Maxime Bernier annonce qu’il déposera un projet de loi limitant l’avortement tardif s’il est élu en juin
Maxime Bernier.
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Parti populaire du Canada/Twitter
Mercredi 17 mai 2023, Winkler, Manitoba (LifeSiteNews) — Le chef du Parti populaire du Canada (PPC) Maxime Bernier a annoncé aujourd’hui que s’il est élu député lors de l’élection partielle de juin prochain au Manitoba, il présentera un projet de loi privé pour tenter d’interdire l’avortement tardif.
« Nos gouvernements réglementent presque tout dans nos vies, y compris des choses aussi ridicules que les pailles en plastique. Mais il y a un vide juridique total lorsqu’il s’agit de tuer des êtres humains à naître », a déclaré Bernier lors d’une conférence de presse aujourd’hui.
« Aujourd’hui, j’annonce que si je suis élu député de Portage-Lisgar, je déposerai à la première occasion la Loi sur la protection des enfants à naître, un projet de loi d’initiative parlementaire visant à modifier l’article 287 du Code criminel. »
Bernier a noté que son projet de loi limiterait la disponibilité légale de l’avortement à « 24 semaines maximum, et interdirait les avortements tardifs », à moins que la vie ou la santé de la mère soit en danger, qu’il y ait eu viol ou abus, ou que le bébé soit atteint d’une anomalie mortelle ou n’ait pas de fonction cérébrale.
« Dans ces cas-là, on ne peut pas dire que c’est “mon corps, mon choix”. Il s’agit d’un autre corps, d’un autre être humain sensible, presque entièrement développé. La liberté est l’une de mes valeurs fondamentales », a-t-il déclaré.
« Mais cela ne signifie pas qu’il faille soutenir la liberté d’une mère à tuer son bébé en pleine croissance, avant ou après sa naissance. »
Bernier a admis que « tout le monde » ne sera pas satisfait du projet de loi, car il ne va pas « assez loin », mais il a fait valoir qu’une loi devait d’abord être mise en place avant que des restrictions plus sévères sur l’avortement puissent être envisagées.
« Je suis conscient que tout le monde ne sera pas satisfait de ce projet de loi. De nombreuses personnes préféreraient des restrictions plus fortes, comme celles qui existent dans la plupart des pays européens. Et je suis d’accord pour dire que nous devrions aussi en débattre », a-t-il fait remarquer.
« Mais il faut bien commencer quelque part. Et à partir d’une position si forte que nos adversaires ne pourront pas la rejeter ou l’attaquer sans passer pour des dépravés sans conscience morale », a-t-il insisté.
Le texte intégral du projet de loi de Bernier sur la protection des enfants à naître est désormais accessible en ligne.
Lire la suiteUne école secondaire du Manitoba annule les célébrations de la fête des Mères et de la fête des Pères pour être « plus inclusive »
Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : YouTube
9 mai 2023, Winnipeg, Manitoba (LifeSiteNews) — Une école secondaire du Manitoba a officiellement annulé la fête des Mères et la fête des Pères cette année, prétendant que ces célébrations ne sont pas « inclusives ».
Selon une note de service rédigée par le directeur adjoint du Kildonan East Collegiate, l’école secondaire publique de la capitale du Manitoba ne célébrera pas la fête des Mères ni la fête des Pères. Au lieu de cela, elle encourage les élèves à participer à des célébrations non sexistes, comme le rapporte True North News.
« Alors que nous continuons à apprendre et à reconnaître l’importance de célébrer toutes les personnes de notre communauté, nous nous sommes éloignés de l’observation isolée de traditions spécifiques comme la fête des Mères et la fête des Pères », peut-on lire dans la note de service.
« Les élèves créent désormais des cartes et des objets artisanaux avec des messages et des personnes spécifiques en tête », poursuit la note. « Il s’agit d’une belle transition vers la manifestation authentique et organique de la gratitude. Merci de soutenir notre transition vers une pratique plus inclusive. »
Les lignes directrices de l’école sur l’identité de genre à l’intention des employés stipulent : « Il est illégal, en vertu du Code des droits de la personne, d’exercer une discrimination à l’encontre d’une personne en matière d’emploi, de logement ou de prestation de services [y compris dans les écoles], sur la base de l’identité de genre réelle ou perçue de cette personne, sans motif raisonnable. »
Lire la suiteUn politicien manitobain veut protéger les avorteurs tuant des enfants à naître provenant d’États où l’avortement est illégal
Par Pete Baklinski — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : DCStudio/Freepik
Le 28 avril 2023 (Coalition nationale pour la Vie) — Un projet de loi choquant a été récemment introduit dans la province canadienne du Manitoba qui protégerait les avorteurs provinciaux contre les poursuites étrangères s’ils avortaient un bébé américain provenant d’un État où l’avortement est illégal.
Ce projet de loi permet aux avorteurs manitobains de cibler et de détruire des bébés destinés à devenir des citoyens américains et de ne pas subir de répercussions juridiques de la part de ces États pour avoir assassiné des personnes étrangères.
Le projet de loi 211 a été présenté par la députée néo-démocrate Nahanni Fontaine en novembre de l’année dernière. Il a été débattu à l’assemblée législative le 27 avril, où il a été présenté en deuxième lecture. Mme Fontaine a déjà parrainé des projets de loi visant à priver les défenseurs de la vie de leur liberté d’expression lorsqu’ils mènent des actions de sensibilisation à proximité de lieux où des avortements sont pratiqués. Jusqu’à présent, ses efforts ont été vains.
Le nouveau projet de loi de Mme Fontaine modifierait la « loi sur l’exécution réciproque des jugements » en y ajoutant un nouvel article intitulé « Le jugement étranger relatif à l’interruption de grossesse n’est pas exécutoire ». Le nouvel article se lirait comme suit : « Le jugement d’un tribunal de première instance situé à l’extérieur du Manitoba concernant la prestation de services médicaux légaux au Manitoba pour l’interruption de grossesse, y compris la prescription, la délivrance ou l’administration d’un médicament pour interrompre la grossesse, est réputé contraire à l’ordre public. »
Lire la suiteTrudeau débat de l’avortement avec des étudiants, mais jamais avec des pro-vie chevronnés
Justin Trudeau argumentant avec un jeune homme inexpérimenté sur la question de l'avortement, à l'Université du Manitoba à Winnipeg.
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Laurie Gagnon pour Campagne Québec-Vie — Photo : NoahFromCanada/Reddit
17 avril 2023 (LifeSiteNews) — Plus tôt cette année, les militants pro-vie ont eu l’occasion de confronter le premier ministre Justin Trudeau, le politicien le plus pro-choix de l’Histoire du Canada. À Hamilton, en Ontario, des partisans pro-vie de Hamilton Against Abortion et de Campaign Life Coalition ont brandi des pancartes représentant des victimes de l’avortement à l’extérieur d’un lieu où Trudeau se réunissait avec les gros bonnets du parti pour une séance de stratégie. Lorsqu’il est sorti, un militant pro-vie lui a demandé : « Que pensez-vous de l’avortement ? »
Il a répondu : « Le droit des femmes de choisir… » puis s’est promptement esquivé. Il a rapidement rencontré un autre groupe pro-vie qui lui a posé une autre question : « Monsieur le Premier Ministre, croyez-vous en l’égalité des droits pour tous les êtres humains ? »
« Je crois au droit des femmes de choisir », a-t-il répondu. « Qu’en est-il de cet être humain qui a été tué ? », lui a demandé un partisan pro-vie en lui montrant une pancarte sur laquelle on voyait un bébé avorté. « Je défendrai les droits des femmes tous les jours », a-t-il répondu en passant rapidement devant lui. Ses réponses, bien sûr, n’étaient que des mots creux qui refusaient d’humaniser le personnage central du grand drame moral dans le débat sur l’avortement : l’enfant à naître. M. Trudeau a affirmé croire au « droit des femmes de choisir », mais n’a pas voulu discuter de la conséquence de ce choix en question : la destruction d’un bébé dans l’utérus. La position de Trudeau sur la question n’est qu’une phrase inachevée.
Il est très probable que vous n’ayez jamais entendu parler de la rencontre, en janvier, du premier ministre avec deux jeunes femmes pro-vie aux arguments convaincants et pleins de compassion pour la défense de l’enfant à naître. Le portrait est loin d’être flatteur : un premier ministre dont le bilan avec les femmes est douteux déclarant à deux jeunes femmes opposées à l’avortement que sa position est favorable aux femmes — c’est pourquoi le Parti libéral a choisi de rendre publique l’interaction de M. Trudeau avec un adolescent ce mois-ci.
Lire la suiteUne Canadienne a demandé l’euthanasie parce qu'elle manquait de soins médicaux
Par Bridget Sielicki (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : DC Studio/Adobe Stock
Une Canadienne a récemment été euthanasiée dans le cadre des lois sur l’Aide médicale à mourir (AMM) du pays, mais elle a admis dans sa propre notice nécrologique que c’est le manque de soins médicaux appropriés, et non sa maladie, qui l’a poussée à choisir de mourir.
Selon Radio-Canada, News, Sathya Dhara Kovac, 44 ans, de Winnepeg, souffrait de sclérose latérale amyotrophique (SLA). Bien que la maladie soit dégénérative et qu’elle affaiblisse les muscles au fil du temps, Mme Kovac estimait qu’elle pouvait encore profiter de la vie — mais les soins à domicile qu’elle recevait ne lui permettaient pas de le faire.
« En fin de compte, ce n’est pas une maladie génétique qui m’a emportée, c’est un système », a écrit Mme Kovac dans sa propre notice nécrologique en guise de message à ses proches. « Il y a un besoin désespéré de changement. C’est la maladie qui cause tant de souffrance. Les personnes vulnérables ont besoin d’aide pour survivre. J’aurais pu avoir plus de temps si j’avais eu plus d’aide ».
L’amie de Kovac, Shayla Brantnall, qui travaille comme aide au maintien à domicile, a déclaré à Radio-Canada que Kovac ne recevait pas le soutien médical dont elle avait besoin. « C’est difficile parce que mentalement, elle était là... Elle acceptait les changements dans son corps, mais sans un soutien suffisant, comment quelqu’un pourrait-il continuer ? » a déclaré Brantnall. « Vous êtes constamment stressé, vous luttez constamment, vous demandant “Comment vais-je aller aux toilettes ? Comment vais-je manger ?” Ce n’est pas vraiment une bonne qualité de vie non plus. »
Lire la suiteCérémonie de suicide assisté dans un lieu de culte de Winnipeg
Par Jack Bingham — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : aijiro/Adobe Stock
21 avril 2022, Winnipeg, Manitoba (LifeSiteNews) — Une église « progressiste » et faisant de l'« affirmation » LGBT à Winnipeg a utilisé son sanctuaire comme un lieu où les membres peuvent volontairement mettre fin à leur vie par le biais du suicide assisté.
Selon le Winnipeg Free Press, une femme âgée de 86 ans souffrant de sclérose latérale amyotrophique (SLA), également connue sous le nom de maladie de Lou Gehrig, a reçu l’autorisation de mettre fin à ses jours par suicide médicalement assisté le 9 mars au cours d’une « simple cérémonie de passage » à l’église unie Churchill Park de Winnipeg.
En raison de la nature hautement progressive de la SLA, qui affecte le système nerveux au point de provoquer une paralysie et finalement la mort, la femme âgée a décidé qu’elle voulait mettre fin à sa vie avant de perdre le contrôle de toutes ses facultés, selon sa fille.
Comme l’euthanasie est légale au Canada et que la confession de l’église unie Churchill Park avait voté en 2017 pour autoriser cette pratique très controversée au « cas par cas », la femme a souhaité mettre fin à ses jours dans l’église où elle a élevé sa famille.
En fin de compte, l’église progressiste a tenu compte de la demande de cette femme et, selon sa nécrologie, elle est morte « alors que le soleil traversait les vitraux du sanctuaire empli de musique. »
L’avortement est souvent considéré comme la question pro-vie prééminente pour les chrétiens, et la position doctrinale communément admise sur le suicide assisté a été similaire à travers les siècles, cette pratique étant largement condamnée dans la plupart des confessions.
Par exemple, la plus grande Église chrétienne, l’Église catholique, condamne carrément l’euthanasie dans le Catéchisme comme « gravement contraire à la dignité de la personne humaine et au respect dû au Dieu vivant, son Créateur ».
Lire la suiteUne province canadienne maintient le droit de manifester devant les cliniques d’avortement
Par Jack Bingham — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : University of Toronto Students for Life/Flickr
18 octobre 2021 Winnipeg, Manitoba (LifeSiteNews) — Le gouvernement du Manitoba a voté contre un projet de loi visant à interdire aux militants pro-vie de manifester pacifiquement devant les cliniques d’avortement.
Le 1er octobre, la législature du Manitoba a voté par 30 voix contre 20 sur le projet de loi 207 « anti-liberté d’expression et proavortement ». Proposé par le Nouveau Parti démocratique (NPD), le projet de loi 207 visait à criminaliser les manifestations pro-vie devant les cliniques d’avortement.
Le projet de loi 207 a été proposé par le chef parlementaire du NPD Nahanni Fontaine dans le but de créer des « zones de protection » mises en place par le gouvernement autour des cliniques d’avortement, interdisant aux militants pro-vie de protester contre l’avortement ou de tenter de dissuader les femmes d’avorter leurs enfants à proximité ou autour des cliniques proposant ces services infanticides.
La présidente de Campaign Life Coalition Manitoba, Maria Slykerman, a applaudi la décision du gouvernement.
« Le projet de loi 207 (Abortion Protest Buffer Zone Act), qui prétendait prévenir le harcèlement des femmes enceintes entrant dans un centre d’avortement, visait en fait à criminaliser les voix antiavortement et à refuser à ces mères le droit de connaître les alternatives à l’avortement, telle que l’adoption », a déclaré Slykerman
Lire la suiteUn juge du Manitoba se range du côté d’un étudiant en médecine chrétien expulsé pour publication de messages pro-vie sur Facebook
Par Jack Bingham — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : beeboy/AdobeStock
Winnipeg, Manitoba (LifeSiteNews) — Un juge provincial a « annulé » la décision de l’Université du Manitoba d’expulser l’étudiant copte orthodoxe Rafael Zaki pour avoir exprimé publiquement ses convictions religieuses pro-vie dans un message publié sur Facebook en 2019.
Selon le National Post, Zaki, un étudiant en médecine à l’Université du Manitoba dont la famille a émigré d’Égypte pour des raisons de liberté religieuse, a été renvoyé de l’université il y a deux ans. Son expulsion a été confirmée à deux reprises en 2020 par des comités universitaires, jusqu’à ce que son cas soit porté devant un tribunal provincial, qui lui a donné raison.
« La décision est annulée », a énoncé de façon expresse le juge provincial Ken Champagne, mercredi 11 août 2021.
Dans sa décision, le juge Champagne a déclaré que l’université n’avait pas tenu compte des droits de Zaki à la liberté d’expression garantis par la Charte.
Le comité d’avancement de l’université, composé de membres du corps enseignant chargés d’examiner la conduite des étudiants, a rejeté cinq lettres d’excuses différentes écrites par Zaki, affirmant qu’elles « manquaient de sincérité » et qu’il n’avait pas « changé d’avis ».
Le juge a décidé que le fait d’exiger de Zaki qu’il « change » ses croyances constituait une violation des droits garantis par la Charte et il a indiqué : « M. Zaki n’a pas voulu et n’a pas pu changer ses convictions religieuses pro-vie profondément ancrées ».
En plus de violer les droits de Zaki en vertu de la Charte, la décision de Champagne montre également qu’il y avait un parti pris envers l’étudiant de la part du doyen associé pour la formation médicale de premier cycle, le Dr Ira Ripstein.
Lire la suiteUn homme de Winnipeg est accusé du meurtre de sa fille de trois ans qu’il avait auparavant tenté d’avorter
La petite fille de trois ans de Winnipeg, assassinée.
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : GoFundMe
14 juillet 2021 (LifeSiteNews) — Au Canada, l’avortement est discuté de deux manières principales. Premièrement, les libéraux utilisent la question de l’avortement pour accuser les conservateurs d’avoir un programme pro-vie caché afin de diviser la base conservatrice. Cela se produit, inévitablement, lors de chaque élection. Parallèlement, les médias canadiens insistent sur le fait que lorsque les conservateurs perdent des élections, c’est parce qu’ils sont trop opposés à l’avortement et qu’ils « effraient » ainsi la population votante. Aucune preuve de cela n’est jamais fournie, et cette affirmation peut être utilisée même lorsque les conservateurs ont un chef fièrement pro-avortement comme Erin O’Toole.
En fait, l’avortement au pays et à l’étranger est devenu, sous le gouvernement de Justin Trudeau, un élément fondamental de l’identité canadienne. Stephen Harper avait ses initiatives de soins maternels à l’étranger ; Justin Trudeau envoie des dizaines de millions de dollars de l’argent des contribuables pour faire avorter des bébés dans les pays en voie de développement (y compris les pays où l’avortement est encore illégal). Lorsque l’avortement est évoqué, c’est en tant qu’aspect merveilleux des soins de santé pour les femmes, auquel tout le monde a droit.
Cela signifie que même les lois populaires en faveur de la vie et bénéficiant du soutien d’une grande partie de la population sont condamnées comme une attaque contre la « liberté de choix en matière de reproduction ». Deux projets de loi de la députée Cathay Wagantall de la Saskatchewan, par exemple, ont été utilisés par les libéraux comme preuve que le Parti conservateur était « anti-choix ». L’un de ces projets de loi prévoyait l’instauration de sanctions pénales pour les hommes qui assassinent des femmes enceintes ou les agressent pour que leur enfant à naître meure, et l’autre visait à interdire l’avortement par sélection du sexe. Même ces initiatives de bon sens ont été jugées dangereuses.
Il est donc intéressant de constater le silence qui règne lorsqu’émerge une histoire qui prouve que l’avortement n’est pas seulement un acte violent qui prend la vie d’un enfant ─ c’est souvent une arme utilisée par des parents indignes qui souhaitent se débarrasser de la responsabilité d’un enfant. Par exemple, il y a le cas horrible d’un homme de Winnipeg qui est accusé d’avoir enlevé et poignardé à mort sa petite fille.
Lire la suiteTrudeau confirme que le gouvernement canadien travaille à une « certification nationale du statut vaccinal »
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
Ottawa, Ontario, 18 juin 2021 (LifeSiteNews) — Le premier ministre canadien Justin Trudeau a confirmé aujourd’hui que son gouvernement travaille sur « deux solutions » pour prouver le statut vaccinal d’une personne, et qu’à l’automne, il mettra en place un système de « certification nationale du statut vaccinal » que les voyageurs pourront utiliser pour prouver qu’ils ont reçu les deux doses « complètes » du vaccin COVID-19.
« Nous travaillons sur deux solutions en ce qui concerne la preuve de vaccination pour les Canadiens qui souhaitent voyager », a déclaré M. Trudeau aujourd’hui lors d’une conférence de presse. « Tout d’abord, dans la phase initiale, nous allons travailler avec l’application ArriveCAN de manière à ce que les gens puissent télécharger une image de leur preuve de vaccination sur papier ou en ligne, afin que les agents frontaliers puissent vérifier, à leur retour au Canada, qu’ils sont bien vaccinés. »
M. Trudeau a déclaré que son gouvernement mettrait quelque chose « en place dans les semaines à venir » pour la saison de voyage de cet été.
M. Trudeau a récemment annoncé que son gouvernement travaillait « en ce moment même » avec ses alliés à l’élaboration de « certificats de vaccination » pour les voyages, affirmant qu’on pouvait « s’attendre » à ce qu’ils soient bientôt disponibles.
Aujourd’hui, M. Trudeau a confirmé les rapports antérieurs selon lesquels un « large consensus » a été atteint parmi les premiers ministres du pays pour travailler à la création d’un système de « preuve de vaccination » pour les voyages.
Il a déclaré qu’ils travaillent avec les provinces sur un type de « certification nationale du statut vaccinal » qui sera « facilement » accepté dans le monde entier.
Selon un reportage de la CBC sur l’utilisation de l’application ArriveCAN par le gouvernement fédéral, une source a déclaré : « L’application permettra aux voyageurs de prendre une photo ou de télécharger un instantané de leurs documents de vaccination dans l’application avant de passer la douane. »
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