Nahanni Fontaine (NPD, St. Johns), ministre de la Famille, de l’Accessibilité et de l’Égalité des sexes au Manitoba. Elle est passée à côté de moi alors que je faisais la queue pour un événement parallèle, à l’ONU. Sachant qu’elle venait de déposer un projet de loi visant à ériger des zones bulle au Manitoba, je l’ai abordée. Je me suis présentée et j’ai affirmé que même si elle avait une opinion différente de la mienne sur l’avortement, je lui demandais de respecter mon droit à la liberté d’expression.
Si le projet de loi n° 8 — intitulé « Loi sur l'accès sécuritaire aux services d'interruption volontaire de grossesse » — est adopté, toute forme d’expression pro-vie, aussi bénigne soit-elle, sera interdite à proximité immédiate de toute « clinique » d’avortement et de tout autre établissement pratiquant des avortements — comme un hôpital ou une pharmacie — qui demande à bénéficier d’une telle zone tampon. Ces zones peuvent être comprises entre 50 et 150 mètres. Si vous « tentez d’informer une personne » sur l’avortement ou « accomplissez un acte de désapprobation » de l’avortement lorsque vous vous trouvez dans une zone bulle, vous êtes passible d’une amende pouvant aller jusqu’à 5 000 dollars et d’une peine d’emprisonnement de six mois — et ce n’est que pour une première infraction.
Réalisant que je faisais référence à son projet de loi, Mme Fontaine a fièrement insisté sur le fait qu’il allait être adopté.
Elle a déclaré que nous pouvions toujours exprimer nos opinions, prier ou quoi que ce soit d’autre, à seulement 150 mètres d’un hôpital. Elle nous a invités à venir à la législature si nous voulions protester.
Lire la suiteUne fondation canadienne d’hôpitaux pour enfants célèbre la « transition » d’un garçon de 10 ans
Bâtiment du Children's Hospital of Winnipeg Foundation.
Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Wikimedia Commons
20 novembre 2023, Winnipeg, Manitoba (LifeSiteNews) — Une fondation d’hôpitaux pour enfants du Manitoba encourage les interventions irréversibles, faisant la publicité du « changement » de sexe d’un garçon de 10 ans.
Le 15 novembre, la Children’s Hospital Foundation of Manitoba a publié un message sur X (Twitter), faisant l’éloge d’un garçon de 10 ans qui veut subir une « transition de genre » irréversible parce qu’il croit qu’il est une fille.
« Mary [sic] est une enfant de 10 ans qui veut simplement se sentir comme une “vraie fille”, dans son corps, et grâce à l’amour et au soutien inébranlables de sa famille, ils se sont engagés ensemble sur la voie de l’affirmation du genre pour qu’elle se sente plus authentiquement elle-même [sic] », écrit la fondation.
Lire la suiteLes politiciens canadiens qui défendent les droits parentaux sont la cible de fortes critiques des militants transgenres
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : senivpetro/Freepik
30 août 2023 (LifeSiteNews) — Comme je l’ai noté dans cette colonne plus tôt cette semaine, le Canada semble enfin avoir une sorte de percée culturelle. Le premier ministre du Nouveau-Brunswick, Blaine Higgs, a décidé de miser sa carrière sur le soutien aux droits parentaux — plus précisément, sur le fait que les parents doivent être informés avant que le personnel de l’école puisse désigner leurs enfants par de nouveaux noms et pronoms. Deux tentatives visant à l’évincer de son poste de premier ministre ont échoué, et le large soutien dont bénéficie sa position n’est pas passé inaperçu. Le Manitoba, la Saskatchewan et l’Ontario lui ont emboîté le pas, et le chef du parti conservateur fédéral, Pierre Poilievre, a également annoncé qu’il soutenait les droits parentaux.
Cela fait des années que j’écris que la majorité des Canadiens n’adhère pas aux principes de l’idéologie du genre, mais que cette majorité de bon sens n’a pas de voix politique en dehors de quelques partis marginaux inefficaces. Ainsi, le premier homme politique à avoir eu le courage de délimiter le territoire — Blaine Higgs, en l’occurrence — a découvert que les militants LGBT et leurs alliés progressistes ne font que projeter leur force. Une grande partie de leur pouvoir réside dans l’illusion de leur pouvoir, ce qui explique pourquoi tant d’hommes politiques auparavant silencieux ont attendu que quelqu’un d’autre teste les eaux en premier.
En effet, comme l’a dit un journaliste LGBT sur Twitter : « La façon dont cette merde a commencé à se répandre de province en province, de conservateur en conservateur, dès qu’il y a eu une preuve (c’est-à-dire au Nouveau-Brunswick) que cette rhétorique pouvait jouer au Canada, est tellement grossière et devrait être super inquiétante dans le contexte des prochaines élections fédérales ». Ou bien, encourageante. Cela dépend de votre position. En attendant, les réactions à ce changement valent la peine qu’on s’y attarde, car comme je l’ai mentionné plus tôt, il y a beaucoup de gens qui disent tout haut ce qu’ils croient — et ce qu’ils croient devrait être pris en compte, surtout par les parents.
Lire la suiteLe premier ministre du Manitoba promet de protéger les droits des parents en matière d’éducation s’il est réélu cet automne
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : CBC Manitoba/YouTube
23 août 2023, Winnipeg, Manitoba (LifeSiteNews) — Le premier ministre du Manitoba, Heather Stefanson, a promis que si son gouvernement progressiste-conservateur était réélu cet automne, il renforcerait les droits parentaux en obligeant les écoles à informer les parents si leur enfant souhaite s’identifier à un « genre » différent.
Lors d’une conférence de presse la semaine dernière, Mme Stefanson a déclaré : « Nous croyons que les parents savent ce qui est dans l’intérêt supérieur de leurs enfants ».
« C’est pourquoi un gouvernement PC réélu officialisera et renforcera les droits des parents et des tuteurs dans la Loi sur les écoles publiques », a-t-elle ajouté.
Mme Stefanson a déclaré que son parti entend que « les parents veulent être mieux informés afin de pouvoir prendre des décisions au nom de leurs enfants ».
En plus d’exiger que les écoles informent les parents sur leurs enfants en matière d’« identité de genre », elle a promis que son gouvernement conservateur inscrirait dans la loi provinciale sur les écoles publiques le droit pour les parents d’être informés sur le programme d’études.
Il sera également ajouté le droit pour les parents d’être informés avant que des présentations de personnes extérieures ne soient organisées dans les écoles publiques, tout en conservant une option de refus.
Un journaliste a demandé directement à Mme Stefanson si elle était favorable à ce que les parents soient informés si leur enfant désire être identifié comme étant d’un autre sexe.
Elle a répondu par l’affirmative, expliquant que « nous savons que les parents savent ce qui est dans l’intérêt supérieur de leurs enfants. Cela fera partie du processus de consultation ».
Les élections générales au Manitoba auront lieu le 3 octobre 2023.
Lire la suiteMaxime Bernier annonce qu’il déposera un projet de loi limitant l’avortement tardif s’il est élu en juin
Maxime Bernier.
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Parti populaire du Canada/Twitter
Mercredi 17 mai 2023, Winkler, Manitoba (LifeSiteNews) — Le chef du Parti populaire du Canada (PPC) Maxime Bernier a annoncé aujourd’hui que s’il est élu député lors de l’élection partielle de juin prochain au Manitoba, il présentera un projet de loi privé pour tenter d’interdire l’avortement tardif.
« Nos gouvernements réglementent presque tout dans nos vies, y compris des choses aussi ridicules que les pailles en plastique. Mais il y a un vide juridique total lorsqu’il s’agit de tuer des êtres humains à naître », a déclaré Bernier lors d’une conférence de presse aujourd’hui.
« Aujourd’hui, j’annonce que si je suis élu député de Portage-Lisgar, je déposerai à la première occasion la Loi sur la protection des enfants à naître, un projet de loi d’initiative parlementaire visant à modifier l’article 287 du Code criminel. »
Bernier a noté que son projet de loi limiterait la disponibilité légale de l’avortement à « 24 semaines maximum, et interdirait les avortements tardifs », à moins que la vie ou la santé de la mère soit en danger, qu’il y ait eu viol ou abus, ou que le bébé soit atteint d’une anomalie mortelle ou n’ait pas de fonction cérébrale.
« Dans ces cas-là, on ne peut pas dire que c’est “mon corps, mon choix”. Il s’agit d’un autre corps, d’un autre être humain sensible, presque entièrement développé. La liberté est l’une de mes valeurs fondamentales », a-t-il déclaré.
« Mais cela ne signifie pas qu’il faille soutenir la liberté d’une mère à tuer son bébé en pleine croissance, avant ou après sa naissance. »
Bernier a admis que « tout le monde » ne sera pas satisfait du projet de loi, car il ne va pas « assez loin », mais il a fait valoir qu’une loi devait d’abord être mise en place avant que des restrictions plus sévères sur l’avortement puissent être envisagées.
« Je suis conscient que tout le monde ne sera pas satisfait de ce projet de loi. De nombreuses personnes préféreraient des restrictions plus fortes, comme celles qui existent dans la plupart des pays européens. Et je suis d’accord pour dire que nous devrions aussi en débattre », a-t-il fait remarquer.
« Mais il faut bien commencer quelque part. Et à partir d’une position si forte que nos adversaires ne pourront pas la rejeter ou l’attaquer sans passer pour des dépravés sans conscience morale », a-t-il insisté.
Le texte intégral du projet de loi de Bernier sur la protection des enfants à naître est désormais accessible en ligne.
Lire la suiteUne école secondaire du Manitoba annule les célébrations de la fête des Mères et de la fête des Pères pour être « plus inclusive »
Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : YouTube
9 mai 2023, Winnipeg, Manitoba (LifeSiteNews) — Une école secondaire du Manitoba a officiellement annulé la fête des Mères et la fête des Pères cette année, prétendant que ces célébrations ne sont pas « inclusives ».
Selon une note de service rédigée par le directeur adjoint du Kildonan East Collegiate, l’école secondaire publique de la capitale du Manitoba ne célébrera pas la fête des Mères ni la fête des Pères. Au lieu de cela, elle encourage les élèves à participer à des célébrations non sexistes, comme le rapporte True North News.
« Alors que nous continuons à apprendre et à reconnaître l’importance de célébrer toutes les personnes de notre communauté, nous nous sommes éloignés de l’observation isolée de traditions spécifiques comme la fête des Mères et la fête des Pères », peut-on lire dans la note de service.
« Les élèves créent désormais des cartes et des objets artisanaux avec des messages et des personnes spécifiques en tête », poursuit la note. « Il s’agit d’une belle transition vers la manifestation authentique et organique de la gratitude. Merci de soutenir notre transition vers une pratique plus inclusive. »
Les lignes directrices de l’école sur l’identité de genre à l’intention des employés stipulent : « Il est illégal, en vertu du Code des droits de la personne, d’exercer une discrimination à l’encontre d’une personne en matière d’emploi, de logement ou de prestation de services [y compris dans les écoles], sur la base de l’identité de genre réelle ou perçue de cette personne, sans motif raisonnable. »
Lire la suiteUn politicien manitobain veut protéger les avorteurs tuant des enfants à naître provenant d’États où l’avortement est illégal
Par Pete Baklinski — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : DCStudio/Freepik
Le 28 avril 2023 (Coalition nationale pour la Vie) — Un projet de loi choquant a été récemment introduit dans la province canadienne du Manitoba qui protégerait les avorteurs provinciaux contre les poursuites étrangères s’ils avortaient un bébé américain provenant d’un État où l’avortement est illégal.
Ce projet de loi permet aux avorteurs manitobains de cibler et de détruire des bébés destinés à devenir des citoyens américains et de ne pas subir de répercussions juridiques de la part de ces États pour avoir assassiné des personnes étrangères.
Le projet de loi 211 a été présenté par la députée néo-démocrate Nahanni Fontaine en novembre de l’année dernière. Il a été débattu à l’assemblée législative le 27 avril, où il a été présenté en deuxième lecture. Mme Fontaine a déjà parrainé des projets de loi visant à priver les défenseurs de la vie de leur liberté d’expression lorsqu’ils mènent des actions de sensibilisation à proximité de lieux où des avortements sont pratiqués. Jusqu’à présent, ses efforts ont été vains.
Le nouveau projet de loi de Mme Fontaine modifierait la « loi sur l’exécution réciproque des jugements » en y ajoutant un nouvel article intitulé « Le jugement étranger relatif à l’interruption de grossesse n’est pas exécutoire ». Le nouvel article se lirait comme suit : « Le jugement d’un tribunal de première instance situé à l’extérieur du Manitoba concernant la prestation de services médicaux légaux au Manitoba pour l’interruption de grossesse, y compris la prescription, la délivrance ou l’administration d’un médicament pour interrompre la grossesse, est réputé contraire à l’ordre public. »
Lire la suiteTrudeau débat de l’avortement avec des étudiants, mais jamais avec des pro-vie chevronnés
Justin Trudeau argumentant avec un jeune homme inexpérimenté sur la question de l'avortement, à l'Université du Manitoba à Winnipeg.
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Laurie Gagnon pour Campagne Québec-Vie — Photo : NoahFromCanada/Reddit
17 avril 2023 (LifeSiteNews) — Plus tôt cette année, les militants pro-vie ont eu l’occasion de confronter le premier ministre Justin Trudeau, le politicien le plus pro-choix de l’Histoire du Canada. À Hamilton, en Ontario, des partisans pro-vie de Hamilton Against Abortion et de Campaign Life Coalition ont brandi des pancartes représentant des victimes de l’avortement à l’extérieur d’un lieu où Trudeau se réunissait avec les gros bonnets du parti pour une séance de stratégie. Lorsqu’il est sorti, un militant pro-vie lui a demandé : « Que pensez-vous de l’avortement ? »
Il a répondu : « Le droit des femmes de choisir… » puis s’est promptement esquivé. Il a rapidement rencontré un autre groupe pro-vie qui lui a posé une autre question : « Monsieur le Premier Ministre, croyez-vous en l’égalité des droits pour tous les êtres humains ? »
« Je crois au droit des femmes de choisir », a-t-il répondu. « Qu’en est-il de cet être humain qui a été tué ? », lui a demandé un partisan pro-vie en lui montrant une pancarte sur laquelle on voyait un bébé avorté. « Je défendrai les droits des femmes tous les jours », a-t-il répondu en passant rapidement devant lui. Ses réponses, bien sûr, n’étaient que des mots creux qui refusaient d’humaniser le personnage central du grand drame moral dans le débat sur l’avortement : l’enfant à naître. M. Trudeau a affirmé croire au « droit des femmes de choisir », mais n’a pas voulu discuter de la conséquence de ce choix en question : la destruction d’un bébé dans l’utérus. La position de Trudeau sur la question n’est qu’une phrase inachevée.
Il est très probable que vous n’ayez jamais entendu parler de la rencontre, en janvier, du premier ministre avec deux jeunes femmes pro-vie aux arguments convaincants et pleins de compassion pour la défense de l’enfant à naître. Le portrait est loin d’être flatteur : un premier ministre dont le bilan avec les femmes est douteux déclarant à deux jeunes femmes opposées à l’avortement que sa position est favorable aux femmes — c’est pourquoi le Parti libéral a choisi de rendre publique l’interaction de M. Trudeau avec un adolescent ce mois-ci.
Lire la suiteUne Canadienne a demandé l’euthanasie parce qu'elle manquait de soins médicaux
Par Bridget Sielicki (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : DC Studio/Adobe Stock
Une Canadienne a récemment été euthanasiée dans le cadre des lois sur l’Aide médicale à mourir (AMM) du pays, mais elle a admis dans sa propre notice nécrologique que c’est le manque de soins médicaux appropriés, et non sa maladie, qui l’a poussée à choisir de mourir.
Selon Radio-Canada, News, Sathya Dhara Kovac, 44 ans, de Winnepeg, souffrait de sclérose latérale amyotrophique (SLA). Bien que la maladie soit dégénérative et qu’elle affaiblisse les muscles au fil du temps, Mme Kovac estimait qu’elle pouvait encore profiter de la vie — mais les soins à domicile qu’elle recevait ne lui permettaient pas de le faire.
« En fin de compte, ce n’est pas une maladie génétique qui m’a emportée, c’est un système », a écrit Mme Kovac dans sa propre notice nécrologique en guise de message à ses proches. « Il y a un besoin désespéré de changement. C’est la maladie qui cause tant de souffrance. Les personnes vulnérables ont besoin d’aide pour survivre. J’aurais pu avoir plus de temps si j’avais eu plus d’aide ».
L’amie de Kovac, Shayla Brantnall, qui travaille comme aide au maintien à domicile, a déclaré à Radio-Canada que Kovac ne recevait pas le soutien médical dont elle avait besoin. « C’est difficile parce que mentalement, elle était là... Elle acceptait les changements dans son corps, mais sans un soutien suffisant, comment quelqu’un pourrait-il continuer ? » a déclaré Brantnall. « Vous êtes constamment stressé, vous luttez constamment, vous demandant “Comment vais-je aller aux toilettes ? Comment vais-je manger ?” Ce n’est pas vraiment une bonne qualité de vie non plus. »
Lire la suiteCérémonie de suicide assisté dans un lieu de culte de Winnipeg
Par Jack Bingham — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : aijiro/Adobe Stock
21 avril 2022, Winnipeg, Manitoba (LifeSiteNews) — Une église « progressiste » et faisant de l'« affirmation » LGBT à Winnipeg a utilisé son sanctuaire comme un lieu où les membres peuvent volontairement mettre fin à leur vie par le biais du suicide assisté.
Selon le Winnipeg Free Press, une femme âgée de 86 ans souffrant de sclérose latérale amyotrophique (SLA), également connue sous le nom de maladie de Lou Gehrig, a reçu l’autorisation de mettre fin à ses jours par suicide médicalement assisté le 9 mars au cours d’une « simple cérémonie de passage » à l’église unie Churchill Park de Winnipeg.
En raison de la nature hautement progressive de la SLA, qui affecte le système nerveux au point de provoquer une paralysie et finalement la mort, la femme âgée a décidé qu’elle voulait mettre fin à sa vie avant de perdre le contrôle de toutes ses facultés, selon sa fille.
Comme l’euthanasie est légale au Canada et que la confession de l’église unie Churchill Park avait voté en 2017 pour autoriser cette pratique très controversée au « cas par cas », la femme a souhaité mettre fin à ses jours dans l’église où elle a élevé sa famille.
En fin de compte, l’église progressiste a tenu compte de la demande de cette femme et, selon sa nécrologie, elle est morte « alors que le soleil traversait les vitraux du sanctuaire empli de musique. »
L’avortement est souvent considéré comme la question pro-vie prééminente pour les chrétiens, et la position doctrinale communément admise sur le suicide assisté a été similaire à travers les siècles, cette pratique étant largement condamnée dans la plupart des confessions.
Par exemple, la plus grande Église chrétienne, l’Église catholique, condamne carrément l’euthanasie dans le Catéchisme comme « gravement contraire à la dignité de la personne humaine et au respect dû au Dieu vivant, son Créateur ».
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