Témoignage sur l'euthanasie : Je suis bénévole depuis 5 ans dans un CHSLD de l’Estrie
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Voici le témoignage d’un bénévole dans un CHSLD de l’Estrie, publié par Campagne Québec-Vie, qui rapporte son expérience face à « l’aide médicale à mourir ». Très intéressant à lire, à cette heure où le gouvernement fédéral a lancé une consultation publique des plus tordues :
Je suis bénévole depuis cinq ans dans un CHSLD de l’Estrie pour écouter, parler, partager, encourager, aider à marcher, etc. et surtout pour aimer ces personnes qui sont parfois seules, malades et faibles. Je me suis engagé à titre de chrétien pour servir le Seigneur d’amour. Sans lui dans ma vie, j’aurais abandonné depuis longtemps cette implication. À Lui seul revient cette fidélité, et je dois Lui répéter mon oui chaque semaine.
Dans la dernière année, une demande m’a été faite pour aider, une fois par semaine, un homme à faire de l’exercice léger, car il souffre d’une maladie dégénérative musculaire, afin de retarder un peu sa maladie qui s’aggrave, pour qu’il garde la flexibilité et des forces. Pendant six mois, je suis allé le voir chaque semaine pour l’aider à faire ses exercices et tout va quand même bien malgré sa maladie. Il partage avec moi souvent ce qu’il vit et trouve dur. Il n’est pas satisfait des services qu’il reçoit et de l’endroit où il vit. Je l’encourage au mieux de ma connaissance pour qu’il continue à se battre et à rester positif. Il n’est pas du tout en fin de vie.
Cet automne, mauvaise nouvelle, il m’annonce qu’il a demandé l’aide médicale à mourir et il m’invite à une fête qu’il organise pour son dernier départ. Aussitôt je lui dis ma peine et déception d’une telle demande et je lui indique que je n’irai jamais à une telle fête où quelqu’un demande de se faire tuer, car c’est contre mes valeurs chrétiennes. Être présent à une telle fête c’est encourager la personne à se faire tuer. Je lui indique et rappelle que Dieu ne veut pas qu’on se tue et que c’est même l’un des dix commandements. La vie, c’est sacré. Je lui rappelle que cela envoie un mauvais message à sa famille et donne un mauvais témoignage : c’est dire qu’il vaut mieux se tuer quand ça ne marche pas comme on veut.
À deux reprises, dans les jours suivants et avant qu’il passe à l’acte, j’ai essayé de le faire changer d’idée avec amour et tendresse, mais avec fermeté. La situation me brisait le cœur, car moi-même j’ai vécu, il y a quelques années, le suicide de mon frère qui avait trois enfants et j’ai vu le ravage que cela fait dans les vies de chacun. J’espérais qu’il change d’idée pour son bien, car quelqu’un qui veut se tuer est en détresse psychologique et a besoin d’aide, pas à mourir, mais à vivre, et c’est l’encourager qui est le vrai amour.
Lire la suiteIl a été abandonné dans une benne à ordure. Aujourd'hui, il possède une entreprise de 62 millions $
Freddie Figger.
Par Nancy Flander (LiveActionNews) ― Traduit par Campagne Québec-Vie
« Chaque enfant est un enfant voulu ». C'est à la fois le slogan et l'état d'esprit des défenseurs de l'avortement depuis des décennies. C'est leur tactique de propagande de dire qu’il serait terrible de donner naissance à un enfant dont on ne voudrait pas. Mais dire que la valeur d'un être humain dépend de ce qu'une personne pense de lui réduit tout être humain à néant. La vie de Freddie Figgers prouve que non seulement tout le monde est voulu par quelqu'un [par Dieu du moins]*, mais que la décision d'une femme de mettre fin à la vie de son enfant a des implications qui touchent tout le monde.
M. Figgers est le propriétaire et le PDG du seul réseau de télécommunications du pays appartenant à un Américain d’origine africaine. Il est également le plus jeune titulaire d'un permis FCC, ce qui lui permet de posséder sa propre compagnie de téléphonie cellulaire, Figgers Wireless, qui a une valeur nette de plus de 62 millions $. Il possède également Figgers Health et FiggCash.
Mais Figgers ne correspond pas à la description d'un enfant « voulu » selon les normes de l'industrie de l'avortement. Sa mère l'a abandonné dans une benne à ordure quand il était nouveau-né. Heureusement, il a été retrouvé et adopté seulement 13 jours plus tard par des parents qui lui ont appris à croire en lui et à être heureux. Il dit qu'ils ont fait de lui l'homme qu'il est aujourd'hui.
« C'est incroyable qu'on puisse rencontrer des gens comme ça, et jusqu'à ce jour, je n'ai jamais rencontré mes parents biologiques », dit-il sur FreddieFiggers.com. « Je n'en ai jamais eu l'intérêt. »
L'histoire raconte qu'à l'âge de neuf ans, son père lui a acheté un ordinateur que Figgers a démonté et remonté six fois. À l'âge de 12 ans, il s'est joint à Net Quincy, une entreprise de technologie et de télécommunications. Il a obtenu un emploi à temps partiel comme technicien à l'âge de 16 ans et a ouvert un atelier de réparation d'ordinateurs dans sa cour arrière pour réparer jusqu'à 60 ordinateurs par semaine. Il a fini par créer une base de données en nuage (cloud database) pour les concessionnaires et les cabinets d'avocats, puis il a créé une société de télécommunications avec l'argent gagné grâce à ses programmes informatiques. Il a acheté une tour de téléphonie cellulaire pour 400 000 $ et possède maintenant 18 tours, fournissant un service sans fil 4G à ses clients, sans contrat.
M. Figgers ne garde pas tout pour lui, il donne par l'intermédiaire de la Fondation Figgers qui fournit des bourses d'études et donne aux campagnes de secours en cas de catastrophes naturelles.
« Je crois en la transformation de la compassion en action, et si vous voyez un problème, trouvez une solution pour avoir un impact qui changera la vie de quelqu'un. J'ai commencé ma Fondation avec mon salaire personnel et je crois en l'importance de donner en retour. Je me souviens d'où je viens et simplement de ce qu'un homme gagnerait s'il gagnait le monde entier tout en perdant son âme dans ce processus. » dit-il. « Je vais avoir un impact sur ce monde et le changer aujourd'hui pour un avenir meilleur, parce que l'argent n'est rien d'autre qu'un outil, mais avec cet outil nous pouvons avoir un impact et changer la vie quotidienne des gens avec des opportunités. »
Figgers, jadis laissé pour mort dans une benne à ordure, est aujourd'hui un entrepreneur qui connaît un succès fou et qui se concentre sur l'aide aux autres.
Chacun a une valeur intrinsèque. Tout le monde a une vie digne d'être vécue. Tout le monde est recherché par quelqu'un [hum… par Dieu du moins]*.
*Commentaires d'Augustin Hamilton.
Une mère inquiète expose la tyrannie homosexuelle et transgenre de l’école de sa fille de 13 ans
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : freepik
25 avril 2019 (LifeSiteNews) — Plus tôt cette semaine, le Daily Mail a publié l’article d’une mère qui raconte ce qui se passe dans les écoles du Royaume-Uni. Suzanne Glover, qui est un pseudonyme pris pour raisons de sécurité en raison du niveau de harcèlement auquel sont confrontées les mères qui osent s’élever contre la tendance transgenre, a noté à quel point les choses ont changé depuis son époque. Les conversations avec sa fille de 13 ans, Bella (pseudonyme également), ne concernent plus les sports scolaires, les études et la vie sociale. Maintenant, mentionne Glover, ce qu’elle raconte de l’école implique généralement « des histoires étourdissantes de fluidité des genres et de politique sexuelle » :
Il y a la saga en cours de l’amie de Bella, Jessica, qui a révélé son homosexualité l’an dernier après avoir commencé à sortir avec Alexandra. Cependant, Alexandra est transsexuelle et vit dorénavant sous le nom d’Alex — pour laquelle on doit utiliser le pronom « il » — bien qu’Alex[andra] soit une élève d’une école pour filles.
Il y a eu d’énormes drames lorsqu’une autre camarade de classe, Rebecca, a avoué à Laura, qui est dans son cours de mathématiques, qu’elle était sexuellement attirée par elle. Laura, qui avait l’habitude de se présenter comme un garçon, l’a rejetée avec colère, disant qu’elle avait sauté aux mauvaises conclusions, laissant Rebecca en larmes. Cependant, Laura a par la suite décidé qu’elle était homosexuelle, et les deux filles forment désormais un couple.
Petit rappel : Bella n’a que treize ans. Glover mentionne clairement que si sa fille se révélait homosexuelle, elle serait d’accord [ce qui n’est pas bon]. D’autre part, écrit-elle, le nombre d’enfants qui revendiquent maintenant le statut de minorité sexuelle et l’âge de ces enfants la préoccupent profondément, ainsi que de nombreux autres parents :
Au cours de la dernière année, Bella et ses amis ont estimé qu’environ 12 % — une sur huit — de son groupe d’âge se s’est déjà déclarée gais, bisexuelle ou transgenre. D’autres parents à qui j’ai parlé dans des écoles sélectives pour filles similaires, près de chez nous, citent des pourcentages similaires.
Et ce n’est pas uniquement dans les écoles non mixtes. Selon les chiffres du conseil publiés en novembre dernier, Dorothy Stringer, une école secondaire de Brighton, a révélé que 40 enfants ne s’identifiaient pas au sexe avec lequel ils étaient nés, et 36 autres sur 1600 enfants ont déclaré qu’ils étaient de genre fluide… Selon les derniers chiffres du recensement gouvernemental sur l’identité sexuelle, qui sont recueillis anonymement, 1,6 % des femmes adultes au Royaume-Uni se disent lesbiennes, gaies ou bisexuelles. Bien que cela ne fasse pas l’objet d’un suivi, on estime que le nombre de personnes transgenres se situe entre 0,2 % et 1 %.
Cela dit, écrit Glover, il y a un « grand écart » entre ces statistiques et ce qui se passe à l’école, en particulier chez les filles. En fait, sa fille n’a pratiquement pas reçu d’information dans ses classes sur la façon « d’avoir une relation hétérosexuelle » [c’est-à-dire ?] alors qu’elle avait déjà reçu « un séminaire sur le genre et les préférences sexuelles animé par cinq des élèves transsexuels, non binaires (ne s’identifiant ni comme homme ni comme femme) et gais de sixième année ». Il s’agissait de présentations sur les définitions d’un large éventail de mots, allant de « transgenre » à « asexué ». Le fait d’être normal, cependant, est présenté comme une autre option parmi tant d’autres, malgré les statistiques officielles indiquant que seule une infime fraction de la population s’identifie comme LGBTQ :
Un mot dont Bella ne connaissait pas encore le sens était « cisgenre ». Ce mot, de plus en plus entendu, est défini comme « les personnes dont l’identité de genre correspond au sexe qui leur a été attribué à la naissance ». En d’autres termes, on a dit à Bella qu’elle avait maintenant une étiquette pour être née fille et qu’elle voulait le rester. Déconcertée, elle m’a dit après l’école : « Je suis une fille. J’aime être une fille. Jusqu’à présent, je n’avais pas pensé que j’avais besoin de le justifier. »
Lire la suiteLes aveux d’un promoteur de la théorie du genre
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : ZuluZulu/Pixabay
Christopher Dummitt, historien de la culture et de la politique, et enseignant à l’Université Trent au Canada, a révélé tout récemment le peu de valeur des arguments qu’il employait pour arguer que le « genre », ou l’identité d’homme ou de femme (ou autre maintenant) d’après cette théorie, n’est déterminé par rien de solide et n’est qu’une « construction sociale ». M. Dummitt a eu une certaine influence, notamment dans le monde universitaire au Canada. M. Dummitt écrit, d’après Le Point :
Si on m’avait dit, voici vingt ans, que la victoire de mon camp allait être aussi décisive dans la bataille idéologique sur le sexe et le genre, j’aurais sauté de joie. À l’époque, je passais de nombreuses soirées à débattre du genre et de l’identité avec d’autres étudiants – voire avec n’importe qui avait la malchance de se trouver en ma compagnie. Je ne cessais de le répéter : « Le sexe n’existe pas. » Je le savais, un point c’est tout. Parce que j’étais historien du genre.
[…]
J’ai terminé mon doctorat en histoire du genre et publié en 2007 mon premier livre sur le sujet, The Manly Modern : Masculinity in Postwar Canada [Modernité virile : la masculinité dans le Canada d’après-guerre]. Mais ne vous fiez pas au titre, il ne s’agit en réalité que de cinq études de cas datant du milieu du XXe siècle, toutes centrées sur Vancouver, où des aspects « masculins » de la société ont pu faire l’objet d’un débat public. Pour mes exemples, j’ai pioché dans la culture automobile, le système pénal, un club d’alpinisme, un terrible accident du travail (l’effondrement d’un pont) et une commission royale sur les anciens combattants. Je n’entrerai pas dans les détails, mais j’ai honte de ma production, surtout en ce qui concerne les deux dernières parties.
J’ai également publié un article tiré de mon mémoire de maîtrise, dont la portée a sans doute été plus large que mes travaux académiques. C’est un article divertissant consacré aux liens entre les hommes et le barbecue dans le Canada des années 1940 et 1950. Publié pour la première fois en 1998, il a été intégré à plusieurs reprises dans des manuels de premier cycle. Bien des étudiants embarqués dans l’étude de l’histoire du Canada ont été obligés de le lire pour en apprendre davantage sur l’histoire du genre et la construction sociale du genre.
Petit problème : j’avais tort. Ou, pour être un peu plus précis : j’avais partiellement raison. Et pour le reste, j’ai globalement tout inventé de A à Z. Je n’étais pas le seul. C’est ce que faisait (et que fait encore) tout le monde. C’est ainsi que fonctionne le champ des études de genre. Je ne cherche pas à me dédouaner. J’aurais dû faire preuve de plus de discernement. Mais, rétrospectivement, je crois que c’était le cas : je ne me bernais pas moi-même. Raison pour laquelle je défendais ma position avec autant de ferveur, de colère et d’assurance. Cela me permettait de camoufler qu’à un niveau très élémentaire j’étais incapable de prouver une bonne partie de mes propos. Intellectuellement, ce n’était pas jojo.
Dans ses révélations, M. Dummitt explique que ses travaux ainsi que ceux de ses semblables sont repris par les autorités pour imposer une nouvelle morale, tandis que le monde universitaire ne s’est pas particulièrement amélioré depuis la jeunesse de M. Dummitt :
Mon raisonnement bancal et d’autres travaux universitaires exploitant une même pensée défectueuse sont aujourd’hui repris par des militants et des gouvernements pour imposer un nouveau code de conduite moral. Lorsque je prenais des verres avec d’autres étudiants et que nous bataillions tous pour la suprématie de nos ego, cela ne portait pas trop à conséquence. Mais les enjeux sont aujourd’hui tout autre. J’aimerais pouvoir dire que ce domaine d’études s’est amélioré — que les règles de la preuve et la validation par les pairs sont plus exigeantes. Sauf que, en réalité, l’acceptation aujourd’hui presque totale du socio-constructivisme dans certains cercles est bien davantage le fruit d’un changement démographique au sein du monde académique, avec des points de vue désormais encore plus hégémoniques qu’ils ne l’étaient à l’époque de mes études supérieures.
Au passage, il faut bien remarquer que l’identité masculine ou féminine dépend de la constitution génétique de la personne, si elle a un corps de femme elle est une femme, si elle a un corps d’homme elle est un homme, le reste, si un homme devait plutôt être plombier et la femme couturière, par exemple, ceci relève d’une part, plus ou moins des qualités physiques et psychologiques du sexe, et d’autre part peu ou prou, de l’influence de l’histoire, de la société et des circonstances. Mais je ne crois pas que la « construction sociale » ait grand chose à voir avec ça, et il y a plutôt des preuves que quand les hommes et les femmes peuvent prendre un métier de leur choix, leur penchant naturel se manifeste clairement.
Des proavortement disaient à un pro-vie que les hommes n’ont rien à dire, 30 min après elles étaient pro-vie
Par Calvin Freiburger ― traduit par Campagne Québec-Vie ― Photo : Canadian Center for Bioethical Reform/Facebook
24 octobre 2019 (LifeSiteNews) ― On dit souvent aux hommes pro-vie qu'ils n'ont pas le droit de parler d'avortement. Cependant, lorsque l'activiste pro-vie Jonathon van Maren a été confronté à un groupe de jeunes femmes universitaires en train de le lui dire, il a réagi d'une manière qui a désarmé leurs objections et les a amenées à adopter la vision pro-vie du monde.
Van Maren a raconté une histoire cette semaine à l'émission The Van Maren Show, lors d'une discussion avec Jason Jones, fondateur et président de l'Human Rights Education Organization.
« Je veux vraiment savoir comment mieux parler aux hommes qui ont des convictions pro-vie ou au moins de la sympathie pour cette position, mais qui n'ont pas l'impression qu'il y a une place pour eux dans le mouvement » disait Van Maren, « parce que tout ce qu'ils entendent du monde pro-choix c'est "vous êtes un homme, asseyez-vous et fermez-la. »
« Et même dans le mouvement pro-vie, dans une certaine mesure, ils ont parfois l'impression qu'on ne veut pas d'eux parce qu'ils sont des hommes et que leur voix est moins précieuse. »
Van Maren a évanté ces suppositions avec une anecdote racontant l'introduction de l’esprit pro-vie dans un campus universitaire en Floride. Pendant son séjour, il a été confronté à plusieurs étudiantes.
Elles sont venues me voir et m'ont dit : « Tu es un homme, alors qu'est-ce que tu as à dire à ce sujet ? », se souvient-il. Il a répondu en soulignant que son message était que les hommes doivent faire plus pour soutenir leurs partenaires*, afin que les femmes ne se sentent pas poussées à recourir à l’avortement dont elles ne veulent pas.
Lire la suiteUn cinéaste explique comment l'avortement forcé de son enfant à naître l'a poussé à devenir pro-vie
Traduit par Campagne Québec-Vie
24 octobre 2019 (LifeSiteNews) — L'épisode hebdomadaire du Van Maren Show présente une discussion avec Jason Jones, militant pro-vie prolifique, qui raconte à Jonathan Van Maren comment il a été introduit à la réalité de l'avortement, lorsque le père de sa petite amie* d'alors a fait tuer leur enfant sans son consentement et à son insu.
« En fait, j'avais seize ans lorsque j'ai appris que ma copine du lycée était enceinte et que je me suis enrôlée dans l'armée, or j'étais en formation de base, quelques semaines seulement avant mon retour, lorsque son père a appris qu'elle était enceinte et l'a forcée à avorter », se rappelle Jones, qui est président et fondateur de Human Rights Education Organization et de Movie to Movement ainsi que producteur du film pro-vie Bella. « Et j'ai découvert que mon enfant avait été détruit quand le père de ma copine du lycée le révéla, parce qu'elle ne pouvait même pas me le dire. Elle n'arrêtait pas de pleurer en disant : "Je suis désolée, je suis désolée, je suis désolée." Et puis son père a dit : " Nous connaissons ton secret, ton secret est parti. Tu peux venir à la maison maintenant." »
Jones, qui avait été « vraiment excité d'être père », indique que ç'a été l'« incident déclencheur » dans sa vie, qui l'a transformé, de l'état d'ignorance au sujet du fait que l'avortement était légal à « exploser en activité implacable » pour la vie.
« J'ai explosé. Je dirais que pendant les dix premières années, et même si j'étais impliqué dans le mouvement pro-vie, ce n'était pas très sain », admet Jones, expliquant comment il avait été mené au départ en grande partie par la vengeance de son enfant perdu, ceci se manifestant de diverses façons et allait depuis chercher la bagarre avec les défenseurs de l'avortement à railler les professeurs pro-avortement d'université. « Ce n'est qu'en devenant chrétien que j'ai pu dire que j'étais capable d'exploiter cette force explosive causée par l'avortement et de l'utiliser de manière constructive. »
Jones explique qu'à ses débuts dans le mouvement pro-vie, il craignait, s'il se convertissait au christianisme comme ses nouveaux alliés, que cela dissipât la colère qui alimentait son activisme visant à éliminer l'avortement, et qu'il devint comme ce qu'il appelait, des touristes pro-vie, « qui semblaient confier paresseusement à « la volonté divine » la tâche de mettre fin à l'avortement.
Lire la suiteUn ex-transgenre : « Je ne pouvais plus supporter le fait d’être transgenre... ça me rendait malade »
Peter Benjamin.
Par Doug Mainwaring — traduit par Campagne Québec-Vie
18 octobre 2019 (LifeSiteNews) — Un homme qui cherchait à faire une « transition » pour vivre sa vie comme femme, pensant que ça le rendrait heureux, a fait marche arrière dans cette transition¹ après avoir l’expérimentée.
« Je n’arrivais plus à supporter le fait d’être transgenre », dit-il. « Ça me rendait malade. »
Il a également averti qu’à la suite de la quantité actuelle des « transitions » chez les enfants, « les hôpitaux de santé mentale (seront) pleins », dans l’avenir, de ceux qui doivent faire face à leurs choix regrettables.
« Personne ne m’a découragé ou ne m’a mis en garde »
Peter Benjamin, 60 ans, père de deux enfants adultes, se considère lui-même comme la victime d’un soutien psychologique inadéquat avant sa transition médicale.
Après la mort de sa deuxième femme, Benjamin a décidé de faire la transition. Le psychiatre qui travaillait avec lui a conclu qu’il n’avait aucun problème médical sous-jacent méritant d’être examiné de plus près. « Mais je l’ai fait », a dit Benjamin dans une interview vidéo avec le Sun.
« Je buvais beaucoup, je souffrais d’anxiété, je souffrais de dépression, j’ai fait une dépression complète après la mort de ma femme, » dit Benjamin, « et rien de tout cela n’a été relevé par le psychiatre ».
Benjamin a également participé à un groupe de soutien transgenre où on lui a dit qu’il était une femme bien qu’il n’ait pas subi d’opération et un conseiller l’encouragea à « continuer sur cette voie ».
Lire la suiteTémoignage : J’ai perdu mon père le jour où il m’a dit qu’il voulait devenir une femme
Par Denise Shick — traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : PxHere
15 juillet 2019 (LifeSiteNews) — De nombreux médias normalisent le transgenrisme, mais qu’advient-il des enfants élevés dans une famille où un parent est en train « de transitionner » ? À quel point leur vie est-elle normale ?
Malheureusement, il arrive que ces enfants se fassent conseiller d’accepter la nouvelle identité de leur parent, ou de supporter stoïquement les circonstances inconfortables ravageant la vie de famille. Ils peuvent également devenir victimes d’intimidation, de la part de leurs pairs, d’autres membres de la famille ou d’adultes. Un garçon de 10 ans a été persécuté par ses camarades qui lui disait, « retourne chez toi, et porte une robe, comme le fait ton père. » Pendant qu’ils faisaient les courses, deux enfants de moins de sept ans furent grondés par leur père en transition : « Ne m’appelez pas papa. »
Des membres préoccupés de certaines familles m’ont également confié que ces enfants ressentaient honte et gêne à propos de leurs situations familiales. La pression exercée sur eux afin qu’ils acceptent et protègent le parent en transition peut générer la colère, la peur et l’anxiété, de même que la solitude et le sentiment d’abandon. Parfois, le chagrin prolongé et non résolu de ces enfants peut mener à la dépression, des troubles alimentaires ou à l’abus de substances. Le sentiment d’être différent ou de non-appartenance peut nuire à l’intimité ou la confiance dans des relations. Ils expriment souvent une confusion face à Dieu, la religion, l’amour et la sexualité.
En raison de la glorification culturelle du mouvement transgenre, plusieurs enfants sont aux prises avec une dysphorie du genre. La gauche voudrait nous faire croire que les enfants ayant une identité sexuelle croisée devraient se sentir habiletés dans leur confusion, bien que la science démontre que « pour un garçon de croire qu’il est une fille n’est pas signe de connaissance, mais de fantasme. Et d’après des recherches, entre 80 et 95 pour cent des cas de confusion quant à l’identité de genre chez des enfants prépubères seront résolus par eux-mêmes. » (1)
Si j’étais un enfant confus aujourd’hui et avais du mal à me sentir bien comme une fille, mon conseiller à l’école suggérerait que je suis transgenre et que je devrais embrasser ma masculinité. (2)
Lire la suiteTémoignage : Les médecins me mettaient de la pression pour que j’avorte. Ils ne m’écoutaient pas quand je disais « non »
Par une femme anonyme — traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : freepik
Note de l’éditeur: Cette histoire est celle d’une jeune femme qui souhaite rester anonyme. Elle voudrait témoigner de son expérience au sujet des pressions reçues de la part du corps médical visant à la pousser à se faire avorter. Elle espère que son témoignage sera utile à d’autres personnes pour qu’elles se préparent mieux et aient le courage d’affirmer leurs valeurs en cas de choix difficiles à faire.
Le 3 juillet 2019 (LifeSiteNews) — A 25 ans, ma vie était parfaite. Je venais de me marier avec mon amour d’enfance et nous attendions notre premier enfant. Aussitôt après avoir eu confirmation de la grossesse, une suite de tests, d’examens et visites médicales s’en sont suivis, tout ce qu’il y a de plus normal.
Tôt dans la grossesse, on m’a demandé d’accepter de procéder à des tests complémentaires. Je n’avais pas vraiment tout compris et n’ai pas posé plus de questions. J’ai simplement compris que cela serait peu invasif et qu’il était question de détecter des anomalies. Peu avant la vingtième semaine de grossesse, j’ai reçu un appel à 17h30. Les tests indiquaient un risque de trisomie 21 pour mon enfant. J’avais rendez-vous pour le lendemain matin à 8h30 avec un généticien pour en savoir plus.
Mon mari et moi-même nous sommes rendus au rendez-vous où nous avons appris que suite aux tests, notre bébé avait 1 chance sur 200 de naître avec la trisomie 21. Une amniocentèse pourrait nous le confirmer de façon certaine mais nous devions nous décider immédiatement et aller faire l’examen aussitôt à l’étage inférieur. Ce test apportait un risque de 1 pour 100 de fausse couche. Nous n’avions pas de délai de réflexion ni le temps de parler à nos parents et n’avons même pas pensé à appeler notre aumônier.
Nous étions tous les deux prêts pour élever un enfant aux besoins spéciaux mais nous étions aussi jeunes et effrayés. Nous avions peur que notre enfant arrive au monde avec plus de problèmes et aussi peur de s’engager pour 20 semaines de plus sans connaître l’issue exacte de la situation. Nous avons accepté de faire le test, sommes descendus et l’avons fait.
Lire la suiteUne femme atteinte d’un cancer en phase terminale : « Le suicide assisté n’est pas la réponse »
Par Anna Reynolds (LiveActionNews) — traduction par Campagne Québec-Vie
Le Massachusetts étudie actuellement un projet de loi intitulé « An Act Relative to End of Life Options », qui légaliserait le suicide assisté dans certaines circonstances. Dans une lettre, Pauline Morris, résidente du Massachusetts, offre un point de vue souvent négligé dans le débat : celui des personnes qui ont vécu le suicide d’un être cher. Mme Morris écrit ayant examiné la législation, « je ne peux m’empêcher de penser à mon expérience du suicide. »
Il y a près de cinq décennies, le mari de Mme Morris s’est suicidé à l’âge de 31 ans, la laissant elle et leurs quatre jeunes enfants en profondément choqués. Elle reconnaît que les motivations du suicide de son mari peuvent sembler différentes de celles sanctionnées par le projet de loi proposé, mais elle affirme que « le suicide assisté demeure un suicide ». Faisant référence à des études portant sur les raisons pour lesquelles les patients recherchent le suicide assisté, Mme Morris note que les patients le désirent non pas à cause de la douleur physique, mais à cause de la souffrance existentielle, les mêmes souffrances qui ont poussé son mari à s’enlever la vie.
Alors que les défenseurs du suicide assisté considèrent cette pratique comme une « solution » à la souffrance, elle met fin à la vie d’une personne, et la souffrance ne s’arrête pas pour les proches d’un patient [euthanasié]. Mme Morris écrit : « Il y a toujours cet endroit vide où l’être aimé devrait être. Le temps ne guérit pas les blessures du suicide. Les [effets] de l’acte ne sont jamais finis pour les êtres chers laissés derrière. La douleur est permanente et a un effet de répercussion sur les générations futures. » D’autres ont exprimé des sentiments similaires.
Cet effet d’entraînement se traduit par une plus grande probabilité chez les personnes touchées par la perte [de quelqu’un s’étant suicidé] qu’elles se suicident elles-mêmes, car le suicide est contagieux. Alors que certains groupes affirment que le suicide assisté n’influence pas le taux global de suicide, d’autres ont tiré la sonnette d’alarme en affirmant que le taux de suicide chez les adolescents a doublé en Oregon, où le suicide assisté est légal et a reçu une couverture médiatique importante.
Mme Morris, qui a maintenant un cancer et dont le mari a souffert de démence, réclame des soins pour traiter la dépression des patients, au lieu de présenter le suicide assisté comme soin médical. Elle écrit : « L’expérience de chaque personne atteinte d’une maladie en phase terminale est unique, mais d’après mon expérience avec mon mari, le suicide n’est pas la solution. La légalisation du suicide assisté par surdose légale létale envoie un message : certaines vies ne valent pas la peine d’être vécues, à savoir la vie des personnes handicapées ou en phase terminale d’une maladie. »