Chaîne de la Vie 2024
Chaîne de la Vie au croisement du Boulevard Le Carrefour et l’Avenue Terry-Fox à Laval, le 6 octobre 2024.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo :
Le dimanche 6 octobre, près de 350 chaînes ont eu lieu au Canada, dont une vingtaine au Québec. La Chaîne de la Vie est un événement de prière et de manifestation pacifiques et silencieuses pour promouvoir la protection de l’enfant à naître, c’est-à-dire, le protéger de l’avortement. Deux chaînes ont également été tenues au Togo en Afrique par le groupe Vie Féconde, inspiré par notre action au Québec.
Voici des photos de plusieurs de nos chaînes au Québec :
Boulevards Saint-Michel et Crémazie
Groupe d’adoration perpétuelle à l’église Notre-Dame-de-l’Amour Divin de Laval
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : Wikimedia Commons
Alors que les gouvernements s’éloignent de plus en plus de l’ordre naturel, alors qu’ils érigent une société anti-Dieu par leurs lois visant à détruire toute trace du christianisme, le désordre se fait de plus en plus présent.
Seul le triomphe de la Vérité renversera cette négation de la loi naturelle, ce tumulte de l’erreur.
À Campagne Québec-Vie nous croyons, entre autres, que « le respect en société de la famille et de la vie humaine, de la conception à la mort naturelle, dépend d’un retour à la pratique publique et privée d’un christianisme en harmonie avec la raison. »
C’est pourquoi nous sommes heureux de relayer cette invitation des organisateurs du groupe de l’Adoration eucharistique de l’église Notre-Dame-de-l’Amour Divin de Laval, qui expliquent que parmi les privilèges accordés à ceux qui s’unissent au Saint-Sacrement par la prière, sont les grâces nécessaires aux luttes quotidiennes. « Le groupe de l’Adoration eucharistique de l’Église Notre-Dame-de-l’Amour Divin de Laval, vous invite à vous joindre à son équipe d’adorateurs perpétuels à sa chapelle ouverte 24 heures par jour, sept jours par semaine. »
« C’est aux pieds du Saint-sacrement que vous trouverez la paix et le courage dont vous avez besoin pour affronter vos difficultés quotidiennes. C’est peut-être à cet endroit que vous découvrirez une nouvelle vocation, un désir de le servir à votre façon. Prendre une heure par semaine pour vivre cet éveil portera des fruits inespérés dont une plus grande paix intérieure, une joie de vivre, un désir de se rapprocher d’une communauté de croyants et de servir les plus vulnérables. »
Pour communiquer avec les organisateurs, pour connaître les horaires disponibles ou pour des renseignements généraux :
Groupe d’adorateurs Notre-Dame-de-l’Amour Divin
755, rue Roland-Forget, Laval (Qc) H7E 4C1
https://adoradoresdivinoamor.org/
514 743-4540
Les protocoles de « santé » du Québec ont probablement augmenté le nombre de décès « liés » au covid
Par Paul Tuns (dans la revue The Interim, p.8) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Surasak/AdobeStock
Alex Schadenberg demande une enquête criminelle sur les décès dans les foyers de soins de longue durée
Une infirmière en chef adjointe dans un foyer de soins de longue durée à Laval, au Québec, a reçu l’ordre du ministère provincial de la Santé d’administrer de la morphine aux patients atteints du coronavirus, au lieu de les soigner pour traiter leur maladie dans une optique de survie, a-t-on appris lors d’une enquête.
« Je n’avais jamais vu des décès se produire aussi rapidement », a déclaré Sylvie Morin, infirmière à Sainte-Dorothée, un foyer de soins où plus de 100 résidents sont décédés lors de la première vague de COVID-19 l’année dernière, lors d’une enquête du coroner sur le nombre élevé de décès dus au COVID dans les foyers de soins de longue durée au Québec.
Selon Montreal Gazette : « L’objectif n’est pas de trouver un coupable mais de formuler des recommandations afin d’éviter de futures tragédies. »
Mme Morin a déclaré que les résidents soupçonnés d’être atteints du COVID étaient soumis à un « protocole de détresse respiratoire » comprenant de la morphine, le sédatif Ativan et le médicament anti-nauséeux scopolamine.
La Mayo Clinic note qu’un effet secondaire courant de la morphine injectée est « une respiration difficile ou troublée » ou « une respiration irrégulière, rapide ou lente, ou peu profonde ». Le site Web drugs.com avertit que les personnes souffrant de problèmes respiratoires ─ le COVID-19 est un virus qui provoque des problèmes respiratoires, notamment chez les personnes âgées ─ « ne devraient pas prendre de morphine », selon des données évaluées par des pairs.
La Mayo Clinic conseille de ne pas administrer l’Ativan avec des analgésiques narcotiques, car cela pourrait exaspérer les problèmes respiratoires. Or, la morphine est un narcotique.
Patrick Martin-Ménard, avocat de la famille d’Anna José Maquet, décédée subitement à l’âge de 94 ans en avril 2020, a demandé à Mme Morin si le cocktail de morphine, d’Ativan et de scopolamine « entraîne la mort ? » Elle a répondu « oui ».
Lire la suiteL’hécatombe dans les CHSLD est due à une grande négligence
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo :
Pétition COVID19 : Justice pour nos aînés
Et c’est Le Journal de Montréal qui le rapporte : « CHSLD : les problèmes de personnel ont engendré l’hécatombe, révèle un rapport ». Ou encore : « Les causes derrière le fiasco des CHSLD Herron et Sainte-Dorothée sont dévoilées ».
Au CHSLD Herron, situé à Dorval sur l’île de Montréal, la situation était déjà anormale, manquant de la moitié de son personnel, chose qui n’a fait qu’empirer quand la panique du coronavirus souffla sur le Québec ― panique attribuable à la propagande médiatique et aux mesures gouvernementales. Selon le Journal de Montréal :
Un roulement de 601 employés différents, mais aucun patron sur place ; déjà la moitié du personnel manquant avant la pandémie et de la négligence ont mené aux ratés vécus par deux CHSLD durement éprouvés par la COVID-19, révèlent deux enquêtes commandées par Québec.
[…]
L’établissement de Dorval, où 38 résidents sont morts du coronavirus, a fait les manchettes en avril dernier, quand les employés du Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux (CIUSSS) de l’Ouest-de-l’Île-de-Montréal y ont trouvé des résidents souillés dans leurs excréments et déshydratés.
(Le CIUSSS de l’Ouest-de-l’Île-de-Montréal a pour président le Dr Rosenberg, le même qui avait dit à propos du covid-19 : « C’est un virus respiratoire plutôt comme la grippe saisonnière... probablement pas plus dangereux que la grippe saisonnière »…)
Lire la suiteLe rapport souligne que le soir du 29 mars, il n’y avait que trois employés en poste pour 133 résidents.
Après un premier cas de COVID-19, les employés avaient déserté les lieux, plusieurs s’étant fait recommander l’isolement par le 8-1-1.
Un bébé trouvé mort dans un conteneur à déchets à Laval
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : jcomp/Freepik
Un bébé né à 25 semaines de grossesse, selon les estimations, a été trouvé dans le conteneur à déchets collectif d’un immeuble à logement lundi dernier, à Laval au Québec. La mère du bébé a été appréhendée ainsi que le père, et ont été accusés tous deux d’avoir fait disparaître le corps de l’enfant afin de dissimuler sa naissance, et la femme notamment d’avoir négligé de chercher de l’aide pour l’accouchement. L’enquête est en cours, aussi ne sait-on pas si l’enfant est né mort ou vivant.
Toujours est-il que je ne m’étendrais pas en considération sur les intentions, l’état mental ou les circonstances des personnes impliquées dans cette affaire de toute façon sordide. Par contre, j’attire votre attention sur la façon dont Le Journal de Montréal (et les autres médias pro-avortement) traite l’affaire. Il faut voir le titre dont la journaliste assaisonne la nouvelle, selon Le Journal de Montréal, « Un bébé trouvé mort dans un conteneur à déchets à Laval », ou ce passage au ton tragique, « L’épouvantable découverte d’un bébé d’environ 25 semaines de gestation dans un conteneur »… Holà ! Que se passe-t-il ? Un être, qui, pour Le Journal de Montréal, n’aurait été qu’un bête « fœtus » s’il n’était pas né est un bébé sous la plume émotive de Frédérique Giguère ; l’adjectif qualificatif « épouvantable », appliqué à la découverte du corps du bébé dans un conteneur à déchets d’un immeuble à logement, n’aurait pas eu sa place dans les colonnes du journal s’il s’était agi des corps mutilés d’enfant à naître jetés dans les conteneurs à déchets médicaux d’un avortoir.
Je ne sais si vous faites confiance aux gros médias, mais si vous leur trouvez quelque crédibilité vous devriez considérer qu’ils appellent « bébé », sans doute non désiré, ce qu’ils auraient traité de « fœtus » dans un autre cas.
Car après tout, ce bébé aurait très bien pu se faire avorter dans un avortoir ou à l’hôpital, et ces mêmes médias n’y auraient rien vu de répréhensible.
Si donc il n’y a rien de répréhensible à avorter un bébé du même âge, pourquoi donc est-il horrible que la femme l’ait éventuellement tué, ou se soit débarrassé du corps d’un enfant mort-né, ou encore qu’elle ait négligé de recourir à des soins peut-être indispensables à la survie de son enfant ?
C’est vrai, est affreuse l’histoire qui mérite ces mots : « À leur arrivée, les policiers ont découvert l’impensable ». Mais si le premier cas est horrible, le second cas est également atroce. Si découvrir un enfant dans une poubelle est impensable, combien plus est inconcevable de trouver des dizaines de bébés broyés dans des dizaines de récipients à déchets médicaux… et pourtant c’est la triste réalité.
Les gros médias traitent deux sortes de cas également épouvantables (sinon plus dans le second) d’une façon partiale et partisane. Encore une fois, je ne sais si vous accordez quelque confiance dans ce qu’ils publient, mais pour ma part je ne le ferais pas, je me méfie de TOUT ce qu’ils publient, car là où il y a de l’incohérence sur un sujet aussi important que la vie, la mort ou l’humanité même des bébés nés ou à naître, pourquoi n’y en aurait-il pour le reste ?
C’est pourquoi je paraphrase, à l’intention des médias pro-avortement, la phrase de Virgile : Timeo diurnarios et dona ferentes (je crains les journalistes, même porteurs de dons).
Hystérie médiatique autour d'une loi contre l'avortement en Alabama
Billet de blogue d'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Evil Erin/Flickr
J'ai un peu de mal à comprendre ce qui a bien pu choquer à ce point les tenants médiatiques de l'avortement pour qu'ils se mettent à publier article sur article, sur une gamme de tons allant du lugubre au tragique, au sujet d'une toute récente loi, signée par le gouverneur d'Alabama le 15 mai dernier, interdisant l'avortement depuis la conception et ne l'autorisant que pour les « raisons » de danger de risque grave d’altération substantielle physique d’une fonction corporelle majeure, et de danger que pourrait représenter la grossesse pour la vie de la femme, ou d’anomalie létale chez l'enfant à naître.
Comme vous avez pu le voir, ça n'est pas une loi extraordinairement pro-vie, par rapport à d'autre lois votées par d'autres États, vu qu'elle contient encore l'idée de santé de la femme comme raison pour justifier l'avortement. Son originalité reviendrait plutôt à ce que cette loi interdit l'avortement depuis la conception. Mais est-ce la seule raison pour laquelle les médias canadiens se lamentent ? Voyons un peu ce qu'ils disent...
Judith Lussier gémissait dans le Journal Métro... pardon, écrivait le 23 mai :
On débat encore d’avortement?
La semaine dernière, nous n’étions pas en train de parler d’avortement. C’était un droit acquis. Et tant qu’on n’en parlait pas, la menace de nous retirer ce droit semblait ne pas exister, même si les organisations de planning des naissances savent combien cette prérogative sur nos propres corps est fragile.
Ce passage me laisse songeur, cela fait depuis qu’il a été question de permettre l’avortement qu’on ne cesse d’en débattre, il est faux d’affirmer que la semaine dernière on ne parlait pas d’avortement, à moins que l’auteure de ce texte ne parlât de son propre journal. Par ailleurs, tant qu’à évoquer le concept de « droit acquis » les esclavagistes pouvaient aussi dire que c’était un droit acquis de posséder des esclaves, ce qui ne le rendait pas l’affaire plus morale pour autant. De plus, il est évident que la meilleure méthode pour faire en sorte que l’avortement reste en place, c’est de ne pas en parler, ça s’appelle cacher la tête dans le sable ou jeter de la poudre aux yeux. Enfin, je ne sais pas si le « droit » à l’avortement est fragile ou non, mais ce qui est sûr c’est que l’avortement tue un enfant à naître et que le droit de disposer de notre corps ne saurait justifier le meurtre d’un innocent.
La semaine dernière, la Fédération du Québec pour le planning des naissances soulignait que les débats sur l’avortement aux États-Unis trouvaient des échos chez nous.
Continue plus loin Judith Lussier. Sans doute, mais ce n'est le pas le principal moteur du mouvement pro-vie au Canada. Au passage, une citation savoureuse du même article :
Au Québec, une médecin de Laval s’est rendue en Cour supérieure pour demander la révocation de l’interdiction de manifester devant les cliniques d’avortement. Les femmes qui ont eu recours aux procédures d’IVG savent à quel point il s’agit d’une technique passive-agressive d’intimidation.
Il faudrait que l’on m’explique en quoi le fait de se tenir paisiblement avec des pancartes pacifiques devant un avortoir, au milieu de passants hostiles puisse être une « technique passive-agressive ». Mais cela ne nous explique pas pourquoi ce subit intérêt pour la question.
Lire la suiteBonne nouvelle : de nombreux médecins refusent d’administrer l'euthanasie
Par Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — source, le journal La Presse
Une étude, unique en son genre, dirigée par deux chercheuses québécoises, le Dr. Lucie Opatrny et l'éthicienne Marie-Ève Bouthillier, auprès des médecins de Laval et rapporté par le journal La Presse, montre que beaucoup de médecins refusent d’administrer « l’aide médicale à mourir » (AMM) (l’euthanasie).
Un sondage réalisé par le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de Laval auprès des médecins de son territoire, avant l'entrée en vigueur de la loi, révèle qu’un tiers d’entre eux avait annoncé qu’il ne s’impliquerait pas dans l’AMM (l’euthanasie).
Un an et demi plus tard, le CISSS de Laval s’est aperçu que 77% des médecins ayant reçu une demande AMM (l’euthanasie) ont refusé de participé à l’AMM (l’euthanasie) « (47 sur 61), se prévalant tous de la clause d'objection de conscience. » Rapporte le journal La Presse.
Ainsi les médecins répugnent à participer à un meurtre.
Le Dr. Opatrny pense que d’autres régions vivent dans la même situation qu’à Laval « Alors », dit-elle « on souhaite que ces résultats servent à alimenter la réflexion partout au Québec ». Révèle le journal La Presse.
Lire la suite