Canada : un père enfreint l’injonction au silence imposée au sujet de la « transition » de son enfant
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Quand le père d’une fille de treize ans apprit que celle-ci voulait « transiter » en garçon il s’y opposa. Hélas, derrière sa fille se rangeaient ceux qui lui avaient conseillé de « changer » de sexe, des promoteurs du transgenrisme, dont un psychologue, et sa mère qui l’a soutien dans ce délire. L’affaire fut amenée devant les tribunaux, et se rendit jusqu’en Cour suprême de Colombie-Britannique.
Ce qui résulte de ce litige c’est que non seulement le père ne peut empêcher la « transition » de sa fille, qui a maintenant quinze ans, mais il doit s’adresser à sa fille comme à un garçon en employant le prénom masculin qu’elle s’est choisi (s’il utilisait par exemple son véritable prénom cela serait de la « violence familiale »), et il n’a pas le droit de divulguer, par rapport à cette affaire, son nom, celui de sa fille, celui de la mère, du psychologue et des médecins qui procèdent à la « transition ». Il doit aussi ne pas parler des détails de cette affaire avec les médias ni parler de sa fille comme d’une fille.
Il passa outre, s’exprimant deux fois en entrevues qui furent publiées très récemment sur internet, encourant, ainsi que deux autres personnes, le courroux du tribunal. D’après LifeSiteNews :
Lire la suiteUn juge de Colombie-Britannique a averti un père, se battant pour empêcher les médecins et les tribunaux de faire « transiter » son enfant de 15 ans de fille en garçon, de ce qu’il devait respecter une injonction au silence ou faire face à une accusation d’outrage au tribunal.
Le juge de la Cour suprême de Colombie-Britannique Michael Tammen a également mis en garde la blogueuse chrétienne Laura-Lynn Tyler Thompson, qui a été convoquée au tribunal le 12 février avec le père pour avoir enfreint une interdiction de publication en ayant mis en ligne, la semaine précédente, une entrevue du père.
Le militant transgenre Jenn Smith a également été traduit en justice pour violation présumée de l’interdiction de publication, dans le cadre d’une action intentée contre le trio par les avocats de la fille, rapporte le Vancouver Sun.
Tammen a ordonné à Smith d’annuler son entretien en ligne avec le père prévu pour ce soir-là, et a ordonné à Thompson de retirer sa vidéo d’internet.
Tammen les a avertis tous trois que s’ils enfreignaient de nouveau les ordonnances du tribunal, les avocats de la fille — dont fait partie l’activiste « queer » Barbara Findlay — pourraient intenter une action pour outrage au tribunal contre eux.
Paris : Plus de 40 000 personnes ont participé à la manifestation contre la PMA sans père
Marche contre le projet de loi Bioéthique, 19 janvier 2020 à Paris.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : KTOTV/YouTube
La « procréation médicalement assistée » (je ne vois pas en quoi cette technique serait « médicale » puisque cette manipulation contourne les processus physiologiques normaux aux détriments de l'être conçu), ou PMA, plus précisément sans père dans le cas présent, c'est-à-dire que l'homme est absent est absent de la « famille » où l'enfant naîtra, est en train d'être légalisée en France sous la forme d’un projet de loi appelé Bioéthique, n’ayant plus besoin que de l’aval du Sénat pour devenir loi. Ce projet de loi contient d'autre éléments néfastes.
Des dizaines de milliers de Français sont descendus dans les rues de Paris afin de montrer leur opposition à l’adoption de ce projet de loi. Comme l’explique KTOTV sur sa chaîne de vidéos YouTube :
« Ils étaient plus de 40 000 manifestants en ce dimanche 19 janvier 2020 à manifester dans #Paris contre le projet de Loi #Bioéthique. Jeunes ou plus âgés, de partout en France et même d’ailleurs, ils nous expliquent pourquoi ils se sont mobilisés. »
Un père supplie la mère de l’enfant de ne pas l’avorter
Par Jonathon Van Maren — traduit par Campagne Québec-Vie
18 juin 2019 (LifeSiteNews) — C’est l’une des vidéos les plus déchirantes que j’ai jamais vue. Celle-ci a été prise à l’extérieur de la clinique grotesquement nommée Hope Clinic for Women (Clinique de l’espoir pour les femmes). Elle montre un jeune homme portant un chandail à capuche bleu et une casquette de baseball grise portée à l’envers par-dessus ses cheveux mêlés, suppliant devant les portes de la clinique. Il s’accroupit, les mains tendues vers la porte fermée, suppliant sur un ton de désespoir strident qui va droit à l’âme. « S’il te plaît, ne tue pas notre bébé ! Abby, ne tue pas notre bébé ! Abby... » et la voix se brise, se transformant en sanglots déchirants.
Cette vidéo est devenue virale sur Twitter le jour de la fête des Pères. Elle a d’abord été affichée sur le compte Facebook de l’activiste pro-vie John Ryan la fin de semaine dernière avec la description suivante :
Le cauchemar de la fin de semaine de la fête des Pères. Ce père s’agenouille devant les portes de cette usine à avortements et pleure hystériquement pour la vie de son enfant. Il s’appelle Tyler. La mère s’appelle Abby. Priez pour lui, s’il vous plaît. Il a dit qu’Abby a été maltraitée dans sa vie et qu’une des personnes impliquées dans la violence, sa belle-mère, est celle qui l’a amenée ici pour tuer leur enfant. Il a dit qu’elle a trois autres enfants à la maison, dont un enfant de 4 ans et demi qui sait très bien que sa mère est enceinte et qui attend avec impatience la naissance de son frère. Il a dit qu’ils avaient planifié ce bébé. Le bébé en danger a 12 semaines. Dans les vidéos ci-jointes, vous pouvez entendre ce père crier pour la vie de son enfant. C’est déchirant. C’est ce qu’[au moins*] fait un vrai père quand son enfant est en danger imminent.
Beaucoup de gens oublient souvent que les pères se rendant aux cliniques d’avortement ne sont pas tous là parce qu’ils ont hâte de se débarrasser de leur enfant. Tous les papas ne sont pas des hommes égoïstes indignes de ce titre qui veulent à tout prix se dispenser de leurs responsabilités. Certains d’entre eux veulent désespérément avoir la chance de s’occuper de leur enfant et d’être papas. Certains sont à la clinique contre leur gré. Leur cœur se brise lorsque leur enfant y meurt, mais ils sont aussi impuissants sous nos lois que leurs enfants à naître, tous pris dans une sorte de danse mortelle qui met fin à des vies humaines et détruit ainsi quelque chose de notre humanité dans ce processus.
Lire la suiteUn juge autorise un père à poursuivre l'avortoir qui a avorté son bébé
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Ce serait une première en la matière qu’un père poursuive un avortoir pour l’avortement sans son consentement de son enfant à naître, la mère ayant décidé autrement. Un juge du comté de Madison en Alabama a autorisé la poursuite, ce qui est un premier pas. Outre l’humanité de l’enfant à naître que les pro-avortement ignorent souvent superbement, la volonté du père et ce qu’il ressent passent pour du beurre à leurs yeux, à côté du « droit à l’avortement » de la femme. Extrait de LifeNews :
Un père en deuil d’Alabama a remporté une première victoire cette semaine dans un procès défiant l’avortoir qui avait avorté son enfant à naître.
Ryan Magers poursuit l’Alabama Women’s Center de Huntsville après que sa « petite amie » y ait avorté leur bébé à naître contre son gré. Mardi, le juge du comté de Madison, Frank Barger, a fait droit à la requête de Magers de représenter la cause de son enfant, « Baby Roe », et, en conséquence, de poursuivre l’établissement en avortement au nom de son enfant décédé, selon Vice News.
L’avocat Brent Helms, qui représente Magers, a déclaré que la décision du juge est une première victoire pour leur affaire.
« C’est la première fois que je suis au courant de ce qui a été ouvert pour un bébé avorté », a dit Helms à WAAY News.
[...]
« La vie innocente de Baby Roe a été engloutie par le mercantilisme de l’Alabama Women’s Center et bien qu’aucun tribunal ne puisse ramener Baby Roe à la vie, nous demanderons justice au nom de Baby Roe et du père de Baby Roe, » a déclaré Helms dans une déclaration.
« Le temps est venu d’uniformiser la jurisprudence de l’Alabama : soit nous reconnaissons pleinement la personnalité de l’enfant à naître, soit nous sélectionnons les innocents que nous protégerons et ceux que nous jetterons pour le profit », a-t-il poursuivi.
Un père agenouillé en prière devant le berceau de son enfant
Victor, le père, et Ivan Calmon, le fils.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : victorcomichao/Instagram
Les photos d’un père agenouillé en prière devant le berceau de son enfant nouveau-né ont fait le tour du monde, visionnées des milliers de fois par des internautes qui n’ont sûrement pas manqué d’être émus. Le bambin, Ivan est le fils de Victor et Luana Calmon. Victor, peu après la naissance de son fils, se tenait plein d’émotions devant le berceau. Et c’est pour implorer Dieu que Victor s’est mis à genoux, pour lui demander de l’aider à être un bon père pour cet enfant qui venait de naître. Extrait d’Aleteia :
Victor a été interviewé par le magazine Crescer, où il a dit que c’était plutôt spontané :
« Je me voyais au centre d’une situation compliquée, vous savez, et tout était nouveau pour moi, et une peur incroyable m’envahissait. Maintenant, je ne m’inquiéterais plus seulement pour moi ; je devais m’occuper de cette nouvelle vie. Alors j’ai surmonté mon embarras et je me suis agenouillé et j’ai parlé à Dieu. Je lui ai demandé de m’aider à mûrir, à devenir un homme meilleur, un bon père, un bon mari, et à augmenter mon désir de grandir et de travailler, afin que mon enfant ne manque de rien. »
Un premier centre d’hébergement pour pères en difficulté à Québec
Par Rafael-Alexandre Ramos Richard (Le Peuple) — Voici la ou les sources de cet article : Radio-Canada et Maison Oxygène Vers l’Autonomie
L’organisme MOVA prend de l’expansion avec l’établissement d’une 14e « Maison Oxygène » sur le territoire québécois.
Le réseau Maison Oxygène au Québec Vers l’Autonomie (MOVA) a maintenant pignon sur rue dans le quartier Limoilou, à Québec.
L’organisme, dont la mission est de venir en aide aux pères vivant des difficultés personnelles, conjugales ou familiales, et qui ont la garde de leurs enfants ou qui tentent d’obtenir cette garde ou un droit de visite, mettra à leur disposition trois chambres dans son nouveau centre d’hébergement.
Les papas dans le besoin pourront y séjourner entre trois et six mois et pourront compter sur le soutien d’intervenants, si nécessaire. Ceux-ci accompagneront également les usagers du centre en les guidant vers les ressources appropriées.
Le cardinal Burke fait l'éloge des Troops of Saint George : un « authentique apostolat catholique »
Troupes de Saint Georges. troupe 31.
Par Lisa Bourne — traduit par Campagne Québec-Vie
Keller, Texas, 22 juin 2018 (LifeSiteNews) — Le cardinal Raymond Burke soutient une nouvelle organisation de style scout pour garçons et jeunes catholiques, qui suit sans crainte le Magistère de l’Église.
«Pendant un certain temps, j'ai suivi avec joie le développement des Troupes de Saint Georges (Troops of Saint George) en tant qu'authentique apostolat catholique de scoutisme», écrivit le cardinal Burke dans une lettre du 25 mai. «Mes sincères félicitations pour la récente reconnaissance des troupes de Saint Georges en tant qu'apostolat catholique du diocèse de Fort Worth.»
Le cardinal faisait référence à Fort Worth, au Texas et à l’approbation de l’évêque Michael Olson, le 16 mai, des Troupes de Saint-Georges comme apostolat catholique officiel pour son diocèse.
Mgr Olson avait les félicité «pour cette étape importante dans la vie des Troupes de St. Georges», ajoutant que les troupes devaient «être assurées de mon soutien dans la prière».
«L 'approbation de notre organisation par Mgr Olson confirme que nous suivons le chemin que le Saint-Esprit a tracé pour les Troupes de Saint Georges», affirme à LifeSiteNews Brian Squibbs, directeur national des Communications et du recrutement du groupe. «Nous revoyons le programme de plein air pour la formation de saints catholiques dans la masculinité authentique. Dès le premier jour nous avons suivi le magistère de l’Église catholique. Ce processus de vérification et d'approbation en tant qu'apostolat catholique du diocèse de Fort Worth nous permet de nous assurer que c'est exactement ce que nous faisons par le biais de notre mission et de nos programmes.»
Lire la suiteLa souffrance des pères après l’avortement, et ses liens avec le suicide des hommes
Par Jeanne Smits (Reinformation.tv)
Elle est la plupart du temps passée par pertes et profits, quand elle n’est pas niée frontalement. Les pères sont les grands oubliés dans le dossier tragique de l’avortement, et leur souffrance est celle dont on ne parle pas parce qu’ils n’ont pas voix au chapitre face au « droit des femmes ». Elle est pourtant bien réelle. En Australie, on la prend enfin en compte après avoir constaté un lien fort entre le taux de suicide des hommes et l’avortement de leur enfant.
Une journaliste australienne, Corrine Barraclough, vient de découvrir cette réalité qui la « sidère ». Le constat de ce lien de cause à effet a été pour elle comme une illumination ; elle le raconte dans le Daily Telegraph de Sydney.
« Nous savons tous que le taux de suicide des hommes augmente de manière spectaculaire. Saviez-vous que les suicides masculins et la maladie mentale liée à l’avortement sont corrélés ? Je ne le savais pas non plus. Et les professionnels connaissent mal la question eux aussi », écrit la journaliste.
Lire la suiteDe l'importance d'un père et d'une mère pour un enfant
Dans quelques régions comme le Québec, on permet l'adoption d'enfants à des partenaires de même sexe. Pourtant, les études sur l'apport spécifique de la mère et du père pour le bien de l'enfant ne se comptent plus, comparativement aux études marginales voulant démontrer que la différence sexuelle n'importe pas. Voici un article, parmi tant d'autres parus sur le sujet, de Nadia Gagnier, dans le journal Le Droit du 7 juin 2010: L'importance d'un père...
Mme Gagnier réaffirme l'importance des deux sexes comme figures parentales dans cet extrait:
«Bref, les pères ont leur façon masculine d'interagir avec leur enfant et les enfants ont tout autant besoin de ce type d'interaction que des soins et des échanges verbaux qu'ils ont de la part de leur mère. Le père permet également à l'enfant de sortir de la protection maternelle pour se préparer à grandir et à affronter le monde extérieur.
Le lien avec le père est donc très important dans le développement de l'enfant, et également pour la mère... Les mères aujourd'hui ont une vie active et une majorité d'entre elles sont sur le marché du travail. Le soutien d'un conjoint qui a une relation solide avec ses enfants est un facteur qui permet à la mère de mieux concilier ses rôles de travailleuse, de parent... et de femme.
Parallèlement, il semble que les pères s'engagent plus auprès de leurs enfants lorsque leur relation conjugale est harmonieuse et qu'ils sont encouragés à s'impliquer auprès de l'enfant.
Voilà un signe que la paternité et la façon masculine d'interagir avec un enfant devraient être plus valorisées dans les familles, et dans la société en général.»
Deux pères sans mère ou deux mères sans père, il manquera toujours quelqu'un à l'enfant. Ajouter un père ou une mère de substitution, pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué, sera toujours ajouter une béquille à une situation imparfaite pour l'enfant. Alors que tant de couples aimants désirent adopter un enfant, confier un enfant à des partenaires de même sexe demeure une injustice envers cet enfant. Il a besoin d'un père et d'une mère, point à la ligne.