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Un bébé né pendant un avortement raté, laissé à mourir

Par Right to Life UK (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo (couleurs modifiées) : jcomp/Freepik

Un bébé né vivant après un avortement raté a été « abandonné sans assistance médicale pendant deux heures à suffoquer avant de mourir » dans un hôpital de Nouvelle-Zélande.

L’incident fait suite à l’adoption du projet de loi sur l’avortement présenté par le gouvernement du Premier ministre Jacinda Ardern en 2020, qui a introduit en Nouvelle-Zélande la loi sur l’avortement la plus extrême au monde*.

Jacinda Ardern s’est attribué le mérite de l’introduction de la nouvelle loi, déclarant aux médias locaux en novembre 2020 qu’en ce qui concerne le changement de loi, « non seulement j’ai pris une position, mais je l’ai poursuivie et j’ai changé la loi au Parlement ».

Ardern a également voté contre l’amendement sur les soins aux enfants nés après un avortement, qui aurait exigé que des « soins et traitements médicaux appropriés » fussent donnés à un bébé né vivant après un avortement raté.

Un bébé « laissé pour mort »

(Les dates et les noms exacts n’ont pas été divulgués pour protéger la vie privée.)

L’incident, au cours duquel l’enfant a été laissé sans soins médicaux pendant deux heures après un avortement raté, s’est déroulé dans un hôpital de Nouvelle-Zélande et a été observé par une étudiante en soins de santé qui a depuis été traumatisée par cette épreuve.

Nicole (nom fictif), étudiante en soins de santé, a déclaré que la mère était enceinte de plus de 21 semaines au moment de l’avortement.

« Ordinairement, un avortement tardif est pratiqué sur des bébés qui ont des problèmes médicaux, mais ce bébé était en parfaite santé — donc au lieu d’utiliser une injection infanticide pour arrêter le cœur de battre avant d’expulser le bébé de l’utérus, la mère a simplement été induite en travail ».

« Comme on n’a pas mis fin à la vie du bébé avant la naissance en recourant à un fœticide, il était plus probable qu’à 21 semaines, le bébé survive à l’avortement ». Nicole révèle que cela n’était pas rare et que « dans ces situations, on laisse simplement le bébé mourir ».

« Nous ne ferions pas cela à un animal. J’étais horrifiée », déclare-t-elle.

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Selon la travailleuse de la santé qui a été témoin de l’événement, d’autres membres du personnel soignant ont qualifié cette mort de « triste », mais ont tenté de la justifier en disant que la mère avait « des problèmes financiers et de logement ».

« Nous n’avons pas affermi la position de cette femme en laissant son enfant souffrir et mourir comme ça. Lorsqu’elle a quitté l’hôpital, elle avait encore besoin de soutien et d’aide pour sa situation. Tout ce que nous avons fait, c’est mettre fin à la vie de son bébé de manière interminable et cruelle. C’est vraiment ignoble et dégoûtant qu’un être humain soit traité de cette façon », a-t-elle déclaré.

L’amendement à la nouvelle loi sur l’avortement, rejeté

Lorsque la nouvelle loi néo-zélandaise sur l’avortement fut débattue l’année dernière, le député national de Tamaki, Simon O’Connor, avait proposé un amendement sur la prise en charge des enfants nés après un avortement.

Cet amendement eût exigé que, si un bébé naissait vivant après un avortement raté, un praticien de santé qualifié — ou tout autre praticien de santé présent au moment de la naissance de l’enfant — remplît le devoir de fournir à l’enfant les soins et les traitements médicaux appropriés.

Il eût également exigé que les soins médicaux et le traitement d’un enfant né à la suite d’un avortement raté ne soient pas différents de ceux fournis à un enfant né autrement qu’à la suite d’un avortement.

L’amendement a été rejeté par 80 voix contre 37, le Premier ministre néo-zélandais Jacinda Ardern ayant voté contre l’amendement.

Commentant cette affaire, l’auteur de l’amendement, le député Simon O’Connor, a déclaré : « On nous a dit que mon amendement n’était pas nécessaire, et pourtant nous nous retrouvons dans une situation où un bébé né vivant est laissé à mourir seul — et c’est tout simplement horrible. »

Une augmentation de 43 % des avortements tardifs coïncide avec le changement de loi

En 2020, la Nouvelle-Zélande a connu une augmentation de 43 % des avortements tardifs — définis comme un avortement pratiqué sur un bébé entre 20 semaines de gestation et la naissance — par rapport à l’année précédente.

L’un de ces avortements a été pratiqué sur un bébé qui avait entre 35 et 39 semaines de gestation. On considère généralement que la grossesse est arrivée à terme à 37 semaines.

Toutefois, en ce qui concerne les données publiées sur les avortements tardifs, le ministère de la Santé a noté que « 189 avortements présentaient des valeurs manquantes pour la durée estimée de la grossesse » et ne sont donc pas enregistrés [en tant qu’avortements tardifs]. Cela indique que le nombre d’avortements tardifs en 2020 pourrait être beaucoup plus élevé que ce qui est rapporté.

Les données montrent également qu’il y a eu une augmentation de 379 au nombre total d’avortements pratiqués en Nouvelle-Zélande, le nombre d’avortements en 2020 étant de 13 236, contre 12 857 en 2019.

Catherine Robinson, porte-parole de Right To Life UK, déclare : « C’est un cas vraiment tragique, mais qui était entièrement prévisible. La nouvelle loi néo-zélandaise sur l’avortement est barbare et les députés qui ont voté contre un amendement qui exigerait un traitement médical pour les bébés nés vivants après un avortement raté — y compris Jacinda Ardern — sont une honte et devraient avoir honte ».

« L’amendement de O’Connor a été rejeté, au moins partiellement, au motif qu’il n’était pas nécessaire. Pourtant, on savait déjà que des bébés étaient laissés à mourir après des avortements ratés dans d’autres juridictions qui n’exigeaient pas légalement de soins médicaux dans de tels cas ».


*Il serait sans doute plus juste de dire l’une des pires au monde. — A. H.



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