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Un millier de familles devraient se joindre au procès collectif contre la tristement célèbre clinique de « traitements » transgenres britannique

Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : sergign/Adobe Stock

11 août 2022 (LifeSiteNews) — C’est enfin arrivé. Le professeur Jordan Peterson avait prédit — il y a des années — que cela se produirait ; les avocats conservateurs ont mis en garde contre ce résultat ; les militantes féministes l’ont espéré : selon le Times, 1000 familles vont poursuivre le Service de développement de l’identité et du genre (GIDS) de la clinique Tavistock pour les « traitements » transgenres administrés aux mineurs.

Si l’affaire se déroule comme le rapporte le Times, l’impact sera énorme : « Les avocats s’attendent à ce qu’environ 1 000 familles se joignent à un procès pour négligence médicale, alléguant que des enfants vulnérables ont été mal diagnostiqués et placés dans un parcours médical préjudiciable. »

Les parents accusent le GIDS de la clinique du genre de « multiples manquements à son devoir de prudence », notamment « en prescrivant de manière imprudente des bloqueurs de puberté aux effets secondaires nocifs » et en ayant une « approche affirmative et sans discussion » auprès d’enfants qui se croyaient transgenres.

Le Times rapporte que le cabinet d’avocats Pogust Goodhead a « annoncé qu’il demandait une ordonnance de litige collectif contre la fondation, qui a traité 19 000 enfants atteints de dysphorie de genre depuis 1989 ». Des personnes traitées à la clinique se sont déjà manifestées pour se joindre à l’action collective, et il est rapporté que les documents seront déposés auprès de la Haute Cour dans les six mois.

Selon l’avocat Tom Goodhead :

Des enfants et de jeunes adolescents ont été précipités dans un traitement sans la thérapie appropriée et sans l’implication des bons cliniciens, ce qui signifie qu’ils ont été mal diagnostiqués et ont commencé un parcours de traitement qui ne leur convenait pas. Ces enfants ont subi des effets qui ont changé leur vie et, dans certains cas, des effets irréversibles du traitement qu’ils ont reçu... Nous prévoyons qu’au moins 1 000 clients se joindront à cette action.

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Le recours collectif s’appuiera probablement sur un rapport récent du Dr Hilary Cass qui a conduit à l’annonce de la fermeture de Tavistock. L’expertise de Cass a mis en garde contre les effets à long terme et probablement permanents des médicaments bloquant la puberté. Cass a déclaré au NHS England que ces médicaments pouvaient « interrompre le processus de maturation du cerveau, affectant la capacité des enfants à exercer leur jugement ». Le rapport conclut que, malgré les affirmations du personnel du Tavistock selon lesquelles les effets des médicaments étaient « entièrement réversibles », les preuves ne le confirment pas.

Stephanie Davies-Arai, fondatrice de Transgender Trend, a déclaré au Daily Mail : « J’imagine que les parents qui n’étaient pas d’accord avec le traitement ou l’approche peuvent maintenant envisager une contestation. »

On a dit à de nombreux parents que leurs enfants avaient besoin d’une hormonothérapie, de mastectomies et de castration -- ou qu’ils deviendraient suicidaires et se tueraient. C’était un mensonge vicieux, mais ce puissant chantage émotionnel a fonctionné sur des milliers de parents. Beaucoup d’entre eux se sentent aujourd’hui trahis, dévastés et furieux. Ils ont fait confiance à ces professionnels de la santé, et leurs enfants ont été physiquement détruits.

La clinique Tavistock va fermer. Le gouvernement britannique a indiqué aux écoles, en début de semaine, qu’il était contraire à la loi de ne pas fournir de salles de bain séparées selon le sexe, et que les enseignants n’étaient pas tenus d’utiliser des « pronoms préférés ». Les dissidents de l’idéologie du genre gagnent en justice. Et maintenant, les poursuites contre les professionnels de la santé qui ont administré ces traitements commencent.

Il semble bien qu’au Royaume-Uni, au moins, l’emprise du mouvement transgenre sur la culture puisse enfin être brisée.



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