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Pour l’ONU, le covid-19 montre que le patriarcat est néfaste

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Freepik

L’un des thèmes préférés de l’ONU est la situation malheureuse de la femme sous la tyrannie dite patriarcale, autrement dit là où il n’y a que des hommes qui commandent.

C’est donc sur ce chapitre que l’ONU a publié sur sa page Twitter officielle un paragraphe surprenant (quoique… on ne devrait s’étonner de rien venant de l’ONU), paraphrasant le secrétaire général de l’organisme António Guterres : le covid-19 démontre ce que nous savons tous, le patriarcat est néfaste, tant pour les hommes que pour les femmes, tant pour les garçons que pour les filles :

La pandémie #COVID19 démontre ce que nous savons tous : des millénaires de patriarcat ont abouti à un monde dominé par les hommes avec une culture masculine qui nuit à tout le monde — femmes, hommes, filles et garçons.

Ainsi la masculinité serait toxique selon António Guterres ? Les usagers de Twitter ont raillé l’idée selon laquelle les hommes seraient responsables de la propagation du virus, ou quelque chose comme ça. Mais ce que ce paragraphe énonce c’est en fait le résumé de tout un discours : les hommes dirigent mal et le covid-19 le démontrerait (au fait, pourquoi António Guterres ne démissionne-t-il pas pour donner la chance à une femme de diriger l’ONU, bien mieux que lui bien sûr…).

La proposition d’António Guterres — ou, quand il n’y a pas 50 % de femmes qui dirigent, les choses vont mal — s’inscrit dans un discours qu’il a donné à New York. Il dépeint les malheurs dont les femmes seraient particulièrement les victimes au sein de la « pandémie » à cause de la négligence des hommes dominateurs, traçant à grand trait des généralités englobant des régions entières de la planète ou le monde entier. Sans doute que certaines de ses assertions sont valables, mais je ne pourrais acquiescer à des remarques telles que « toutes les femmes ont droit à des services de santé reproductive et sexuelle de qualité et abordables », quand on sait que cela inclut l’avortement et la contraception.

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Au fond, même entourer d’un discours, la déclaration du secrétaire général de l’ONU est des plus ridicules, il n’est en rien prouvé que les choses iraient mieux si les femmes dirigeaient le monde ou si la parité était établie dans tous les postes de commande. C’est ramener les choses à une simple question de lutte des sexes, comme si la religion, la philosophie et l’idéologie n’étaient rien dans le bonheur ou le malheur des gens. Il ne lui viendrait pas à l’esprit que la société se porterait mieux si elle reconnaissait la royauté du Christ sur celle-ci, mais j’imagine qu’il considérerait cela comme une forme de patriarchie.

Quelle idée d’employer un mythe — une pandémie de covid-19 nous menace tous — pour en soutenir un autre — la patriarcat est néfaste.

Autre trait féministe de l’ONU, le docteur sud-africain Tlaleng Mofokeng a été nommé au poste de rapporteur spécial sur le droit à la santé. Je vous avais déjà parlé de cette avorteuse, eh bien apprenez maintenant qu’il s’agit également d’une partisane de la prostitution des adolescentes en tant que « travail sexuel », selon LifeSiteNews :

Les Nations unies ont nommé comme principal expert en matière de santé et de droits de l’homme une ancienne avorteuse qui plaide en faveur de la prostitution des adolescentes.

En avril dernier, l’auteur de « Dr. T : A Guide to Sexual Health and Pleasure » et animatrice d’une émission de télévision sud-africaine « Sex Talk with Dr. T », a été vivement critiquée par les survivants de la traite des êtres humains et les groupes qui les défendent, lorsqu’elle écrivit un article dans Teen Vogue encourageant les jeunes filles à envisager le « travail sexuel ».

Et c’est le patriarcat qui est la source de tous les maux ?



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