Une ancienne travailleuse de l’avortement explique pourquoi elle a quitté l’industrie : « Je ne pouvais plus me regarder dans le miroir »
Par Emily Mangiaracina — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : WavebreakmediaMicro/AdobeStock
14 mars 2022 (LifeSiteNews) — Une ancienne assistante à l’avortement a raconté comment le travail qu’elle considérait au départ comme une opportunité en or est devenu un « tabassage sectaire jour après jour » qui l’a finalement brisée, l’amenant à couper les liens avec l’avortement une fois pour toutes.
Dans le récit où elle raconte comment elle a quitté, Noemi Padilla, ancienne infirmière, relate qu’après son premier jour de travail à la clinique d’avortement, elle avait « la tête qui tourne ».
« Alors, je me suis dit : “mettons les choses au clair. Ce travail est à cinq minutes à pied de chez moi, je gagne beaucoup plus d’argent, le médecin et moi nous entendons comme de vieux amis, le travail est facile et important, ils m’ont complimentée toute la journée, ils m’ont payé le déjeuner et le feront de nouveau chaque fois que nous atteindrons 12 procédures, ils m’ont remis un chèque de 500 dollars, et ils m’achètent un nouveau téléphone.” C’est parfait ou quoi ? »
Ce début semblable à une lune de miel s’est toutefois transformé en une entreprise de destruction de l’âme.
« Quatre ans plus tard… », écrit Mme Padilla, « la caméra de sécurité m’a filmée ces derniers jours en train de conduire ma voiture jusqu’à ma place de stationnement, d’éteindre le moteur, puis de garder les mains sur le volant, avec l’air de ne pas pouvoir me résoudre à sortir. Je regarde fixement devant moi en essayant de trouver le courage d’ouvrir la portière de la voiture et de m’ouvrir aux tragédies qui m’attendent à l’intérieur de la clinique. Chaque geste, chaque pas que je fais, pèse, semble-t-il, le poids du monde ».
Outre « l’affront à la conscience que représente toute la mort qui se déroule dans les pièces au bout du couloir », explique Mme Padilla, « il y a la mort qui survient pour ceux qui y travaillent, comme moi, la mort par mille coups ».
« On vous demande d’abord de déroger légèrement à la morale, puis vous voilà entraînée à la manipulation des échographies... à la poursuite effrontée de l’argent au détriment de la santé des femmes ; on vous interdit de lever le petit doigt pour aider une femme si cela n’est pas rémunéré (comme lui trouver un abri)... de prononcer le mot “bébé”... on utilise votre faiblesse contre vous (“Tu n’as pas de permis de conduire, Noemi ; vas-y, démissionne. Où vas-tu aller ?”), on dit aux travailleurs de “se taire, de connaître leur place et de faire ce qu’on leur dit”... Bientôt, vous n’avez plus l’énergie de vous battre », a déclaré Mme Padilla.
Lire la suiteAvortement : les grandes pressions auxquelles font face les femmes enceintes en des circonstances difficiles
Par Elisa — Photo : tirachardz/Freepik
Est-on vraiment obligée d’avorter dans des circonstances difficiles ?
Je souhaite partager mon témoignage parce que j’ai choisi de ne pas refuser la vie à mon cinquième enfant, alors que je vivais dans des circonstances très difficiles et délicates. Ce titre pourra peut-être paraître vu et revu mais dans une société où la pression du choix raisonnable c’est-à-dire d’avorter bien sûr, paraît si saine et si logique aux yeux de beaucoup, qu’un récit qui va à l’encontre de la mentalité générale n’est pas de trop.
J’ai aussi été confronté à cette terrible option lors de deux autres grossesses
J’estime que mon histoire personnelle, allant à l’encontre de la pensée rationaliste d’un monde sans foi ni espoir peut être utile à des futures mères tenter d’écouter les « bons conseils » d’un entourage pressé de se débarrasser d’un problème si dramatique.
Dans une société ou même le don de la Vie doit être sous contrôle, c’est malheureusement souvent comme un drame que l’on apprend la venue non prévue d’un petit être qui est l’incarnation de l’innocence et de l’amour.
J’ai rencontré le père de mes enfants quand j’avais 20 ans, il en avait 38. J’ai rapidement cédé à son envie pressante d’avoir un enfant, même si j’aurais préféré attendre encore quelques années. A l’annonce de ma grossesse j’étais surprise par la réaction de ma grand-mère qui me conseillait d’avorter
Cela démontre de façon troublante, que de nombreuses femmes sont persuadées qu’avorter est une banalité, que c’est même une bonne chose et à quel point elles n’ont absolument pas conscience de porter la vie naissante.
Cet état d’esprit a tellement pollué les mentalités qu’une femme ne peut plus pleurer son enfant perdu à 3 mois de gestation sans voir ses sentiments de tristesse être balayés et niés à l’aide de phrases toutes faites telles que « ce n’est rien du tout, ce n’était pas encore un bébé » ; comme s’il fallait que l’enfant atteigne un certain poids pour qu’il soit légitime de s’y attacher…
Pour être assuré de ma grossesse, j’ai été faire un test au planning familial.
Ceci est le sordide organisme français qui distribue anonymement contraceptifs et avortements à des mineures sans que les parents soient au courant de rien…
J’y suis retourné pour connaître les résultats.
À l’annonce du verdict, si une personne présente ne savait pas pourquoi j’étais là, on aurait pu croire au regard abattu et triste de mon interlocutrice que j’étais atteinte d’un cancer en phase terminale…
Non j’étais juste enceinte, aucune mort à l’horizon, enfin je crois…
Lire la suiteUn médecin québécois témoigne que des patients atteints de covid étaient euthanasiés plutôt que soignés
Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Koonsiri/Adobe Stock
Une enquête québécoise sur les décès liés au covid a révélé des faits encore plus troublants. En septembre, j’ai publié un article tiré du témoignage d’une infirmière auxiliaire affirmant que bon nombre des décès survenus dans les maisons de retraite covid-19 étaient dus à des mauvais traitements et à de la négligence.
Un médecin québécois a déclaré à l’enquête sur les décès liés au covid que de nombreux patients traitables sont en fait morts par euthanasie.
Un article de Clara Descurninges pour la presse canadienne rapporte le témoignage du Dr Vinh-Kim Nguyen qui travaillait aux urgences de l’Hôpital général juif lors de la première vague de la pandémie de covid-19. Le Dr Nguyen, qui avait auparavant géré la pandémie d’Ebola avec Médecins sans frontières, a déclaré à la commission d’enquête que :
Les patients qui arrivaient des CHSLD lourdement atteints de COVID-19 étaient, selon lui, « étonnamment bien après un jour ou deux de perfusions ou d’oxygène ». « En hydratant ces patients, ils se sont rétablis très facilement ».
Le Dr Nguyen a été envoyé dans les CHSLD pour travailler avec les patients atteints de covid-19. Il a témoigné qu’il s’est retrouvé dans une situation très différente. Descurninges rapporte :
Voulant transférer les patients à l’hôpital, il a rapidement découvert « les nombreux obstacles » mis sur son chemin, alors que les directives de santé publique recommandaient de garder les résidents sur place.
Pour les patients coincés en CHSLD, les seules mesures disponibles étaient souvent des protocoles de détresse respiratoire de fin de vie, ou des cocktails de médicaments puissants utilisés pour réduire la souffrance, a-t-il témoigné. « Ce sont des protocoles qui mènent à la mort. [...] Il s’agit en fait d’euthanasie », a-t-il insisté.
« Ce qui m’a vraiment traumatisé, c’est que j’ai vu des patients qui n’auraient pas dû y aller [à la mort], ils auraient pu être soignés. »
Descurninges a également rapporté le témoignage du Dr Réjean Hébert qui a déclaré à l’enquête que 10 % des patients des CHSLD sont décédés de covid-19 pendant cette période. Le Dr Hébert, spécialiste en gérontologie et professeur en évaluation des politiques de santé à l’Université de Montréal, a déclaré que ces décès représentaient un « massacre » par « âgisme systématique ».
Le Dr Hébert a qualifié la gestion des soins de santé au Québec de « monstres administratifs » en référence à ce qu’il a appelé les six niveaux hiérarchiques de gestion.
L’enquête québécoise a été mise sur pied pour déterminer pourquoi, du 25 février au 11 juillet 2020, les Québécois âgés de 70 ans et plus représentaient 92 % des décès dus au covid-19.
J’ai écrit plusieurs articles concernant les décès liés au covid-19. Je crois qu’à des degrés divers, les mêmes abus, négligences et euthanasies qui se sont produits dans les décès liés au covid-19 au Québec se sont également produits dans d’autres juridictions. La seule différence est que le Québec a mis en place une enquête sur ces décès liés au covid-19.
« Je tuais des bébés » : un avortement tardif amène la conversion pro-vie d’une ancienne travailleuse de l’avortement
Par Nancy FLanders (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Kathy Sparks Lesnoff, présidente-directrice générale de Mosaic Pregnancy & Health Centers dans l’Illinois, n’a pas commencé sa carrière en tant que militante pro-vie aidant les femmes pendant leur grossesse. Avant même d’avoir obtenu son diplôme universitaire, Mme Lesnoff travaillait dans l’industrie de l’avortement. Mais après avoir été témoin de l’avortement d’un bébé de 23 semaines, elle a su qu’elle ne pouvait plus justifier l’avortement.
Dans le cadre d’un baladodiffuseur « Problematic Women » pour le Daily Signal, Mme Lesnoff a raconté son histoire de conversion pro-vie, y compris les détails concernant son quasi-divorce et sa tentative de suicide. Elle avait fait des études pour devenir infirmière, et pendant ses années d’université, elle a épousé son mari Mike. Lorsqu’ils ont appris qu’ils attendaient un bébé, Mme Lesnoff a pris un congé scolaire et a décidé de trouver un emploi pour rembourser sa dette d’études. Un ami lui parle d’un poste d’assistant médical vacant dans un grand centre d’avortement. L’emploi consiste notamment à fournir une assistance aux opérations d’avortement. Bien qu’elle ait été élevée dans un foyer plus conservateur, elle est devenue « très, très pro-avortement » et pense qu’elle aidera les femmes en travaillant là-bas.
« Ils m’ont engagée pour assister les médecins pendant la procédure d’avortement, mais j’ai pu être formée dans tous les domaines de la clinique », a-t-elle déclaré. « Je répondais au téléphone, j’assistais aux séances de conseil, à la salle de nettoyage, à la salle de réveil, à tout. J’ai donc été témoin de tout, du début à la fin de l’expérience vécue par la femme. Bien que, encore une fois, je n’ai été engagée que pour les assister pendant la procédure proprement dite ».
Lesnoff a expliqué que l’établissement effectuait « un minimum de 40 avortements les jours de semaine et 60 le samedi ». L’établissement était autorisé à pratiquer des avortements du premier trimestre, et il allait jusqu’à pratiquer 10 avortements supplémentaires par jour s’il le pouvait, car, comme elle l’a expliqué, « nous ne voulions pas qu’elles changent d’avis, que leurs parents le découvrent et changent d’avis pour elles, ou qu’elles traversent le Mississippi pour se faire avorter dans l’État du Missouri ».
Lire la suiteUne femme raconte avoir vu le corps de son bébé après son 4e avortement: «J’ai crié... j’avais tué mes quatre bébés!»
Par Sarah Terzo (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : AdobeStock
CG Richardson a subi quatre avortements. À chaque fois, elle a cru ce que les centres d’avortement lui disaient ─ qu’un bébé à naître n’était qu’un peu de chair, pas un être humain. Mais après son quatrième avortement, elle s’est retrouvée face à face avec son enfant avorté, et elle a partagé cette expérience dans son livre, « No One to Hear Their Cries ».
Après l’avortement, Richardson a saigné abondamment pendant plusieurs jours et a souffert de crampes intenses. C’était différent de ce qu’elle avait connu lors de ses précédents avortements. Une semaine plus tard, alors qu’elle était assise sur la toilette, elle a expulsé le corps intact de son enfant avorté.
Elle décrit avoir été dévastée : « “Comment est-ce possible ? ” J’ai crié... Hésitante, j’ai regardé attentivement, examinant chaque centimètre et on ne pouvait pas le nier : C’était un bébé ! »
Elle pouvait voir tous les traits de l’enfant :
Je pouvais voir clairement les petits yeux, le nez, la bouche, les toutes petites mains et les pieds qui étaient déjà formés ! J’ai également vu les vaisseaux sanguins et la colonne vertébrale, car la peau était très transparente ! Ce qui m’a fait tomber à genoux, c’est de voir ce que je crois être le cœur de mon bébé. Ce petit cœur battait jusqu’à ce que je donne l’ordre de l’arrêter !
À ce moment-là, elle a réalisé : « j’avais tué mes quatre bébés ! »
Richardson est devenue hystérique, berçant le corps du bébé, chantant des berceuses et criant. Finalement, elle a enveloppé l’enfant et mis les restes du bébé dans une boîte.
Lire la suiteUne ancienne directrice de Planned Parenthood qualifie désormais l’avortement de «peine de mort» pour les enfants à naître
Mayra Rodriguez.
Par Micaiah Bilger (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Une ancienne directrice de Planned Parenthood et lanceuse d’alerte a déclaré qu’elle connaît maintenant la vérité, à savoir que l’avortement est la « peine de mort » pour les bébés à naître.
Mayra Rodriguez, qui a gagné un procès contre Planned Parenthood en 2019 en vertu de la loi sur la protection des dénonciateurs, a partagé son histoire récemment lors de la conférence Democrats for Life dans l’Ohio, selon Breitbart.
Rodriguez a travaillé à Planned Parenthood pendant 16 ans, et elle était même devenue directrice du plus grand centre d’avortement de PP en Arizona ; elle a aussi été élue meilleure employée de l’année. Mais elle est aujourd’hui une militante pro-vie qui s’efforce de révéler au monde entier les pratiques horribles de Planned Parenthood.
« Il faut environ 15 à 26 minutes pour un avortement », a témoigné Rodriguez, selon l’article. « Ils étouffent [les bébés à naître] et ils injectent également une solution saline dans leur cœur jusqu’à ce que leur cœur s’arrête, 24 heures avant de les retirer morceau par morceau [du ventre de leur mère]. »
« Donc, c’est une peine de mort pour les enfants à naître », a-t-elle poursuivi.
Planned Parenthood est la plus grande chaîne de cliniques d’avortements en Amérique. Elle réalise environ 40 % de tous les avortements aux États-Unis, dont environ 354 000 l’année dernière.
Mme Rodriguez a révélé aux défenseurs de la vie que la chaîne d’avortements manipule les femmes et les jeunes filles pour qu’elles avortent leur bébé à naître. Elle l’a vu lorsque son travail consistait à « attirer la communauté des immigrés sans papiers », rapporte le Christian Post.
Lire la suiteTémoignage sur l'euthanasie : Je suis bénévole depuis 5 ans dans un CHSLD de l’Estrie
Photo : PxHere.
Voici le témoignage d’un bénévole dans un CHSLD de l’Estrie, publié par Campagne Québec-Vie, qui rapporte son expérience face à « l’aide médicale à mourir ». Très intéressant à lire, à cette heure où le gouvernement fédéral a lancé une consultation publique des plus tordues :
Je suis bénévole depuis cinq ans dans un CHSLD de l’Estrie pour écouter, parler, partager, encourager, aider à marcher, etc. et surtout pour aimer ces personnes qui sont parfois seules, malades et faibles. Je me suis engagé à titre de chrétien pour servir le Seigneur d’amour. Sans lui dans ma vie, j’aurais abandonné depuis longtemps cette implication. À Lui seul revient cette fidélité, et je dois Lui répéter mon oui chaque semaine.
Dans la dernière année, une demande m’a été faite pour aider, une fois par semaine, un homme à faire de l’exercice léger, car il souffre d’une maladie dégénérative musculaire, afin de retarder un peu sa maladie qui s’aggrave, pour qu’il garde la flexibilité et des forces. Pendant six mois, je suis allé le voir chaque semaine pour l’aider à faire ses exercices et tout va quand même bien malgré sa maladie. Il partage avec moi souvent ce qu’il vit et trouve dur. Il n’est pas satisfait des services qu’il reçoit et de l’endroit où il vit. Je l’encourage au mieux de ma connaissance pour qu’il continue à se battre et à rester positif. Il n’est pas du tout en fin de vie.
Cet automne, mauvaise nouvelle, il m’annonce qu’il a demandé l’aide médicale à mourir et il m’invite à une fête qu’il organise pour son dernier départ. Aussitôt je lui dis ma peine et déception d’une telle demande et je lui indique que je n’irai jamais à une telle fête où quelqu’un demande de se faire tuer, car c’est contre mes valeurs chrétiennes. Être présent à une telle fête c’est encourager la personne à se faire tuer. Je lui indique et rappelle que Dieu ne veut pas qu’on se tue et que c’est même l’un des dix commandements. La vie, c’est sacré. Je lui rappelle que cela envoie un mauvais message à sa famille et donne un mauvais témoignage : c’est dire qu’il vaut mieux se tuer quand ça ne marche pas comme on veut.
À deux reprises, dans les jours suivants et avant qu’il passe à l’acte, j’ai essayé de le faire changer d’idée avec amour et tendresse, mais avec fermeté. La situation me brisait le cœur, car moi-même j’ai vécu, il y a quelques années, le suicide de mon frère qui avait trois enfants et j’ai vu le ravage que cela fait dans les vies de chacun. J’espérais qu’il change d’idée pour son bien, car quelqu’un qui veut se tuer est en détresse psychologique et a besoin d’aide, pas à mourir, mais à vivre, et c’est l’encourager qui est le vrai amour.
Lire la suiteIl a été abandonné dans une benne à ordure. Aujourd'hui, il possède une entreprise de 62 millions $
Freddie Figger.
Par Nancy Flander (LiveActionNews) ― Traduit par Campagne Québec-Vie
« Chaque enfant est un enfant voulu ». C'est à la fois le slogan et l'état d'esprit des défenseurs de l'avortement depuis des décennies. C'est leur tactique de propagande de dire qu’il serait terrible de donner naissance à un enfant dont on ne voudrait pas. Mais dire que la valeur d'un être humain dépend de ce qu'une personne pense de lui réduit tout être humain à néant. La vie de Freddie Figgers prouve que non seulement tout le monde est voulu par quelqu'un [par Dieu du moins]*, mais que la décision d'une femme de mettre fin à la vie de son enfant a des implications qui touchent tout le monde.
M. Figgers est le propriétaire et le PDG du seul réseau de télécommunications du pays appartenant à un Américain d’origine africaine. Il est également le plus jeune titulaire d'un permis FCC, ce qui lui permet de posséder sa propre compagnie de téléphonie cellulaire, Figgers Wireless, qui a une valeur nette de plus de 62 millions $. Il possède également Figgers Health et FiggCash.
Mais Figgers ne correspond pas à la description d'un enfant « voulu » selon les normes de l'industrie de l'avortement. Sa mère l'a abandonné dans une benne à ordure quand il était nouveau-né. Heureusement, il a été retrouvé et adopté seulement 13 jours plus tard par des parents qui lui ont appris à croire en lui et à être heureux. Il dit qu'ils ont fait de lui l'homme qu'il est aujourd'hui.
« C'est incroyable qu'on puisse rencontrer des gens comme ça, et jusqu'à ce jour, je n'ai jamais rencontré mes parents biologiques », dit-il sur FreddieFiggers.com. « Je n'en ai jamais eu l'intérêt. »
L'histoire raconte qu'à l'âge de neuf ans, son père lui a acheté un ordinateur que Figgers a démonté et remonté six fois. À l'âge de 12 ans, il s'est joint à Net Quincy, une entreprise de technologie et de télécommunications. Il a obtenu un emploi à temps partiel comme technicien à l'âge de 16 ans et a ouvert un atelier de réparation d'ordinateurs dans sa cour arrière pour réparer jusqu'à 60 ordinateurs par semaine. Il a fini par créer une base de données en nuage (cloud database) pour les concessionnaires et les cabinets d'avocats, puis il a créé une société de télécommunications avec l'argent gagné grâce à ses programmes informatiques. Il a acheté une tour de téléphonie cellulaire pour 400 000 $ et possède maintenant 18 tours, fournissant un service sans fil 4G à ses clients, sans contrat.
M. Figgers ne garde pas tout pour lui, il donne par l'intermédiaire de la Fondation Figgers qui fournit des bourses d'études et donne aux campagnes de secours en cas de catastrophes naturelles.
« Je crois en la transformation de la compassion en action, et si vous voyez un problème, trouvez une solution pour avoir un impact qui changera la vie de quelqu'un. J'ai commencé ma Fondation avec mon salaire personnel et je crois en l'importance de donner en retour. Je me souviens d'où je viens et simplement de ce qu'un homme gagnerait s'il gagnait le monde entier tout en perdant son âme dans ce processus. » dit-il. « Je vais avoir un impact sur ce monde et le changer aujourd'hui pour un avenir meilleur, parce que l'argent n'est rien d'autre qu'un outil, mais avec cet outil nous pouvons avoir un impact et changer la vie quotidienne des gens avec des opportunités. »
Figgers, jadis laissé pour mort dans une benne à ordure, est aujourd'hui un entrepreneur qui connaît un succès fou et qui se concentre sur l'aide aux autres.
Chacun a une valeur intrinsèque. Tout le monde a une vie digne d'être vécue. Tout le monde est recherché par quelqu'un [hum… par Dieu du moins]*.
*Commentaires d'Augustin Hamilton.
Une mère inquiète expose la tyrannie homosexuelle et transgenre de l’école de sa fille de 13 ans
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : freepik
25 avril 2019 (LifeSiteNews) — Plus tôt cette semaine, le Daily Mail a publié l’article d’une mère qui raconte ce qui se passe dans les écoles du Royaume-Uni. Suzanne Glover, qui est un pseudonyme pris pour raisons de sécurité en raison du niveau de harcèlement auquel sont confrontées les mères qui osent s’élever contre la tendance transgenre, a noté à quel point les choses ont changé depuis son époque. Les conversations avec sa fille de 13 ans, Bella (pseudonyme également), ne concernent plus les sports scolaires, les études et la vie sociale. Maintenant, mentionne Glover, ce qu’elle raconte de l’école implique généralement « des histoires étourdissantes de fluidité des genres et de politique sexuelle » :
Il y a la saga en cours de l’amie de Bella, Jessica, qui a révélé son homosexualité l’an dernier après avoir commencé à sortir avec Alexandra. Cependant, Alexandra est transsexuelle et vit dorénavant sous le nom d’Alex — pour laquelle on doit utiliser le pronom « il » — bien qu’Alex[andra] soit une élève d’une école pour filles.
Il y a eu d’énormes drames lorsqu’une autre camarade de classe, Rebecca, a avoué à Laura, qui est dans son cours de mathématiques, qu’elle était sexuellement attirée par elle. Laura, qui avait l’habitude de se présenter comme un garçon, l’a rejetée avec colère, disant qu’elle avait sauté aux mauvaises conclusions, laissant Rebecca en larmes. Cependant, Laura a par la suite décidé qu’elle était homosexuelle, et les deux filles forment désormais un couple.
Petit rappel : Bella n’a que treize ans. Glover mentionne clairement que si sa fille se révélait homosexuelle, elle serait d’accord [ce qui n’est pas bon]. D’autre part, écrit-elle, le nombre d’enfants qui revendiquent maintenant le statut de minorité sexuelle et l’âge de ces enfants la préoccupent profondément, ainsi que de nombreux autres parents :
Au cours de la dernière année, Bella et ses amis ont estimé qu’environ 12 % — une sur huit — de son groupe d’âge se s’est déjà déclarée gais, bisexuelle ou transgenre. D’autres parents à qui j’ai parlé dans des écoles sélectives pour filles similaires, près de chez nous, citent des pourcentages similaires.
Et ce n’est pas uniquement dans les écoles non mixtes. Selon les chiffres du conseil publiés en novembre dernier, Dorothy Stringer, une école secondaire de Brighton, a révélé que 40 enfants ne s’identifiaient pas au sexe avec lequel ils étaient nés, et 36 autres sur 1600 enfants ont déclaré qu’ils étaient de genre fluide… Selon les derniers chiffres du recensement gouvernemental sur l’identité sexuelle, qui sont recueillis anonymement, 1,6 % des femmes adultes au Royaume-Uni se disent lesbiennes, gaies ou bisexuelles. Bien que cela ne fasse pas l’objet d’un suivi, on estime que le nombre de personnes transgenres se situe entre 0,2 % et 1 %.
Cela dit, écrit Glover, il y a un « grand écart » entre ces statistiques et ce qui se passe à l’école, en particulier chez les filles. En fait, sa fille n’a pratiquement pas reçu d’information dans ses classes sur la façon « d’avoir une relation hétérosexuelle » [c’est-à-dire ?] alors qu’elle avait déjà reçu « un séminaire sur le genre et les préférences sexuelles animé par cinq des élèves transsexuels, non binaires (ne s’identifiant ni comme homme ni comme femme) et gais de sixième année ». Il s’agissait de présentations sur les définitions d’un large éventail de mots, allant de « transgenre » à « asexué ». Le fait d’être normal, cependant, est présenté comme une autre option parmi tant d’autres, malgré les statistiques officielles indiquant que seule une infime fraction de la population s’identifie comme LGBTQ :
Un mot dont Bella ne connaissait pas encore le sens était « cisgenre ». Ce mot, de plus en plus entendu, est défini comme « les personnes dont l’identité de genre correspond au sexe qui leur a été attribué à la naissance ». En d’autres termes, on a dit à Bella qu’elle avait maintenant une étiquette pour être née fille et qu’elle voulait le rester. Déconcertée, elle m’a dit après l’école : « Je suis une fille. J’aime être une fille. Jusqu’à présent, je n’avais pas pensé que j’avais besoin de le justifier. »
Lire la suiteLes aveux d’un promoteur de la théorie du genre
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : ZuluZulu/Pixabay
Christopher Dummitt, historien de la culture et de la politique, et enseignant à l’Université Trent au Canada, a révélé tout récemment le peu de valeur des arguments qu’il employait pour arguer que le « genre », ou l’identité d’homme ou de femme (ou autre maintenant) d’après cette théorie, n’est déterminé par rien de solide et n’est qu’une « construction sociale ». M. Dummitt a eu une certaine influence, notamment dans le monde universitaire au Canada. M. Dummitt écrit, d’après Le Point :
Si on m’avait dit, voici vingt ans, que la victoire de mon camp allait être aussi décisive dans la bataille idéologique sur le sexe et le genre, j’aurais sauté de joie. À l’époque, je passais de nombreuses soirées à débattre du genre et de l’identité avec d’autres étudiants – voire avec n’importe qui avait la malchance de se trouver en ma compagnie. Je ne cessais de le répéter : « Le sexe n’existe pas. » Je le savais, un point c’est tout. Parce que j’étais historien du genre.
[…]
J’ai terminé mon doctorat en histoire du genre et publié en 2007 mon premier livre sur le sujet, The Manly Modern : Masculinity in Postwar Canada [Modernité virile : la masculinité dans le Canada d’après-guerre]. Mais ne vous fiez pas au titre, il ne s’agit en réalité que de cinq études de cas datant du milieu du XXe siècle, toutes centrées sur Vancouver, où des aspects « masculins » de la société ont pu faire l’objet d’un débat public. Pour mes exemples, j’ai pioché dans la culture automobile, le système pénal, un club d’alpinisme, un terrible accident du travail (l’effondrement d’un pont) et une commission royale sur les anciens combattants. Je n’entrerai pas dans les détails, mais j’ai honte de ma production, surtout en ce qui concerne les deux dernières parties.
J’ai également publié un article tiré de mon mémoire de maîtrise, dont la portée a sans doute été plus large que mes travaux académiques. C’est un article divertissant consacré aux liens entre les hommes et le barbecue dans le Canada des années 1940 et 1950. Publié pour la première fois en 1998, il a été intégré à plusieurs reprises dans des manuels de premier cycle. Bien des étudiants embarqués dans l’étude de l’histoire du Canada ont été obligés de le lire pour en apprendre davantage sur l’histoire du genre et la construction sociale du genre.
Petit problème : j’avais tort. Ou, pour être un peu plus précis : j’avais partiellement raison. Et pour le reste, j’ai globalement tout inventé de A à Z. Je n’étais pas le seul. C’est ce que faisait (et que fait encore) tout le monde. C’est ainsi que fonctionne le champ des études de genre. Je ne cherche pas à me dédouaner. J’aurais dû faire preuve de plus de discernement. Mais, rétrospectivement, je crois que c’était le cas : je ne me bernais pas moi-même. Raison pour laquelle je défendais ma position avec autant de ferveur, de colère et d’assurance. Cela me permettait de camoufler qu’à un niveau très élémentaire j’étais incapable de prouver une bonne partie de mes propos. Intellectuellement, ce n’était pas jojo.
Dans ses révélations, M. Dummitt explique que ses travaux ainsi que ceux de ses semblables sont repris par les autorités pour imposer une nouvelle morale, tandis que le monde universitaire ne s’est pas particulièrement amélioré depuis la jeunesse de M. Dummitt :
Mon raisonnement bancal et d’autres travaux universitaires exploitant une même pensée défectueuse sont aujourd’hui repris par des militants et des gouvernements pour imposer un nouveau code de conduite moral. Lorsque je prenais des verres avec d’autres étudiants et que nous bataillions tous pour la suprématie de nos ego, cela ne portait pas trop à conséquence. Mais les enjeux sont aujourd’hui tout autre. J’aimerais pouvoir dire que ce domaine d’études s’est amélioré — que les règles de la preuve et la validation par les pairs sont plus exigeantes. Sauf que, en réalité, l’acceptation aujourd’hui presque totale du socio-constructivisme dans certains cercles est bien davantage le fruit d’un changement démographique au sein du monde académique, avec des points de vue désormais encore plus hégémoniques qu’ils ne l’étaient à l’époque de mes études supérieures.
Au passage, il faut bien remarquer que l’identité masculine ou féminine dépend de la constitution génétique de la personne, si elle a un corps de femme elle est une femme, si elle a un corps d’homme elle est un homme, le reste, si un homme devait plutôt être plombier et la femme couturière, par exemple, ceci relève d’une part, plus ou moins des qualités physiques et psychologiques du sexe, et d’autre part peu ou prou, de l’influence de l’histoire, de la société et des circonstances. Mais je ne crois pas que la « construction sociale » ait grand chose à voir avec ça, et il y a plutôt des preuves que quand les hommes et les femmes peuvent prendre un métier de leur choix, leur penchant naturel se manifeste clairement.