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La fondation McCain, la fondation Chagnon et différents ministères provinciaux désirent la scolarisation des enfants de 2 ans...

Bonjour tout le monde !

Un programme profondément abject promu par différentes fondations, dont la fondation McCain et la fondation Chagnon, vise à scolariser les enfants dès l’âge de deux ans au Canada. L’un des buts : que l’école devienne « le centre de la communauté pour les familles grâce au soutien aux programmes qu’elles offrent dès le début de la grossesse. » Il s’agit d’un pas supplémentaire vers l’effacement de la responsabilité des parents pour lui substituer celle de l’état.

Dès le début, Campagne Québec-Vie affirme haut et fort qu'une société où toute vie humaine, y compris celle des enfants à naître, est choyée, doit être une société où les parents sont premiers responsables de leurs enfants, car qui sauf un parent a vraiment le dévouement nécessaire pour subvenir aux nombreux besoins d'un jeune enfant?

C'est pourquoi nous résistons vigoureusement à l'étatisation de la famille, c'est à dire la substitution de la famille pour l'État -- vous joindrez-vous à nous pour dénoncer ce danger ?

Encore une fois, la participation à ce nouveau type d'école pour bébés serait volontaire, mais l’indication selon laquelle ce programme supplanterait le système de garderie indique bien que les parents peu fortunés n’auront pas le choix. Le programme mentionne qu’il y a une volonté de prendre en charge l’enfant dès la fin du congé parental.

Si chaque vie humaine était respectée et choyée, c'est parce qu'il y aurait, pour chacune de ces vies, un parent qui aime son enfant sans conditions, sans égards pour le QI de l'enfant, ses faiblesses, etc. Pensez-vous que l'État aurait la capacité d'aimer un enfant "non-performant", que même après la naissance il n'y aurait pas la tentation de le "recycler"?

Aidez-nous à Campagne Québec-Vie à dénoncer les dangers de l'étatisation de la famille.

En des termes totalement inacceptables le rapport établit : « La lutte pour l’éducation universelle et de grande qualité pendant la petite enfance est au cœur d’une plus grande bataille visant à élargir la portée de la responsabilité du gouvernement afin d’assurer le succès des jeunes enfants et de leur famille. »

En d’autres mots, l’état prend la place des parents pour former des citoyens selon ses goûts, selon son idéologie et répondant aux besoins des entreprises et du marché.

Voyons ce qui est proposé :

Ensemble, notre objectif est ambitieux,  prometteur et fondamentalement progressif : offrir une éducation subventionnée par l’État à tous les enfants de deux à cinq ans. Elle serait accessible, abordable et de grande qualité, et sur une base volontaire, les parents décideraient si leurs enfants en profiteraient et à quelle fréquence. Nous bâtissons à partir d’un succès récent : la majorité des enfants de cinq ans au Canada fréquentent maintenant la maternelle à temps plein et certaines juridictions ont amélioré l’accès pour les enfants de quatre ans. L’analyse ... du chapitre 5 démontre que même les enfants âgés de deux et de trois ans sont plus enclins  à participer à un programme de groupe qu’auparavant.  Notre proposition est réaliste. En élargissant le mandat de l’éducation afin d’inclure les enfants plus jeunes, nous pouvons couvrir la période entre le congé parental et la scolarisation. En incluant l’option d’activités quotidiennes prolongées pour les familles qui en font la demande, le Canada peut accéder à un programme d’apprentissage et de garde des jeunes enfants qu’il exige depuis longtemps. Notre initiative repose sur l’éducation subventionnée par l’État, car elle profite de la confiance des Canadiens et s’adresse déjà aux enfants d’âge scolaire. Nécessitant moins d’efforts que le lancement d’un tout nouveau programme social, l’éducation peut également répondre aux besoins des enfants d’âge préscolaire. Parallèlement, les écoles peuvent devenir le centre de la communauté pour les familles grâce au soutien et aux programmes qu’elles offrent dès le début de la grossesse.

La lutte pour l’éducation universelle et de grande
qualité pendant la petite enfance est au cœur d’une plus grande bataille visant à élargir la portée de la responsabilité du gouvernement afin d’assurer le succès des jeunes enfants et de leur famille. Elle comprend de meilleurs congés parentaux, un soutien du revenu et un environnement de travail qui tiennent  compte des besoins des familles. La qualité est le mot clé. Les avantages que procure une éducation de grande qualité pendant la petite enfance ont été clairement établis, mais les programmes de piètre qualité peuvent être pires que s’ils n’existaient pas du tout. Lorsqu’ils n’atteignent pas les résultats promis, ils peuvent retarder le développement des enfants, gaspiller l’argent des contribuables et nuire à long terme aux efforts visant à améliorer les services préscolaires.

Les résultats promis sont justifiés par une
avalanche de démonstrations, attestant que l’engagement d’investissement public pour améliorer le développement des enfants peut être transformateur. Ne pas agir nuit aux individus et à la société. L’écart développemental qui survient si tôt après la naissance pour plusieurs enfants non seulement détruit leur potentiel individuel, mais crée également un fardeau insoutenable pour nos systèmes d’éducation et de santé physique et mentale. Il prive l’économie d’une capacité à produire et la société de participants contributeurs et engagés.

Renverser cette tendance demande de prendre
des décisions intelligentes sur les programmes et l’organisation des systèmes et d’effectuer des investissements publics dans un système pour la petite enfance comparables aux investissements publics alloués à l’éducation des enfants âgés de 6 à 18 ans.
La première partie du programme louange le fait que dans de nombreux métiers, il y a maintenant plus de femmes que d’hommes. Comme il n’est pas question de ramener l’un ou l’autre des époux à la maison, car l’économie a besoin de leur productivité, on fait passer pour un besoin de l’enfant, un plus pour son éducation le fait de le confier à une équipe multidisciplinaire qui remplacera en fait les parents, dès l’âge de un an.
Bien sûr, on présente des parents heureux de visiter et voir le bonheur de leur petit dans ces institutions, mais dans les faits, ce ne sont plus eux les premiers responsables et éducateurs de leurs enfants, la responsabilité incombe maintenant à l’état. Ce dernier, sous prétexte de prévenir la délinquance et de donner le meilleur départ pour l’enfant dans la vie, dans le but implicite d’en faire une bonne pièce dans la mécanique économique, se charge de son éducation. Rappelons-nous que la ministre Yolande James veut déjà interdire la religion dans les garderies familiales parce qu’elles sont subventionnées. Impossible de penser qu’il en sera autrement dans ses “goulags pour enfants”, comme le disait Pierre Bourgault.
Les parents, ces incompétents…
“De nos jours, dix millions d’enfants meurent encore chaque année avant l’âge de cinq ans, la majorité des décès survenant dans des pays à faible revenu. Dans les pays riches, les enfants peuvent survivre à une mauvaise nutrition, à la négligence et même à la violence, entraînant la présence, dans ces pays, d’une proportion de la population adulte aux prises avec des problèmes d’apprentissage, de comportement et de santé.”
Le rapport insinue implicitement que la mauvaise éducation des parents, car qui donne une mauvaise nutrition, néglige son enfant ou le violente, si ce n’est les parents, que les parents donc sont la première cause des problèmes d’apprentissage, de comportement et de santé des enfants.
La solution passe par la mise en institution gouvernementale des enfants : “L’objectif est de répondre simultanément à deux besoins sociaux urgents : offrir aux enfants le départ intelligent dont ils ont besoin pour l’école et pour la vie, tout en appuyant les parents qui travaillent, étudient ou s’occupent des autres membres de la famille” (p.12)
Nous disions donc que les parents n’ont pas les compétences pour offrir à leurs enfants “le départ intelligent dont ils ont besoin pour l’école et pour la vie”, et l’état les libère pour aller travailler, étudier ou faire toute autre chose du moment que ce n’est pas l’éducation de leurs enfants…
Donc, dès l’âge de un an, comme les parents sont trop occupés à travailler tous les deux à l’extérieur et ne peuvent s’occuper adéquatement de l’enfant, l’état s’en charge!
Pourtant, si l’état voulait vraiment aider les parents, il pourrait leur redistribuer les 2,5 MILLIARDS de dollars (source : journal de Montréal du 25 novembre 2011, p.7, Confusion chez les patrons des CPE) dépensés annuellement au Québec pour financer le système de garderie. Cela permettrait à l’un ou l’autre des époux d’être présents auprès de l’enfant pendant cette période si cruciale de son développement. Mais le but réel est plutôt de subvenir aux besoins de l’entreprise, en empêchant la perte de l’un des travailleurs, pas de celui des parents et de l’enfant…
Je reprends l’ouvrage de Chantale Proulx au titre si évocateur Un monde sans enfance :            
“Au Québec, on voit d’un mauvais œil les familles où l’un des deux parents décide de quitter le marché du travail afin de rester à la maison avec de jeunes enfants. De plus, on recommande à ceux qui choisissent de rester au travail de confier leurs petits enfants à un milieu extérieur à la famille avant qu’il commence à fréquenter la maternelle. On prend pour acquis que l’entrée à la maternelle doit se préparer par une socialisation dans un milieu de garde. On a jadis créé la maternelle – qui demeure une intégration au milieu scolaire – pour pallier à la fonction maternelle déficiente! Malgré le fait que l’enfant la fréquente maintenant à temps complet, et ce à partir de l’âge de cinq ans, on demeure craintif sur les capacités de l’enfant à socialiser correctement s’il reste auprès de ses parents au cours de sa petite enfance. On affirme même que cet enfant serait pénalisé. Or, on recommande d’emblée un service de garde afin de préparer son entrée à la maternelle!
À force de nous préparer à vivre une étape de vie, on risque de ne plus rien vivre du tout! La période du nourrisson est devenue une préparation à celle de la petite enfance, qui est elle-même devenue une préparation à l’enfance, qui serait une préparation à l’adolescence, puis au devenir adulte. De ce fait, nous obligeons l’enfant à devenir constamment quelqu’un dont il n’a pas la maturité.”
(…)
En France, le seul pays où l’école débute dès l’âge de trois ans, les pressions sont fortes pour qu’elle débute à l’âge de deux ans, en fonction d’une scolarité précoce. Les conséquences de tels choix – ce qui est déjà le cas pour un tiers des enfants français (Moro, 2007) – est que l’enfant de deux ans est structuré comme le sont nos petits Québécois qui fréquentent la maternelle à l’âge de cinq ans. Puisque c’est entre les âges de deux à quatre ans que s’apprennent les rudiments du langage, l’enfant scolarisé à l’âge de deux ans apprend sa langue maternelle hors du giron familial, hors du contexte affectif. La France réalise ainsi d’énormes économies concernant l’intégration des autres cultures, au détriment cependant du développement de l’affectivité. »
(…)
« L’enfant de deux ans a grand besoin de jouer. La tâche de lui “faire prendre de l’avance sur les apprentissages” le fait souffrir, et cette intention est vouée à une contre-production à long terme. » (p.38-39)
Que se passe-t-il dans la tête de ces fondations, de notre ministère de la famille, pour qu’ils nous présentent comme étant des aides pour la famille, des politiques aussi antifamiliales?
La réponse est peut-être cela, que le rapport nous avoue candidement :
« Une étude citée dans le Ottawa Citizen calcule que si un des parents de chacune des familles où les deux parents travaillent restait à la maison, les recettes fiscales diminueraient de 35 milliards de dollars annuellement. » (p.16)
Pour le Québec Pierre Fortin nous explique le calcul gouvernemental:

"Comme le souligne l'économiste Pierre Fortin de l'UQAM, associé de près à cette étude : « Fondamentalement, les gouvernements font de l'argent avec les services de garde à contribution réduite du Québec. Ce programme permet à 70 000 femmes québécoises de plus d'être au travail, ce qui procure ultimement aux trois niveaux de gouvernement un retour fiscal de presque 3 milliards $ (2 milliards $ au Québec et 1 milliard $ au fédéral) pour une subvention annuelle de 2 milliards $ du gouvernement provincial aux services de garde. » Voir le communiqué de presse

Entre 35 milliards au Canada et le réel bonheur des enfants, le gouvernement a fait son choix…
Mais à voir les scandales actuels sur l'attribution des places en garderies, les nombreux problèmes de gestions ajoutés aux effets néfastes que procure ce système éloignant les jeunes enfants de leurs parents, il est plus que temps de remettre les décisions aux premiers responsables de l'éducation des enfants : les parents. Et de leur rendre les allocations parentales coupées pour investir dans un système de garderie produisant des pièces de l'économie bien ajustées mais avec des problèmes de développement affectifs.
Qui sauf Campagne Québec-Vie et peut-être une poignée d'autres vous donnent, chères lectrices et chers lecteurs, cet autre son de cloche ?
--Pour une Culture de Vie

P.S. Nous sommes rendus à la cinquième journée de notre campagne de financement du temps de l'Avent ! Merci d'avance de votre générosité.

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Le livre de soeur Marie-Paul Ross : de nouvelles critiques positives et négatives

La revue Pastorale-Québec revient sur le livre si apprécié des médias, « Je voudrais vous parler d'amour... et de sexe » de soeur Marie-Paul Ross. Elle donne la parole à des religieux bien au fait des problématiques soulevées par sœur Ross. Et ceux-ci ont de sérieuses critiques à faire sur son livre.

En voici une, du père Mario Côté, recteur du grand séminaire de Québec, qui rejoint également celle du psychologue et prêtre Martin Laflamme :

« Laisser planer que le seul conseil donné aux futurs prêtres et religieuses en matière d’éducation sexuelle et de préparation au célibat est “faites attention” (p. 226) est à faire frémir. Si à une époque ce fut le cas, peut-on s’entendre pour dire que depuis plus de 30-40 ans la formation dans nos milieux s’est quelque peu “raffinée” sur le sujet! Ses propos ne correspondent pas du tout à mon expérience alors que j’étais moi-même séminariste dans les années 1980 et encore moins à celle que j’ai actuellement à titre de responsable d’un Grand Séminaire. S’il vous plaît, changez de cassette sœur Marie-Paul! Nous ne faisons pas appel à son institut, mais nous misons sur d’autres ressources. »

« Revenir sur les positions trop culpabilisantes de l’Église en matière de sexualité (p.232) laisse entendre que l’auteure n’a pas pris connaissance de l’évolution du discours moral et de la théologie sur la sexualité (voir la théologie du corps de Jean-Paul II par exemple) dans les dernières décennies. De la part d’une religieuse sexologue, donc d’une femme d’Église et d’une spécialiste, on pourrait s’attendre à davantage de rigueur; cela me laisse perplexe… »

À Campagne Québec-Vie, nous avions également constaté les importantes lacunes contenues dans le livre de sœur Marie-Paul  Ross, sur de nombreux sujets, que ce soit la contraception et la masturbation entre autres ou elle semble avoir assimilé sans discernement le discours que l’on retrouve dans la population et que l’on enseigne dans nos universités québécoises, ou bien encore l’avortement. Espérons que soeur Marie-Paul Ross aura l'humilité de corriger ce qui mérite de l'être dans son livre et dans son enseignement, pour que nous puissions également profiter des aspects extrêmement intéressants que nous pouvons y trouver.

 
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80 fois plus de contamination au VIH chez les personnes homosexuelles en Ile de France

Le blog du salon beige nous donne cette information :

"En 2010, dans la région Ile-de-France, il y a eu 80 fois plus de contaminations chez les gays que chez les hétérosexuels. L’épidémie reste donc très active parmi les homosexuels masculins. C’est ce qu’ont voulu souligner les orateurs lors de la présentation des chiffres annuels de l’épidémie, au ministère de la Santé, mardi 29 novembre."

Ils ont tiré cette information d'un site de nouvelles pro-homosexualité. Parions que, tout comme au Québec, les services des médias ne relaieront pas cette nouvelle non conforme aux préceptes politiquement corrects.

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Le témoignage de Norma McCorvey, connue sous le nom de Jane Roe, sur les cliniques d'avortements

Dans le combat que nous menons, il est parfois difficile de ne pas oublier les situations concrètes terribles que constitue tout avortement. Nous présentons cet extrait d’une ancienne « pro-choix » qui a vécu une conversion, un changement complet la menant vers un combat de tous les instants contre l’industrie de l’avortement.
 
Norma McCorvey, la Jane Roe du jugement Roe contre Wade qui a permis la décriminalisation de l’avortement aux États-Unis a publié son témoignage il y a quelques années aux États-Unis. Ce témoignage très poignant fut traduit en français récemment sous le titre : « L’affaire Jane Roe, histoire d’une manipulation »
 
La manipulation, c’est celle des mouvements pro-choix qui l’ont utilisé sans avoir aucun respect pour la personne derrière le pseudonyme de Jane Roe, Norma McCorvey. Tout comme en France, la ministre Simone Veil mentit sur le nombre d’avortements illégaux, les multipliant par 10, l’avocate de Jane Roe réécrivit son histoire pour faire croire qu’elle était enceinte à la suite d'un viol collectif. La vérité était qu’elle était enceinte de son petit ami. Cette avocate, Sarah Weddington, avouera par la suite :
 
 
« Je n’ai rien à faire de Norma McCorvey. Je ne m’intéresse qu’à Jane Roe. Norma McCorvey n’était qu’un nom pour un recours collectif en justice. » (p.275)
 
Le témoignage de Norma McCorvey est d’autant plus fort qu’elle a elle-même travaillé dans une clinique d’avortement avant de réaliser, miraculeusement, l’atrocité de l’avortement.
 
Elle raconte : « La salle des pièces détachées », où étaient gardés les bébés avortés, était particulièrement sinistre. Personne n’aimait avoir à y faire quelque chose, et encore moins à la nettoyer. De plus, comme il était interdit aux patientes d’y entrer, nous la laissions plus ou moins tomber en ruine. Si un bébé ne rentrait pas dans le seau, c’était tant pis pour lui; on le laissait traîner là. D’autres bébés étaient entassés comme du bois mort après que tous leurs membres aient été rassemblés et comptés (après les avortements, les médecins doivent compter les membres principaux — bras, jambes, tronc et tête – pour s’assurer de n’avoir rien oublié dans le ventre de la mère).
 
Cette pièce sentait horriblement mauvais. On avait beau utiliser les détergents aux odeurs les plus fortes, elles étaient à nouveau noyées en quelques heures par la puissante odeur des déchets médicaux et de pourriture – cela explique pourquoi les rats aimaient tant nous visiter chaque nuit. » (p.26-27) « Le congélateur était plein de bocaux, il y en avait des dizaines, et chacun d’entre eux était rempli de tout petits membres. Ronda a eu le souffle coupé en voyant les minuscules pieds et mains, gelés dans leur bain de sang, collés contre la paroi des bocaux. » (p.131)
 
« À cause de l’impact politique de l’avortement et l’incomparable succès du lobby pro-choix, il se trouve que les cliniques vétérinaires ont des règlements plus stricts que celles où se pratiquent les avortements. » (p.27)
 
« Vous imaginez bien que les femmes qui travaillaient avec moi à la clinique n’étaient pas anormales ou sans sentiments. Nous étions juste entraînées dans une entreprise sanglante et déshumanisante, chacune pour ses propres raisons. Que ce soit pour justifier une ancienne affaire juridique (comme c’était mon cas), ou pour justifier un avortement subi auparavant (comme c’était le cas de beaucoup), ou pour n’importe quelle autre raison, nous essayions juste de faire face – et si nous n’avions pas pu rire des situations, je crois que nous aurions perdu la tête. Ce n’est pas facile d’essayer d’embrouiller une conscience qui ne veut pas rester endormie. 
 
En général, les femmes commençaient à pleurer aussitôt que la machine s’arrêtait. Notre explication standard était : “Ma chérie, tu viens juste d’avoir quinze milligrammes de Valium liquide, c’est normal d’être aussi émotive. Ne t’en fais pas. Ça va passer.” Nous n’avons jamais pu admettre qu’elles pouvaient pleurer parce qu’elles réalisaient ce qu’elle venait de faire à leur bébé.
 
Ensuite, la jeune femme était amenée en salle de réveil. Nous lui donnions une couverture et tirions les rideaux afin de lui donner un peu d’intimité, puis nous vérifiions les paramètres vitaux : pouls et pression sanguine. Une fois encore, c’était habituellement à moi que revenait cette tâche.
 
J’en ris maintenant, mais parfois je me sentais vraiment exploitée par le docteur. Comme c’est moi qui prenais les rendez-vous pour les avortements, je savais combien il touchait par intervention, mais il augmentait ses bénéfices en employant du personnel non qualifié, comme c’était mon cas, pour six dollars de l’heure.
 
Alors qu’est-ce qui me faisait rester là-bas? Je m’attachais tellement aux patientes que j’en oubliais l’avorteur. En quelque sorte, je sentais que je devais être là pour les protéger et rendre toute la procédure plus humaine. Votre cœur fond pour ces jeunes filles qui étreignent leurs oursons ou autres peluches.
 
Les autres employées et moi-même nous adressions à ces filles en utilisant seulement leur prénom pour développer une intimité. Nous étions leur seul soutien pendant trois heures épouvantables.
 
Nous les écoutions pleurer, les écoutions prier, les écoutions lancer des jurons, les écoutions supplier leur enfant de leur pardonner.
 
Après qu’elles ont passé une heure ou deux en salle de réveil, nous les aidions à se laver, s’habiller, et nous essayions de leur faire boire des jus de fruits et manger des biscuits. J’ai toujours insisté sur l’importance de la visite des deux semaines parce qu’un trop grand nombre d’entre elles ne revenait pas. Beaucoup étaient tout simplement incapables de revenir sur les lieux.
 
Nous leur tendions leur prescription, les assurions qu’elles avaient fait “le bon choix” et que “bien sûr ce n’était pas vraiment un bébé; c’était juste un retard des règles”, et parfois nous devions composer le numéro de téléphone pour elles si leurs mains tremblaient trop.
 
Les femmes qui étaient attendues par un homme à l’extérieur essayaient en général de se nettoyer le visage et d’afficher un faible sourire avant de sortir. Avec leur mère, elles avaient tendance à se montrer plus honnêtes. J’ai entendu une jeune femme appeler sa maman et lui dire : “Maman, je viens de tuer mon bébé. Je suis si contente que tu ne m’aies jamais tuée!”
 
“Vous savez ce que j’ai vu”
 
Je ne suis pas du tout fière d’admettre que j’ai aussi assisté à des avortements de deuxième trimestre. Ceux-ci sont bien plus délicats et durs pour tout le monde – patiente, Docteur, et assistante. D’abord, la femme doit subir les laminaires. Les laminaires sont composées d’algues compressées en forme de bâtonnet (à peu près de la longueur d’un cure-dent) avec une ficelle à un bout. Le docteur place à l’intérieur de la femme les laminaires qui commencent à enfler, ouvrant le col de l’utérus et écrasant lentement le bébé à l’intérieur. En fonction de l’avancement de la grossesse, plusieurs laminaires peuvent être nécessaires. Les avortements de la dernière période sont effectués de manière similaire à ceux du premier trimestre. Le docteur utilise un scalpel pour découper le bébé. La plupart des femmes sont sous anesthésie générale, ce qui fait que le docteur peut y aller de manière énergique si nécessaire car il n’a pas à se soucier des réactions de la patiente.
 
Je me souviendrai aussi toujours d’un avortement en particulier qui s’est déroulé dans la période du deuxième trimestre. Il s’agissait d’une jeune femme très séduisante, à la peau blanche, aux yeux bleus et aux cheveux légèrement roux; je dirais qu’elle avait environ dix-huit ans. Elle était si douce et si agréable, pas du tout exigeante. Elle était étudiante en première année à l’université locale.
 
“J’ai entendu dire que j’allais manquer les cours pendant les deux prochaines semaines m’a-t-elle dit. Je ne sais pas comment je vais faire pour rattraper ça.”
 
J’ai ri de manière rassurante. “Oh, non, ma chérie; tu peux retourner prendre tes cours demain. C’est simplement que tu ne peux avoir aucune relation sexuelle pendant deux semaines, et que tu vas devoir prendre des douches au lieu de prendre des bains pendant cette période. À par ça, ça va aller.” Elle a souri avec beaucoup de charme et a dit : “D’accord, comment commence-t-on?”
 
C’était étrange parce qu’elle semblait trop naïve pour se trouver dans cette situation. Au début, quand elle est arrivée, elle a dit qu’elle n’était pas sûre d’être enceinte alors qu’elle entamait son deuxième trimestre.
 
Après avoir discuté des prix, elle a décidé d’économiser les 250 dollars supplémentaires que l’on fait payer pour une anesthésie générale. Elle était donc éveillée au début de l’avortement. Malheureusement, elle a regardé durant l’opération et elle a vu la main du bébé au moment où le docteur la faisait sortir.
 
Je l’ai entendu haleter, j’ai vu ce qu’elle voyait, et j’ai rapidement couvert ses yeux, mais c’était trop tard. Elle s’était déjà évanouie.
 
Lorsqu’elle a repris connaissance, le docteur avait terminé. La jeune femme a levé vers moi un regard horrifié et m’a questionnée à propos de ce qu’elle avait vu.
 
— Je ne sais pas de quoi tu parles, ai-je menti.
— Mais j’ai vu une partie de mon bébé! Je sais ce que j’ai vu!
-Ma chérie, j’ai été là tout le temps et je n’ai rien vu. Tu as dû imaginer ça.
Si vous pensez que c’était difficile de garder mon sang-froid dans de telles situations, vous avez raison. Croyez-moi, beaucoup de bière sont nécessaires pour vous faire oublier ce que vous avez fait.
 
Deux semaines plus tard, quand cette jeune femme est revenue pour le suivi, elle m’a regardée d’un air accusateur. La première chose qu’elle a dite a été : “Vous savez très bien ce que j’ai vu. Vous le savez.” Sa douceur avait disparu; sa voit avait maintenant une tonalité dure.
 
J’ai évité son regard de peur que cela ne me fasse avouer. » (p.94-98)
 
Norma McCorvey, alias Jane Roe et Sandra Cano, alias Mary Doe, elle aussi ayant été exploitée par les lobbys « pro-choix », ont fait appliqué une plaque au National Memorial for Unborn Children :
 
 
 
NÉE NORMA MCCORVEY, JE SUIS DEVENUE CONNUE SOUS LE NOM DE JANE ROE LE 22 JANVIER 1973 QUAND LA COUR SUPRÊME A RENDU SON ARRÊT DANS L’AFFAIRE ROE CONTRE WADE, QUI A CRÉÉ UN DROIT DES FEMMES À L’AVORTEMENT.
 
NÉE SANDRA CANO, JE SUIS DEVENUE CONNUE SOUS LE NOM DE MARY DOE LE 22 JANVIER 1973 QUAND LA COUR SUPRÊME A RENDU SON ARRÊT DANS L’AFFAIRE JUMELLE DE ROE CONTRE WADE, DOE CONTRE BOLTON, PERMETTANT AUX FEMMES D’AVORTER POUR N’IMPORTE QUEL MOTIF.
 
Nous sommes maintenant pardonnées et rachetées, nouvelles créatures dans le Christ et enfants de Dieu.
Aujourd’hui, nous désavouons publiquement notre rôle dans la tragédie de l’avortement. Nous demandons humblement pardon aux millions de femmes et d’enfants à naître qui ont subi la violence de l’avortement.
Dans ce lieu de guérison, le National Memorial for the Unborn, nous sommes là pour honorer la valeur de tout enfant à naître en tant que créé à l’image de Dieu.
23 mars 1997
Norma McCorvey Sandra Cano
 
MCCORVEY, Norma. L’affaire Jane Roe, histoire d’une manipulation, Éditions de l’Homme Nouveau, Paris, 2011, 366 pages.
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Ensemble, combattons le mythe de la surpopulation

Un des combats que nous menons à Campagne Québec-Vie est de faire connaître les faits sur le mythe de la surpopulation. L'ONU et son programme de développement des populations est la première à entretenir cette peur d'une démographie galopante. Bien qu'elle ait constitué trois scénarios sur l'évolution démographique, seuls les deux plus inquiétants furent retenus, alors que le scénario d'un « crash » démographique, le plus probable, n'a pas retenu l'attention des médias.

Campagne Québec-Vie est une des seules voix au Québec qui annonce la possibilité d'un crash démographique à l'encontre des médias de masse qui semblent tous répercuter les mêmes demi-vérités -- aidez-nous à répandre la vérité au Québec !

Le taux mondial de fécondité a chuté dans les dernières années, jusqu'à atteindre le niveau actuel de 2,5 enfants par couple. Nous savons que le taux nécessaire au remplacement des populations est de 2,3 enfants par couple. La chute se continuant, nous devrions atteindre le seuil de la décroissance dès les années 2020.

Malgré ces faits, les acteurs d'une volonté de contrôle des populations, surtout les populations pauvres et les pays en développement, ne cessent de crier la nécessité de noyer ces peuples sous une montagne de préservatifs, de stérilisations et d'avortements forcés ou pas. Nous ne cesserons pas non plus de dénoncer les faussetés, les mensonges, les campagnes de peur de ces dignes successeurs des eugénistes racistes, fondateurs des organes mondiaux de planification familiale, vénérant Margaret Sanger, fondatrice voulant éliminer les populations noires de la planète.

Aidez-nous à protéger les cultures pauvres mais qui respectent la vie -- en répandant la vérité sur les vrais problèmes, nous calmons les ardeurs des ONG occidentaux qui infectent de leurs idéologies mortifères les pays du tiers-monde.

Sur le site de Campage Québec-Vie, nous avons fait la recension d'un ouvrage important, « L'apocalypse démographique n'aura pas lieu », expliquant la genèse, les développements et la situation actuelle de la démographie planétaire, démontrant que le véritable problème est un problème de surconsommation.

Nous avons également suivi le débat, vous rapportant les articles plus ou moins fondés paraissant dans les médias québécois et internationaux. Nous continuerons de le faire et de vous tenir au courant, vous invitant à prendre la parole sur les sites internet.

Pour continuer ce combat, nous avons besoin de vous. Vous joindrez-vous à nous ?

Pour une Culture de Vie !

P.S. Nous sommes à la troisième journée de notre campagne de financement de l'Avent. Merci de donner ce que vous pouvez.

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Le suicide des enfants au Québec

Richard Martineau raconte sur son journal web du 28 novembre 2011, l’histoire malheureuse de jeunes qui se suicident. On cherche des causes… L’une est certainement l’inhumanité des conditions de vie des jeunes, placés rapidement en garderie pour apprendre à socialiser, alors qu’ils avaient besoin plutôt d’affection et d’un attachement avec mère et père…
 
« La précocité des enfants, valorisée par notre culture, n’est pas un facteur de protection. Elle améliore les résultats scolaires au prix de l’angoisse et de troubles relationnels. » (p.148)
 
« Au Québec, le taux de suicide d’enfant a augmenté de 300 % en 10 ans. Or, dans les familles nombreuses, ces suicides sont pratiquement inexistants. Ce constat renforce l’idée que les familles à multiples attachements sont celles qui protègent le mieux les enfants. » (p.116)
 
« Au Québec, pays riche et bien organisé, 40 % des adolescents de 15 à 19 ans souffrent d’un niveau de détresse si important que l’idée de suicide leur vient à l’esprit. Quand l’effondrement économique et familial détruit l’entourage d’un enfant, le taux d’idéation suicidaire monte rapidement. » (p.17)
 
Ces citations sont tirées du dernier livre de Boris Cyrulnik, Quand un enfant se donne la mort, éd. Odile Jacob, Paris, 2011, 158 pages.
 
Et certains ministres et fonctionnaires gouvernementaux veulent absolument faire croire à la population que les garderies et la scolarisation précoce sont les meilleures solutions pour le bien de l’enfant, alors qu’ils révèlent entre les lignes, que ces choix gouvernementaux sont des choix économiques : deux parents au travail rapportent plus à l’État en impôts qu’un parent à la maison, plus que des frais de garderie…
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Le ministre Jean-Marc Fournier veut faciliter les divorces

« Mon objectif est d'offrir aux parents les moyens de faciliter leurs démarches et de les aider à s'entendre, au plus grand bénéfice de leurs enfants. » — Jean-Marc Fournier

Fantastique, le ministre Fournier offre une aide pour la bonne entente des parents? Pas exactement, il leur fournit une aide pour que les procédures de séparation soient plus facile. Certainement M. Fournier que les enfants vous en seront reconnaissant!!!

Il est difficile de ne pas déprimer quand on entend un ministre, avec tout le pouvoir qu'implique sa fonction, délirer de la sorte.

En panne d'idées M.Fournier? Pourquoi ne pas soutenir plutôt les parents par des programmes de communication, de meilleure compréhension de la dynamique homme/femme, de réconciliation en cas de conflit?

Cela s'appellerait se soucier vraiment du bien de l'enfant...

Voir l'article de Radio-Canada du 28 novembre 2011

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Un embryon pour soigner un adulte

Pourra-t-on un jour remplacer les cellules neurologiques d'un humain en utilisant celles d'un embryon. Des chercheurs y travaillent en s'attaquant d'abord à des essais sur les souris. Nos scientifiques n'échappent certainement pas à l'adoration du dieu argent. Les questions éthiques se poseront plus tard, si elles sont économiquement rentables. Quelles sont les conséquences de ce prélèvement sur les embryons, l'article n'en parle pas.

Voir l'article de Radio-Canada du 28 novembre 2011

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La liberté pour les femmes, ou une petite phrase agréable dans un quotidien montréalais

"Pour Virginie Dostie-Toupin, trois leçons ont été particulièrement fondamentales: la leçon d'égalité (parce que n'en déplaise aux féministes, oui, une jeune mère éduquée peut carrément changer de priorités avec la maternité; et décider, pourquoi pas, de mettre de côté sa carrière pour s'occuper de ses enfants)"

Cette phrase lue dans un quotidien montréalais est une bouffée d'air frais dans notre société aseptisée. De plus en plus de femmes et d'hommes réclament la fin de l'enfermement dans un discours féministe étouffant. De l'air, qu'on ouvre les fenêtres! 

Voir l'article du journal La Presse du 25 novembre 2011

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Un crime sexuel amène des psychiatres français à s'interroger sur l'impact des films pornographiques

Un crime sexuel barbare perpétré par un jeune de 17 ans a fait les manchettes des journaux français. La psychiatre française Florence Thibault ose émettre un soupçon sur l'influence que pourraient avoir les films pornographiques sur les jeunes. Que de précautions face à l'évidence! Il n'est pas bien vu d'établir un lien entre une pornographie consommée par une grande partie de la société et des crimes et déviances sexuels.

Voir l'article du journal Le Figaro du 24 novembre 2011

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