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Québec envisage d’altérer le principe de la primauté parentale

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : WavebreakMediaMicro/AdobeStock

Le gouvernement québécois envisage de modifier la Loi sur la protection de la jeunesse pour y modifier, entre autres, la notion de primauté parentale, affirme le ministre délégué à la Santé et aux Services sociaux Lionel Carmant, rapporte Radio-Canada :

Un des éléments qui pourraient être modifiés est la notion de primauté parentale, dit M. Carmant. « Il faut que ce soit le bien-être de l’enfant qui prime. La science nous montre que les choses ont changé. Ça n’a pas nécessairement besoin d’être la famille biologique ; il faut que l’enfant soit dans un environnement aimant. »

Voilà, au nom du bien-être de l’enfant, sous une bonne fin apparente (mais qui ne justifie pas les moyens), Québec pense à altérer la primauté parentale, autant dire l’abolir si elle était rendue ineffective. Les arguments employés ne me laissent pas peu songeur, bien sûr que l’intérêt de l’enfant doit être pris en compte, mais n’est-ce pas déjà le cas (encore qu’on aurait beaucoup à redire à la façon de la DPJ de voir les choses) ? Aussi, pourquoi abolir la primauté parentale ? Pour permettre à l’État de s’immiscer plus loin dans la famille ? Si la primauté parentale était rabaissée, voire abolie, est-ce que l’État ne pourra-t-il pas bêtement les démettre de leurs droits (alors affaiblis) si l’enfant, par exemple se cassait le bras en tombant de bicyclette, comme de mauvais surveillants ?

Et puis ― comme la phrase de ce ministre est donc mal construite ! ― comment la science peut-elle nous montrer que la famille a changé ? La science peut changer, mais non la famille, la vraie famille. Que veut-il dire, que les faits ont changé ? Mais en quoi ? Peut-être si l’on tient absolument à compter comme « familles » les duos homosexuels. À moins que ce ministre ne veuille insinuer que la famille n’est plus le meilleur endroit possible pour le développement de l’enfant.

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Ce sinistre Lionel Carmant souhaite offrir plus de services aux parents, rapporte Radio-Canada :

Lionel Carmant déplore le fait que trop d’enfants ont une histoire familiale avec la DPJ et qu’il est impératif de « briser le cercle. »

Et la meilleure façon d’y arriver est de travailler en amont et d’offrir plus de services aux parents, croit-il. Par exemple, dit-il, les interventions auprès des mères à risque doivent commencer dès le début de la grossesse. « On peut améliorer la situation si les enfants sont pris en charge assez tôt. »

Offrir plus de services aux parents est, si je puis me permettre, un euphémisme si l’on songe en quoi consisteraient ces fameux services de la DPJ auprès des parents. Car, la DPJ donnerait-elle de simples conseilles qu’elle voudra certainement vérifier que les parents les suivent bien. Et qui seront ces malheureux parents visés ? Pour quelles raisons ? Quelles seront les mères à risque ? Cela, donc, signifiera-t-il des visites de la DPJ chez les gens ordinaires ? A-t-on pensé à la grande tension que ce genre de visites cause dans les familles, à la peur qu’elles infligent aux parents ainsi qu’aux enfants qui aiment leur papa et leur maman ?

Oh ! Et puis, en quoi les visites menées auprès des mères à risque vont-elles consister ? Il y a beau à parier que les travailleurs sociaux vont leur conseiller d’avorter… Ce qui serait une façon éminemment étrange d’améliorer la situation de l’enfant…

Va-t-on, comme en Grande-Bretagne, retirer les nouveau-nés à leur mère quand celle-ci est considérée comme trop pauvre ?

Du reste, peut-on exactement savoir en quoi consistent les services de la DPJ dont les familles auraient besoin ? Car, selon Radio-Canada :

Si le gouvernement a ajouté des centaines de travailleurs pour aider les intervenantes qui sont déjà surchargées, M. Carmant reconnaît que ce n’est pas suffisant. Avec plus de 118 000 signalements à la DPJ l’an dernier, il est clair que trop de familles n’ont pas eu les services dont elles avaient besoin.

Les familles ont-elles besoin de se faire retirer leur enfant ? De visites inquisitrices ? De conseils accompagnés de menaces voilées ? Ben voyons !

Cette idée d’altérer la primauté parentale, ou de l’abolir, ne peut qu’être mauvaise. La famille, la vraie, composée d’un homme, d’une femme et de leurs enfants est le lieu d’origine et la place naturelle de l’enfant. Le père et la mère de l’enfant ont des droits spécifiques sur leurs enfants qui découlent de leurs devoirs parentaux. L’État a certes certains droits qui découlent de son devoir d’assurer la sécurité de ses citoyens, mais ils sont autres que ceux des parents. Il revient aux parents d’assurer l’éducation de leurs enfants, et non à l’État, L’État peut intervenir lorsque la santé ou la vie de l’enfant est évidemment mise en danger, ce qui ne peut être quelques taloches, une maison en désordre ou qui aurait quelque peu besoin de ménage, un certain manque de confort, etc.

Du reste, les parents ayant engendré leurs enfants ont infiniment plus de chances d’aimer leurs enfants que le premier individu des rouages de la DPJ. Et si la famille était vraiment devenue aussi insalubre que l’État le laisse penser, combien lui-même est-il devenu décadent ? L’État découle de la famille parce que les citoyens sont d’abord les enfants des parents. Si donc la famille est décadente, pourquoi l’État serait-il plus sûr ?



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