Miami — un médecin a laissé mourir un bébé qui avait survécu à un avortement tardif
Par Raimundo Rojas (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Je suis devenu directeur général de Miami Right to Life en juin 1989 — un petit groupe bien financé et incroyablement organisé, affilié à Florida Right to Life. J’avais une vingtaine d’années et c’était ma première incursion dans le domaine de la défense de la vie. Le jeudi 14 septembre 1989, j’étais seul au bureau lorsque j’ai reçu un appel anonyme d’une infirmière de l’hôpital baptiste de Miami.
Elle a entamé la conversation en déclarant catégoriquement : « Je suis pro-choix, mais ce dont j’ai été témoin la nuit dernière était mal ». Elle a poursuivi en expliquant qu’elle avait assisté à une naissance vivante lors d’une tentative d’avortement, que l’avorteur avait ensuite placé des serviettes et des draps sur le visage du bébé qui bougeait et avait quitté la pièce, et que peu de temps après, l’enfant avait été retrouvé mort. En outre, elle m’a communiqué le nom de la patiente, le nom de l’avorteur et la date de l’avortement, et a noté que la grand-mère du bébé avorté était également présente dans la pièce et qu’elle avait eu une forte réaction en voyant le bébé s’agiter après l’avortement raté.
Je lui ai conseillé de prévenir le service de police de Miami-Metro, mais elle m’a répondu qu’elle ne pouvait pas et a brusquement raccroché. J’ai d’abord pensé qu’il s’agissait d’une farce. J’ai appelé le service d’information (411) et j’ai demandé les numéros de téléphone et les adresses de l’hôpital baptiste, de l’avorteur, d’un fleuriste proche de l’hôpital et de la division des homicides du service de police.
Lire la suiteUne étude québécoise révèle que plus de 10 % des bébés avortés au cours du deuxième trimestre naissent vivants
Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : SciePro/Adobe Stock
6 août 2024 (LifeSiteNews) — Une étude québécoise a révélé que plus d’un bébé sur dix avortés au cours du deuxième trimestre naît vivant, mais que seulement 10 % d’entre eux vivent plus de trois heures.
En juin, l’American Journal of Obstetrics and Gynecology a publié « Second-Trimester Abortion and Risk of Live Birth », une étude québécoise qui a révélé que 11,2 % des avortements pratiqués au cours du deuxième trimestre ont donné lieu à des naissances vivantes.
« Il est plus fréquent que l’on ne croit que des enfants naissent vivants à la suite d’un avortement », a écrit Melissa Ohden, militante pro-vie, dans sa lettre d’information hebdomadaire. « Malheureusement, la plupart des gens ne savent même pas que des bébés survivent à des avortements, ou bien ils sont amenés à croire que nous ne sommes qu’un petit nombre ».
« Les termes “survivant d’un avortement” et “enfant né vivant” sont souvents des termes polarisants, assimilés à des histoires fictives fabriquées pour restreindre les “droits reproductifs”, » poursuit-elle, « Pourtant, ces circonstances sont simplement une réalité relativement bien comprise, peu rapportée et peu étudiée ».
En effet, l’étude québécoise a révélé qu’un nombre stupéfiant de bébés naissent vivants après que l’on ait tenté de les avorter. L’étude a analysé 13 777 avortements pratiqués sur des bébés au cours du deuxième trimestre, entre 15 et 29 semaines de gestation, dans les hôpitaux du Québec entre le 1er avril 1989 et le 31 mars 2021.
« L’avortement du deuxième trimestre comporte un risque de naissance vivante, en particulier entre la 20e et la 24e semaine de gestation, bien que l’injection de produits fœticides puisse empêcher ce résultat », conclut l’étude.
Lire la suiteUn bébé né pendant un avortement raté, laissé à mourir
Par Right to Life UK (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo (couleurs modifiées) : jcomp/Freepik
Un bébé né vivant après un avortement raté a été « abandonné sans assistance médicale pendant deux heures à suffoquer avant de mourir » dans un hôpital de Nouvelle-Zélande.
L’incident fait suite à l’adoption du projet de loi sur l’avortement présenté par le gouvernement du Premier ministre Jacinda Ardern en 2020, qui a introduit en Nouvelle-Zélande la loi sur l’avortement la plus extrême au monde*.
Jacinda Ardern s’est attribué le mérite de l’introduction de la nouvelle loi, déclarant aux médias locaux en novembre 2020 qu’en ce qui concerne le changement de loi, « non seulement j’ai pris une position, mais je l’ai poursuivie et j’ai changé la loi au Parlement ».
Ardern a également voté contre l’amendement sur les soins aux enfants nés après un avortement, qui aurait exigé que des « soins et traitements médicaux appropriés » fussent donnés à un bébé né vivant après un avortement raté.
Un bébé « laissé pour mort »
(Les dates et les noms exacts n’ont pas été divulgués pour protéger la vie privée.)
L’incident, au cours duquel l’enfant a été laissé sans soins médicaux pendant deux heures après un avortement raté, s’est déroulé dans un hôpital de Nouvelle-Zélande et a été observé par une étudiante en soins de santé qui a depuis été traumatisée par cette épreuve.
Nicole (nom fictif), étudiante en soins de santé, a déclaré que la mère était enceinte de plus de 21 semaines au moment de l’avortement.
« Ordinairement, un avortement tardif est pratiqué sur des bébés qui ont des problèmes médicaux, mais ce bébé était en parfaite santé — donc au lieu d’utiliser une injection infanticide pour arrêter le cœur de battre avant d’expulser le bébé de l’utérus, la mère a simplement été induite en travail ».
« Comme on n’a pas mis fin à la vie du bébé avant la naissance en recourant à un fœticide, il était plus probable qu’à 21 semaines, le bébé survive à l’avortement ». Nicole révèle que cela n’était pas rare et que « dans ces situations, on laisse simplement le bébé mourir ».
« Nous ne ferions pas cela à un animal. J’étais horrifiée », déclare-t-elle.
Lire la suiteUne infirmière raconte : un nourrisson ayant survécu à un avortement laissé à mourir dans un récipient pour « déchets cliniques »
Par Cassy Fiano (LiveActionNews) — traduit par Campagne Québec-Vie
En Irlande, l’avortement est actuellement illégal, mais malheureusement, cela ne durera peut-être pas : en mai, les électeurs iront aux urnes pour décider si le 8e amendement sera abrogé, lequel reconnaît que la mère et l’enfant ont un droit égal à la vie. Actuellement, les femmes qui veulent se faire avorter doivent se rendre au Royaume-Uni, où l’avortement est légal jusqu’à 24 semaines de grossesse. L’avortement est restreint au-delà de ce temps de gestation, sauf en cas d’anomalie fœtale, même aussi mineure qu’une fente labiale.
Les groupes de pression pour l’avortement font intensivement campagne pour faire abroger le 8e amendement et pour que l’avortement soit légalisé en Irlande, mais d’autres se manifestent aussi pour exprimer leur appui à cet amendement. Une de ces personnes est une infirmière irlandaise qui a une histoire absolument horrible à raconter.
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