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Un père supplie la mère de l’enfant de ne pas l’avorter

Par Jonathon Van Maren — traduit par Campagne Québec-Vie

18 juin 2019 (LifeSiteNews) — C’est l’une des vidéos les plus déchirantes que j’ai jamais vue. Celle-ci a été prise à l’extérieur de la clinique grotesquement nommée Hope Clinic for Women (Clinique de l’espoir pour les femmes). Elle montre un jeune homme portant un chandail à capuche bleu et une casquette de baseball grise portée à l’envers par-dessus ses cheveux mêlés, suppliant devant les portes de la clinique. Il s’accroupit, les mains tendues vers la porte fermée, suppliant sur un ton de désespoir strident qui va droit à l’âme. « S’il te plaît, ne tue pas notre bébé ! Abby, ne tue pas notre bébé ! Abby... » et la voix se brise, se transformant en sanglots déchirants.

Cette vidéo est devenue virale sur Twitter le jour de la fête des Pères. Elle a d’abord été affichée sur le compte Facebook de l’activiste pro-vie John Ryan la fin de semaine dernière avec la description suivante :

Le cauchemar de la fin de semaine de la fête des Pères. Ce père s’agenouille devant les portes de cette usine à avortements et pleure hystériquement pour la vie de son enfant. Il s’appelle Tyler. La mère s’appelle Abby. Priez pour lui, s’il vous plaît. Il a dit qu’Abby a été maltraitée dans sa vie et qu’une des personnes impliquées dans la violence, sa belle-mère, est celle qui l’a amenée ici pour tuer leur enfant. Il a dit qu’elle a trois autres enfants à la maison, dont un enfant de 4 ans et demi qui sait très bien que sa mère est enceinte et qui attend avec impatience la naissance de son frère. Il a dit qu’ils avaient planifié ce bébé. Le bébé en danger a 12 semaines. Dans les vidéos ci-jointes, vous pouvez entendre ce père crier pour la vie de son enfant. C’est déchirant. C’est ce qu’[au moins*] fait un vrai père quand son enfant est en danger imminent.

Beaucoup de gens oublient souvent que les pères se rendant aux cliniques d’avortement ne sont pas tous là parce qu’ils ont hâte de se débarrasser de leur enfant. Tous les papas ne sont pas des hommes égoïstes indignes de ce titre qui veulent à tout prix se dispenser de leurs responsabilités. Certains d’entre eux veulent désespérément avoir la chance de s’occuper de leur enfant et d’être papas. Certains sont à la clinique contre leur gré. Leur cœur se brise lorsque leur enfant y meurt, mais ils sont aussi impuissants sous nos lois que leurs enfants à naître, tous pris dans une sorte de danse mortelle qui met fin à des vies humaines et détruit ainsi quelque chose de notre humanité dans ce processus.

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Dans les nombreuses conversations que j’ai eues en tant qu’activiste pro-vie, j’ai rencontré de ces hommes. Ceux qui ont fait tout leur possible pour persuader les mères de leurs enfants de ne pas avorter. Ceux qui se sentaient comme s’ils n’avaient rien à dire et ne pouvaient rien dire, parce que c’est ce qu’on leur avait dit pendant toute leur vie. Ceux qui ont pleuré pendant des années dans une solitude douloureuse parce qu’ils sentaient que leurs voix et leurs blessures ne pouvaient être entendues. Les relations qui sont mortes avec les bébés qui avaient été conçus en eux. Souvent, les hommes sont considérés comme le problème dans les guerres pour l’avortement. Parfois, ce sont toutefois eux les victimes.

Si vous voulez voir comment le débat sur l’avortement a endurci le cœur de nombreuses femmes, lisez les commentaires sous cette vidéo. C’est une vision effrayante de cette culture où les enfants doivent mourir pour que leurs mères (et leurs pères) puissent vivre comme ils le souhaitent. Beaucoup d’entre eux ont ri et se sont moqués de l’homme au cœur brisé qui suppliait pour la vie de son bébé. Beaucoup d’autres lui ont sauvagement suggéré de trouver une « reproductrice » et de « réessayer », comme si les enfants étaient aussi remplaçables que des sous-vêtements. Certains sont même allés jusqu’à célébrer le fait que nous vivons dans un pays où quelqu’un peut exercer son droit d’avoir un enfant arraché de son ventre pendant que le pauvre père de cet enfant hurle son chagrin à quelques mètres de là. Il faut là une cruauté rare pour que les femmes célèbrent triomphalement la mort d’un enfant et se moquent des larmes du père, et voir la féminité elle-même mourir avec les millions d’enfants qui finissent dans des poubelles derrière des cliniques avec le mot « Espoir » marqué dessus.

L’avortement ne met pas seulement fin à la vie des enfants. Il endurcit souvent ceux qui font ce choix, avec le sang des innocents sur les consciences pour que seul un laid rire aille à la rencontre de la supplication d’un jeune homme qui voulait simplement avoir la chance de se battre pour son bébé. Des décennies d’effusions de sang ont produit ces épisodes de cruauté et de cœurs brisés des milliers de fois, et beaucoup d’entre nous sont devenus presque immunisés contre la douleur et la souffrance que nous infligeons ainsi, le prix à payer pour que notre culture puisse continuer comme elle le fait. Ces moments de souffrance humaine visible doivent parfois nous rappeler que le prix que nous payons pour notre hédonisme malheureux n’en vaut pas la peine. Nous vendons nos âmes, et cela nous rend aussi creux qu’un ventre fraîchement vidé par un avorteur.



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