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L’ONU a nommé une avorteuse comme experte en droit à la santé

Par Adèle Cottereau (Droit de Naître) — Photo (modifiée) : Pxfuel

Le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies à Genève a récemment approuvé la nomination du docteur sud-africain Tlaleng Mofokeng au poste de « rapporteur spécial sur le droit à la santé ».

Il faut souligner ici que les rapporteurs spéciaux des Nations Unies sont particulièrement influents sur la scène mondiale.

Or, Mofokeng est une ardente défenseuse de la « santé sexuelle et reproductive » dans le domaine des droits humains et en qualité de médecin, elle « a fourni des services d’avortement pendant plus d’une décennie » ! Il s’agit donc plus d’une experte en avortement qu’en droit à la santé…

D’ailleurs, elle s’en vante lors d’un entretien au journal The Guardian : « J’ai été fournisseuse d’avortement aussi longtemps que j’ai été médecin qualifié ».

L’article publié dans la célèbre revue américaine fustigeait notamment la politique du président américain Donald Trump, qui souhaite interdire le financement des organisations étrangères, encourageant ou fournissant des avortements.

Les Nations Unies veulent imposer l’idée que l’accès à des « services d’avortement légaux et sans risque » soit une composante nécessaire du droit à la santé. Cette interprétation excède largement la définition du droit à la santé dans le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels (PIDESC), qui ne mentionne pas l’avortement.

Cette définition va également à l’encontre du consensus parmi les États membres de l’ONU selon lequel les lois sur l’avortement sont une question que les gouvernements nationaux doivent déterminer. Et non pas être imposée par l’organisation…

Une dictature onusienne est-elle en train de se former sournoisement ?

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