« Si vous accomplissez un travail persévérant pour diffuser ces idées, elles finiront par s’imposer face aux mensonges ambiants »
Message d'un prêtre à Georges Buscemi, président de Campagne Québec-Vie
Cher Monsieur,
Etant de passage à Montréal le dimanche 20 juillet dernier, j’ai tenu à aller concélébrer la messe à la cathédrale Marie-Reine-du-monde. A la sortie, des membres de Campagne Québec-Vie distribuaient des tracts. J’ai pris le numéro de mai dernier du bulletin « Culture de vie » avec votre « Appel aux Québécois le lendemain de l’élection fédérale », appel que j’ai lu très attentivement. Je tenais à vous dire que je souscris entièrement aux idées que vous exposez et au ton sur lequel vous les exprimez. Laissez-moi vous faire part de ma conviction que, si vous accomplissez un travail persévérant pour diffuser ces idées, elles finiront par s’imposer face aux mensonges ambiants. Je précise que je suis un prêtre catholique ... Mon ministère est paroissial pour une part et j’ai initié il y a cinq ans une équipe paroissiale pour la vie, initiative assez exceptionnelle dans le paysage ecclésial ...
Espérant avoir un jour l’occasion de vous rencontrer, je vous adresse tous mes encouragements, ainsi qu’à vos collaborateurs de Campagne Québec-Vie, pour votre engament en faveur de la vie, et vous assure de mes prières pour le plein succès de vos entreprises.
Que le Seigneur vous bénisse abondamment !
Témoignage sur la dysphorie de genre

Par un lecteur de Campagne Québec-Vie — Photo (modifiée) : Freepik
Témoignage
J’ai déjà ressenti de la dysphorie de genre quand j’étais enfant vers l’âge de 7-8 ans. Je me sentais comme une fille dans un corps de gars. À cause des séquelles de la paralysie cérébrale légère que j’ai eue à ma naissance, j’avais beaucoup de mal dans les sports et je me sentais différent des autres garçons. Les cours d’éducation physique représentaient quelque chose de pénible et souffrant pour moi. J’avais presque uniquement des amies féminines et je me sentais comme elles. J’avais envie d’être une fille.
Je n’ai pas parlé de ça à l’époque. Le débat contemporain autour de la dysphorie de genre m’a fait remémorer ces souvenirs qui étaient enfouis dans ma mémoire. Je sais qu’aujourd’hui on encourage les adolescents et sans doute aussi les enfants qui sont aux prises avec la dysphorie de genre à prendre des hormones et éventuellement entreprendre une transition de genre. Pour ma part, par la suite je n’ai plus ressenti ce genre de chose et je suis resté un homme en dépit de mes faiblesses et mes problèmes physiques.
La dysphorie de genre a toujours existé selon moi, mais aujourd’hui elle est instrumentalisée pour en faire un débat politique et idéologique afin de mousser l’idéologie LGBTQ. Cette idéologie veut chambarder la société de fond en comble. Il faut être très prudent avec ces questions et je crois être la preuve qu’on peut traverser une période de remise en question de son identité sexuelle sans pour autant devenir un transsexuel ou une transsexuelle. Sans aucun doute, mon éducation catholique a pesé lourd dans la balance et m’a permis d’éviter des dérives.
Joyeuses Pâques à Campagne Québec-Vie, depuis l'Afrique

Lettre d’un lecteur de Campagne Québec-Vie — Photo : archive.com/Wikimedia Commons
M. Georges Buscemi et l’Équipe de Campagne Québec-Vie,
Chers Amis,
En pensant à ce que vous représentez pour la société québécoise et occidentale hostile, il nous vient à l’esprit ce passage du livre de la Sagesse (2, 1a.12-22) :
« Les impies ne sont pas dans la vérité lorsqu’ils raisonnent ainsi en eux-mêmes :
“Attirons le juste dans un piège, car il nous contrarie, il s’oppose à nos entreprises, il nous reproche de désobéir à la loi de Dieu, et nous accuse d’infidélités à notre éducation. Il prétend posséder la connaissance de Dieu, et se nomme lui-même enfant du Seigneur. Il est un démenti pour nos idées, sa seule présence nous pèse ; car il mène une vie en dehors du commun, sa conduite est étrange. Il proclame heureux le sort final des justes et se vante d’avoir Dieu pour père. Soumettons-le à des outrages et à des tourments”. »
Par ces paroles nous voulons vous remercier de partager le sort de Jésus-Christ avec autant de courage, détermination, patience et loyauté. Vous êtes un phare pour le Québec et le monde entier. Merci à vous de vous donner autant et sans compromis.
Heureusement, le passage du livre de la Sagesse se termine ainsi :
« C’est ainsi que raisonnent ces gens-là, mais ils s’égarent ; leur méchanceté les a rendus aveugles. Ils ne connaissent pas les secrets de Dieu, ils n’espèrent pas que la sainteté puisse être récompensée, ils n’estiment pas qu’une âme irréprochable puisse être glorifiée. »
Chers Amis, gardez jalousement dans votre cœur les secrets de Dieu qui vous soutiennent sur la route et qui soutiennent nous tous à travers vous. Joyeuses Pâques à vous tous sur le chemin de la glorification.
— Un ordre religieux basé en Afrique française
Sacrifiés sur les autels du libre-choix

Par Solange Viau — Photo : SciePro/Adobe Stock
Les Mayas pratiquaient des sacrifices humains pour obtenir les faveurs de leurs dieux. Par exemple, d’après les découvertes les plus récentes, les Mayas offraient principalement en sacrifice des jeunes garçons âgés entre trois et six ans, souvent des jumeaux ou des enfants apparentés (frères, cousins). Le but de ces sacrifices était d’obtenir de bonnes récoltes, de la pluie ou des victoires de guerre (Comment les Mayas choisissaient-ils leurs victimes pour leurs sacrifices ? Tom Metcalfe, National Geographic, 14 juin 2024).
Aujourd’hui, les nouveaux dieux païens s’appellent : « Ma liberté », « Mes droits », « Mon confort ». Sur les autels du libre-choix, souvent dans nos hôpitaux, des médecins bardés de diplômes, sachant très bien qu’ils vont tuer un être humain en début de vie, suivent du regard l’échographie de leurs petites victimes nageant paisiblement dans le ventre de leurs mamans et acceptent de sacrifier ces enfants innocents et plein de vie afin de satisfaire la soif de ces nouveaux dieux.
La civilisation aztèque pratiquait aussi des sacrifices humains. C’est l’essor et l’expansion du christianisme qui a conduit ce peuple à arrêter de procéder à des sacrifices humains, des sacrifices souvent très cruels.
L’effritement de l’influence du christianisme sur la conscience de nos concitoyens a conduit notre société à ne donner aucun droit aux enfants à naître, comme s’il s’agissait d’objets sans aucune valeur. La société canadienne est la plus décadente de toutes les sociétés occidentales, car dans tous les autres pays, le droit à l’avortement est limité (à l’exception de quelques États américains). Au Québec, on facilite l’avortement jusqu’à 40 semaines plutôt que de le restreindre et de permettre à des parents d’adopter ces enfants non désirés. Les animaux ont été reconnus comme étant dotés de sensibilité et ils ont maintenant des protections légales. Les humains en début de vie, dans le ventre de leurs mamans, ne mériteraient-ils pas eux aussi la même protection ?
Solange Viau
Montréal
15 décembre 2024
L’enfant à naître : la grande victime de notre temps

Par Solange Lefebvre-Pageau — Photo : SciePro/Adobe Stock
En l’ère post-moderne, notre société, hommes et femmes, manifeste-t-elle un profond respect pour l’enfant à naître, ce petit être humain qui, avant sa naissance en notre monde, a un immense besoin d’accueil inconditionnel pour poursuivre dans le sein maternel la merveilleuse aventure de la vie ?
Hélas, non ! Aujourd’hui, nombreux sont les enfants conçus à qui on refuse légalement le statut d’être humain et son droit fondamental à la vie, droit primordial dont tous les autres droits découlent.
Ensemble, courageusement, abordons ce problème crucial qui empoisonne plusieurs de nos sociétés humaines.
4.1 L’ENFANT À NAÎTRE GRAVEMENT EN PÉRIL
Il n’y a pas si longtemps — quelques décennies à peine —, face à leur enfant à naître qui se développait mystérieusement dans le corps maternel, la très grande majorité des parents étaient prêts à bien l’accepter et à se réjouir de la merveille de ce petit être : un cadeau du ciel.
Aujourd’hui, l’accueil inconditionnel des enfants à naître n’est plus le même, particulièrement en Occident, où nombre de législateurs, de politiciens, de personnel de la santé, de militants de l’avortement (femmes et hommes), etc. — gagnés à un humanisme sans référence à Dieu —, bafouent les droits de l’enfant qui grandit dans le ventre de sa mère.
Pourtant, le devoir fondamental du respect de la vie humaine qui a pour fondement l’ordre moral éclairé par la raison fut garanti lors de la Déclaration universelle des droits de l’homme, le 10 décembre 1948.
Lire la suiteLettre au ministre Biron au sujet de son plan sur l’avortement au Québec

Par Solange Lefebvre-Pageau — Photo : bearfotos/Freepik
Montréal, 19 novembre 2024
Madame Martine Biron
Ministre de la Condition féminine
Bonjour madame Biron,
Je vous écris en tant que maman, grand-maman et ex-infirmière qui ai eu le privilège d’enseigner pendant 10 ans, en milieu collégial, le cours Fécondité, santé, autonomie, axé sur le concept d’intégration de l’amour et de la sexualité à la lumière des sciences humaines et de l’humanisme chrétien. Je vous prie de me lire avec un préjugé favorable.
Le 18 novembre 2024, je fus profondément attristée. Il m’a fait mal de vous entendre présenter à la télé votre plan d’action préconisant un accès toujours plus facile à l’avortement dans l’ensemble de notre Québec, avec le soutien de nos élus de la CAQ.
En effet, votre plan, qui préconise la continuité de la gratuité de l’avortement mais aussi l’accès gratuit à la pilule abortive et à la contraception — que vous souhaiteriez être particulièrement utilisées par notre jeunesse du Québec — m’a énormément déçue.
Lire la suiteRéaction au documentaire « La peur au ventre » sur l’avortement

Contre-manifestant à la 1ère Marche pour la Vie de Québec, 1er juin 2024.
Lettre d’une lectrice de Campagne Québec-Vie en réaction au documentaire « La peur au ventre ». — Image : capture d'écran de la bande-annonce de Télé-Québec sur le documentaire « La peur au ventre ».
Bonjour Monsieur Buscemi, j’ai vu le documentaire hier soir sur Télé-Québec. J’ai été profondément peinée par la tournure de ce documentaire, même si je savais de quel sujet ça parlerait. Je dois vous dire, qu’à mon avis, vous avez été la personne la plus convaincante de ce documentaire.
Je suis contente que Mme Clermont-Dion vous ait laissé assez de place dans ce documentaire pour que nous puissions entendre vos propos, pour partager vos convictions en regardant vers nous, le spectateur. En affichant votre échange avec la ministre.* Vos propos étaient tellement limpides, fermes, mais avec beaucoup de compassion.
La vérité dans l’amour ! C’était d’aplomb ! Je vous lève mon chapeau Monsieur. Je trouve qu’il y avait une évidence indiscutable dans ce documentaire. Le côté pro-vie a clairement montré son souci des petits bébés sans voix, du bien-être des femmes, de la valorisation de la vie, mais surtout de l’ouverture à l’autre, de la compassion et de l’amour.
J’ai beaucoup aimé quand vous vous êtes adressé aux contre-manifestants malgré leur vacarme. C’était vraiment l’amour et la compassion qui ressortaient. L’autre côté, ce qui a été montré des pro-choix à mon avis, c’était l’intolérance, l’égoïsme, la haine, le ressentiment, la violence, l’oppression, la fermeture d’esprit, le manque de sens critique et surtout l’irrespect de la vie, de la femme et de l’enfant à naître. 😢 Je ne peux tout simplement pas croire que nous sommes rendus là en tant que société. Que chaque jour des centaines d’enfants innocents meurent dans des circonstances horribles.
Je viens d’avoir un petit bébé. C’est impossible qu’une femme qui se fait arracher son bébé de ses entrailles n’en ressorte avec aucune meurtrissure profonde. C’est véritablement une culture de mort que le monde est prêt à défendre avec acharnement. Ça me rend malade. 😔 Je ne me reconnais pas dans cette société québécoise.
Pourtant j’étais vraiment pro-choix, pro-lgbt, féministe et militante avant que Jésus-Christ me montre la Vérité et change complètement mon cœur. Je sais qu’Il peut le faire avec chaque personne. J’ai la conviction qu’il faut continuer de prier avec persévérance pour les médecins, les infirmières des cliniques d’avortement et tous ceux qui croient que tuer est un droit humain et une bonne chose. Dieu le dit clairement : Tu ne tueras point. La vie et la mort sont entre les mains de Dieu. On ne peut pas se faire Dieu.
Avez-vous une ligne de prière dans votre organisation ? Je suis à Montréal. J’aimerais bien m’impliquer, même si je suis assez occupé avec mon nourrisson, j’aimerais aider d’une quelconque façon.
Je vous souhaite une merveilleuse journée bénie cher Monsieur Buscemi.
*Il s'agit de Ruba Ghazal de Québec Solidaire, elle n'est cependant que député. — A.H.
À propos de Janette Bertrand

Lettre de Paul-André Deschesnes à Campagne Québec-Vie — Photo : Fizkes/Adobe Stock
Belœil, le 24 septembre 2024
Monsieur Georges Buscemi, bonjour.
Voici une courte réflexion personnelle. À la page 1 du dernier bulletin Culture de Vie, il y avait un article (avec photo) sur Janette Bertrand non signé.
Dans un premier temps, l’article fait l’éloge de la papesse du Québec (bientôt 100 ans) sous prétexte qu’il faut poser un regard nuancé sur son héritage. Cet article m’a presque choqué et indigné !
Janette Bertrand est une démone sortie de l’enfer qui a ensorcelé le peuple et le clergé québécois.
Va-t-elle ensorceler Québec-Vie ?
Depuis des décennies, elle crache à répétition contre la foi en Dieu et contre la religion catholique.
Lire la suiteUne lectrice : La chose la plus belle qui puisse arriver à une femme est de mettre un enfant au monde

Lettre d’une lectrice et bienfaitrice de Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
Bonjour, heureuse de lire Campagne Québec-Vie sur internet ! Félicitations et mercis multiples !
Je suis une grand-maman âgée de 84 ans bientôt. J’ai mis au monde 15 bons enfants (beaux). Tous vivants et heureux de l’être (42 ans à 65 ans).
Pas riche, pas pauvre — seulement vaillante !
Je crois en un Dieu Providence, j’aime les enfants, les oiseaux et les fleurs. Ce que Dieu a fait est beau, je le chante bien haut.
J’ai accepté chaque maternité avec joie, comme j’aurais accepté le plus beau cadeau, une vie ce n’est pas rien ! Chaque naissance était joie dans la famille, pour la femme que j’étais alors, ce fut bonheur indescriptible. Je ne suis pas un phénomène, Dieu a juste créé ainsi la femme — fière de sa progéniture avec l’homme de sa vie.
Je continue ma route en proclamant que la « plus belle chose » qui puisse arriver à une femme digne de ce nom est de mettre un enfant au monde. La suite, Dieu s’en occupe si on a la Foi en Lui.
J’ai beaucoup de mal à comprendre comment un papa, une maman, une femme, un homme peuvent parler de l’avortement comme une loi, « un permis gouvernemental pour tuer un des leurs ».
Comment nommer ce geste de « libérateur de la femme » ?
L’avortement comme tel est une monstruosité sortie directement de l’enfer.
Comment le monde en est-il rendu là ?
En décrochant les crucifix, nous avons ouvert grand la porte à Satan et à ses adeptes — point besoin de loupe et de lunettes pour en voir les résultats infernaux.
Dans les hôpitaux (serment d’Hippocrate ?) aide médicale à mourir.
Dans les écoles (étudiants armés) la peur règne, Dieu est banni — prière inexistante — les profs ont peur.
Que dire sur cette pseudo-pandémie ? Dès le début je l’ai qualifiée de stratégie mondiale dont le but aura été d’habituer à la peur, l’obéissance jusqu’au « vaccin obligatoire ». Je suis « complotiste » avec plaisir — et vogue encore la galère !
Que Dieu protège et bénisse ceux qui se lèvent pour la défense des sans-voix. Merci d’agir. Je vous aime et vous appuie.
Lettre ouverte au ministre de l’Éducation Bernard Drainville

Par Solange Lefebvre-Pageau — Photo : goodluz/Adobe Stock
Le 10 novembre 2023
Monsieur Bernard Drainville
Ministre de l’Éducation du Québec
Bonjour Monsieur Drainville !
En tant que fondatrice et directrice du Centre international de recherche et d’éducation familiale, (CIREF), je me sens poussée à vous revenir. Cette fois, c’est dans le but de vous exprimer ce qui m’est monté au cœur et à l’esprit à la suite de la présentation de votre Plan pour combattre la violence et l’intimidation dans les écoles. J’y vois, sans aucun doute, un projet qui s’impose dans notre société actuelle marquée par une violence qui demande d’être prévenue en tout lieu.
Avant tout, Monsieur Drainville, je tiens à vous dire grand merci d’avoir souligné cette phrase qui m’a beaucoup plu et qui m’invite à m’adresser à vous, en toute confiance :
« L’éducation, ça commence à la maison ! »
Combien je souhaiterais que ces quelques mots soient retenus par l’ensemble de notre société québécoise ! Cela aiderait un grand nombre de nos concitoyens à reconnaître l’importance pour tout enfant, dans le cadre de son éducation familiale, d’être aidé dans le développement des fondements de la construction de sa personne.
Cela exige, aujourd’hui comme hier, de faire l’expérience d’être aimé par ses deux parents, afin d’apprendre à s’accepter et à s’aimer et pour apprendre, au fil des années, à aimer autrui par le don généreux de soi-même. Cela s’apprend, avant tout, à l’école de sa famille.
Ne dit-on pas :
Lire la suite« Qui sait vivre en famille, sait vivre en société » ?