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Un chercheur pro-avortement admet : Les bébés à naître pourraient ressentir la douleur bien plus tôt qu'on ne le pense

Par Kelli (LiveActionNews) ― Traduit par Campagne Québec-Vie

La valeur d'une vie humaine ne devrait jamais dépendre de la capacité ou de l’incapacité de cet être humain à ressentir la douleur. Malencontreusement, dans le débat sur l'avortement, de nombreux partisans de l'avortement affirment que les enfants à naître ne ressentent pas la douleur avant 24 semaines, et peut-être même pas avant un moment ultérieur ― ce qui, pour eux, signifie qu'il ne devrait pas y avoir de véritable scrupule moral à mettre fin à ces vies (ou à toute autre vie, d'ailleurs) dans le ventre de la mère.

Live Action News avait déjà rapporté que Maureen Condic, Ph.D., alors professeur associé de neurobiologie et d'anatomie à l'Université de l'Utah, avait témoigné devant le Congrès en avril 2017 que « l'organisation globale du système nerveux [embryonnaire] est établie dès quatre semaines » et que « le circuit neural responsable de la réponse la plus primitive à la douleur, le réflexe spinal, est en place à huit semaines de développement ».

Aujourd'hui, deux chercheurs semblent corroborer les déclarations de Mme Condic, révélant que les enfants dans le ventre de leur mère peuvent en fait ressentir la douleur bien plus tôt qu'on ne le pense généralement. Le plus surprenant est qu'un des chercheurs qui avait prétendu que ce n'était pas le cas a changé d'avis.

« Le consensus n'est plus tenable »

Selon le Daily Mail britannique, le professeur britannique Stuart Derbyshire ― un partisan de l'avortement qui a été médecin consultant dans Planned Parenthood et autres groupes de défense de l'avortement ― a affirmé en 2006 qu'il existait « de bonnes preuves que les fœtus ne peuvent pas souffrir ». Aujourd'hui, bien qu'il soit toujours en faveur de l'avortement, il pense ― avec son confrère américain, John C. Bockmann (qui ne partage apparemment pas la position pro-avortement de Derbyshire) ― que plusieurs études remettent en question le « consensus » actuel sur la douleur à 24 semaines.

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Publiée dans le Journal de l'éthique médicale du BMJ, les auteurs écrivent dans leur étude :

... Nous soutenons que les avortements avant 13 semaines de gestation n'impliquent aucune probabilité significative de douleur pour le fœtus...

On peut soutenir qu'il n'y a jamais eu de consensus selon lequel la douleur du fœtus n'est pas possible avant 24 semaines. De nombreux articles traitant de la douleur fœtale ont spéculé sur une limite inférieure de la douleur fœtale en dessous de 20 semaines de gestation. Nous notons au passage que le vote et le consensus ne sont peut-être pas les meilleures façons de régler les différends scientifiques. Cependant, qu'il y ait eu ou non un consensus, il est maintenant clair que le consensus n'est plus tenable...

Les preuves neuroscientifiques actuelles ôtent la nécessité du cortex pour expérimenter la douleur. Même si le cortex est réputé nécessaire à la sensation de la douleur, il existe maintenant des preuves solides que les projections thalamiques dans la sous-plaque corticale, qui émergent vers la 12e semaine de grossesse, sont réelles et équivalentes aux projections thalamocorticales qui émergent vers la 24e semaine de grossesse. Ainsi, les preuves neuroscientifiques actuelles soutiennent la possibilité d'une douleur fœtale avant la limite « consensuelle » de 24 semaines.

« Le fœtus ressent quelque chose… après 12 semaines de grossesse »

Les auteurs affirment que la définition actuelle de la douleur utilisée par les chercheurs « restreint la douleur presque exclusivement aux êtres humains presque mature ». Ce n'est pas faisable, disent-ils. « Pour assouplir cette restriction, il pourrait être utile d'envisager une définition moins sophistiquée, qui se concentre moins sur la réflexion subjective (savoir que je souffre) et davantage sur la sensation immédiate et non réfléchie de la douleur (souffrir) ». C'est cette dernière, disent-ils, que les enfants dans l'utérus vivent.

« Lorsque nous ressentons la douleur, nous nous percevons comme porteur de la douleur, une expérience qui englobe la mémoire, la compréhension, etc. La douleur est inévitablement liée à quelque chose qui est plus que toute expérience immédiate et limitée », écrivent-ils. Mais l'enfant à naître « éprouve une douleur qui simplement est et parce qu’elle est, il n'y a aucune autre compréhension de l'expérience, seulement une appréhension immédiate. Le fœtus fait l'expérience de quelque chose qui est inhérent à un certain niveau d'activité biologique, et qui émerge à un moment inconnu souvent estimé être après 12 semaines de grossesse... »

Ils ajoutent : « Dans l'ensemble, les preuves, et une lecture équilibrée de ces preuves, indiquent une expérience de douleur immédiate et non réfléchie, médiée par la fonction du système nerveux en développement dès les 12 semaines ».

Puis, étonnamment, ils ajoutent : « Nous pouvons douter que le fœtus (ou un animal) ressente un jour quelque chose qui s'apparente à la douleur, mais agir comme si nous avions des certitudes fleurette avec une insouciance morale que nous sommes motivés à éviter ».

Les auteurs admettent également que si les médecins et les chirurgiens qui s'efforcent d'aider les enfants dans le ventre de leur mère administrent généralement une anesthésie pour prévenir la douleur, ceux qui pratiquent des avortements ne le font pas, car « les chirurgiens qui pratiquent des avortements se concentrent sur la femme enceinte en tant que patiente ». En d'autres termes, il est évident que les avorteurs ne tiennent pas compte de la capacité à ressentir la douleur de l'enfant à naître lorsque l'objectif est de le tuer et de l’enlever.

Bien que cette étude soit encourageante, ses auteurs ne vont pas assez loin. Malheureusement, les chercheurs se rangent du côté de la promotion du soulagement de la douleur des bébés avant de les tuer par avortement, au lieu de la solution évidente : nous ne devrions pas les tuer du tout.



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