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Un nouveau jouet transgenre : vers une confusion grandissante des enfants

Par Patrice-Hans Perrier (Le Peuple) — Sources de l’article : Le Peuple, Le Journal de Montréal, Radio-Canada et Sociologie et transgenres

Des Québécois ont créé un jouet inspiré des poupées russes afin « d’éduquer » les jeunes enfants sur la transsexualité.

Sam est le premier jouet éducatif transgenre au monde et ses promoteurs envisagent d’en produire 500 exemplaires à titre de premier essai. À quel marché est donc destinée cette mirifique poupée ?

Le fantasme de la transphobie

En fait, les promoteurs de Sam estiment qu’il est impérieux d’enrayer une prétendue transphobie, qui frapperait les enfants dès le plus jeune âge, par le biais du jeu comme moteur d’apprentissage. C’est ainsi que l’agence de communication LG2 et l’organisme Enfants transgenres Canada se sont attelés à la tâche de concevoir et de produire un jouet éducatif et un court film d’animation destinés à sensibiliser tous les intervenants à qui l’on destine ce nouvel outil pédagogique.

Bien connectés à de puissants réseaux d’influence, les concepteurs de Sam ont passé le relais à Jacques Pétrin, coordonnateur de la Table nationale de lutte contre l’homophobie et la transphobie des réseaux de l’éducation, afin, on imagine, qu’il puisse répandre « la bonne nouvelle » dans les milieux de la petite-enfance.

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Le principal intéressé est un des premiers à avoir commandé des exemplaires de Sam et il estime que ce jouet aura beaucoup plus d’influence que des livres ou des campagnes de communication. L’idéal étant, toujours selon M. Pétrin, d’aller conscientiser les enfants qui n’ont même pas commencé à apprendre à lire et qui peuvent avoir des questionnements au sujet de l’« identité de genre ».

Évidemment, comme nous le savons tous, la transphobie est un horrible fléau qui gangrène les relations entre poupons et qui empoisonne le travail des puéricultrices et autres intervenants dans le milieu de la petite enfance.

Le jeu comme élément déclencheur

Le concept moteur derrière cette poupée russe — un jouet qui contient cinq petites figurines emboîtées les unes dans les autres — consiste à familiariser l’enfant avec tout le processus de questionnement auquel doivent faire face les jeunes enfants qui ont un doute sur leur « identité de genre ».

Soi-disant destiné à prévenir la transphobie, ce « jouet éducatif » représente, plutôt, un puissant outil de conditionnement des affects de jeunes enfants qui passent à travers les premières phases d’acquisition du langage et des premiers contacts en société.

S’emboîtant et se déboîtant, ce jouet gigogne suggère à l’enfant que ses questionnements identitaires sont comparables à des pelures d’oignon. Une des figurines représente une petite fille qui se dessine une moustache et qui s’amuse à s’interroger sur son « identité de genre ». Tout le reste est à l’avenant. D’une figurine à l’autre, la petite fille se transforme en garçon et finit par retrouver la plénitude d’être « en harmonie » avec son entourage.

L’idée centrale étant de faire comprendre aux parents, aux éducateurs et aux enfants visés que l’entourage ne doit pas interférer avec la quête d’une « identité de genre » qui se décline indépendamment des déterminismes biologiques et des facteurs socioculturels ambiants.

Comme dans les nouveaux manuels d’apprentissage, au niveau primaire, l’enfant est invité à se forger une identité et une personnalité de son plein gré. C’est-à-dire que les adultes ne sont que des « accompagnateurs » qui doivent s’abstenir d’interférer avec le développement psychomoteur de l’enfant.

L’entourage devrait cesser de contraindre l’enfant

Les théoriciens derrière les idéologies du genre estiment que nous vivons dans un monde binaire où le genre masculin et le genre féminin ne correspondent qu’à des constructions culturelles. Certains vont jusqu’à affirmer que c’est l’entourage qui « catégorise » l’enfant selon un sexe précis : de ce fait, l’enfant « apprend à considérer que ce qu’il éprouve est le propre d’un garçon ou d’une fille, à condition que rien ne vienne contrarier l’accord entre ce qu’il éprouve et l’identité qu’on lui impose ».

Bien évidemment, nul besoin d’être militant LGBT+ pour reconnaître que « l’identité de genre » ne dépend pas seulement de la génétique et des attributs sexuels. Les différentes phases du développement psychomoteur de l’enfant et son milieu de vie vont influer sur toute cette construction identitaire qui fera de lui un adulte relativement sain ou complètement névrosé.

De fait, le développement d’une identité heureuse passe à travers tout un processus d’adaptation de l’enfant face aux contraintes de son environnement respectif, en harmonie avec ses attributs à la naissance, sa sensibilité et son tempérament.

Dans un contexte où le tissu familial est de plus en plus précaire, il nous semble périlleux de vouloir compliquer la vie des jeunes enfants en leur inculquant des notions qui sont, d’abord et avant tout, d’ordre idéologique.



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