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Quand les chats sont aux petits oignons… Et les enfants à naître alors ?

Par Paul-André Deschesnes — Photo : Pixabay

Notre société postmoderne accorde une importance démesurée aux animaux domestiques. On les adore. On dépense une fortune pour les faire soigner. Ils sont même devenus plus importants que les enfants.

Le 3 février 2019, le Journal de Montréal nous informait qu’une étudiante de l’Université de Montréal vient d’inventer [... une] « échelle pour mesurer la douleur chez les chats ». Cette invention pourrait éventuellement être utilisée pour les autres animaux dans notre Occident païen, où « pitou et minou » sont devenus des dieux.

Cette semaine, les médias nous rapportaient une ridicule nouvelle qui confirme tout cela. Un couple vient de divorcer. Monsieur envoie madame devant le juge. Il exige la garde partagée (comme pour les enfants) du chien. Il pourrait être aussi question d’une pension alimentaire !

Cette nouvelle m’a interpellé. Cette belle technologie [méthode plutôt] pour compatir à la douleur des chats et des chiens, ne pourrait-elle pas servir pour mesurer les terribles souffrances et douleurs, prouvées scientifiquement, des bébés dans le ventre de leur mère, lors des avortements ?

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Je dois sûrement rêver ! Notre société perverse va me clouer au pilori et les mouvements féministes vont me traiter de tous les noms, car je refuse d’évoluer !

Pendant que l’on va tout faire dans nos cliniques vétérinaires pour atténuer la souffrance des chats et chiens, nous allons continuer d’envoyer annuellement au dépotoir médical, 30 000 bébés avortés au Québec, 100 000 au Canada et 220 000 en France.

La souffrance des bébés assassinés n’intéresse qu’une minorité pro-vie dans nos sociétés aveugles, où l’enfant à naître est considéré comme un déchet, tant qu’il n’est pas complètement sorti du sein de sa mère.

Le bébé dans le ventre maternel n’a aucun droit. « Pitou et minou » sont protégés par la loi, et ils ont tous les droits.

Voilà une société que l’on qualifie de moderne et de très avancée.

Personnellement, je dirais que ce monde décadent vit dans d’épaisses ténèbres sataniques.



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