Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Je reviens sur cette histoire de « coquelicots » arc-en-ciel, invention du mouvement LGBT pour récupérer le coquelicot ― symbole des anciens combattants ― à leurs fins propagandistes.
Je dois rectifier quelques points sur l’affaire de cette jeune Manitobaine mise en punition sur une question de coquelicot arc-en-ciel : ce n’est pas pour un refus de porter cette étrange fleur que « Natalie » a encouru une sanction, mais bien pour avoir affiché dans les couloirs de son école des feuilles où elle exprimait son opinion sur ces coquelicots ainsi que son rejet de ce nouveau symbole, ce qui a été qualifié de « discours de haine » par la direction.
Natalie, c’est le nom qui lui est donné dans les médias, étudiante dans une institution de niveau secondaire, le Stonewall Collegiate situé au Manitoba à Black River, a fait une déclaration au média The Post Millennial pour expliquer plus en détail l’affaire qui la concerne, selon LifeSiteNews :
Une élève canadienne de 17 ans du secondaire s’en tient à son histoire selon laquelle une école du Manitoba l’a suspendue pour « discours haineux » après avoir affiché des objections au port d’un coquelicot arc-en-ciel.
La division scolaire d’Interlake ne confirme ni ne nie les informations selon lesquelles l’élève du Stonewall Collegiate a été suspendu jusqu’après le jour du Souvenir.
« Par souci de confidentialité, nous ne ferons aucun commentaire public sur quelque question que ce soit concernant les étudiants », déclara au téléphone à LifeSiteNews Alan Campbell, président du conseil d’administration.
« Mais ce que je peux vous dire, c’est qu’à aucun moment un membre du personnel du Stonewall Collegiate ou du division scolaire d’Interlake n’a ordonné ou suggéré que tout élève devrait porter un coquelicot arc-en-ciel, ou en rende le port obligatoire », déclara Campbell.
Cependant, l’élève, uniquement identifiée sous le nom de Natalie, a fait une déclaration mardi média The Post Millennial, qui a ébruité l’affaire mercredi.
« Tout a commencé lorsque les enseignants, les conseillers et certains élèves nous ont dit que nous devrions porter le coquelicot arc-en-ciel... » racontait Natalie, ajoutant qu’elle n’était pas d’accord avec cette idée. « J’ai rédigé des papiers sur un ordinateur, je les ai imprimés, et je les ai affichés dans les couloirs. »
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D’après une photo dans média The Post Millennial, l’affiche disait :
« Je n’ai jamais vu une chose aussi irrespectueuse de toute ma vie. Qu’est-ce que les LGBTQ ont à voir avec la guerre ? Le rouge représente le sang, le noir représente les veuves et les êtres chers, le vert représente la terre sur laquelle le sang a été versé. Ne changez jamais le coquelicot.
C’est ainsi que vous défaites des siècles de sang, de sueur et de larmes, simplement parce que vous aviez besoin de faire la vaisselle [sic].
Gardez ça dans vos pantalons [sic], personne ne veut ou n’a besoin de le voir.
Vous avez un mois entier consacré à la communauté LGBTQ, mais les personnes qui ont légitimement agi de façon significative et qui sont mortes pour que nous puissions vivre une vie décente n’ont qu’un jour. Vous ne voulez pas un coquelicot, vous voulez uniquement attirer l’attention. Un jour pour célébrer les vrais héros, pourquoi ne pourrions-nous pas ne pas parler de votre sexualité pour une fois ?
Si vous n’en faisiez pas tout un plat et ne forciez pas les gens à l’intégrer dans leur vie, ce ne serait pas un problème. »
Cette déclaration est sans doute vulgaire par endroits, certes un peu acide, mais non haineuse ; où sont les appels à la violence et les insultes directes ? Une admonestation pour grossièreté aurait été justifiée, bien qu’il faille prendre en compte qu’il est difficile de parler contre la glorification de pratiques vicieuses de façon propre.
LifeSiteNews continue :
« Alors que je les affichais, les professeurs les ont enlevés. Je les ai vus les emmener au bureau et les donner à la secrétaire », affirma Natalie au média The Post Millennial.
Natalie dit qu’elle alla ensuite en classe, mais qu’elle fut rapidement appelée au bureau et confrontée au directeur Jason Calissis et au directeur adjoint Bryce Baldwin qui, selon elle, ont commencé à lui crier dessus à tel point qu’elle en eut peur et d’être sur le point de fondre en larmes.
« Ils m’ont accusée de discours haineux et de mettre en danger la sécurité physique du groupe d’individus (les étudiants LGBT) », expliqua Natalie.
« Ils m’ont demandé à quoi je pensais, et je leur ai tout raconté... J’ai dit que j’exprimais simplement mes croyances et ma morale », révéla-t-elle au média The Post Millennial.
« J’étais quasiment sur le point de pleurer, mais je ne l’ai pas fait. Je devais être la voix de toutes ces familles qui étaient très peu respectées et grandement offensées. »
Natalie affirme également que lorsqu’elle tenta d’enregistrer la conversation, les administrateurs lui confisquèrent son téléphone et la suspendit jusqu’au jour suivant celui du Souvenir.
« Alors j’ai demandé, pourquoi ? Pourquoi suis-je suspendue et punie pour avoir exprimé mes sentiments ? Et ils répondirent que chacun a droit à ses propres croyances, opinions et modes de vie. Alors je demandai, pourquoi ne l’ai-je pas ? »
Natalie a précisé que les administrateurs de l’école avisèrent ses parents après avoir formulé la directive de suspension.
Pour mettre une dernière touche au tableau, savez-vous ce que déclare la Légion royale canadienne ? Selon The Post Millennial :
La position officielle de la Légion royale canadienne statue que la modification du coquelicot est un signe d’irrespect : « Le coquelicot est le symbole sacré du souvenir et ne doit en aucun cas être altéré. »