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Un Canadien paralytique mort par «suicide assisté», le gouvernement lui refusait notamment les soins à domicile


Saen Tagert.

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo :

Sean Tagert était atteint de sclérose latérale amyotrophique et ne pouvait plus bouger, ne communiquant que par le biais d’un système informatique de suivi oculaire. Il désirait recevoir les traitements dont il avait besoin 24 heures sur 24 à la maison, ce qui lui a été refusé, ne pouvant par conséquent recevoir ces soins que dans un centre. M. Tagert voulait rester dans sa maison pour pouvoir être auprès de son fils de onze ans, considérant l’offre des services de santé comme une « condamnation à mort ». Et maintenant, il a décédé par suicide assisté. Extrait de LifeSiteNews :

Un Canadien atteint de sclérose latérale amyotrophique a choisi d’être euthanasié après que le gouvernement provincial eût refusé de financer les soins 24 heures sur 24 dont il avait besoin pour rester à la maison avec son fils de 11 ans.

Sean Tagert, âgé de 41 ans, a été tué par suicide médicalement assisté à son domicile de Powell River le 7 août, a rapporté CBC.

« Lorsque vous refusez les soins nécessaires, il arrive parfois qu’une personne, désespérée, demande l’euthanasie », a déclaré Alex Schadenberg, directeur général de la Coalition pour la prévention de l’euthanasie.

« J’avais prédit que cela arriverait et, malheureusement, c’est maintenant une réalité », a-t-il déclaré à LifeSiteNews.

M. Tagert, qui s’était vu diagnostiquer de la sclérose latérale amyotrophique (SLA) en 2013, a déclaré à la CBC en septembre dernier que le Vancouver Coastal Health avait accepté de financer des soins à domicile de 20 heures par jour.

Mais l’ancien mécanicien de machinerie lourde, qui avait épuisé ses économies à ce moment-là, avait besoin de soins 24 heures sur 24, en particulier pour le retrait des fluides s’amassant dans sa trachéotomie, et être retourné toutes les demi-heures, selon la CBC.

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Cela aurait coûté 263,50 $ de plus par jour, une somme que Tagert ne pouvait pas couvrir.

Vancouver Coastal Health offrit à Tager d’être déménagé au George Pearson Centre de Vancouver, où des soins 24 heures sur 24 sont disponibles, selon la CBC.

« Il existe toute une gamme d’options de soins pour les personnes ayant des besoins de santé complexes, y compris les soins résidentiels 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 », a déclaré VCH dans une déclaration d’alors à la CBC.

« Nous continuerons à rencontrer ce client et à lui offrir des options pour nous assurer que nous comprenons sa situation et que ses besoins en matière de soins sont satisfaits. »

M. Tagert a alors déclaré à la CBC qu’il considérait cette offre comme une « condamnation à mort » qui le séparerait de son fils, Aidan, dont il avait la garde partielle.

« Mon garçon est tout pour moi. Sans lui, je ne serais pas encore là, si ce n’était pour lui », dit Tagert.

Un message sur la page Facebook de Tagert posté après sa mort rappelait ses paroles.

« Les quelques options institutionnelles qui s’offraient à lui, soulignait Sean, auraient offert des soins de qualité bien inférieure tout en le séparant de sa famille, et auraient probablement accéléré sa mort », a déclaré le post honorant la mémoire de Tagert.

Au cours des six années qui se s’était écoulées depuis son diagnostic, Tagert avait « réussi, avec l’aide de nombreuses personnes, à mettre sur pied une installation de soins appropriés dans sa propre maison », peut-on lire dans le post.

Cela comprenait « une coûteuse machine de salive-aspiration, nécessaire pour l’empêcher de s’étouffer, obtenue à l’aide de dons collectés en ligne ».

Mais « obtenir les soins 24 heures sur 24 dont il avait besoin était extrêmement difficile, d’autant plus que le gouvernement provincial refusait de financer entièrement les soins à domicile », note le post.

Tagert « a enduré la détérioration constante de ses capacités » pendant des années et a subi un arrêt cardiaque en octobre 2017.

Il « a été réanimé et placé sous respirateur, et a vécu depuis lors sous respirateur artificiel, complètement immobile, ne communiquant que par le biais d’un système informatique de suivi oculaire », selon le post Facebook.



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