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Obama appuie l'interdiction de vendre la pilule du lendemain aux ados de moins de 17 ans

Une fois n'est pas coutume, Obama prend la décision inverse de ce que l'on attendait d'un président démocrate: interdire la pilule du lendemain aux ados de moins de 17 ans. La journaliste rapportant la nouvelle , du journal Le Figaro, insinue que le fait d'avoir deux enfants de moins de 17 ans pourrait avoir fait réfléchir le président Obama.

Puisse la vie familiale inspirer au président la sagesse de protéger la vie, de la conception à la mort naturelle.

 

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Pour les amateurs de statistiques sur le Québec...

Le journal La Presse du 14 décembre 2011 nous fait part d'une série de statistiques sur le Québec:

"- Les naissances: 88 300 en 2010, contre 88 600 l’année précédente.

- Les remariages. Depuis 10 ans, environ le tiers des mariages comptent au moins un des deux conjoints ayant déjà été marié.

- Les bébés hors mariage: presque deux sur trois l’an dernier, contre un sur deux en 1995. deux conjoints ayant déjà été marié

- Le poids démographique du Québec dans le Canada: 23,1 % depuis juillet dernier, contre 25,3 % en 1990. La population québécoise augmente moins vite.

- Le divorce: 13 900 en 2008, soit 400 de moins que l’année précédente et 1100 de moins qu’en 2006.

- Les mariages religieux: 55% des mariages de couples de sexe opposé en 2010, la plus faible proportion jamais enregistrée."

 

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Le cousin de la reine d'Angleterre devient catholique pour l'enfant à naître

Lord Nicholas Windsor, fils du duc de Kent, est devenu catholique en lisant les discours de Jean-Paul II et en voulant défendre l'enfant à naître. La revue Nouvelles de France du 7 décembre 2011 nous rapporte ces propos:

 "J’ai réalisé, non sans peine, que mon Église d’origine avait décidé, au cours du 20e siècle, qu’il n’y avait pas de nécessité à défendre la vie des enfants à naître. Pour moi, cette position n’était pas concevable pour moi."

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Les sources de l'action antifamiliale de Pauline Marois

Pauline Marois, qui nous a donné le cadeau empoisonné du système de garderie, qui avait promis aux évêques que l'abrogation de la confessionnalité des commissions scolaires n'entraînerait pas la disparition de la confessionnalité des écoles, promet maintenant un soutien de 500 millions de dollars pour soigner les personnes âgées à domicile. Elle mentionne par contre :
 
« De plus, les proches aidants, qui sont souvent des femmes, bénéficieront d'un peu de répit tant attendu. “Tout ce que nous avons gagné en termes de participation des femmes au marché du travail, avec la politique familiale, commence à s'effriter”, a déploré Mme Marois. »
 
Ce qui est important dans les politiques antifamiliales de Pauline Marois, c'est surtout que les femmes ne soient pas à la maison à s'occuper d'un enfant ou d'un proche malade, même si elle le désire. Jamais elle ne consentirait à donner un salaire au parent demeurant au foyer.
 
Développons un peu les sources de son apostolat. On oublie ou l'on omet de mentionner aujourd'hui que les politiques sociales de nos gouvernements sont très proches des politiques communistes de l'URSS. 
 
Voici quelques citations qui semblent légitimer les options de Pauline Marois et de plus en plus des gouvernements québécois dans le choix de politiques encadrant la famille.  
 
« Au cours du développement historique de la société, la famille se transforme, exprimant qualitativement le caractère propre à chaque formation socio-économique. Karl Marx écrivait déjà que la famille “doit se développer” au fur et à mesure que se développe la société et doit changer au fur et à mesure que change la société, exactement comme ce fut le cas par le passé. Elle représente le produit du système social ».(p.3)
 
« Il est difficile de ne pas estimer à sa juste valeur l’importance de l’éducation familiale. La famille accueille l’enfant “au seuil même de sa vie”, lorsqu’il se familiarise intensément avec la vie, apprend à se connaître lui-même alors qu’il est le plus réceptif à tout. C’est une période où les relations permanentes entre l’enfant et ses parents et les autres membres de la famille ont une grande importance. Elle est le premier collectif dans lequel l’homme s’initie à la vie. C’est pour cela que la psychologie des parents, leur comportement entre eux, envers le travail et la vie sociale prédéterminent pour beaucoup le caractère du futur citoyen. » (p.14)
 
« Les parents ont de plus en plus recours aux méthodes scientifiques d’éducation, développent les capacités sportives, artistiques, techniques et autres des enfants. De plus, l’éducation familiale des enfants consiste principalement à les faire participer activement aux différentes activités des adultes. » (p.15)
 
« La société soviétique souhaite, d’une part, que la famille transmette aux enfants le meilleur des traditions familiales et de la morale, et de l’autre, que les enfants soient protégés au maximum des influences malsaines qui peuvent exister dans certaines familles. » (p.15)
 
« À l’âge le plus tendre (jusqu’à 1-2 ans), c’est la famille qui assume les principales fonctions éducatrices. À l’étape suivante de la vie de l’enfant (âge préscolaire), l’éducation familiale est complétée par l’éducation sociale donnée dans les divers établissements. L’Union Soviétique possède un vaste réseau de jardins d’enfants, de crèches et de crèches-jardins. Des terrains pour enfants, des groupes spéciaux de plein air et de promenades, de groupes d’éducation physique et artistique pour enfants dans lesquels ces derniers passent 4-5 heures par jour ont été créés. » (p.15)
 
« Les changements des relations familiales dans la vie quotidienne qui se sont opérés sous le pouvoir soviétique ne signifient nullement que tous les problèmes qui se posent dans ce domaine sont définitivement résolus. Les lois et les particularités de la formation de la famille et de la vie quotidienne dans les conditions du socialisme développé, qui ont été exposées, s’affirment en tant que tendances stables devant être renforcées et développées. C’est précisément pour cette raison que la famille et la vie quotidienne font l’objet d’une attention soutenue du Parti communiste et du gouvernement de l’Union Soviétique. » (p.18)
 
Ces citations sont tirées de :
RIMACHEVSKAÏA, Natalia. La famille soviétique, éditions de l’Agence de presse Novosti, Moscou, 1975, p.3-14-15-18.
 
On le voit dans cet outil de propagande de l’époque glorieuse du communisme soviétique, la famille doit s’adapter à des plans préétablis par le gouvernement pour forger ce qu’il considère être le citoyen modèle, la pièce parfaite s’insérant dans la société soviétique. La famille est déformée, reformée. Les parents ne sont que des géniteurs donnant des enfants au régime les éduquant, ce que le Québec avec ses politiques familiales oppressantes, son désir de n’aider que les familles plaçant leurs enfants dans les garderies d’état, son projet d’installer l’école pour les enfants de 2 ans et même dès la fin du congé parental tente de réaliser. Il semble que les « certaines familles aux influences malsaines » soient majoritaires au Québec, tout comme le Parti communiste le croyait également pour les familles russes. D’où l’importance pour l’État de soustraire le plus rapidement possible l’enfant à l’éducation des parents.
 
L’arrivée des femmes sur le marché du travail est un plus pour toute société. Mais comme le travail est subordonné et trouve sa raison d’être dans le soutien à la famille, l’homme et la femme doivent faire passer en premier le bien-être de leur famille. Le système soviétique et le système québécois de plus en plus, inversent cet ordre de priorité. Le travail, la réussite sociale deviennent le premier facteur d’épanouissement, la raison d’être du « citoyen », de l’individu. La vie de couple et l’arrivée d’un enfant sont des accessoires importants de son bonheur, pourvu qu’ils se greffent bien à sa vie professionnelle. 
 
Nous avions fait paraître un article des plus actuels sur le sujet : « La femme occidentale, un modèle pour le monde entier? » Le texte qui suit est tiré de cet article: 

Mère Térèsa, à la conférence internationale des Nations Unies sur les femmes à Pékin, en 1995, envoya une lettre qu’il vaut la peine de méditer. En voici un extrait : 

 
« Cette puissance spéciale d’amour qu’ont les femmes n’est jamais plus apparente que lorsqu’elles deviennent mères. La maternité est le don de Dieu fait aux femmes. Comme nous devons être reconnaissants à Dieu pour ce don qui apporte une si grande joie au monde entier – aux hommes comme aux femmes. Et pourtant ce don de la maternité nous pouvons le détruire, et d’une façon toute spéciale par le mal de l’avortement, mais aussi par celui qui consiste à penser qu’il y a d’autres choses plus importantes que celle de se donner au service des autres : la carrière, par exemple, le travail à l’extérieur du foyer. Aucun travail, aucun plan de carrière, aucune possession matérielle, aucune vision de « liberté » ne peut remplacer l’amour. De sorte que tout ce qui détruit le don de la maternité, qui est un don de Dieu, détruit le plus précieux des dons faits par Dieu aux femmes – celui d’aimer en tant que femme. »
 
À cette même conférence, la député française Christine Boutin posait cette question : « Le modèle des femmes occidentales qui n’ont plus le temps d’élever leur enfants est-il jugé idéal et exportable au reste du monde? »
 
C’est une excellente question. Un exemple frappant de ce modèle parfois complètement absurde au Québec est celui d’une femme ouvrant une garderie privée de six enfants et moins. Elle pourra être payée pour garder ces enfants, mais uniquement s’ils ne sont pas les siens. Pour toucher l’aide gouvernementale, le crédit d’impôt, elle devra placer son enfant dans une autre garderie que la sienne. Pourquoi le gouvernement ne l’aide-t-il pas directement? Pourquoi privilégier la gardienne plutôt que la mère? 
 
p.s. Nous sommes rendus à la troisième semaine de notre campagne de financement pour le temps de l'Avent --Merci de nous aider à atteindre notre objectif !
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Le président français Nicholas Sarkozy s'oppose au mariage gai

La France a conservé une certaine estime de la famille que nous avons perdue au Canada. Leur président doit en tenir compte et ne pas accepter ce crime envers l'enfant qu'est l'adoption des enfants par des partenaires de même sexe. Le mariage homosexuel est le chemin menant à cette adoption.  Cette information se trouve sur le site du salon beige du 13 décembre 2011 :

"le Chef de l’Etat considère que l’institution du mariage a vocation à protéger la filiation et le cadre de la famille. C’est la raison pour laquelle il n’est pas favorable à ouvrir le mariage et l’adoption aux couples de même sexe."

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Jean Chrétien tient à un certain héritage libéral : tuer les enfants à naître et promouvoir le mariage gai

Dans la Presse du 13 décembre 2011, Jean Chrétien fait part de ses craintes de voir l'avortement et le mariage gai remis en question par le gouvernement conservateur

«Les conservateurs ont déjà mis fin au contrôle des armes à feu et à l'accord de Kyoto. La prochaine fois ce sera peut-être le droit de la femme au libre-choix ou le mariage gai. Ensuite, peut-être qu'ils instaureront la peine capitale. Une à une, toutes les valeurs que nous chérissons en tant que Canadiens seront perdues», affirme M. Chrétien dans cette missive."

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Les sources de l'action antifamiliale de Pauline Marois

Pauline Marois, qui nous a donné le cadeau empoisonné du système de garderie, qui avait promis aux évêques que l'abrogation de la confessionnalité des commissions scolaires n'entraînerait pas la disparition de la confessionnalité des écoles, promet maintenant un soutien de 500 millions de dollars pour soigner les personnes âgées à domicile. Elle mentionne par contre :
 
« De plus, les proches aidants, qui sont souvent des femmes, bénéficieront d'un peu de répit tant attendu. “Tout ce que nous avons gagné en termes de participation des femmes au marché du travail, avec la politique familiale, commence à s'effriter”, a déploré Mme Marois. »
 
Ce qui est important dans les politiques antifamiliales de Pauline Marois, c'est surtout que les femmes ne soient pas à la maison à s'occuper d'un enfant ou d'un proche malade, même si elle le désire. Jamais elle ne consentirait à donner un salaire au parent demeurant au foyer.
 
Développons un peu les sources de son apostolat. On oublie ou l'on omet de mentionner aujourd'hui que les politiques sociales de nos gouvernements sont très proches des politiques communistes de l'URSS. 
 
Voici quelques citations qui semblent légitimer les options de Pauline Marois et de plus en plus des gouvernements québécois dans le choix de politiques encadrant la famille.  
 
« Au cours du développement historique de la société, la famille se transforme, exprimant qualitativement le caractère propre à chaque formation socio-économique. Karl Marx écrivait déjà que la famille “doit se développer” au fur et à mesure que se développe la société et doit changer au fur et à mesure que change la société, exactement comme ce fût le cas par le passé. Elle représente le produit du système social ».(p.3)
 
« Il est difficile de ne pas estimer à sa juste valeur l’importance de l’éducation familiale. La famille accueille l’enfant “au seuil même de sa vie”, lorsqu’il se familiarise intensément avec la vie, apprend à se connaître lui-même alors qu’il est le plus réceptif à tout. C’est une période où les relations permanentes entre l’enfant et ses parents et les autres membres de la famille ont une grande importance. Elle est le premier collectif dans lequel l’homme s’initie à la vie. C’est pour cela que la psychologie des parents, leur comportement entre eux, envers le travail et la vie sociale prédéterminent pour beaucoup le caractère du futur citoyen. » (p.14)
 
« Les parents ont de plus en plus recours aux méthodes scientifiques d’éducation, développent les capacités sportives, artistiques, techniques et autres des enfants. De plus, l’éducation familiale des enfants consiste principalement à les faire participer activement aux différentes activités des adultes. » (p.15)
 
« La société soviétique souhaite, d’une part, que la famille transmette aux enfants le meilleur des traditions familiales et de la morale, et de l’autre, que les enfants soient protégés au maximum des influences malsaines qui peuvent exister dans certaines familles. » (p.15)
 
« À l’âge le plus tendre (jusqu’à 1-2 ans), c’est la famille qui assume les principales fonctions éducatrices. À l’étape suivante de la vie de l’enfant (âge préscolaire), l’éducation familiale est complétée par l’éducation sociale donnée dans les divers établissements. L’Union Soviétique possède un vaste réseau de jardins d’enfants, de crèches et de crèches-jardins. Des terrains pour enfants, des groupes spéciaux de plein air et de promenades, de groupes d’éducation physique et artistique pour enfants dans lesquels ces derniers passent 4-5 heures par jour ont été créés. » (p.15)
 
« Les changements des relations familiales dans la vie quotidienne qui se sont opérés sous le pouvoir soviétique ne signifient nullement que tous les problèmes qui se posent dans ce domaine sont définitivement résolus. Les lois et les particularités de la formation de la famille et de la vie quotidienne dans les conditions du socialisme développé, qui ont été exposées, s’affirment en tant que tendances stables devant être renforcées et développées. C’est précisément pour cette raison que la famille et la vie quotidienne font l’objet d’une attention soutenue du Parti communiste et du gouvernement de l’Union Soviétique. » (p.18)
 
Ces citations sont tirées de :
RIMACHEVSKAÏA, Natalia. La famille soviétique, éditions de l’Agence de presse Novosti, Moscou, 1975, p.3-14-15-18.
 
On le voit dans cet outil de propagande de l’époque glorieuse du communisme soviétique, la famille doit s’adapter à des plans préétablis par le gouvernement pour forger ce qu’il considère être le citoyen modèle, la pièce parfaite s’insérant dans la société soviétique. La famille est déformée, reformée. Les parents ne sont que des géniteurs donnant des enfants au régime les éduquant, ce que le Québec avec ses politiques familiales oppressantes, son désir de n’aider que les familles plaçant leurs enfants dans les garderies d’états, son projet d’installer l’école pour les enfants de 2 ans et même dès la fin du congé parental tente de réaliser. Il semble que les « certaines familles aux influences malsaines » soient majoritaires au Québec, tout comme le Parti communiste le croyait également pour les familles russes. D’où l’importance pour l’état de soustraire le plus rapidement possible l’enfant à l’éducation des parents.
 
L’arrivée des femmes sur le marché du travail est un plus pour toute société. Mais comme le travail est subordonné et trouve sa raison d’être dans le soutien à la famille, l’homme et la femme doivent faire passer en premier le bien-être de leur famille. Le système soviétique et le système québécois de plus en plus, inversent cet ordre de priorité. Le travail, la réussite sociale devient le premier facteur d’épanouissement, la raison d’être du « citoyen », de l’individu. La vie de couple et l’arrivée d’un enfant sont des accessoires importants de son bonheur, pourvu qu’ils se greffent bien à sa vie professionnelle. 
 
Nous avions fait paraître un article des plus actuel sur le sujet : « La femme occidentale, un modèle pour le monde entier? » Le texte qui suit est tiré de cet article:

 

Mère Térèsa, à la conférence internationale des Nations Unies sur les femmes à Pékin, en 1995, envoya une lettre qu’il vaut la peine de méditer. En voici un extrait : 

 
« Cette puissance spéciale d’amour qu’ont les femmes n’est jamais plus apparente que lorsqu’elles deviennent mères. La maternité est le don de Dieu fait aux femmes. Comme nous devons être reconnaissants à Dieu pour ce don qui apporte une si grande joie au monde entier – aux hommes comme aux femmes. Et pourtant ce don de la maternité nous pouvons le détruire, et d’une façon toute spéciale par le mal de l’avortement, mais aussi par celui qui consiste à penser qu’il y a d’autres choses plus importantes que celle de se donner au service des autres : la carrière, par exemple, le travail à l’extérieur du foyer. Aucun travail, aucun plan de carrière, aucune possession matérielle, aucune vision de « liberté » ne peut remplacer l’amour. De sorte que tout ce qui détruit le don de la maternité, qui est un don de Dieu, détruit le plus précieux des dons faits par Dieu aux femmes – celui d’aimer en tant que femme. »
 
À cette même conférence, la député française Christine Boutin posait cette question : « Le modèle des femmes occidentales qui n’ont plus le temps d’élever leur enfants est-il jugé idéal et exportable au reste du monde? »
 
C’est une excellente question. Un exemple frappant de ce modèle parfois complètement absurde au Québec est celui d’une femme ouvrant une garderie privée de six enfants et moins. Elle pourra être payé pour garder ces enfants, mais uniquement s’ils ne sont pas les siens. Pour toucher l’aide gouvernementale, le crédit d’impôt, elle devra placer son enfant dans une autre garderie que la sienne. Pourquoi le gouvernement ne l’aide-t-il pas directement? Pourquoi privilégier la gardienne plutôt que la mère? 
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Les vieux procédés pour diviser les catholiques

Pierre Allard du journal Le Droit, dans un article du 9 décembre 2011, fait une distinction entre les catholiques intégristes, c'est-à-dire dans ce cas les parents ontariens, et les catholiques modérés, c'est-à-dire les évêques. Un programme gouvernemental destiné aux écoles sur « l’équité » des différentes « orientations sexuelles » est l’objet du débat.
 
 Voici ce que Pierre Allard déclare:
 
"Les détracteurs du projet y voient une obligation, pour les enseignants, à renier leurs convictions religieuses (condamnation de l'homosexualité) et à endoctriner les enfants en matière d'orientation sexuelle. La possibilité de voir surgir dans leurs écoles des alliances « gai-hétéro » constitue pour eux un affront aux valeurs familiales traditionnelles qu'ils défendent. Mais ils ont tort. La lutte contre l'intimidation exige un niveau de tolérance et d'équité qui exclut - du moins sur la place publique - les vieilles oeillères intégristes.
 
Permettons-nous de citer la récente lettre pastorale des évêques catholiques du Canada.
 
Le Catéchisme catholique, écrivent-ils, « affirme que les personnes ayant des tendances homosexuelles doivent être accueillies avec respect, compassion et délicatesse. On évitera à leur égard toute marque de discrimination injuste. Ces personnes sont appelées à réaliser la volonté de Dieu dans leur vie. Nous exhortons tous ceux qui exercent un ministère dans l'Église ou qui travaillent en pastorale des jeunes à veiller tout particulièrement à ne pas perpétuer en paroles ou en actions l'injustice, la haine ou la violence à l'encontre des personnes ayant des tendances homosexuelles - ce qui se produit malheureusement encore trop souvent parmi nous. »
 
Avec un tel credo, les écoles catholiques de l'Ontario peuvent appliquer le nouveau programme gouvernemental contre l'intimidation sans crainte de porter atteinte à leur foi.
 
Il ne s'agit pas de promouvoir l'homosexualité, ce qui irait sans doute à l'encontre de l'enseignement actuel de l'Église romaine, mais bien de faire la « promotion de l'équité » entre personnes ayant des orientations sexuelles différentes."
 
Pierre Allard semble dire qu’il a lu la lettre pastorale des évêques, mais il ignore la majeure partie de cette lettre qui montre l’incompatibilité du programme gouvernemental avec l’enseignement de l’Église. Et ce n’est pas « l’enseignement actuel » de l’Église. La finalité de la sexualité ne changeant pas, l’enseignement sur l’immoralité de la sodomie ne changera pas. Voyons quelques extraits de cette lettre :
 
"15. L’accompagnement (« counseling ») peut s’avérer un recours précieux pour certains jeunes, qui traversent parfois une période de crise en prenant conscience de leurs sentiments homosexuels. Les jeunes, en particulier les adolescents et les jeunes hommes, peuvent être tentés par le suicide quand ils ne peuvent plus dénier ou ignorer en eux-mêmes une profonde tendance homosexuelle. Tout le monde doit être vigilant pour offrir à ces jeunes gens espérance et assistance, et éviter que le désespoir ne vienne obscurcir leur jugement.
 
Assurez-vous que les conseillers professionnels et les psychologues qui reçoivent les jeunes se distinguent par leur maturité humaine et spirituelle. Ils doivent adhérer à la vision chrétienne de la personne humaine et de la sexualité ainsi qu’à l’enseignement de l’Église sur l’homosexualité et la chasteté.
Leurs interventions pourront aider votre enfant à discerner le sens de son attirance homosexuelle d’une manière qui l’aide à mieux comprendre ce que sont l’identité sexuelle et la dignité inhérente à tous les enfants de Dieu.
 
Aux éducateurs et éducatrices
 
16. Moralement, les parents sont les premiers responsables de l’éducation de leurs fils et de leurs filles en matière de sexualité humaine. Enseignants, catéchètes ou autres éducateurs, vous jouez un rôle dans la mesure où vous exercez vos responsabilités au nom des parents et avec leur accord.
 
Dans la catéchèse aux jeunes adultes, il est impératif de présenter de façon ferme mais charitable la vraie nature et la finalité de la sexualité humaine dans toutes ses dimensions. Encouragez vos élèves à pratiquer la vertu de chasteté, d’autant plus que cette vertu est souvent mal comprise et méprisée dans notre société. Ce n’est jamais rendre service aux jeunes que d’éviter les questions difficiles ou de diluer l’enseignement de l’Église. En effet, de telles attitudes peuvent exposer les jeunes à de graves dangers sur le plan moral. « La conscience morale exige d’être, en chaque occasion, témoin de la vérité morale intégrale à laquelle sont contraires aussi bien l’approbation des relations homosexuelles que la discrimination injuste vis-à-vis des personnes homosexuelles17 ».
 
Nous vous demandons de veiller tout spécialement à éloigner deux grands dangers des adolescents et des jeunes adultes ayant une attirance homosexuelle. Aidez-les d’abord à se considérer eux-mêmes comme des personnes investies d’une dignité reçue de Dieu, et non seulement comme individus porteurs d’inclinations et de désirs sexuels. En second lieu, aidez-les à éviter de s’engager dans une « culture gay » contraire à l’enseignement de l’Église, avec son style de vie souvent agressif et immoral. »
"Cultivez des amitiés vertueuses
22. L’amitié est un don précieux de Dieu, une forme d’amour nécessaire à toute personne. « Développée entre personnes de même sexe ou de sexes différents, l’amitié représente un grand bien pour tous. Elle conduit à la communion spirituelle18 ». Par contre, identifier l’amitié à l’expression génitale, c’est la dénaturer. C’est pourquoi nous vous recommandons de cultiver des amitiés vertueuses et chastes, mais pas exclusivement avec des personnes de votre sexe. L’amitié véritable rehausse l’aptitude à vivre chastement alors qu’une vie d’isolement, de peur et d’amertume compromet la santé et la sainteté. »
 
Est-ce que Pierre Allard trouve cet enseignement des évêques comme étant intégriste et incompatible avec le programme étatique? Cette lettre pastorale pourra-t-elle être la base du dialogue avec les personnes aux prises avec une attirance pour les personnes de même sexe dans l’école? Pourra-t-on inviter ces dernières à prendre connaissance des techniques psychologiques développées aux États-Unis et pratiquées avec succès pour l’épanouissement d’une saine hétérosexualité?
 
Enfin, les évêques canadiens ont-ils le courage de mettre en pratique leur propre lettre pastorale dans les écoles catholiques d’Ontario? Je vous laisse aller chercher la réponse, si le cœur vous en dit…

Enfin, pour vous redonner de l'ardeur, je vous invite à lire ce texte très vrai sur la distinction factice entre chrétiens "modérés" et chrétiens "intégristes".

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"Le droit à la vie est le premier de tous les droits" réaffirme Benoit XVI

Le Pape Benoit XVI recevait à Rome le 11 décembre les mouvements européens pour la vie, les représentants de 14 pays venus à Rome pour la remise du prix pour la vie "Mère Teresa de Calcutta" à titre posthume à Chiara Lubich, fondatrice des Focolari.

Benoit XVI ne se gêne pas pour répéter cette évidence parce qu'inexplicablement, beaucoup de nos contemporains, même chrétien, ne la perçoivent pas.

«Chers amis, en l’anniversaire de la déclaration universelle des droits de l’homme, rappelons-nous que le droit à la vie est le premier de tous les droits».

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Les parents, premiers responsables de leurs enfants

Le journaliste Gilles Parent du Journal de Québec écrit un article pour rappeler le respect dû aux enseignants, par les enfants autant que par les parents.

Il y a certainement une dignité de l'enseignant dans son rôle de soutien des parents. Mais ce rôle découle de l'autorité des parents, ce sont eux qui confient leurs enfants à l'école et cela est d'autant plus vrai que les parents qui en ont le temps peuvent faire l'école à la maison. C'est un droit reconnu internationalement.

Gilles Parent donne des exemples regrettables et certainement fréquents de parents impolis et ne remplissant pas leur rôle d'éducateur, ne reconnaissant pas l'autorité nécessaire de l'enseignant sur l'enfant.

Ce sont des exemples.

Par contre, l'état constant d'agression que vivent les parents face à un enseignement stupide et ne relevant pas de la fonction de l'enseignant, on pense bien sûr aux cours d'"éthique et de culture religieuse" ou aux cours de tuyauterie sexuelle que l'on veut implanter dans nos écoles, il n'en parle pas. Combien d'enfants seront violés par ces cours de sexualité ne respectant pas le rythme particulier de chaque enfant? Quel manque de connaissance de l'amour véritable leur donnera-t-on en leur présentant une réduction de l'amour qui les laissera meurtris? Combien de fois leur parlera-t-on de leurs "droit d'avorter" ou de prendre des contraceptifs sans que leurs parents en soient avisés?

Les parents sont les premiers éducateurs et instituteurs de leurs enfants. Les instituteurs sont parfois parents, mais pas les parents des enfants dans leur classe. Si les instituteurs ne cherchent pas à jouer un rôle pour lequel ils n'ont pas les qualifications, ils auront gagné le respect des parents pour leur travail. Mais les cours obligatoires actuels mentionnés plus haut, insultes à l'intelligence des enfants, enseignés par des ignorants des question qu'ils traitent, n'aident pas à instaurer un climat de bonne entente entre parents et instituteurs... 

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