Le cours de Culture et citoyenneté québécoise imposera l’idéologie du genre à la rentrée
Jean-Léon Laffitte, président de l'Association des parents catholiques du Québec.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton — (Campagne Québec-Vie) — Photo : Jordaniste/YouTube
Le nouveau cours Culture et citoyenneté québécoise, qui remplacera l’ancien cours d’ÉCR à la prochaine rentrée, comprendra dans son volet d’éducation sexuelle (déjà néfaste) l’idéologie du genre.
Dans une entrevue avec Michel Lizotte, journaliste indépendant, Jean-Léon Laffitte, président de l’Association des parents catholiques du Québec (APCQ), explique les fondements de l’idéologie du genre, qui prétend que le sexe est « assigné » à la naissance et est une construction sociale.
La théorie du genre est-elle fondée scientifiquement ? M. Laffitte nous parle du tout récent rapport Cass produit en Grande-Bretagne, où des milliers de personnes ayant subi une « transition de genre » regrettent maintenant d’avoir suivi cette procédure irréversible, qui affirme qu’aucune étude probante ne soutient les prétentions de la théorie du genre, à savoir que les « traitements » comme les bloqueurs de puberté, les hormones transsexuelles ou les opérations sont bénéfiques aux enfants atteints de dysphorie du genre.
Le suicide des jeunes à qui on ne procurerait pas de transition est souvent brandi comme argument pour forcer les parents à approuver la transition de leur enfant atteint de dysphorie. Pour répondre à cet argument, M. Laffitte mentionne une autre étude qui démontre que le taux de suicide chez les jeunes n’est pas plus élevé si on s’occupe de leur santé mentale plutôt que de les transitionner.
Le gouvernement britannique, sur le fondement du rapport Cass est en train de revenir sur l’expérience de l’idéologie du genre. Pourtant, au Québec, souligne M. Laffitte, nous ne profitons pas de l’expérience britannique et persévérons dans la même erreur (Errare humanum est, perseverare diabolicum...).
Lire la suiteVidéo à propos du projet de loi 15 au Québec supprimant la primauté parentale
Alain Rioux.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Les Papas en action pour l'équité/YouTube
Je vous invite à regarder cette vidéo de l’association Les Papas en action pour l’équité qui met en garde contre les dangers du Projet de loi n° 15, Loi modifiant la Loi sur la protection de la jeunesse et d’autres dispositions législatives du Ministre délégué à la Santé et aux Services sociaux Lionel Carmant (CAQ). Le projet de loi 15, explique Alain Rioux de l’association Les Papas en action pour l’équité dans cette vidéo détaillée, supprimerait le principe de primauté parentale de la loi québécoise pour ériger à la place en principe de loi fondamentale la primauté de l’intérêt de l’enfant. Or, si l’intérêt de l’enfant est certes primordial, sans être le seul principe primordial à prendre en compte, c’est un sujet sur lequel bien des personnes à tout le moins raisonnables peuvent différer, et au Québec, c’est la DPJ qui décide de l’intérêt supérieur de l’enfant… Il faut comprendre que la DPJ, qui a déjà des pratiques douteuses, se verrait dotée d’un surcroît de pouvoir sur les familles ordinaires.
Le projet de loi 15 risque être adopté d’ici la fin de la session parlementaire, le 10 juin 2022.
Je préciserais pour ma part que la primauté parentale est l’un des principes les plus évidents tant il est lié à la nature de la famille.
Au Québec l’État empiète sur le droit parental
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : Kostia/Adobe Stock
Le projet de loi 15 adopté le 1er février à l’Assemblée nationale du Québec, a bousculé la structure des familles québécoises.
Le 10 février dans une lettre publique transmise au gouvernement sur le projet de loi 15, qui modifie la Loi sur la protection de la jeunesse, les Directeurs de la protection de la jeunesse et Directeurs provinciaux du Québec ont affirmé que, « L’intérêt de l’enfant doit venir en premier, avant même le droit de ses parents, dans toutes les décisions qui le concernent. »
Voici ce qu’en pense Alain Pilote dans un article de Vers Demain (page 4) :
Lire la suite« La primauté de l’intérêt de l’enfant ». Ces paroles ont soulevé beaucoup d’inquiétude parmi les familles, à savoir si Québec allait remettre en question la primauté parentale. Eh bien, la conférence de presse du ministre Carmant le 1er décembre n’a pas dissipé ces craintes mais les a plutôt confirmées. On ne parle plus de primauté parentale, mais de « la primauté des intérêts de l’enfant ». Le ministre a déclaré :
« L’élément clé de ce projet de loi consiste à placer l’intérêt de l’enfant au centre, comme élément prioritaire de toute décision le concernant... Ça ne veut pas dire que les parents n’ont plus leur rôle à jouer. Bien au contraire, ils demeurent les acteurs principaux dans le développement et le bien-être de leurs enfants... Cependant, et j’insiste lourdement, le bien-être de l’enfant et ce qui doit être considéré en premier lieu... »
[L’]article 2.2 de l’ancienne loi est tout simplement supprimé dans le nouveau projet de loi. Cet article 2.2 se lisait comme suit : « la responsabilité d’assurer le soin, l’entretien, et l’éducation d’un enfant et d’en assurer la surveillance incombe en premier lieu à ses parents ». Voilà donc un « obstacle » d’éliminé dans l’optique du ministre.
Québec envisage d’altérer le principe de la primauté parentale
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : WavebreakMediaMicro/AdobeStock
Le gouvernement québécois envisage de modifier la Loi sur la protection de la jeunesse pour y modifier, entre autres, la notion de primauté parentale, affirme le ministre délégué à la Santé et aux Services sociaux Lionel Carmant, rapporte Radio-Canada :
Un des éléments qui pourraient être modifiés est la notion de primauté parentale, dit M. Carmant. « Il faut que ce soit le bien-être de l’enfant qui prime. La science nous montre que les choses ont changé. Ça n’a pas nécessairement besoin d’être la famille biologique ; il faut que l’enfant soit dans un environnement aimant. »
Voilà, au nom du bien-être de l’enfant, sous une bonne fin apparente (mais qui ne justifie pas les moyens), Québec pense à altérer la primauté parentale, autant dire l’abolir si elle était rendue ineffective. Les arguments employés ne me laissent pas peu songeur, bien sûr que l’intérêt de l’enfant doit être pris en compte, mais n’est-ce pas déjà le cas (encore qu’on aurait beaucoup à redire à la façon de la DPJ de voir les choses) ? Aussi, pourquoi abolir la primauté parentale ? Pour permettre à l’État de s’immiscer plus loin dans la famille ? Si la primauté parentale était rabaissée, voire abolie, est-ce que l’État ne pourra-t-il pas bêtement les démettre de leurs droits (alors affaiblis) si l’enfant, par exemple se cassait le bras en tombant de bicyclette, comme de mauvais surveillants ?
Et puis ― comme la phrase de ce ministre est donc mal construite ! ― comment la science peut-elle nous montrer que la famille a changé ? La science peut changer, mais non la famille, la vraie famille. Que veut-il dire, que les faits ont changé ? Mais en quoi ? Peut-être si l’on tient absolument à compter comme « familles » les duos homosexuels. À moins que ce ministre ne veuille insinuer que la famille n’est plus le meilleur endroit possible pour le développement de l’enfant.
Lire la suiteLa DPJ utilisée pour harceler les parents faisant l’école maison
Par Pour une école libre au Québec ― Photo : diana.grytsku/Freepik
Sous l’égide de l’instituteur Roberge, dont on ne peut mettre en doute la ténacité et la confiance en soi, les parents éducateurs du Québec sont soumis depuis près d’un an à de très fortes pressions de la part du Monopole de l’Éducation du Québec. Celui-ci utilise l’arme de la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) pour faire plier les parents. Ces pressions n’ont aucunement l’objet d’éviter la maltraitance d’enfants, à moins que de ne pas appliquer fidèlement la pédagogie et le programme de M. Roberge soit de la maltraitance…
Nous connaissons personnellement trois familles qui ont décidé de quitter le Québec à la suite de ces pressions par la DPJ, l’une d’entre elles possédait une petite entreprise prospère en Estrie, elle est depuis vendue.
Dans le cadre de ces tracas causés par le Monopole de l’Éducation du Québec et par la DPJ, l’Association québécoise pour l’éducation à domicile (AQED) informe ses membres :
Lire la suiteL’AQED travaille sans relâche pour ses membres ! Nous tenons à vous garder informés des efforts faits pour vous défendre auprès de la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ). La liberté des familles est constamment mise à l’épreuve et nous devons continuer à travailler pour éviter que des familles ne soient harcelées par la DPJ sans raison autre que parce qu’elles font l’éducation à domicile.
À quoi ces interventions peuvent-elles ressembler ? Voici le résumé d’une situation qui s’est déroulée au début du mois, lors de laquelle l’AQED est intervenue pour soutenir une de ses membres.
Québec encourage la délation, le confinement pourrait « réduire considérablement le filet de sécurité entourant les enfants »
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : AdobeStock
Je ne sais si vous avez reçu comme moi dans ma boîte aux lettres un pamphlet gouvernemental s’intitulant Protégeons collectivement nos enfants et encourageant à la délation, comme si nous ne l’étions pas assez.
Cette écœurante circulaire, dépeignant les mesures du gouvernement face au coronavirus comme « nécessaires pour la santé de la population », nous assure de l’existence de ses conséquences qui ont des « impacts directs sur l’organisation familiale et peuvent réduire considérablement le filet de sécurité entourant les enfants les plus vulnérables ».
Pour commencer, si le gouvernement est inquiet du sort des enfants (qui ne sont pas les siens), il n’a qu’à lever son absurde confinement. En outre, s’il est vrai que le confinement et autres mesures ont des effets divers sur la famille, s’il s’agit bien de la famille (à moins que le gouvernement ne veuille entendre autre chose par son amphigourique terme d’« organisation familiale », se considérerait-il comme en faisant partie ?), les enfants ne sont-ils pas auprès de leurs parents ? Ne sont-ils pas précisément dans le lieu normalement le plus sécuritaire ? N’évitent-ils pas les abus dont ils sont victimes à l’école (par exemple) ? Niet tovaritch ! « cette période d’isolement peut augmenter les risques de maltraitances et de négligence auprès des enfants », comme quoi, tant que l’œil du gouvernement n’est pas constamment braqué sur votre enfant celui-ci n’est pas en sécurité, et vous êtes par défaut une brute potentielle. L’amour paternel n’existe pas et la tendresse maternelle est sans doute une construction sociale…
Non content de fournir une pelletée d’adresses pour dénoncer, il indique ses critères de base pour une bonne délation, « Soyons attentifs », déclare le pamphlet :
Quand faire un signalement ?
Pour faire un signalement au directeur de la protection de la jeunesse (DPJ), vous n’avez pas à être absolument certain qu’un enfant a besoin de protection. Il suffit que vous ayez des motifs raisonnables de croire que cet enfant vit une situation de maltraitance ou de négligence.
Voilà bien le problème, si je ne suis pas absolument certain qu’un enfant est maltraité, quels sont ces motifs raisonnables ? Il faut un minimum de preuves.
Lire la suiteLa DPJ retire deux filles à leurs parents sur fond d’instruction à la maison
Un couple lance un cri du cœur contre la DPJ, qui lui a retiré ses deux filles il y a plus de trois ans. Au centre du désaccord, la scolarisation et un diagnostic d’autisme.
Lorsque Sylvie et François (prénoms modifiés) vont voir leurs deux filles, âgées de 10 et 11 ans, ils ne peuvent même pas les toucher. Ni les consoler. Ils ont le droit de les voir une heure et demie par semaine, sous supervision, dans un endroit déterminé par la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ). Sylvie et François se sont vu retirer leurs droits parentaux et tous les autres droits. Aussi bien dire qu’ils se sont fait retirer leurs enfants, point. Depuis plus de trois ans. L’histoire commence en région, leur première fille a huit mois, Sylvie et François font le choix de s’acheter une maison sur le bord d’un lac privé, dans les pays d’en haut, avec plein d’animaux, des poules, des canards, des lapins, des chèvres miniatures.
Ils ont un élevage de chiens de race.
Presque un an plus tard, ils ont eu une autre fille. « On est resté là pendant sept ans, les filles étaient libres, raconte Sylvie. C’est ce qu’on voulait, qu’elles grandissent dans la nature. Elles allaient se baigner dans le lac, avec une veste de sauvetage bien sûr, elles ont appris à faire du vélo, du quatre roues... »
Lisez le reste de l'article sur le journal Le Soleil.
L'autorité des parents menacée par la DPJ ?
Sur le site du journal de Montréal, un article de Lise Ravary du 13 août 2014 pose de bonnes questions. Elle revient sur le cas de ce jeune de 14 ans, décédé avec sa copine après avoir pris le volant :
(Photo : ALubron sur deviantart.com, licence creative commons)
Mais, m’a rappelé le policier, aujourd’hui, les enfants portent plainte à DPJ et les policiers doivent alors lancer un protocole d’intervention, même si le parent n’a rien fait d’illégal.
Imaginez un instant un parent qui est interrogé par les policiers et des agents de la DPJ parce que la pression de ses doigts sur le bras de son ado a laissé un petit bleu risque, à la prochaine fugue ou épisode violent de la part de son jeune, de ne pas intervenir. Et de laisser la police faire le parental travail à sa place.
Mieux vaut un petit bleu que d’être mort, non ?
Beaucoup de parents craignent le pouvoir intrusif de la DPJ...