
Par un lecteur de Campagne Québec-Vie — Photo (modifiée) : Freepik
Témoignage
J’ai déjà ressenti de la dysphorie de genre quand j’étais enfant vers l’âge de 7-8 ans. Je me sentais comme une fille dans un corps de gars. À cause des séquelles de la paralysie cérébrale légère que j’ai eue à ma naissance, j’avais beaucoup de mal dans les sports et je me sentais différent des autres garçons. Les cours d’éducation physique représentaient quelque chose de pénible et souffrant pour moi. J’avais presque uniquement des amies féminines et je me sentais comme elles. J’avais envie d’être une fille.
Je n’ai pas parlé de ça à l’époque. Le débat contemporain autour de la dysphorie de genre m’a fait remémorer ces souvenirs qui étaient enfouis dans ma mémoire. Je sais qu’aujourd’hui on encourage les adolescents et sans doute aussi les enfants qui sont aux prises avec la dysphorie de genre à prendre des hormones et éventuellement entreprendre une transition de genre. Pour ma part, par la suite je n’ai plus ressenti ce genre de chose et je suis resté un homme en dépit de mes faiblesses et mes problèmes physiques.
La dysphorie de genre a toujours existé selon moi, mais aujourd’hui elle est instrumentalisée pour en faire un débat politique et idéologique afin de mousser l’idéologie LGBTQ. Cette idéologie veut chambarder la société de fond en comble. Il faut être très prudent avec ces questions et je crois être la preuve qu’on peut traverser une période de remise en question de son identité sexuelle sans pour autant devenir un transsexuel ou une transsexuelle. Sans aucun doute, mon éducation catholique a pesé lourd dans la balance et m’a permis d’éviter des dérives.
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