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Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : abdallahh/Flickr/Wikimedia Commons
30 janvier 2025, Ottawa, Ontario (LifeSiteNews) — Les députés du Parti conservateur du Canada (PCC) exigent que les candidats à la direction du Parti libéral dénoncent les plans du premier ministre Justin Trudeau visant à renforcer le Sénat en sa faveur avant qu’il ne démissionne officiellement.
Selon le PCC, ni M. Trudeau ni le nouveau chef du parti ne devraient procéder à d’autres nominations au Sénat avant la tenue d’une élection.
Comme l’indique Radio-Canada, M. Trudeau cherche à pourvoir pas moins de dix postes vacants au Sénat avec des partisans libéraux qui n’ont pas besoin de prendre leur retraite avant d’avoir atteint l’âge de 75 ans.
Dans un récent communiqué de presse, le PCC a déclaré que les plans de M. Trudeau visant à remplir le Sénat de personnes qui lui sont fidèles ne sont qu’« un autre exemple de l’arrogance classique du Parti libéral à laquelle les Canadiens se sont habitués après neuf ans de gouvernement ».
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« La dernière chose dont les Canadiens ont besoin, c’est d’un plus grand nombre de sénateurs boiteux liés à Justin Trudeau et qui prétendent être indépendants », a noté le PCC.
Selon l’article de Radio-Canada, M. Trudeau a déjà entamé le processus de sélection des sénateurs, qui devraient être nommés avant qu’il ne démissionne officiellement de son poste de chef de parti avant le 9 mars.
Depuis son entrée en fonction en 2015, M. Trudeau a nommé près de 90 sénateurs, et bien qu’il n’y ait officiellement aucun sénateur du Parti libéral, officieusement, ils sont toujours fidèles au parti qui les a nommés.
Lorsque le conservateur Stephen Harper était premier ministre, il n’a nommé que 59 sénateurs au cours de son mandat de neuf ans.
L’année dernière, au moins un premier ministre canadien, Danielle Smith (Alberta), a reproché à M. Trudeau d’avoir nommé des « partisans de gauche » au détriment de ceux que la province avait élus pour être nommés au Sénat. Elle a fait ces commentaires après que M. Trudeau ait nommé deux Albertains radicaux de gauche comme sénateurs.
Le député conservateur Dan Mazier a déclaré que M. Trudeau était « déterminé à ancrer ses politiques radicales et accablantes pour les décennies à venir grâce à cette vague de nominations triées sur le volet ».
Le député du PCC Dan Albas a fait remarquer que M. Trudeau est un « homme qui ne connaît pas la honte » et qu’il est plein d’une « grande arrogance pour faire cela (nommer des sénateurs) au moment où il s’apprête à quitter le pouvoir ».
Au sujet de l’empilement du Sénat par Trudeau, Jonathon Van Maren de LifeSiteNews a fait remarquer que certain des sénateurs les plus récemment nommés par le premier ministre sont des radicaux LGBT anti-chrétiens.
« Trudeau perdra peut-être les prochaines élections, mais ses successeurs risquent de se heurter au mur qu’il a mis près d’une décennie à construire avec soin », a-t-il écrit.
M. Trudeau a annoncé au début du mois de janvier qu’il prévoyait quitter son poste de chef du parti libéral une fois qu’un nouveau chef aura été choisi, ce qui devrait avoir lieu le 9 mars. En conséquence, le Parlement a été prorogé jusqu’au 24 mars, bien que M. Trudeau puisse reprendre la session à tout moment.
Jusqu’à présent, les deux principaux candidats en lice pour remplacer Trudeau sont l’ancien banquier mondial Mark Carney et l’ancienne ministre des Finances et vice-première ministre de Trudeau, Chrystia Freeland [tous deux liés au Forum économique mondial de Klaus Schwab].
Le chef du PCC, Pierre Poilievre, a exigé que M. Trudeau rappelle immédiatement le Parlement pour faire face aux menaces de tarifs douaniers du président américain Donald Trump.
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