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Un musicien de Mumford & Sons quitte le groupe pour parler librement et « ne pas vivre dans le mensonge »


Winston Marshall.

Par Patrick Delaney — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo (modifiée avec IMGonline.com.ua) : Amy Nelson/Flickr

Londres, 25 juin 2021 (LifeSiteNews) — Winston Marshall, membre fondateur du groupe de folk rock Mumford & Sons, a annoncé jeudi qu’il quittait le groupe parce qu’il refuse de « s’autocensurer » face aux mensonges.

Après avoir raconté les souvenirs extraordinaires qu’il a partagés avec ses chers compagnons, le joueur de banjo et guitariste britannique a évoqué « le nid de frelons » qui s’est déchaîné en mars lorsqu’il a envoyé ce qu’il croyait être un message « anodin » au journaliste Andy Ngo.

Andy Ngo est l’auteur du livre à succès du New York Times Unmasked : Inside Antifa's Radical Plan to Destroy Democracy [Démasqué : le plan radical d’Antifa pour détruire la démocratie]. Selon une critique, le livre est un « exposé fascinant du contexte, de la structure et du fonctionnement de ce groupe militant collectiviste, déterminé à détruire le capitalisme et l’histoire, la culture et les institutions de l’Amérique. »

« Félicitations @MrAndyNgo », a écrit Marshall dans un message maintenant supprimé. « J’ai enfin eu le temps de lire votre important livre. Vous êtes un homme courageux. »

La foule Twitter de la « culture de l’annulation » s’est activée et, en une journée, le geste a suscité « des dizaines de milliers de commentaires furieux. »

« Je n’ai pas prévu que mon commentaire sur un livre critiquant l’extrême-gauche pourrait être interprété comme une approbation de l’extrême-droite, tout aussi odieuse », a-t-il écrit.

« J’ai subi de nombreux propos injurieux au fil des ans. Je suis un joueur de banjo après tout », a-t-il plaisanté. « Mais là, c’était d’un autre niveau. Et, en raison de notre association, mes amis, mes camarades de groupe, en recevaient aussi. Il m’a fallu un certain pour comprendre à quel point c’était pénible pour eux. »

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« Bien que nous soyons quatre individus, nous formions, aux yeux du public, une unité », a-t-il expliqué. « La détresse que je leur ai causée cette fin de semaine là ainsi qu’à leurs familles, je la regrette beaucoup ».

Comme c’est normalement le cas avec une foule gauchiste imprégnée de « culture de l’annulation », ils ont exigé que le groupe mette fin à son association avec cet ami et collègue de longue date. Avec « courage », cependant, les membres du groupe de Marshall l’ont invité à rester.

Et en signe de reconnaissance envers ces amis proches, il a présenté des excuses publiques qui, dit-il, « comme on pouvait s’y attendre », ont déclenché une autre foule virale qui l’a traqué « cette fois pour le péché de s’être excusé ».

Après mûre réflexion, Marshall a expliqué : « La vérité est que mon commentaire sur un livre qui documente l’extrême gauche et ses activités n’est en aucun cas un soutien à l’extrême droite, tout aussi répugnante. La vérité est que dénoncer l’extrémisme au risque de se mettre en danger [comme l’a fait Ngo] est incontestablement courageux. »

Et, par conséquent, Marshall s’est senti compromis par ses excuses : « J’ai aussi le sentiment que mes excuses précédentes participent, dans une petite mesure, au mensonge selon lequel un tel extrémisme n’existe pas, ou pire, est une force du bien. »

J'ai appris que certains journalistes pouvaient profiter du prestige et de la légitimité des récompenses institutionnelles parce qu'ils n'ont jamais fait de reportage suffisamment important pour faire face à la suppression.

La voie que j'ai choisie dans mon travail a été tracée par des écrivains animés par la même bravoure et la même intégrité que vous.

— Andy Ngô (@MrAndyNgo) Le 25 juin 2021

Citant un essai d’Aleksander Solzhenitsyn intitulé « Live Not By Lies » [Ne vivez pas dans le mensonge], le joueur de banjo a expliqué pourquoi son sens de l’intégrité, qui lui permet de parler librement de sujets importants pour lui, devait l’emporter sur la grande valeur personnelle que représente le fait de rester dans Mumford & Sons et de faire ce qu’il aime avec ses bons et proches amis :

Et celui qui n’a pas assez de courage pour défendre son âme — qu’il ne s’enorgueillisse pas de ses vues « progressistes », qu’il ne se vante pas d’être un académicien ou un artiste du peuple, un personnage distingué ou un général. Qu’il se dise : Je fais partie du troupeau et je suis un lâche. Cela m’est égal tant qu’on me nourrit et qu’on me tient au chaud.

« Le seul moyen d’avancer pour moi est de quitter le groupe », a conclu Marshall. « J’espère qu’en prenant mes distances avec eux, je pourrai dire ce que je pense sans qu’ils en subissent les conséquences. Je pars avec de l’amour dans le cœur et je ne souhaite que le meilleur à ces trois garçons. Je n’ai aucun doute que leurs étoiles brilleront longtemps dans le futur. »



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