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Un homme affirme qu’il est vraiment un chien en utilisant des arguments transgenres

Par Jonathon Van Maren — traduit par Campagne Québec-Vie

8 avril 2019 (LifeSiteNews) — En tant que chroniqueur sur les dernières nouvelles de la guerre culturelle en 2019, j’ai souvent de la difficulté à savoir sur quelles histoires je dois écrire et sur lesquelles je dois passer. Car, la révolution sexuelle infligée à l’Occident au cours du dernier demi-siècle semble s’être métastasée et être entrée en quatrième phase, nous sommes maintenant forcés de nous attaquer aux concepts et aux comportements qui auraient fait rougir de honte nos grands-parents, à reculer de dégoût ou de désespoir devant l’état de notre culture — et très probablement les trois. Mais malgré cela, il est malheureusement essentiel de s’attaquer à la confusion morale, au totalitarisme transgenre et à l’état mutilé du mariage.

La raison pour laquelle il est important de suivre ces histoires est que si les deux dernières décennies nous ont appris quelque chose, c’est que les choses qui sont considérées comme la limite extrême de la frange folle un jour sont des droits de la personne immuables le lendemain. Des idées que nous avons un jour qualifiées d’incroyables par le bon sens et la pensée ont été adoptées par les élites, qui nous informent rapidement que nous sommes tenus de jouer avec les nouvelles folies à la mode. Et si les progressistes obtiennent ce qu’ils veulent, notre société entière sera restructurée en fonction de leur relativisme révolutionnaire (et obligatoire). Nous ne pouvons pas nous permettre de les ignorer, car ils n’ont pas l’intention de nous ignorer.

Donc, avec ces réserves bien en place, considérez la dernière folie au Royaume-Uni, rapportée par le Daily Mail. Kaz James, un gérant de magasin de 37 ans de Salford, dans le Greater Manchester, a déclaré aux médias qu’il s’est toujours senti « bizarre » et « ne s’est jamais senti comme un humain », puis a réalisé à l’adolescence qu’il était un chiot. C’est-à-dire, un jeune chien, au cas où ce ne serait pas clair. Il mange ses repas dans un bol pour chien, aboie souvent après ses amis, mange des biscuits pour chien [j’imagine que ce ne sont pas vraiment des vrais biscuits pour chien…]*, transporte des choses dans sa bouche et a pour plusieurs milliers de livres sterling en d’objets en caoutchouc, de laisses pour chien et d’autres accessoires pour l’aider dans sa transformation. Il a même écrit un livre, How to Train a Human Pup (Comment entraîner un chiot humain), et s’efforce d’être un « chien » dans toute sa vie.

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Cela étant dit, James raconte : « Je vais de l’avant et je vis ma vie quotidienne relativement normalement. Ça inclut des choses comme mettre des colliers et aboyer après les gens que je connais dans la rue. » Le mot « normal », semble-t-il, est contraint à un assez dur traitement ici. James a aussi des réactions étranges, mais il dit que son comportement bizarre est important pour « exprimer son animal intérieur ». Après tout, il est un « chiot humain », dit-il. Être une « personne normale » est très difficile, a-t-il ajouté : « Je suis entraîné et je peux traiter avec des humains, mais je n’aime pas ça, cela me met mal à l’aise ». Ceci malgré le fait évident que James n’est pas un chien (le fait d’avoir à écrire la phrase précédente est une parfaite illustration du point d’absurdité auquel nous sommes parvenus).

Il a établi des liens avec d’autres personnes aux vues similaires qui ont le même sentiment que lui : « Je ne me suis jamais senti bien en tant qu’être humain, je me suis toujours senti comme un chien qui n’était pas à sa place. Je n’ai jamais vraiment eu de nom pour ça, être un chiot n’était pas une chose que je connaissais. » Lui et ses autres amis délirants se réunissent et font le genre de choses qu’ils imaginent que les chiens aimeraient faire s’ils pouvaient penser et se réunir pour s’amuser, ce qu’ils ne peuvent évidemment pas savoir, car, encore une fois, ils ne sont pas des chiens. James lui-même a décidé qu’il devait être un chien à l’âge de 17 ans quand, dit-il, « l’Internet est arrivé dans notre maison... Je me suis rendu compte que mes comportements étaient plutôt canins dans mon enfance, probablement dès l’âge de six ans. Personne n’en a jamais parlé, on n’en a jamais parlé. »

Notez le langage que James utilise ici. Tout comme dans le mouvement transgenre, il parle des sentiments de désorientation qu’il éprouve très tôt dans sa vie, puis décrit comment il a trouvé sa véritable identité. Cela peut paraître fou, mais notre société a déjà accepté la prémisse de base de l’argument de James : La réalité biologique ne détermine pas votre identité, mais ce que vous ressentez. Peu importe que James soit fou de dire qu’il sait ce que c’est que de se sentir dans la peau d’un chien. C’est aussi fou pour un homme de prétendre qu’il est une femme parce qu’il s’est toujours senti comme femme, malgré le fait qu’il ne peut pas le savoir par définition parce qu’il n’est pas une femme. Les militants transgenres peuvent être offensés par la comparaison, mais ils ne devraient pas l’être. Après tout, même les « transhandicapés » soulignent le fait que les prémisses du mouvement transgenre en droit autorisent leurs propres amputations de membres sains.

Il y a aussi les « autres sortes » qui, comme James, décident de vivre comme d’autres espèces. Puis, il y a les « transâges », qui prétendent être plus jeunes — c’est toujours plus jeune — que leur âge réel. Il y a un père d’une famille nombreuse d’âge moyen à Toronto, par exemple, qui a décidé d’abandonner sa femme et ses enfants et de vivre comme une petite fille avec un couple tout aussi délirant qui prend soin de lui. Il y avait aussi un Néerlandais entreprenant qui a découvert que les « sorties galantes » [pas trouver de meilleures expressions]* devenaient de plus en plus difficile et qui a demandé aux tribunaux de lui permettre de changer légalement son âge de 69 à 49 ans (ils ont refusé.) Et bien sûr, il existe maintenant un certain nombre de genres différents que vous pouvez identifier comme — ou que vous pouvez identifier comme n’étant d’aucun genre du tout. Le délire est le courant dominant, et vous pouvez être qui vous voulez, peu importe la réalité. Carpe diem (Saisis le jour), et tout ça.

Il peut donc être un peu humoristique [pas du tout]* de lire le récit d’une personne clairement instable qui décide qu’il est un chien et qui décide ensuite de vivre comme tel. Mais gardez à l’esprit que les gens qui partagent les fondements de sa vision du monde sont maintenant au pouvoir. Il y a une raison pour laquelle la chaîne 4 de la BBC a réalisé tout un documentaire sur ces « chiots humains », et pour laquelle chaque nouvelle manifestation bizarre d’autonomie radicale et de relativisme révolutionnaire reçoit une couverture médiatique sympathique : les élites démolissent les structures de la civilisation occidentale au nom de la compassion, de la tolérance et de la diversité.

Nous devrions être très vigilants, car il pourrait bientôt être illégal de souligner le fait évident qu’ils sont tous fous à lier [ou du moins nombreux]*.


*Commentaires de A. H.



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