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Un bébé trouvé mort dans un conteneur à déchets à Laval

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : jcomp/Freepik

Un bébé né à 25 semaines de grossesse, selon les estimations, a été trouvé dans le conteneur à déchets collectif d’un immeuble à logement lundi dernier, à Laval au Québec. La mère du bébé a été appréhendée ainsi que le père, et ont été accusés tous deux d’avoir fait disparaître le corps de l’enfant afin de dissimuler sa naissance, et la femme notamment d’avoir négligé de chercher de l’aide pour l’accouchement. L’enquête est en cours, aussi ne sait-on pas si l’enfant est né mort ou vivant.

Toujours est-il que je ne m’étendrais pas en considération sur les intentions, l’état mental ou les circonstances des personnes impliquées dans cette affaire de toute façon sordide. Par contre, j’attire votre attention sur la façon dont Le Journal de Montréal (et les autres médias pro-avortement) traite l’affaire. Il faut voir le titre dont la journaliste assaisonne la nouvelle, selon Le Journal de Montréal, « Un bébé trouvé mort dans un conteneur à déchets à Laval », ou ce passage au ton tragique, « L’épouvantable découverte d’un bébé d’environ 25 semaines de gestation dans un conteneur »… Holà ! Que se passe-t-il ? Un être, qui, pour Le Journal de Montréal, n’aurait été qu’un bête « fœtus » s’il n’était pas né est un bébé sous la plume émotive de Frédérique Giguère ; l’adjectif qualificatif « épouvantable », appliqué à la découverte du corps du bébé dans un conteneur à déchets d’un immeuble à logement, n’aurait pas eu sa place dans les colonnes du journal s’il s’était agi des corps mutilés d’enfant à naître jetés dans les conteneurs à déchets médicaux d’un avortoir.

Je ne sais si vous faites confiance aux gros médias, mais si vous leur trouvez quelque crédibilité vous devriez considérer qu’ils appellent « bébé », sans doute non désiré, ce qu’ils auraient traité de « fœtus » dans un autre cas.

Car après tout, ce bébé aurait très bien pu se faire avorter dans un avortoir ou à l’hôpital, et ces mêmes médias n’y auraient rien vu de répréhensible.

Si donc il n’y a rien de répréhensible à avorter un bébé du même âge, pourquoi donc est-il horrible que la femme l’ait éventuellement tué, ou se soit débarrassé du corps d’un enfant mort-né, ou encore qu’elle ait négligé de recourir à des soins peut-être indispensables à la survie de son enfant ?

C’est vrai, est affreuse l’histoire qui mérite ces mots : « À leur arrivée, les policiers ont découvert l’impensable ». Mais si le premier cas est horrible, le second cas est également atroce. Si découvrir un enfant dans une poubelle est impensable, combien plus est inconcevable de trouver des dizaines de bébés broyés dans des dizaines de récipients à déchets médicaux… et pourtant c’est la triste réalité.

Les gros médias traitent deux sortes de cas également épouvantables (sinon plus dans le second) d’une façon partiale et partisane. Encore une fois, je ne sais si vous accordez quelque confiance dans ce qu’ils publient, mais pour ma part je ne le ferais pas, je me méfie de TOUT ce qu’ils publient, car là où il y a de l’incohérence sur un sujet aussi important que la vie, la mort ou l’humanité même des bébés nés ou à naître, pourquoi n’y en aurait-il pour le reste ?

C’est pourquoi je paraphrase, à l’intention des médias pro-avortement, la phrase de Virgile : Timeo diurnarios et dona ferentes (je crains les journalistes, même porteurs de dons).

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