Des milliers de Canadiens protestent contre l’endoctrinement LGBT à l’école
Manifestation à Ottawa le 20 septembre 2024.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : David Krayden/X
Le 20 septembre 2024, des milliers de citoyens dans plus de 50 villes au Canada ont manifesté contre l’endoctrinement de l’idéologie LGBT à l’école.
À Montréal, la marche organisée par le groupe « Ensemble pour protéger nos enfants » a réuni une présence importante, comprenant des parents avec leurs enfants et des membres de Campagne Québec-Vie. Les participants ont dû faire face à une contre-manifestation, plus nombreuse encore et bien organisée, qui a à plusieurs reprises entravé la progression de la marche. Ce qui laisse penser qu’il ne s’agissait pas principalement de simples citoyens en désaccord, mais de militants LGBT qui reçoivent probablement du financement du gouvernement de Justin Trudeau.
Participants à la Marche un million pour les enfants, Montréal, 20 septembre 2024. — Photo : Arpad Nagy
Une famille canadienne poursuit un hôpital catholique pour avoir refusé d’administrer l’euthanasie
Par Bridget Sielicki (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : kanpisut/Adobe Stock
La famille d’une femme qui s’est vu refuser l’aide médicale à mourir (AMM) dans un hôpital catholique au Canada poursuit maintenant l’hôpital pour avoir refusé de tuer leur fille.
Selon CTV News, Sam O’Neill, 34 ans, a demandé l’aide médicale à mourir en 2023 après avoir été diagnostiquée d’un cancer du col de l’utérus qui la faisait atrocement souffrir. O’Neill recevait des soins palliatifs à l’hôpital St-Paul de Vancouver, mais on lui a dit que l’hôpital n’offrirait pas d’aide médicale à mourir parce qu’il s’agissait d’un établissement catholique ; l’Église catholique s’oppose à l’euthanasie et à l’aide au suicide. Mme O’Neill a ensuite été transférée dans un centre de soins palliatifs de Vancouver, où elle a bénéficié d’un décès par AMM, bien qu’à ce moment-là elle ait été mise sous sédatifs et ne se soit pas réveillée pour dire au revoir à sa famille.
L’action en justice affirme que l’hôpital catholique, parce qu’il a respecté ses convictions en matière de dignité de la vie humaine, a refusé à Mme O’Neill une « mort digne ».
« Bien que Mme O’Neill ait finalement eu accès à l’AMM, les circonstances entourant le transfert forcé et l’accès de Mme O’Neill à l’AMM ont causé et exacerbé les souffrances physiques et psychologiques de Mme O’Neill, et l’ont privée d’une mort digne, y compris de la possibilité de dire au revoir à sa famille et à ses proches », peut-on lire dans l’action en justice.
Lire la suiteUne infirmière canadienne fait l’objet d’une 4e audience disciplinaire pour des commentaires contre le transgenrisme
Amy Hamm.
Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Justice Centre for Constitutional Reform
27 octobre 2023, Vancouver, Colombie-Britannique (LifeSiteNews) — Une infirmière canadienne fait face à sa quatrième audience disciplinaire avec le British Columbia College of Nurses and Midwives (BCCNM) à cause de ses commentaires défendant les femmes biologiques* contre l’idéologie LGBT.
Le 23 octobre, The Justice Centre for Constitutional Freedoms (le Centre de justice pour les libertés constitutionnelles) a annoncé qu’Amy Hamm, une infirmière de Colombie-Britannique, avait entamé sa quatrième série d’audiences disciplinaires avec le BCCNM après avoir publiquement soutenu les déclarations de l’auteure britannique J.K. Rowling selon lesquelles seules les femmes biologiques devraient avoir accès aux salles de bain et aux vestiaires réservés aux femmes.
« Les ordres des infirmières, des médecins et des psychologues, les barreaux et les autres organismes de réglementation doivent cesser de contrôler la parole et d’abuser de leur autorité en imposant leur idéologie à de braves gens comme Amy Hamm », a déclaré l’avocat John Carpay, président du Centre de justice pour les libertés constitutionnelles.
Mme Hamm s’est retrouvée prise pour cible par le BCCNM en 2020 lorsqu’elle a coparrainé un panneau d’affichage portant l’inscription suivante : « I [heart] JK Rowling » (j’aime J.K. Rowling), en référence aux commentaires publics de la célèbre auteure britannique qui défend les toilettes des femmes et d’autres espaces privés contre leur utilisation par des hommes confus quant au genre.
Rowling, libérale depuis toujours, a été qualifiée de « transphobe » pour ses opinions, un adjectif qui semble avoir été utilisé pour Hamm également. Le panneau d’affichage n’est resté affiché que 30 heures avant d’être recouvert puis retiré par la société d’affichage, Pattison Outdoor.
Lire la suiteCette Canadienne a demandé de l’aide pour des pensées suicidaires — on lui a proposé l’euthanasie à la place
Kathrin Mentler.
Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Michelle Gamage
Kathrin Mentler (37 ans), une Canadienne qui vit avec des pensées suicidaires chroniques, a récemment raconté à Michelle Gamage, dans un article paru dans The Tyee le 9 août dernier, qu’on lui avait proposé l’euthanasie alors qu’elle cherchait de l’aide au cours d’une crise de santé mentale.
Il s’agit de la première histoire claire d’un conseiller proposant l’euthanasie comme option de traitement d’une maladie mentale et d’une illustration de la raison pour laquelle il y a eu une augmentation de 24 % des décès par euthanasie en Colombie-Britannique en 2022.
Mme Mentler souffre de dépression, d’anxiété et de pensées suicidaires chroniques depuis de nombreuses années, mais le centre d’évaluation de l’hôpital général de Vancouver lui a récemment proposé l’euthanasie. Gamage rapporte :
« Ce jour-là, mon objectif était de me mettre en sécurité. Je pensais peut-être essayer de me faire admettre à l’hôpital parce que j’étais en crise », dit-elle.
Mentler raconte qu’elle a dit à la conseillère qu’elle avait peur de « ne plus jamais se sentir horrible ». Elle a également révélé ses antécédents de maladie mentale et d’automutilation.
La conseillère lui a alors dit que le système de santé mentale était « complètement débordé », qu’il n’y avait pas de lits ni de médecin disponibles et que le plus tôt qu’elle pourrait parler à un psychiatre était le mois de novembre.
Lire la suiteUn médecin de Vancouver a euthanasié un homme jugé incapable de donner son consentement
Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : prostooleh/Freepik
Un article d’Alexander Raikin publié par The New Atlantic en décembre dernier raconte l’histoire d’Ellen Wiebe, qui dirige une clinique d’euthanasie à Vancouver. Cette partie de l’article fait référence au fait que la loi canadienne sur l’euthanasie permet le « magasinage de docteur » et les approbations, par consultation internet, de mort assistée. Raikin a écrit :
Que se passe-t-il si un médecin vérifie consciencieusement l’admissibilité et rejette [la demande de mort assistée de] quelqu’un ? Alors la personne peut simplement aller ailleurs.
Dans un autre enregistrement d’un séminaire de l’ACEPA (Association canadienne des évaluateurs et prestataires de l’AMM), nous apprenons qu’un homme n’a pas été accepté pour l’aide médicale à mourir (AMM) parce que, selon les évaluateurs, il n’avait pas de maladie grave ni la « capacité de prendre des décisions éclairées sur sa propre santé personnelle ». Un évaluateur a conclu « qu’il est très clair qu’il n’est pas admissible ». Mais Mourir dans la Dignité Canada l’a mis en contact avec Ellen Wiebe (prononcez « wîbe »), fournisseuse et promotrice bien connue de l’euthanasie à Vancouver. Elle l’a évalué en ligne, l’a jugé admissible, et a trouvé un deuxième évaluateur pour être d’accord. « Et il a pris l’avion tout seul pour Vancouver », a-t-elle dit. « Je suis allée le chercher à l’aéroport, je l’ai amené à ma clinique et je l’ai soigné », ce qui signifie qu’elle l’a euthanasié.
Raikin nous rappelle ensuite que Wiebe a déclaré lors de discours publics que c’était « le travail le plus gratifiant que nous ayons jamais fait ».
Tuer une personne jugée incompétente est le travail le plus gratifiant qu’elle ait jamais fait ?
L’[approbation] de meurtre à distance de Wiebe m’est revenu à l’esprit lorsque j’ai publié un commentaire sur le récent article d’Erin Anderssen, publié par le Globe and Mail le 18 janvier, concernant l’expérience de plusieurs familles qui pleurent la mort de membres de leur famille décédés par euthanasie.
Lire la suiteUne fillette de 4 ans annonce sa « transition de genre » lors d’une parade de la « fierté »
« Charlie Danger » Lloyd.
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Alaina Bourrel/Facebook
10 août 2022 (LifeSiteNews) — Lors de la parade de la fierté de Vancouver le 31 juillet, une enfant d’âge préscolaire qui marchait avec sa grand-mère a tiré un pétard bleu de révélation de genre pour annoncer qu’elle allait passer au sexe masculin.
A 4-year-old had a gender reveal and came out as transgender at a pride event. pic.twitter.com/cX4Ll4uS1Z
— Libs of TikTok (@libsoftiktok) August 9, 2022
« Charlie Danger » Lloyd est une petite fille de la Colombie-Britannique, au Canada. Elle n’a que quatre ans. Les enfants de quatre ans ne sont pas capables de comprendre beaucoup de choses. Si je souscrivais à la bifurcation entre sexe et genre de l’idéologie transgenre — ce qui n’est pas le cas — je serais tout à fait convaincu qu’un enfant d’âge préscolaire ne peut pas la comprendre. Les enfants d’âge préscolaire n’ont pas non plus la conscience de soi nécessaire pour déclarer que, sur la base de leurs années de compréhension et d’expérience, ils sont nés dans le mauvais corps.
Mais nous sommes en 2022, et la mère de Lloyd a confirmé son désir d’être un garçon. Lloyd — un enfant d’âge préscolaire — utilise le pronom « il » (avez-vous déjà rencontré un enfant d’âge préscolaire qui savait ce qu’était un pronom ?) et était apparemment ravi de faire l’annonce de sa transition à la Fierté (c’était évidemment l’idée de Lloyd). Selon la mère de Lloyd :
« Une fois la route fermée, Charlie s’est pavané avec Mamie et ils ont fait face à tout le monde et après une courte lutte, le canon a explosé avec de la fumée bleue et des confettis biodégradables. Charlie a sauté de joie alors que la foule l’acclamait. Il n’en revenait pas de l’amour et du soutien que lui témoignaient les spectateurs. »
La mère de Lloyd a déclaré que l’enfant d’âge préscolaire voulait être un garçon depuis l’âge de deux ans. Elle affirme également que la révélation du genre avec le canon lors de la parade de la fierté de Vancouver était une idée de Lloyd. La raison pour laquelle elle et d’autres personnes savaient que Lloyd était un garçon est qu’en tant que petite fille, elle disait souvent qu’elle voulait ressembler « à papa » et insistait sur le fait qu’elle était un garçon. « Il n’était pas la petite fille typique. Il jouait avec d’autres garçons et les parents disaient qu’il était plus garçon que leurs propres enfants », dit-elle.
À l’école maternelle, le personnel et les autres enfants ont félicité Lloyd lorsqu’il est passé au pronom « il » -- la transition, selon la mère de Lloyd, a apparemment commencé il y a plusieurs mois. Le point de bascule n’a pas seulement été le fait de jouer avec les garçons et le comportement de garçon manqué, mais aussi le fait qu’elle voulait se faire couper les cheveux courts.
Lire la suiteCanada: une maison pour famille d’enfant hospitalisé expulse la famille non vaccinée d’un enfant leucémique
Par Kennedy Hall — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : StockPhotoPro/Adobe Stock
12 janvier 2022, Vancouver, Colombie-Britannique (LifeSiteNews) — Le Manoir Ronald McDonald de Vancouver est sur le point d’expulser les familles qui ne fournissent pas de preuve de vaccination avec l’un des vaccins COVID expérimentaux et contaminés par l’avortement. Les maisons Ronald McDonald accueillent les familles dont les enfants hospitalisés ont moins de 21 ans.
Austin Furgason, père d’un enfant de 4 ans atteint de leucémie et traité depuis octobre, a partagé sur son compte Facebook une vidéo montrant une lettre de l’association Ronald McDonald House Charities British Columbia and Yukon annonçant l’expulsion liée au vaccin.
Dans son échange enregistré avec le directeur de la Maison, M. Furgason a précisé au personnel qu’il n’est pas anti-vaccins en règle générale, et a dit que son enfant avait reçu d’autres vaccins.
Le responsable lui a répondu que cette politique était mise en œuvre « pour réduire les risques pour l’ensemble de la maison », ce qui a immédiatement fait dire à M. Furgason que cela « n’a pas de sens » car on peut toujours propager le virus même si on est vacciné.
Le fait que les vaccins n’empêchent pas la propagation du COVID a été admis par la directrice des Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC), Rochelle Walensky. Elle a déclaré à CNN que ce que les vaccins « ne peuvent plus faire, c’est empêcher la transmission ».
Lire la suiteNos pasteurs doivent s’élever contre la coercition covidienne : Lettre ouverte à l’archevêque de Vancouver
Mgr J. Michael Miller, archevêque de l'archidiocèse de Vancouver.
Par Stephanie Gray Connors — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Canuck Clay/YouTube
19 octobre 2021 (LifeSiteNews) — Cher Monseigneur Miller, il y a environ une semaine, alors que j’allaitais ma fille nouveau-née, j’ai lu les nouvelles concernant la contrainte exercée sur les diacres de l’archidiocèse de Vancouver pour qu’ils reçoivent le vaccin COVID sous peine de ne pas pouvoir exercer leur ministère diaconal. Je suis profondément troublée par votre prise de position.
Je me permets notamment de vous écrire publiquement maintenant parce que je vous ai écrit une lettre privée il y a un an, accompagnée d’une excuse que vous auriez pu utiliser pour résister aux pressions injustes du gouvernement, et pour vous offrir l’aide juridique du meilleur avocat avec lequel j’ai travaillé en 20 ans de résistance à la censure institutionnelle. J’ai observé avec consternation comment, par exemple, vous avez cédé à la pression du gouvernement et fermé vos églises au culte public. Avec cette dernière décision, je suis obligée d’élever à nouveau la voix, et j’espère que le fait de le faire publiquement vous aidera davantage à changer de cap.
Vous savez que j’aime l’Église et l’archidiocèse de Vancouver, dans lequel j’ai été élevée. Vous savez que je l’ai fidèlement servie tout au long de ma vie. En particulier, j’ai formé ses séminaristes et ses prêtres pendant 20 ans, j’ai pris la parole ces dernières années lors d’un séminaire de formation pour ses diacres, j’ai fait partie de son conseil de communication et j’ai formé les parents des écoles catholiques dans le cadre d’un des programmes du CISVA. J’ai été maître de cérémonie à la One Conference. J’ai fait des dons aux paroisses locales ainsi qu’au Projet Advance et à divers ministères gérés par le RCAV. Alors oui, j’aime l’Église catholique et j’aime l’archidiocèse de Vancouver. Mais je suis très, très déçue. Comme l’a dit un jour le Dr Martin Luther King, fils, « Il ne peut y avoir de déception là où il n’y a pas d’amour profond ».
En allaitant mon bébé, je n’ai pu m’empêcher de penser au passage de l’Écriture : « Comme ce sera terrible en ces jours-là pour les femmes enceintes et les mères qui allaitent ! » (Matthieu 24:19) Je dis cela parce que votre position, telle que décrite dans la lettre de Mgr Gregory Smith, ainsi que la façon dont l’archidiocèse a cédé à la pression du gouvernement au cours de l’année dernière, conduit à l’abandon de la prochaine génération de fidèles laïcs.
Lire la suiteUn député canadien diffuse un beau message sur la famille, les pro-avortement se confondent de rage
L'affiche créée par le député Garnett Genuis, novembre 2020.
Par Jonathon Van Maren ― Traduit par Campagne Québec-Vie ― Photo : Garnett Genuis/Twitter
11 novembre 2020 (LifeSiteNews) — Dans l’étrange monde où les progressistes vivent, il y a beaucoup d’enfants non désirés, mais pas d’avortements non désirés. L’avortement, selon eux, est un bien intrinsèque qui doit être célébré par tous. Cela est particulièrement vrai pour les libéraux du Canada, qui ne cessent d’évoquer l’avortement tout en refusant de condamner le fœticide, même lorsqu’il vise l’élimination des petites filles. Lors des dernières élections, Justin Trudeau a même tenté de faire entrer l’avortement dans le cycle de l’actualité en annonçant que s’il était auparavant personnellement opposé à l’avortement mais politiquement favorable à celui-ci, il le soutenait désormais à la fois personnellement et politiquement. Quel que soit son niveau de soutien, il s’avère que les bébés avortés restent morts.
Nous avons récemment eu droit à un autre exemple de l’enthousiasme des libéraux pour l’avortement. Une organisation appelée One Child One Planet avait lancé une campagne publicitaire à Vancouver, se présentant sous la forme d’un panneau d’affichage comportant la photo d’un enfant noir et le slogan « Le cadeau le plus affectueux que vous puissiez offrir à votre premier enfant est de ne pas en avoir un autre ». Le député Garnett Genuis riposta à cette campagne dans un éditorial dans The Post Millennial, en qualifiant la publicité de raciste. Il lança alors une campagne publicitaire de son cru dans les transports en commun de Vancouver. Les publicités présentent une photo de trois enfants souriants et une citation de Mère Teresa : « Comment pourrait-il y avoir trop d’enfants ? C’est comme dire qu’il y a trop de fleurs ».
Lire la suiteCertaines personnes ont affiché une annonce raciste à Vancouver, disant à tout le monde de n’avoir qu’un seul enfant ou pas d’enfant du tout. J’y ai répondu avec une annonce dépeignant mes enfants, disant essentiellement que les enfants sont merveilleux. Hedy Fry s’est plainte de la deuxième annonce, mais pas de la première.
– Garnett Genuis (@GarnettGenuis) 3 novembre 2020
Publicités dans les rues de Vancouver : n’avoir qu’un seul enfant ce serait les « aimer »
Par Nancy Flanders (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Des affiches publicitaires faisant la promotion de l’enfant unique, voire des familles sans enfant, ont fait leur apparition à Vancouver, en Colombie-Britannique, et ses environs. Prenons un exemple — la photographie d’un bébé souriant sous laquelle on peut lire : « Le plus beau cadeau que vous puissiez offrir à votre premier enfant est de ne pas en avoir un autre » ; sur une autre : « Nous avons choisi d’en avoir un ! » ; ou encore : « Nous avons choisi de ne pas avoir d’enfant ! ».
Explicitement, l’objet de cette campagne est de convaincre les jeunes gens de ne pas avoir d’enfant. Raison invoquée ? Sauver la planète. Ces publicités ont en effet été payées par un organisme nommé Une planète, un enfant (One Planet One Child). Le but avoué de ce groupe est de changer la mentalité de la société afin que celle-ci adopte une « norme de petite famille ». En effet, ce groupe croit que l’humanité est bien trop nombreuse. Les membres de ce groupe s’activent afin de diviser par plus de deux la population mondiale en un siècle : d’un total de 7,8 milliards d'hommes aujourd’hui, ce groupe malthusien contemple le chiffre de moins de 3 milliards dans 100 ans. Sur le site internet de ce groupe, celui-ci annonce qu’il a payé des campagnes promotionnelles similaires dans le Minnesota et le Colorado, et qu’il planifie de faire de même prochainement dans d’autres villes américaines et canadiennes.
Le taux de fécondité de remplacement sain est de 2,1 [minimum plutôt, en dessous de ça, c’est le dépeuplement*]. Le taux de fécondité mondial se situe actuellement à 2,4. Cependant, des chercheurs pensent que le taux de fécondité mondial est en baisse, et estiment que celui-ci passera sous la barre des 1,7 d’ici 2100. Toujours selon ces chercheurs, vingt-trois pays devraient connaître une baisse de plus de 50 % de leur population. Selon ces mêmes chercheurs, cette baisse drastique de leur population entraînerait une crise économique, ces pays devenant incapables de soutenir leurs programmes de sécurité sociale. De plus, selon ces mêmes chercheurs, la population active deviendrait insuffisante par rapport à la population retraitée, nécessitant de repousser l’âge de la retraite — de 8,4 ans d’ici 2050 selon les prévisions de ces chercheurs. D’après ces chercheurs, le désastre économique serait si imminent dans certains pays, comme la Hongrie, le Danemark, l’Italie, et Singapour, que ces pays ont mis en place des mesures pour encourager les couples à avoir plus d’enfants, et non moins.
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